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BULLETIN.
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Société Impériale
des Maturalistes
ve MOSCOU,
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par le Directeur
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TOME IV vA ae
accompagne de planches.
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e» mbw», чшобы по ошпечашани представлены
были въ Цензурный Комишешь шри экземпляра. |
Москва. Тюня »8ro дня 1832 года. |
Ценсоръ, Cmamcrin Совфтникъ и Кавалеры
Ивань Двигубекйь
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BULLETIN
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DE LA SOCIÉTÉ IMPÉRIALE DES
NATURALISTES
DE MOSCOU.
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TOME IV.
ANNEE. 1832.
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BULLETIN
de Cox |
Société Impériale
des Паша ся
oe MOSCOU,
Tome IV. année 1832.
No. I avec 2 planches,
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De LIMPRIMÉRIE DE ZUxNIvEnsITÉ IMPÉRIALE.
1652.
ПЕЧАТАТЬ ПОЗВОЛЯКТСЯ
€» mbw», чтобы по ошпечашанш представлены
были въ Цензурный Komumem» шри экземпляра.
Москва. Января 25ro дня 1832 года.
Ценсоръ, Статский Совфтникь и Кавалерь
Изань Двигубскй.
Bulletin
0c fa
Socwete There des Haturalustes de
Moscou. |
1832. . Tome IV.
Actes de la Société pour l'année 183 1.
Le Directeur de la Société ayant repris ,
aprés son retour d'un voyage à l'étranger, ses
fonctions le 1 Avril, la première séance du
Conseil de la Société avait lieu le 27 du mé-
me mois.
Séance du 27 Avril.
I. Apres la lecture et l’adoption du procès -
verbal de la séance antérieure on passe à
la correspondance. itt
II. L'Université et le Gymnase de Cazan en-
voient le montant pour le troisieme Vo-
lume de l'Entomographie.
III. Le Sécretaire de la Société présente la
quittance de Mr. Gräft à St. -Petersbourg
Ji
4
de la somme de 1180 Roubles assig-
nats pour l'ouvrage de Temminck: Re-
сие! d'oiseaux etc. =
IV. Le Directeur présente les Dons recus pour
la Société :
a. Livres.
Mémeires de l'Academie Impériale de St.-
Petersbourg. Tom. ХТ. 1830. 4.
Mémoires etc. Sixiéme série. Tome. 1.
Sciences mathématiques, physiques et na-
turelles. Livraisons 2. 4. 5.
Sciences pelitiques, historiques et philolo-
giques. Livraison 3.
Mémoires par divers Savans. T. 1.
Livraison. 2 — 5.
Don de l’Académie.
Memorie della Reale Academia delle Scien-
ze di Torino.
Tomo XXXIII. 1829. 4.
Tomo XXXIV. 1830. 4.
Don de l’Académie.
Transactions of the Linnean Society of Lon-
don. Tom. XVI. p. 2. 1830. 4.
Don de la Societé.
5
Hugo Mont, Ueber die Poren des Pdan-
zen - zellgewebes. M. 4 Kupf. Tübingen.
1828. 4.
Don de l’auteur.
Carl SepernorLm , Studien , eine Reihe phi-
losophischer Abhandlungen in zwanglosen
Heften. Moskwa. 1830. 8. 1 Heft.
Don de l’auteur.
Iohann Gottlieb Freiscnher , Systematisches
Verzeichniss der in den Ost - See - Pro-
vinzen bisjetzt bekannt gewordenen Pha-
nerogamen , mit Angabe der gebräuchli-
ehsten deutschen, lettischen und esthnis-
chen Benennungen. Mitau. 1830. 4. li-
thographirt.
Don de l’auteur.
BE: Be Traité d’Anatomie patho-
logique. Tome. 1. Parıs. 1829. 8. avec
des planches in fol.
Présenté par son frère Mr. Ch. Los-
STEIN , Sécretaire de Commandement
de S. A. I. la Grande - Duchesse
НЕрЕмА PawLowna.
6
Walter Wane, Salices or an essay towards
a general history of Sallows, Willows and
Osiers etc. Dublin. 1811. 8.
Don de Mr. le Dr. Jurius à Hambourg.
Matth. Ioh. Albrecht Scnöx , Handbuch der
pathologischen Anatomie des menschli-
chen Auges mit einer Vorrede des Herrn
Geheimen Medicinal - Rathes MeckeL in
Halle. Hamburg. 1828. 6.
Don de l’auteur.
H. Шеглова Yrasameıp ошкрыпии. VII. II.
1099: ИТ а ао.
Don de lauteur.
David Don , Description of Columellia , To-
varia and Francoa, with remarks on their
Affinities; — on the general presence
‘of spiral Vessels in the vegetable stru-
cture. |
From the new phil. Journal. Oct. Dec. 1828.
—— — an Attempt at a new Classifica-
tion of the Cichoraceae , with some ob-
servation on the geological distribution of
this family.
Phil. Journal. April, 1829.
P
—— — Observations on the Affinities of
Yellosia , : Barbacenia, Glaux , Alocuba,
Viviana, Deutzia, and of a new genus
of the Order Rubiaceae. .
Philos. Journ. Jan. 1830.
— Observations on the Characters
and Affinities of Darwinia, Brunfelsia ,
Browallia , Argylia , Eccremocarpus, and
of a plant improperly referred to the
latter genus.
Phil. Journ. Jul. 1830.
—— — On the anomalous Structure of
the Leaf of Rosa berberifolia. 8.
| Présentés par l’Auteur.
S. Rumsowez, О przycodzeniu Sinnika 1i
zwiazkow zniego zlozoych. м Wilne.
1829. 8.
M. Kaczowskr, Diss, de hydrophobia. Vil-
nae. 1829. 8.
Zach. Dzirwonskı ; Conspectus nosologicus
impetiginum. Vilnae 1830. 8.
Ign, Orzrcnowskı, De pulmonum morbis,
Vilnae. 1830. 8.
8
Carl Ferd. Dworzaczek , De morbis cutis
syphyliticis. /ilnae. 1830. 8.
Alexand. Macxrgewicz , De febribus gastricis.
Vilnae. 1830. 8.
Six Dissertations envoyées par l'Univer-
sité Impériale de Vilna.
Gust. Gabr. Härıström , Anmärkingar anga-
ende Thermometras Förfärdigande ach
bruck. 1822, 1823. 2 Diss. 4.
Don de Mr. le Dr. SeDErRHoLM.
Carl. Frid. Meissner, Monographiae generis
Polygoni prodromus. Genevae. 1826. 4.
Don de l'auteur.
Ioann. Reısıncer , Specimen Ichthyologiae
sistens pisces aquarum dulcium Hungariae.
Badae. 1830. 8. -
Don de l'auteur.
b. Objets d'historie naturelle.
Mr. de Нерезтвом , M. de la Soc. , envoie
des cornes de chevreuil monstrueuses , et
-un fragment du crâne de buflle de Si-
bérie. (Bos latifrons ) V. Bulletin 1831.
T. WIE
9
Mr. de Gerster, M. de la Soc. a Barnaul,
adresse à la Soc. des ossemens fossiles
trouvés par lui dans la caverne sur le
Tcharych à 90 Verstes de Zmeinogorsk.
V. Bulletin 1831. T. III.
Le Sécretaire de la Société, Alexandre Fischer
a présenté un faisan empaillé. ( Phasianus
colchicus )
Mr. de Kasrarsky, M. de la Soc. à St.-Pe-
tersbourg a remi au Directeur pour la
Société des semences et des fruits étran-
gers, et nominalement des plantes suivan-
tes :
Aleurites triloba, Ins. Sandwich.
Cerbera lactaria à |». Otahiti.
Momortica luffa, Manilla.
Guilandia Bunduk, | Sandwich.
——— bonducella.
Inocarpus edulis. Taiti.
Spondias dulcis, ——
Pandanus utilis, —
———— angustifolius, Manilla.
Dolichos cultratus, Sandwich.
Palmae ignotae. Brasilia.
Alius, ———
Jatropha multifida ri A
10
Abrus‘ precatorius,
Manilla.
Taiti.
Anacardium occidentale. Brasilia.
Bactris minor, Brasilia.
Calamus Rotang. Manilla.
Areca. Manilla.
Calophyllum Calabo. Taiti.
Cocos butyracea. Brasilia.
Achras Sapota, ———
Mammea americana, ———
Bixa orellana. Manilla.
Baringtonia speciosa, Taiti.
Euphorbia pometia. =
Ces semences et ces fruits ont été trans-
mis à la collection botanique pour servir à la
demonstration dans les lecons botaniques.
S. E. Mr. Leon de Prrorrsky, M. de la Soc.,
a envoye un. échantillon de Dioptase.
V. Mémoires lus et présentés dans cette sé-
ance ;
1. le Directeur décrit la mâchoire infe-
reure fossile de Rhinoceros envoyée
par Mr. Qvare de WANGERHEIM.
V. Bulletin 1831. Tome. III.
11
‘2. le Directeur donne une Notice sur
une dague d’Elan fossile , trouvée
a Fellin en Livonie.
V. Bulletin. 1831. Tome. Ш.
Mr. R. de Hermann a presente trois
memoires en allemand :
a. sur l'analyse du sang des cholé-
riques ;
b. sur la contagion du Cholera ;
V. Bulletin. 1831. Tome. III.
c. Analyse des eaux minérales du
Caucase.
V. Nouveaux Mém. de la Société
Tome. II. ( VIII de la collec-
tion ). -
4. Le Directeur donne une notice sur
le genre de polypiers , Aulopora de
Gozpruss , et en décrit une espèce
nouveile,
5. Le même soumet à la Société quel-.
ques pétrifications difficiles à definir.
V. Bulletin. 1831. Tome. III.
12 |
6. Mr. de Besser, Mr. de la Soc. à
‚Krzemeniec, offre une description du
genre Abrotanum.
L'auteur a redémandé le manuscrit,
pour plusieurs additions. Le Mémoire
sera imprimé dans les Nouv. Mém.
Tome III.
7. Mr. de Gerster, présente une descrip-
tion de la caverne à ossemens fossiles.
du Tcharych.
V. Bulletin. 1831. Tome. III.
8. Le Directeur présente la continuation
de sa Bibliographie de Pétrifications.
V. Nouv. Mém. Tome. II.
VI. et VII. Articles d'administration,
VIII. Election de Membres :
аа honoraires.
S. E. Mr. le Comte Brome, Ambässadenr de
Sa Majesté le Roi de Danemarc à St.-
Petersbourg. :
S. Е. Mr. Dmitrie Michailovitch Lvorr, à
Moscou.
13
b. ordinaires.
Les Docteurs, MM. Jean Quoy et Paul Gar-
MARD , à Paris.
Mr. Michel Stephanovitch Scumai, à Stara-
doub.
с. adjoints,
Mr. Alexandre Scuurpr.
Séance du 15 Mai.
I. Aprés la lecture et l'adoption du procés
verbal on passe à la correspondance.
II. Le tribunal de premiere instance ( Sem-
cri Судъ) du district de Kerensk an- |
nonce à la Société la mort de notre Mem-
bre ordinaire , Alexis Nicolaéwitch Bekle-
micheff qui a donné à la Société , par
testament , sa collection d'objets d'histoi-
re naturelle et sa bibliothéque , et prie
d'envoyer un homme de confiance pour
recevoir les objets. La Société décida,
de s'adresser d'abord à notre Membre Mr. .
de Rianzow, qui demeurant dans les mé-
mes contrées, pourrait peut-être se char-
ger de la reception, et dans le cas affir-
14
matif de lui envoyer les documens néces-
saires.
Ш. Lettre du trésor public de Moscou con-
cernant le tertial du Janvier, qui a été
recu par le trésorier de la Société. Arrêté:
d’en accuser la reception, et de porter
la somme en compte sous NO 2. du 29
Avril.
IV. Le Membre ordinaire de la Société Mr.
Alexandre Ivanovitch Dmitriew - Mammo-
now fait don à Ja Société du Bulletin
des sciences naturelles par le Baron de
Ferrussac de 1824-1829. 17 voll. 8. La
Société arrête: de placer cet ouvrage
dans la Bibliothèque et d'en témoigner sa
reconnaissance au donateur.
V. Le Directeur propose à la Société d'acquérir
de cet ouvrage utile la continuation. Il
fut décidé, de prendre la continuation
chez Mr. Urbain et d’assigner pour l'an-
née 1830 la somme de 55 Roubl. en
, assignats de: banque.
VI.—VIII. Articles concernant la comptabilité,
dont nous donnerons un coup d'oeil général
à la fin de l'année.
15
IX. Le Directeur fait connaitre une nouvelle
espece de canard, Anas cucullata , du
Kamtchatka , dont la description est in-
seree dans le Bulletin de l’annee 1831.
Seance du 15 Juin.
Après la lecture et l'adoption du procès-verbal
on passe à la corréspondance.
Lettre de Mr. Rianzow, dans laquelle il s’ex-
cuse de ne pouvoir se charger de la reception
de la collection de feu Becklemicheff , son
parent ; le conseil décida :
1. De charger son Membre-Adjoint, Mr.
Alexandre Schmidt, de se rendre à
Kerensk, d’y recevoir les collections
sus-dites suivant le catalogue, de lui
donner un aide et un serviteur, pour
l'accomopagner; (Mr. Schmidt a
donné son consentement. )
2. D’assigner une somme de 750 R. As-
signats , pour le voyage et les pré-
paratifs necessaires , et d'en donner
avis au trésorier de la Société ;
16
3. De fournir Mr. Schmidt les lettres
de créance de la Société pour pou-
voir les presenter au tribanal de Ke-
rensk, et les documens necessaires
pour la reception de la collection ;
4. D'adresser une lettre au Gouverneur
Général, pour faire expédier un per-
mis de voyage pour Mr. Schmidt et
ses compagnons.
La Pravlenie de l’Université adresse une lettre
et des observations concernant les comptes
de la Société de l'année 1830. Les observa-
Uons ont été transmises au Sécretaire et au
trésorier de la Société, pour en donner une
reponse explicative,
Mr. Gräff, Libraire de St.-Petersbourg envoie
la continuation du Recueil d'Oiseaux par
Temmink, Livr. 85 — 88 pour la quelle
il demande 54 R. Ass. La somme a été
assignée.
Le Directeur propose au Conseil de faire ve-
nir pour la Société quelques ouvrages ne-
cessaires, telsque: Gorpruss Museum Petre-
17
factorum, v. Zietuen Petrefacta Würtem-
bergiensia et v. Leonnann Agenda Geogno-
stica. Le Conseil a adopté la proposition
du Directeur et la chargé de son exé-
cution. |
L'Université Impér. de Cazan envoie des pro-
grammes pour le concours de | différentes
places vacantes de Professeurs. Le Conseil
a décidé de les faire connaitre à ceux de
ses Membres qui peuvent y prendre delin-
térét.
Mr. Urbain, Libraire de Moscou , a remis à
la Société lannée 1830 du Bulletin des sci-
ences naturelles, publié par Mr. le Baron de
Férussac. Il a été assigne la somme de
55 R. Ass. qui lui en revient.
Seance du 15 Juin.
Aprés la lecture et l'adoption du procès - ver-
bal de la séance précédente ,
le Directeur annonce la reception des ouvra-
ges de Goldfuss, de Ziethen et de Leon-
hard ; la somme pour l'aehat de ces ouvra-
ges montant à 240 R. Ass. en a été as-
signée d'aprés la forme convenue.
2
18
Mr. Reıssner , Professeur à Pest, envoie son
ouvrage: Ichthyologia aquarum dulcium
Hungariae in 8. et des exemplaires du
Stincus pannonicus ( Tetradactylus Merrem )
en esprit de vin. Arrêté : de placer ces
objets l’un dans la bibliothèque de la Soci-
été et l’autre dans le Muséum de l'Univer-
sité et de remercier notre Membre pour
cet. envoi intéressant.
L'Académie Imp. des Sciences de Sti Peters:
bourg et le Prof. Mr. le Cons. d’Etat et
Chevalier d Erdmann remercient pour la re-
ception du Bulletin de la Société.
Mr. le Prof. Parrot, actuellement Recteur de
l'Université de Dorpat, adresse à la Société
ses observations sur la construction d'un ba-
rométre de voyage. Ces observations se
trouvent imprimées dans le bulletin de lan-
née passée. Le Conseil a chargé en méme
tems son Directeur de faire venir deux de
ces instruments.
S. E. Le Prince Pierre Mikh. Volkonsky , Mi-
nistre de la Cour , adresse un bel groupe
de crystaux d'émeraude , nouvellement de-
19
couverte à 30 verstes d'Ekathérinenbourg.
Le gisement de ces émeraudes ressemble à
celui de Salzbourg. Elles se trouvent dans
un schiste micaceux. Il s’en trouve des cry-
staux de grandeur considérable.
Mr. de Meyer, notre Membre à Francfurt sur
le Main, s'adresse au Directeur , pour rece-
voir les Mémoires de la Société et des pé-
trifications de Moscou et de la Russie en
- général.
Mr. Е. de Fiscuer, Directeur du Jardin Im-
périal de St.-Pétersbourg , adresse à la So-
ciété une liste de Membres aux quels il fau-
drait communiquer le Bulletin. Le Dire-
cteur a été chargé de satifaire à cette deman-
de, autant que les circonstances de l'édi-
tion le permettent.
Seance du 2$ Aout,
Après la lecture et l'adoption du procès - ver
bal de la séance du 15 Juillet ,
le Directeur annonce la reception du tertial
de Mai, de la somme de 1666 R. 661 K.
à recevoir par l'Université, La somme est
90/5
20
transmise an trésorier pour être portée en
compte.
Le trésorier indique la reception d’une somme
semblable pour le même tértial reçu du tré-
sor de district.
Mr. le Prof. Goldfuss , Membre Ordinaire de
la Société à Bonn , adresse une lettre au
nom du Directeur, dans laquelle il exprime
le désir que nos Mémoires pourraient être
échangés contre les Acta Soc. Caes. Natu-
rae Curiosorum. Le Directeur est chargé
d'effectuer cet échange.
Lettres de remerciment de la Société Géolo-
gique de Londres et de Mr. Smirnoff , no-
tre Membre à la méme villes , pour la re-
ception de l'Oryctographie de. Moscou.
ь.
Те Direeteur soumet au Conseil son opinion
sur un commerce d’echange que, pendant
son sejour à Berlin, le Directeur du Mu-
seum royal de Zoologie , Mr. le Conseiller
intime Prof. Academicien de Lichtenstein
lui a proposé. Le Conseil trouvant cette
proposition très utile pour enrichir notre
21
Musée , charge le Directeur de l'exécution,
en priant les Membres de la Société , de-
meurant dans les différens gouvernemens. de
YEmpire, de contribuer à cet échange utile
par la communication d'animaux, de plantes,
de minéraux , qui se trouvent dans leurs
contrées.
Mr. le Prof. Eversmann communique à la So-
ciété un catalogue de Lepidoptéres quil a
observés entre le Volga et l’Oural. — Ce
catalogue a été communiqué à nos Membres
dans le Bulletin de l'année passée.
Mr. le Dr. Fleischer communique à la Société
le résultat de ses observations sur le chole-
ra pendant son cours à Mitau.
Notre Membre, Polydore Roux, Directeur du
Musée à Marseille , explique dans une lettre
au Directeur, son projet d'un voyage en
Afrique et promet. de se charger des com-
missions de »la Société. Le Conseil a dé-
cidé: d'attendre le résultat de ce voyage
et d'en profiter alors autant que ses moyens
le permettront.
22
Mr. Besecke à Hambourg adresse à la Soci-
été un projèt de voyage en Guinée, dans
Fintention de rassembler des objéts d'histo-
rie naturelle, et demande des commissions.
La Société, étant obligée de porter encore
toute l'attention et tous les moyens sur les
objets d'histoire naturelle de le Russie , n'y
peut encore prendre part.
Me. de Wangenheim - Qualen , notre Membre
à Tchélebinsk en Sibérie, envoie une bran-
che de mächoire inférieure de Rhinoceros
fossile de ces contrées. Le Directeur s’est
chargé de lui remercier et d’en donner une
notice dans le Bulletin, ( Voy. Tome Ш
avec une planche. )
Séance du 25 Septembre.
Après la lecture et l'adoption du ‘procès = ver-
bal, on passe à la corréspondance.
Le Departement du Ministre de l'instruction
publique, demande (du 17 Sept. N° 7212.)
un compte-rendu des travaux de la Soci-
été, de l’année, suivant l'ordre de SA MA-
JESTÉ , pour être présenté au Comité des
Ministres.
23
Le Sécretaire et le trésorier sont chargés de
présenter les matériaux pour ce compte -
rendu au Conseil, pour être transmis au
Departement du Ministre.
Le Colonel Mr. Alfred Coftrane à Bahia, et
le Ministre de S. M. le Roi de Danemark
Mr. le Comte Blome à St.-Petersbourg re-
mercient pour la reception du Diplome de
la Société. p ;
Lettre de Mr. Bonard , Secretaire de la Soci-
été philomathique de Paris, dans la quelle
il remercie , au nom de la Société , pour la
reception de l'Oryctographie de Moscou.
Notre Membre à Symphéropole, Mr. le Con-
seiller d'Etat et Chevalier de Steven annon-
ce d'avoir préparé plusieurs objéts pour la
Société, tels que un squélette de Dauphin ,.
quelques Serpens des contrées du Caucase.
La Société lui témoigne sa reconnaissance et
le prie de lui envoyer ces objêts avec la
première occasion.
Mr. Polygore Roux de Marseille donne son con-
sentement d'envoyer à la Société des objéts
de sa collection, après son retour d'Afrique.
24
“Mr. le Prof. Simonoff adresse a la Société ses
observations sur linclinaison de l’aiguille
magnetique. V. Bulletin. Tome III. 1830.
Le Directeur communique à la Société ses ob-
servations sur les Cephalopodes et en parti-
culier sur les Ammonites et sur l’arrange-
ment que notre Membre Mr. Leopold de
Buch a proposé, pour faciliter l'étude des
Ammonites. V. Bulletin. 1830. Tome. III.
Mr. Richard présente le livre de dépenses fai-
tes pour le Muséum. Le payement de la
somme de 461 R. 50 k. a été arrété par
le conseil. |
Séance ou 90 Octobre.
Aprés la lecture et l'adoption du procés - ver-
bal, on passe à la correspondance.
Mr. Ménétriés, notre Membre, attaché à l'Aca-
demie I. des Sciences à St.-Petersbourg ad-
resse à la Société une quittance sur 325 R.
recus pour des oiseaux recueilles pendant le
cours de ses voyages en Amérique.
Mr. l'Adjoint Schmidt rend compte sur les tra-
vaux à Kérensk, pendant la reception ofli-
25
cielle de la collection de feu notre Membre,
Alexis Nicolaevitsch Becklemicheff.
Lettre du gouverneur civil de Penza sur le
même objet.
Mr. Weyer, Libraire à St. -Pétersbourg offre
ses services pour les continuations des ou-
vrages de la Bibliothéque de feu Becklemi-
cheff, qu'il a fait venir.
Le Directeur commnnique ses idées sur la di-
vislon des animaux en Classes, suivant leur
organisation.
Le méme donne une exposition de la Classe
des Epizoaires ou Helminthogames de La-
treille.
V. Bulletin. 1830. Tome III.
Mr. le Prof. Simonow envoie la continuation
de ses observatious sur l'aiguille magnétique.
V. Bulletin. 1. c.
S. E. Le Général-Adjutant de S. M. M. Ale-
xandre Christoph. Benkendorf fut nommé
Membre honoraire, sur la proposition du
Directeur.
26
S une du 21 Novembre.
Mr. de Hepenströn , Membre de la Soc. à
Tomsk, envoie quelques remarques sur l'ex-
trait de son ouvrage sur la Sibérie qui se
trouve dans le Bulletin. Tome. II. p. 197.
En outre la corne du Pasan. ( Antilope
Oreotragus P. ) une molaire de Mammont
et la peau d'un écureuil blanc.
Mr. le Conseiler d'Etat de Reck à Mitau, en-
voie deux NO. (3 et 4) du Journal: Qua-
tember = Zeitschrift.
Mr. Tercerzky (Antoine "Timoph. ) adresse à
la Société son ouvrage ajaut pour titre:
Oponomia или Toposaronie земнаго шара ,
6% прогресевной cucmené. Cm. Ц. 1831. .
Le Conseil arréte qu'on en imprime un ex-
trait dans le Bulletin.
Mr. Erman, Academicien de Berlin et notre
Membre, nous communique son ouvrage: Po-
sitions géographiques de l'Oby depuis To-
bolsk jusqu'à la mer glaciale corrigées; ser-
vant de Prospectus à la Rélation d'un voya-
ge par le Nord delAsie etles deux Océans
27
dans les années 1828 à 1830. DO
1831. 8.
Avec une carte.
Notre Membre M. le Dr. VASTREBZEV , commu-
que à la Société son ouvrage sur l'éducation
des enfans, qui a pour titre: O ywcm-
BeHHOMP HOCHAMAHIM ABINCKATO moapacrmia.
Москва. 1831. 8.
L'Académie Impériale des Sciences de St.-Pe-
tersbourg fait hommage à la Société de la
continuation de ses Mémoires sixième Série.
Tome I. 6. Livrais; ei de la sixiéme Livrai-
son des Mémoires présentés à l’Académie
par divers savans.
Notre Membre M. le Prof. Marx à Göttingen
adresse à la Société son ouvrage ; qui a
pour titre: Die Erkenntniss, Verhütung und
Heilung der ansteckenden Cholera. Carlsruhe
u. Baden. 1831. 8. Mr. le Dr. Pont est
chargé d'en présenter une analyse.
Mr. de HzpENsrROÓM adresse au Directeur quel-
ques remarques sur lextrait de ses Frag-
mens sur la Siberie. Cet extrait se trouve :
Bulletin Tome II p. 197 etsuiv. Nous pla-
28
оо C TE 3 о
cernos ici les mots de lextrait et les гетаг-
A р
ques de Mr. de Hepenström à côté :
Extraits
pu T Fragmens sur la Sibérie.
pa e ó e ZI
La definition du La definition d'un dégré du
méridien du Bai- MUN ; à
cal meridien sur la glace du Baical.
Pag. 199. Ё 18. -
Le täicha ou Van- Le premier taicha de Bou-
cien principal. :
raites ayant trouvé dans les ter-
res bouraites prés de la riviére
d’Onon de l'etain ( Zinnftein und
Dinnfies ) devoit le rendre à la
couronne , sitót que sa decou-
verte parvint. à la scienee du
gouvernement. Il faisoit bonne
mine à mauvais jeu. Le taicha
n'est plus ce qu'un Волосшный
roAoBa pour son pouvoir, mais
il reste fonctionnaire pour la
la yie, si la régence du Gouver-
nement (Губернское IIpasaenie)
par quelque incident ne lui don-
ne sa demission.
b .
l'extrait.
Partout Bouréates
Des topazes aussi
belles que les to-
pazes du Brésil,
mais d’une qualité
supérieure, pag. 57.
Рас. o00.. Ll r3.
de l’embouchure
de la Sitime
ibid
Les Amethystes
de Tigil. pag.
17+
29
les fragmens.
1. Bouraites (Bypampr, bpam-
crie),
On trouve dans la montag-
ne d’Odon - Tchélon, des préci-
eux topazes, qui different seu-
lement par leur couleur de ceux
du Brésil.
"pe grand fleuve qui sort à
louest de la créte des monts
Yablonnoy et coule plus que
2000 verstes jusqu'à son em-
bouchure dans la Lena, s'ap-
pelle Vityme ( Вишимъ )
Le Kamtchatka est divisé
dans toute sa longueur, par une
chaine de montagnes. — Les
monts Yablonnoy au Stanovoy
(synonymes ) traversant le pays
des Coraiques , passent par le
pays des Tchouktchis, jusqu'au
detroit de Behring, en laissant à
droite un rameau , qui se re-
courbant aupres de. Penjina
30
( Пенжина ) vers le sud, se
prolonge par Kamtchatka ( 700
v.) jusqu'au cap Lopatka la-po-
inte sud de la presqu'ile, con-
tinuant alors sous mer et for-
mans les iles stériles de Kouri-
les. — Les monts Yablonnoy
trahissent leur source immediate
du Himmalay par des montagnes
et monticules de la steppe éle-
vée de Goby. Les métaux et
les pièrres précieuses se trou-
vent dans l’ecoulement des mon-
tagnes primitifs à l'Est et Ou-
est. — Le riche Oural, qui
présente de l'or dans le cercle po-
laire au déla méme d'Obdarsk ,
aboutit au sud à la grande
steppe d'Aral par ses monts
Gouberlinsky et par un autre
rameau Syrte qui se perd en
steppe unie dans la mer. Caspi-
enne. Le Yablonnoy au contrai-
re tient son origine du Thibet
et de l'Inde et vraisemblable-
31
ment contient dans ses entrail-
les une partie de la richesse mi-
neraire de ees contrees.
Les mines de Nertschinsk
sont au S. E. de la grande chai-
ne Yablonnoy. Dans ce rameau
on trouve des mines de plomb
argentifere exploitées jadis par
les Daoures. On était enchanté
du peu d’argent, et dix huit
milles paysans sont mainternant
employés à ces mines. ( Leur si-
tuation est effleurée p. 58 de
mes fragmens sur la Sibérie ).
Tout est encore sur le pied de
l'ancien règlement , ordonnant
le prix des travaux et rede-
vance des paysans en bois,
charbon , labourage , bled et le
transport du minerai à la fon-
drière.
Votre Excellence se sou-
vient-elle encore de mes group-
32
pes d’amethystes, dont m’a fait
présent mon ami Rickord , qui
l'a reçu du Tighil ? — Quand
Déraibyne etoit Directeur des
mines , le minéralogue -praticien
Mohr , autrichien fat chef d’une
expédition géognostigue destinée
pour l'Oural, TAltay, Ner-
tschinsk et Kamtschatka. — Il
étoit l’homme le plus capable,
pour une entréprise digne de
notre Ministère. — Il a pour-
suivi l'Oural des monts Gouber-
linsky jusqu'à Cathérinenbourg —
le! marteau leu main et son sac
sur le dos. — Alors cédant à
son désir de passer au plus vite
au Kamtchatka, ila laissé Barna-
oul à coté, pour exploiter en
raison géognostique les montagnes
du Baikal, qui dérivent de la
chaine Saijan. — Mais la demis-
sion du digne Deraibyne mit fin
à l’espedition de Mohr. — Si
deux minéralogues praticiens —
33
jeunes hommes , robustes, cons
tens de leurs appointemens. et
des frais de l'expedition, — avec
un convoi de quelques sous -ofh-
ciers de mines et une dixaine
de cosaques , — guidés de bons .
conseils , = poursuivraient le côté
E. du Yablonnoy depuis son avè-
nement en Russie, jusqu'à Ands-
koy et delà passeraient par
Ochotsk au Kamtchatka , — alors
je parie ma téte quils trouveront
de Гог au coté №. des sources
du Tchikoy, Khylok, Vityme etc.
en cotoyant la Nertcha et les
fleuves et ruisseaux qui se jettent
dans l'Amour. — Une autre ex-
pédition pourrait parcourir le coté
O. du Yablonnoy dans les vallées
du Tchikoy, Khilok, Kyrenga, Vi-
tyme , Olecma et Aldan.
-
Mais tout celä sont des pia
vota ! — On n’a ni la volonté,
ni la capacité de faire un voyage
5
Pag. 201. d’un
buflle. ;
Ibid,
du Mammonth.
34
plus affreux que le trajet du Houd-
son à la revière de cuivre ou à
celle de Mackenzy. — A 49 ans
je ferais volontiers la connoissan-
ce du coté E. des monts Yablon-
noy jusqu’à Ondskoy, sion me don-
nerrait des gens à mon choix. —
Je suis et resterai toujoufs en-
thousiaste pour ma patrie et prin-
cipalement pour la Sibirie , qui
est le plus precieux bijou de
l'Empire. —
C'est le crane d’un buffle ,
que Votre Excellence a recon-
nu pour le bos latifrons :
Je voudrais bien que tout
ce que jai dit du Mammonth ,
serait connu des étrangèrs, même
, , , =
ma pensée téméraire que les de-
fenses de cet animal antidiluvi-
en, en se courbant au 3 du
cercle, devaient porter avec
Pag, 202.
Ibid.
Du sel gemme.
Bas. от.
Verkhoyamok,
Pag. 204.
des montagnes en
bois
35
plus d’apparence le nom de
cornes,
C'est le Bos canaliculatus de
V. Excellence.
Ces montagnes de sel sont
abandonnées parcequ'elles sont
dans une contrée inhabitable, et
que le sel cuit d'Ousste - Koutsk
suffit abondamment à la province
de Yakoutsk.
l. Verkhoyansk (Bepxo-
AHCKB ).
J'ai eu l'honneur de faire la
connaissance de S. Excell. Mr.
le Sécretaire d’Etat N. N. Mou-
ravjeff etc. en consideration de
mes fragmens. En recevant l’ordre
bienveillant de comparaitre à
S. Exc. — Elle a eu la grace
de me dire , qu'elle ‘a repondu
à toutes mes doutes sur les cou-
a
Pag. 204. 1, 19.
de daims sauva-
ges. pag. 112.
Pag. 205.1. 8.
les rennes de Ner-
tschinsk pag. 59.
Ibid. — Les prin-
cipaux poissons
qu’on en tire sont
les harengs.
36
ches de glace et de terre et sur
les montagnes en bois de la nou-
velle Sibirie , dans ses brochu-
res imprimées sous le titre de
( Забавы ошдохновени). Avec
toute la révérence due à S, Excel.
pour ses définitions , je voudrais
bien que ce sujet fut mis in ex-
tenso à la considération de no-
tre Société et par Elle exposé
au jugement physique et géolo-
gique de nos confrères etran-
gers.
Je parle des troupeaux de
rennes sauvages et non des
daims , qui ne depassent pas le
60 dégré de latitude N.
Les lynx (рыси) de Мег:
tshinsk sont préférables à ceux
de Vologda et Vyatka.
D'où? Il étoit parlé de la mer
d'Ochotsk ete. — Les harengs
sont la principale nourriture des
Ibid.
Apres les harengs
entrent dans les
rivières qui arro-
sent le gouverne-
ment d’Irkoutsk,
( quoi ) ?
37
habitans du bord de la mer Gla-
ciale et de leurs chiens. —
Dans la mer d’Ochotsk , qui
fait partie de l'Ocean oriental ,
on ne trouve pas des harengs, mais
une multitude de poissons du gen-
re Salmo, comme le Kema, Маль-
na, Нярка et au Kamtschatka
le delicieux Yasvıca.
Le hareng ne monte pas
jusqu'à Yakoutsk; — Ici il y en
a une lacune pour les autres pois-
sons. Le Salmo Omoul de Par-
LAs ne se trouve pas à Yakoutsk.
Le Tchogour n'est pas le Salmo
coregonus.. Je me sonviens que
Pattas le nommait Salmo Techo-
gour. — Le Salmo coregonus
v’Artenı et de Смех est le Sal-
mo autumnalis de PAıLas, et qui
appartient exclusivenent au Bai-
cal. On l'appelle en Russe Омуль,
mais comme on avait deja un
Salmo Omul de la mer Glaciale,
38
et comme ce poisson propre au
Baical remonte les revieres qui
se jettent dans ce lac sans fond,
en automne — Parras le nom-
mait Salmo autumnalis par dif-
ference du Salmo Omul.
Pag. 206.
qu'onattrapedans Je parle d'un Sterlad (Aci-
le Lena parfois un ;
poisson qui res- penser ruthenus ) toxicophore et
semble parfaite-
9
ment au hareng , non d'un harene.
— poison. pag. 87.
po
Mais nous croyons L'Angara à Frkoutsk ое or-
n dinairement quelques jours avant
ou aprés Noel, quelquefois rare-
ment en Janvier, et degele régu-
lierement au mois de Mars entre
le 23 me etle 28 me, — Les cha-
leurs sont trés fortes á Irkoutsk
(52°. n.) latitude, mais l’eau de
lAngara reste froide pendant tout
l'été et ne depasse le 3? В; +.
— La bonne saison dure à Ir-
koutsk depuis Avril jusqu’au
Novembre. Votre Excellence voit
39
donc que les chaleurs de l'été
influent trés peu sur l'eau de
l'Angara, laquelle étant imbibées
de gypse et par sa pente rapide
depuis sa source du Baical ( 61
Verstes et 63 sagenes de pente)
reste toujours froide. L’Angara fait
des glacons énormes dans son fond
sous l'eau, parceque ses rives
recoivent en Decembre un froid
de 30 a 35° В. — Je suis très
Pag. 210:
partout le bled
produit 4o pour
ип, — pag. 54.
Pag. 211. de la
rougeole.
Les Lamas re-
pandaient sur eux
une eau tiede —
jusqu'au frisson.
Pag. Go.
exacte dans mes remarques (pag.
74.) — Un habitant d’Irkoutsk
pourra vérifier à Votre 3Exellena
tout ce qui j'ai dit sur l'Angara,
Que le bled dans le dis-
trict de Nertchinsk produit quel-
quefois 40 pour un. Quelle dif-
férence ! Pour moi ce serait le
pont redoutable aux menteurs.
T'emaosamroro pbuHOroj BO-
aoro , дётней температуры. —
On пе reçoit раз un frisson d’u-
ne eau tiède (шеплая ).
40
Pag. 215. Honneur soit au vrai patri-
Nous connaissons à À 5
' mieux le Perou, Ote russe qui osait prononcer ces
tre Sibérie. A ; :
que notte ^*^ mots dans une Séance publique.
de Héprsrhów.
Mr. le Dr. Künzwen annonce la mort de
notre Membre Jean Jacovlitch Henning à St. -
Pétersbourg. C'est une perte sensible pour la
Société d'un Membre qui partageait son tems
entre le secours qui portait à lhumanité et
entre les sciences naturelles. Non content
de rassembler une collection considérable d'in-
sectes , il avait le talent d’encourager les sa-
vans par tous les ‚moyens qui étaient en son
pouvoir. — Sit illi terra levis ! —
Plusieurs articles de comptabilité sont pas-
sés sous silence.
Pour termiuer la séance plusieurs Mem-
bres furent proposés par le Directeur et adop-
tés par les Membres présens.
Nomination de Membres honoraires.
Le Général- Major et Chevalier Charles
de Mörper.
4
Le, Chef supérieur des mines Eugraphe
Petrovitch Kovarevsky.
Le Chef supérieur des mines Phast Pé-
trovisch Max£novsxy.
Le Chef des mines Théodore Théodoro-
vitch ВЕСЕВ.
JVomination de Membres ordinaires,
Nicolas Nicolaévitch Lrvacurw.
Philippe Philippovitch Povrzav.
Michel Wilmovitch Richter.
Francois Paula Grurrauisex, Prof. à Munic,
M. Nicolas Nicolaevitch Genin , ayant of-
fert ses services comme dessinateur de la Sos
ciéte , presente de dessins de papillons que le
Directeur lui avait donnés comme coup d’
épreuve. Le Conseil approuve l'exécution de
ces dessins et attache Mr. Gern à la Société
comme déssinateur.
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SEANCE PUBLIOUE
pu 25 Dec. 1652,
pour célébrer la vingt - cinquième année de
l'existence littéraire
DE LA SOCIÉTÉ,
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HEROUM:
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PLIPDIDELILE LEIS SITE SPAIN DDI LLDIG DIB LIPS GILG GIGI SIDGGDIG SIDE SITE SSII LILO DIDO р
SEANCE PUBLIQUE du 23 Dec. 1832,
pour célébrer la vingt - cinquóme année de
l'existence littéraire
DE LA SOCIÉTÉ.
La date de cette seance est prise d’après
l'apparition du premier Volume des Mémoires
de la Société. Car , fondée en 1805, la So-
ciété a travaillé plus que 25 ans.
La réunion de Membres était grande et
brillante. Beaucoup de Membres s'empressérent
de contribuer à la célébration de la fête d'une
époque mémorable qui ne saurait étre qu'hono-
rable à l’activité de la Société.
Voici le programme, préparé pour la
séance , des mémoires à lire; mais le tems ne
permettant pas de les entendre tous, le Direc-
teur ne peut communiquer aux Membres que
ceux qui lui ont été rémis.
1. Rapport du Directeur sur les travaux de
| la Société. ,
46
2. Reponse du President, Mr. le Prince
Dmitri Gotrrzin, Gouvemeur Général Mili-
taire et Civile de Moscou etc.
3. Lecture du procès verbal de la dernière
séance publique.
4. Corréspondance et Dons adressés à la
Société. "
5. Le Prof. Heimann, Rapport sur les pro-
gres de la chimie pendant les deux der-
nieres années.
6. В. Hermann, Rapport sur ses teas
chimiques pendant son séjour en Russie.
7. Evans, sur les Coprolithes de Buckland. |
8. Grinka, sur les phénomènes météorologi-
ques precurseurs du Cholera.
9. Pont, Rapport sur l'ouvrage du Prof.
Marx sur le Cholera.
10. Le Prof. Iorskv, sur la soude artificielle.
44. SeperuoLm , sur la génération primitive.
12. Le Prof. Maximovircn , sur la vie des
plantes.
43. Le Directeur , sur le Tetracaulodon de
Godmann , animal fossile de l'Amérique.
47
14. Brannt, Académicien de St.-Petersbourg,
sur Je Chaus du Caucase.
15. Hivresranpt, sur un cas grave de cal-
cul de la vessie heureusement opere par
lui avec un dessin du calcul. -
16. Prrnosınıus, Erinnerungen und Dankbar-
keit , poème adapté aux circonstances du
but de la Séance publique.
1. Rapport du Directeur sur les travaux de
la Société:
MeESsSsıEURS,
En prenant aujourd'hui la parole dans
votre illustre Assemblée ,' pour vous faire un
rapport sur les travaux de la Société, après
vingt cing ans de son existence, je ne puis
m'empêcher de jetter un regard en arrière.
Lorsque , dans l’année 1805, je conçus
la première idée de la fondation de la Soci-
été, toute mon ambition se bornait à réunir
quelques amis de la science, afin de pouvoir
de concert étudier l'histoire naturelle de la
48
Russie. Cette idée a prospéré bien au delà
de tout ce que josais alors esperer; et main-
tenant c’est avec des sentimens d’attendris-
sement ‘et de la reconnaissance “la plus vive
que je vois cette illustre réunion de tant
d'hommes distingués, qui veulent bien s’inte-
resser à nos recherches et par leur présence
et leur exemple encourager l'amour des sci-
ences naturelles. et-le zèle pour l'avancement
de ces travaux qui contribuent , directement
ou indirectement , au perfectionnement de tant
de sciences et d'arts utiles. La gloire que la.
Société s’est acquise dans cet espace de tems,
les ressources qu'elles s'est créées dans l’an-
cien comme dans le nouveau continent , of-
frent une preuve certaine , que ses travaux
sont appréciés partout où ils sont reçus.
Les noms illustres de nos Presidens qui
successivement ont bien voulu protéger nos
efforts, lui ont donné un nouvel éclat. Et
notre Président actuel, protégeant tout ce qui
est noble et ‘bon; ne s’est pas refusé aux
voeux de la Société , malgré ses innombrables
. . , -
occupations, ep sa qualité de Gouverneur =
49
Général militaire, de Président dela Société Impé-
riale d’A griculture, et enfin comme President de
ces nombreux comités et de ces réunions mul-
tipliées qui exigent sa présence. Il me per-
mettra de lui exprimer ici publiquement, et
au nom de tous mes confrères , la reconnais-
sance la plus vivement ressentie. Mais le de-
sir qu'il a, d'encourager tout ce qui peut faire
fleurir les sciences, l'industrie , le commerce
en général, et particuliérement dans les con-
trées qui sont confiées à ses soins, et tout ce
quil а déjà entrepris et exécuté à cet égard ;
parle à chaque homme: sensible plus fortement
que mes faibles paroles , et restera un monu:
ment perpétuel de la bonté de son coeur, et
de la noblesse de ses sentimens , base solide
de la véritable gloire. |
Qu'il me soit permis de jetter un coup
d'oeil rapide mais exacte sur les travaux de
la Société et sur son histoire.
Une Société savante peut être jugée, soit
d’après l'utilité qu’elle offre au pays qu'elle a
choisi comme son centre, soit d’après les re-
lations qu’elle a avec d’autres Sociétés savantes
Á
50
étrangères ou des savans en général, ou pour
m'exprimer autrement, d'après les avantages
quelle offre à la science qu'elle cultive.
L’utilite , dont la Société a été pour la
Russie et pour le Musée de l’Université en
particulier, ne saurait être appréciée que par
ceux qui sont à même de juger des difficul-
tés qu'elle a surmontées et des pertes qu'elle
a essuyées.
La Société des Naturalistes a été fondée,
suivant le premier article de son réglement,
dans le triple but:
1. de faire, avec des efforts réunis, des
recherches sur les productions du vaste
Empire de la Russie, afin d'en décou-
vrir de nouvelles qui soient utiles à lé-
conomie rurale et domestique, aux arts
et métiers , et au commerce, ou de vé-
rifier la connaissance des corps imparfai-
tement décrits ;
2. d'avancer les progrès des sciences natu-
relles dans le pays et reculer ainsi les
bornes de la science.
: 51
3. d'exciter le gout des sciences naturelles
dans ses élèves quelle attachera à ses
travaux.
Jose assurer nos Membres très honorés
que sous ces rapports, la Société a vu cou-
ronner ses efforts,
Il y eut un temps où des Academiciens ,
envoyés par le gouvernement, et par consé-
quent munis de tous les moyens de réussite ,
entreprirent des voyages sur un sol vierge , et
tout à fait inconnu aux autres Naturalistes.
Chaque pas fut illustré par d'intéressantes dé-
couvertes , et quoique leurs observations fus-
sent communiquées en latin , en allemand ou
en français, tout le monde les connait, et on
ne peut étudier lhistoire naturelle de la Rus-
sie sans les consulter.
La Société des Naturalistes , réunie par
le seul lien de la science et soutenue par ses
propres moyens, a du commencer ses travaux
sur un champs déjà exploité , il ne lui restait
quà glaner là oà d'autres avaient déjà récolté;
sous ce rapport elle a plus fait qu'on n'aurait
pu attendre d'elle.
4”
52
. . Cest elle qui a donné un nouvel essor
aux sciences naturelles en Russie; sous son
influence on avu un grand nombre d’amateurs
s’empresser d'être reçus dans le sein de la So-
ciété ; pour prendre part à ses travaux utiles.
Plusieurs ont rassemblé à grands frais des
collections d'objets d'histoire naturelle et en
ont fait don à la Société. Apres l'incendie de
Moscou une riche collection de coquilles, de
crustacés , de polypiers et de minéraux de
notre Membre Honoraire, feu Nicolas Niki- .
titsch Demidow , devint, avec ce que j'ai pu
sauver et transporter, la base du nouveau
Musée de l'Université. Aujourd'hui nous avons
sous nos yeux la riche donation de feu notre
Membre, Alexis Nicol. Becklemicheff, qui
nous lavait promis de son vivant et que mous
avons obtenu , aprés sa mort, par héritage.
Cette collection consiste en animaux, en plan-
tes, en minéraux et en une bibliothèque
très précieuse. On peut estimer cette ‚nouvel-
le acquisition à cent mille roubles. Vous vo-
yez ici, devant vous, quelques uns des objets
les plus intéressans.
53
Je passerai maintenant a un examen hi-
storique de la Société , qui ajoutera de nou-
veaux documens au premier point de que-
slion.
La Société a été fondée en 1805 par le
Prof. Fischer, qui en fut unanimement nommé
le Directeur. Elle fut gracieusement confirmée
par feu lEmpereur Alexandre I de glorieuse
mémoire, le 6 Août de la méme année. On
publia d'abord un journal, et ensuite des mé-
mories dont le premier volume a paru en Dé-
cembre 1806. C'est donc à cette époque qu'il
faut faire remonter sa véritable existence , que
prouvent publiquement ses actes imprimés.
La Société jugeant convenable d'établir
une présidence parmi les Membres Honoraires,
elut feu le Comte Alexis Razoumowsky pour
son premier Président.
Depuis la publication du premier volume
de nos Mémoires, feu l'Empereur accorda à la
Société plusieurs marques de Sa haute bienveil-
lance. Sa gracieuse lettre au Président con-
tient entre autres ces mots: ,,Attentif, non
94
seulement aux objets, mais aussi aux travaux,
qui contribuent à répandre des connaisances
pour l'utilité des sciences, il m'est agréable
de vous témoigner Ma bienveillañce pour un
travail aussi zélé pour le bien public. Assurez-
en aussi tous les Membres qui prennent part
à vos travaux. Je les recevrai toujours avec
plaisir. ce
Sa Majesté honora en même tems la So-
ciété dutitre Imperiale, avec les privilèges qui
y sont attachés.
Le Directeur ayant proposé à la Société
de diriger son attention sur l'état physique,
géographique et statistique du gouvernement,
où elle a pris son origine et ayant développé
les détails de cette entreprise dans un program-
me particulier , Sa Majesté daigna accorder à
la Société la somme de 5000 roubles, pour
ses entreprises utiles,
La Société non contente de cette entre-
prise seulé et voulant étendre la sphère de
son utilité, en ouvrant en même tems à quel-
ques Membres une carrière plus vaste pour
55
découvrir des objets nouveaux, intéressans pour
les sciences, utiles à l’industrie et au com-
merce, expédia des voyageurs en Sibérie en
leur assignant les fonds, dont elle pouvait dis-
poser. Elle choisit MM. Tauber, Helm et
Mohr, tous trois distingués par leur connais-
sances , et estimables par leur zèle. Ils furent
accompagnés par. deux de nos élèves M. Koto-
reff et Leslivsky. L’Oural, l'Aliai , les monts
Daouriques devaient étre exploités tour 4 tour.
Pendant a peu pres trois ans la Soc. subvint
aux frais par des contributions volontaires. La
recolte de ce voyage enrichit beaucoup notre
Musée en minéraux et en plantes. Les acqui-
sitions en fait d'animaux étaient moins consi-
dérables,
Indépendamment de ces voyages, le Pre-
sident en fit faire, à ses propres frais, d’autres
qui furent consacrés surtout à la Botanique ,
sous la direction de notre collègue Fréder.
Fischer, actuellement le digne Directeur du
Jardin Imperial de St.- Petersbourg. MM.
Redofsky , Londes et Tauscher , furent succes-
sivement expedies dans la Russie meridionale
*
56
et en Sibérie. Le second voyage de M. Tau:
scher, homme doué d'un zèle infatigable , fut
surtout couronné par les plus intéressantes dé-
couvertes en Botanique et en Entomologie. .
L'apparition du cinquième volume des
Mémoires, imprimé aux frais des frères Zozima,
en 1817, fut accompagnée par des circonstan-
ces bien heureuses pour la Société. Sa Majes-
té, feu l'Empereur Alexandre de glorieuse mé-
moire, honorait a cette époque Moscou de Sa
présence, La Société avait reçu un envoi très
riche du Brésil de Freyreiss, Membre, que
la mort a depuis enlevé à la Société. Notre
Président d'alors, le Prince Pierre Andréevitch
Obolensky, dont la bonté et la droiture de coeur
laisseront toujours un souvenir précieux et cher
à la Société, comme à tous ceux qui ont servi
sous ses ordres , intéressa le Prince Alexandre
Nicolaevitch Golitzin , Ministre de {instruction
publique , aussi actif, que bienveillant, à faire
connaitre à Sa Majesté et les travaux de la So-
ciété dans ses Mémoires et le zéle qui animait
méme les Membres éloignés dans un but scien-
tifique.
97
Sa Majeste daigna non seulement prendre
sous Sa protection notre voyageur au Brésil ,
mais de plus elle daigna doter la Société d’une
somme annuelle de cinq mille roubles dont une
partie devait être employée pour salarier Mr.
Freyreiss au Brésil. La Société fut dès — lors
aussi en état de fournir aux frais. d'un dessi-
nateur, d'un graveur et d'un empaille ur.
C’est sous la méme Présidence que la So-
ciete obtint la belle et riche collection de
minéraux de l'Oural , faite par notre Mem-
bre, feu Mr. Wagner, et donnée à la So
ciété par les frères Alexéeff, nos Membres
Adjoints.
Sa Majesté, l'Empereur Nicozas I a aussi
daigné prendre notre Sociéte sous sa haute
protection. Sa munificence a augmenté les re-
venues de la Société d’une nouvelle somme de
$000 Roubles par an, dont l'emploi est prés-
crit. Та Société pénétrée de la reconnaissan-
ce la plus profonde pour cette haute marque
de bienveillance de Sa Majesté a commencó
avec le septième volume de ses Mémoires, une
55
nouvelle serie dont Sa Majesté a daigné agréer
la dedicace. 1
Voyons maintenant ce que la Soc. a fait
pour la science qu'elle cultive et pour ses re
lations avec des Sociétés étrangères.
La Société a publié sept Volumes de ses
Mémoires et le huitióme est presque achevé.
Ce ne sont que les planches nombreuses qui
en retarderont la publication,
Un Bulletin a été établi depuis 1829,
destiné à faire connaitre avec plus de céléri-
ie, aux Membres éloignés et étrangers, les
travaux et tout ce qui se passe de remarqua-
ble dans le sein de la Société.
L'accueil que ces travaux ont obtenus,
est prouvé par ce que plüsieurs en ont été
réimprimés dans les annales étrangères ; et je
puis assurer comme temoin oculaire , — as-
sistant à la grande assemblée des Naturalistes
et des Médecins à Hambourg , dont le nom-
bre selevait à 400, — avec quel em-
pressement on recevait et on désirait nos Ac-
les , et avec quel désir on tachait de se réu-
nir à nos travaux,
59
Si la Société a fait quelque chose pour
lavancement des sciences naturelles , les ou
vrages de la Société doivent le prouver.
L'oeil attentif ne trouvera point de branche d'hi-
stoire naturelle, qui ne soit ornée de quel-
ques découvertes faites par la Société.
L’entomologie n’a été jamais exploitée en
Russie avec autant de zele et autant d’éten-
due quelle a été traitee par nos Membres.
Les Mémoires de Steven, du Comte Man-
nerheim , de Besser, de Gebler, de Zoub-
koff, de Ménétriés, de Faldermann, de Sodofl-
sky, de Tauscher, d’Eversmann, de Fleischer,
sont remplis d’observations nouvelles ; la fau-
пе de la Perse par Faldermann , et la ‘Faune
de la Géorgie par Ménétriés, nous présente-
ront des formes tout à fait nouvelles; et l'En-
tomographie de la Russie , qui parait sous la
protection particuliere de la Société, est riche
en nouvelles découvertes.
‚C’est elle qui a procuré à l’Université la
riche collection d'insectes de Steven, afin que
les nouvelles espèces puissent étre recues dans
60
cet ouyrage. La Collection seule des Cole-
optères, dont le Catalogue a été publié par
le Directeur , comprend plus de 5000 езрё-
ces et peut - être le double d’individus.
La Petromatologie ou la connaissance des
fossiles était presque tout à fait inconnue en
Russie. Tout ce que Pallas a publié concer-
ne le Mammont, le Rhinoceros, le Buffle. Aus
jourd'hui. chaque élève nous apporte de corps
fossiles pour enrichir nos collections. Des
animaux tout à fait inconnus ont été décou-
verts; je citerai le Trogontherium semblable
au Castor , mais d'une taille bien plus gran-
de , l'Elasmotherium, dela grandeur de l'Elé-
phant, le Lophiodon découvert en Sibérie et
enfin le Merycotherium , de la grandeur de
la Giraffe, que feu Bojanus a décrit.
Sans parler des nombreuses découvertes
daus les animaux fossiles de la grande série
des aspondylophores, je ne puis passer sous
silence l'ouvrage intéressant de notre Membre
Mr. Pander, sur les fossiles des environs de
St. - Petersbourg. Les fossiles de notre Gou-
vernement ont été recueillis dans l'Oryctogra-
‘61
phie de Moscou , que la Société a publié et
qui a été recu par les géognostes étrangers
avec un vif intérêt.
La correspondance avec les Sociétés savan-
tes et les Naturalistes étrangers est très suivie.
La Société recoit régulièrement les Actes de
l'Academie Impér. des Sciences de St.-Petersb.,
de Acad. royale de Turin, de la Soc. Linnéen-
ne de Londres, de la Soc. philosoph. de Phi-
ladelphie, et l'Académie des Naturae curio-
sorum offre les siens en échange contre les
nôtres. Il nous manquait la facilité de rece-
voir et de communiquer des envois à l'étran-
ger; aussi le Directeur fut chargé par la So-
ciété , de chercher, pendant son voyage à
l'étranger , un moyen stir de communication,
Il a donc établi uu dépôt des ouvrages de la
Soc. à Leipzig , où Mr. Léopold Voss, libraire
très connu , a bien voulu se charger de nos
commissions.
“
Dois-je enfin citer de grands noms scien-
tifiques qui, quoique nos Membres étrangers ,
ont voulu attacher leur propre gloire à nos
travaux, Les Thunberg, dernier contemporain
62
de Linné, les Olaus Swarz, Erik Acharius ,
Wildenow , Curt Sprengel, Iohn Stackhouse ,
Hauy , Humboldt, en nous commaniquant des
mémoires originaux , pour être imprimés dans
nos actes, doivent énorgueillir nos collègues
par les succès qu'ils ont obtenus, et les
exciter à doubler leurs efforts, pour avancer
tous les jours d'avantage, les progrès de l’hi-
stoire naturelle de ce vaste Empire.
III SSII FDIS ПП DDS SSII GLI VILLI IDIS GDILISILIS ILLS LILI DLL Te PE LITE
DES MEMOIRES ET NOTICES
ConTEnus pans Les vin VoLumzes Des Мемо!-
RES ET LES Il VOL. DU
BULLETIN.
Т. Histoire litteraire de l'Histoire
Naturelle.
Е. Th. Bunte, sur les ouvrages qui nous re-
stent des Grecs sur JlHistoire
Naturelle.
Mémoires. Tome. I. p. 229 —
246.
NULLE de Га science.
Comte BoUTToURLINE , Discours sur l'utilité. et
les agrémens de l'étude dihistoive
naturelle. —
Memoires. Tome. I. p. 198 —
211. |
64
III. Zistorie naturelle proprement dite.
A. ZOOLOGIE.
* GENERALE
G. prie Conspectus Classium animaliuni
respectu organisationis eorum ha
bito.
Bulletin. Tome Ш. p. 329. —
339. |
Е. Honenaxer, Notice sur quelques objets
d'histoire naturelle des provinces
méridionales du Caucase, que l'on
pourra se procurer par lui.
Bulletin. Tome. III. p. 363 —
381.
** PARTICULIERE.
1. ANIMAUX VERTEBRES
MAMMIFERES
Nicolas de VsevoLossky , Observations sur um
Chat - Marte.
Mémoires. Tome. I. p. 214 —
247.
65
Fr. Gesuer , Le Putois des Alpes. (Mustela
alpina ).
Memoires. Tome VI. p. 211 —
214. |
Mazaroviten , Sur les chiens de l'Orient.
Mémoires. Tome IV. p. 191 —
Set:
Licntensteis , Animalia Curoniae.
Bulletin. Tome I. p. 289 —
297. |
С. Fiscuer , Sur les Mammifères. |
Bulletin. Tome III. p. 33 — 52.
Note sur quelques animaux ra-
res, qui se trouvent au Museum
de l’Université de Moscou.
Mémoires. Tome I. p. 9 — 13.
Sur l’Elasmotherium et le Tro-
gontherium.
Mémoires. Tome IL. p. 250 — 268.
c. tapb 21. 22.231
Adversaria Zoologica. Fase. I,
5
66
Quaedem ad Mammalium systema
et genera illustranda.
Mémoires, Tome V. p. 357 —
446.
METATAXYMÈRES.
С. Fıscner , Sur les Metataxyméres ou Mono
trémes.
Bulletin. Tome Ш. p. 92 — 57.
Addition. ibid. p. 271 — 276.
QOr:sEAUX,
C, P. ТномвЕве, Description d'un nouveau
genre d'oiseau découvert dans le
Brésil et nommé Cotinga.
Mémoires. Tome VI. p. 175 —
179. |
С. Fıscuer , La Gelinotte hétéroclite, ( Teirao
paradaxa, Ралл..) présentée com-
me un genre nouveau sous le
nom de JVematura.
Mémoires. Tome III. p. 271 —
275. t. XIV.
Бек
67
Sur les oiseaux, ( Observations
systématiques );
Bulletin. Tome IM. p. 57 — 85.
Notice sur un nouveau genre d’ois
seaux , nommé, Podoces,
Mémoires. Tome VI. p. 251 —
255: tab. XXL
Notice sur deux chouettes ñouvelles
des environs de Moscou.
Mémoires. Tome Ul. p. 276 —
280,
Recherches Zoologiques: 1. sur le |
Sym du Caucase. ( Tetrao Cau-
castedi Panu.)
Memoire Tome ay. p 23A =
Sur une nouvelle espèce de canard 5
( Anas cucullata ) du Ката
tchatka,
Bulletin. Tome III. p. 278 —
‚280.
Al, Bectemicnerr , Notice sur deux nouvelles
especes d’oiseaux du Bresil, avec
une note sur sa collection;
>
Be
68
Mémoires. Tome. VII. (Nouv.
Mem. 1.) p. 375 — 390. e.
tabl. XXII. XXIII.
REPTILES.
J. Dvicussxy , Notice sur quelques reptiles de
la Russie.
Mémoires. Tome II. p. 47 — 49.
Comte Grégoire Razoumowsky, L'Ingrienne nou-
velle espéce de Salamandre.
Memoires. Tome V. p. 255 —
259.
Nicolas de VsevoLossky , Notice sur un ser-
pent à deux tétes vivant.
Memoires. 'Tome III. p. 284 —
288.
С. Fiscuer, Sur les Reptiles. (Observations
systématiques. )
Bulletin. Tome Ш. p. 85. —
116.
Observations zoologiques. II. Sur
le Jeltopousik , ( Proctopus Pal-
lasii Fisch.) Mémoires. Tome
IV. р: 241.
69
Poissons.
Bosanus, Sur lOpercule branchiale des Pois-
sons.
Memoires. Tome V. 264 — 269.
W. С. Tızesıus, Description de quelques pois-
sons observés pendant son уоуа-
ge autour du monde.
- Mémoires. Tome Il. p. 212 —
tab. XIII — XVII.
С. Fıscner , Notice sur l'anatomie des poissons.
Mémoires. Tome IV. p. 265. —
Sur le Navaga. ( Eleginus Na-
vaga. )
Memoires. Tome IV. p. 252. —
Sur les poissons. ( Observ. systé-
matiques ).
Bulletin. 'Tome III. p. 116 —
130. |
2. ANIMAUX ASPONDYLOPHORES OU NON=
VERTEBRES.
С. Fiscutr, Adversaria zoolog. Fasc. Ш. Elen-
chum continens animalium vere
tebris destitutorum.
70
Mémoires. Tome УТ. 215—950,
CÉPHALOPODES.
G. Piscurt 6 Sur les Céphalopodes en id
et sur les Ammonites en particulier.
„Bulletin. Tome III. p. 121 —
151.
AcEP HALES.
Г. Loverzey, Notice Ss les perles du gouver-
nement de Viatka.
Bulletin. Tome П. р. 223 —
227. ( En Russe. )
CRUSTACES.
Bar. Marscnatt de Ртевевзтеих, Cancer ibericus,
Mémoires. Tome II. p. 4. t. II,
Е. Е. Escusonozrz, Descriptio novae Astaco-
rum speciei rossicae. ( Astacus
leptodactylus ).
Mémoires. Tom VI. 109. 110,
- tab. XVIII.
Knyxicki, Des Limnadies.
Bulletin. Tome 1. p. 173 — |
182. tab. VIL
71
ARACHNOIDES.
F, Е. Escascnozrz, Animalia tetracera et my-
riapoda exotica,
Mémoires. Tome VI. 111 — 114,
INSECTES.
C. p. TuuxsERG , Lucani monographia.
Mémoires. Tome 1, 150 — 173.
tab. XII.
Bar, Млизснатл, de Bresersren , Notice sur
quelques insectes du Caucase.
Mémoires. Tome U. 1 — 5.
Eh |
Jean de Böser , Description de quelques nou-
velles espèces de papillons décou-
vertes en Sibérie, |
Memoires, Tome II. p. 396 —
tab. XIX.
Continuation de la description de
quelques nouvelles espéces etc.
Memoires. Tome III. p. 20.
Observations sur la famille de
papillons connue sous lenom de
Damiers ou Fritillaires.
bb |
Mémoires, Tome 11, p. 1—19.
Chr. de Steven, Description de dix insectes
de la Russie méridionale.
Mémoires. Tome I. p. 118 —
130. tab. XI.
Description de quelques insectes
du Caucase et de la Russie mé-
ridionale.
Mémoires. Tome II. p. 31 — 42.
Tentyriae et Opatra collectionis -
Stevenianae nunc Musei Univer=
sitatis Mosquensis.
Memoires. Tome VII. (Nouv.
Мет. 1) p. 81 — 100.
Description de РЕйиег Parreysii
et de quelques nouyeaux Buprestes.
Mémoires. Tome. VIII.(Nouy. Mém.
IT.) p. 79 — 94. tabl. III. IV.
Bulletin. U. p. 153 172.
Notices sur quelques insectes de
sa collection.
Bulletin. Tome I, p. 289 — 997.
73
Mich. Apams, Description de trois coléoptéres
inconnus de la Siberie orientale.
Memoires. Tome Ш. p. 165—173.
Descriptio insectorum novorum Im»
реги Rossici imprimis Caucasi et
Sibiriae.
Mémoires. Tome. V. p. 278—314.
C. H. Вонемлмх, Novae Coleopterorum species.
Mémoires. УП. (Nouv. Мет. 1.)
101 — 133.
W. Besser, Additamenta её observatiunculae in
Comte C. G.
Tentyrias et Opatra.
Memoires. Tome VIII. ( Nouv.
Mem. II.) 1 — 21. tab. I.
de ManwerHeim , Description de
quarante nouvelles espèces de Sca-
rabéides du Brésil.
Mémoires. Tome VII. (Nouv. Mem.
I.) 29 — 80. tab. I. II.
Mémoire entomologique sur uné
nouvelle, espéce de Cécidomye.
74
Mémoires. Tome II, 180 — 184,
tab. ХХ.
Description de six nouvelles es-
pèces de Carabes de l’Armenie
turque.
Bulletin. Tome II. p. 53 — 62.
A. M, Tauscuer, Sur quelques Noctuelles
nouvelles de la Russie.
Mémoires. Tome II, p. 313.
Tentyriae ruthenicae descriptae et
iconibus illustratae.
Mémoires. Tome Ill, p. и ao.
tabb. II. II.
Enumeratio et descriptio insectos
rum e familia Cantharidiarum, quæ
in Russia observavit.
Mémoires. Tome Ш. p. 129 —
144. tabl. X. XI.
Lepidopterorum Russiae indigeno-
rum observationes sex.
75
. Mémoires. Tome I, p. 174—179.
tab. XIII.
F. Е, Escucnourz, Species insectorum novae
descriptae.
Mémoires. Tome VI. p. 95—108.
Dissertatio de -Coleopterorum ge-
nere Passalus.
Mémoires. Tome VII. p. 13—18.
Nova genera Coleopterorum Fau-
nae Europaeae.
Bulletin. Tome Il. р. 62— 66.
Fr. GEBLER Insecta Sibiriae rariora. Decas
prima.
Mémoires. Tome V. p. 315—333.
Observationes entomologicae.
Mémoires. Tome VI, p. 115—116.
Coleoptera Sibiriae orientalis des-
eripta,
Memoires. Tome VI. p. 127—151.
Notice sur les Coléoptères qui se
trouvent dans le district des mi-
nes de Nertschinsk , dans la Si-
bérie orientale.
76
Mémoires. Tome VIII. p,.23—78-
Des Mylabrides de la Sybérie oc-
cidentable et des confins de la
Tartarie.
Mémoires. Tome УП p. 145 —
171.
Агу. Dav. Hummer , Supplementum ad Faunae
ingricae Prodromum. Eleutherata.
Memoires. Tome VI. p. 133—159.
Insectum non descriptum , Cte-
nophorae species.
ibidem. p. 160. — 161.
Jacques Marnes, Sur la Cicindéle grèle de
Pallas.
Mémoires. Tome II. p. 311. t.
WAAL. f 0,
E. Ménérriés, Observations sur quelques Lé-
pidoptères du Brésil.
Memoires. Tome VII. p. 181 —
196. tabb. V. VI. VII.
C. H. С. Soporrskv , Lepidopterorum microp-
terorum species tres novae.
27
Bulletin. Tome I. p. 142 —
145.
Lepidoptera Livoniae observata.
Bulletin. Tome I p. 171 —
182.
Six nouvelles especes de Teig-
nes de la Livonie.
Bulletin. Tome II. p. 67 — 79.
Е. Krynıckı , Litterae Directori datae, de Co-
leopteris quibusdam Rossicis.
Bulletin. 'Tome I. p. 187 =
199.
В. Zouskorr , Sur un nouveau genre et quel-
ques nouvelles espèces de Colé-
optères.
Bulletin. Tome I. p. 147 —
168. tab. 4. 5.
E. Eversmann, Enumeratio Lepidopterorum
fluvium Volgam inter et montes
Uralenses habitantium.
Bulletin. Tome III. p. 241 —
200
*
78
Lepidopterum species nonnullae
novae Gubernium Orenborgense
incolentes.
Memoires. Tome VII. p. 349 —
tab. XIX — XXL
С. Th. Fıeiscner , Coleopterorum species по=
va , descriptione illustrata.
Bulletin. Tome I. p. 69 — 72.
Gimmentuat, Sur la Metamorphose de quels
G. Fiscuer ,
ques insectes = diptères.
Bulletin Tome 1. p. 136 — 146.
Observation d’un nouveau genre
de Diptères.
Mémoires. Tome I. p. 184 —
198. tabb. XV. XVI.
Notice de quelques insectes exo=
tiques du Muséum - Demidow.
Memoires. Tome II. p. 43 — 46.
Sur deux genres nouveaux de
Coléoptères.
Mémoires. Tome II. p. 288 —
294. tab. XVIII.
79
Pogonocerus novum genus Cau-
casi meridionalis.
Mémoires. Tome III. p. 281 —
983. T. XV.
Carabus chrysochlorus descriptus.
Memotres. Tome III. p. 311 —
GIO, TS NAL. Ё 4.
Observations sus quelques dipté«
res de la Russie.
1. Notice sur la larve du Culex
m ulaviger FE.
Mémoires. Tome IV. р. 169 —
1590. "Ep
Adversaria Zoologica. Fasc. Il.
de generibus quibusdam animas
lium aspondvlophororum; de in
sectis quibusdam novis.
Mémoires. Tome V. p. 447 —
T. ,XIE 2:2, X VE
Coleoptera quaedam exotica des
scripta.
80
Mémoires. Tome УТ. p. 256 —
267. T. XXII.
Physodactylus, genus novum Ela+
teridum.
Mémoires. Tome VI. p. 301 —
304. T. XXV.
Lepidopterorum rariorum Rossiae
observationes quinque.
Mémoires. 'Tome VIII. p. 355 —
360. |
Sur l'Aulocodus et le Psilotus.
Bulletin. Tome I. p. 45 — 50.
T. 2p |
Denops , nouveau genre de Co-
léoptéres de la famille des Clé-
riens , ou Térédiles.
Bulletin. Tome I. p. 65 — 68.
Че. Ч.
Note sur quelques nouvelles es-
peces d’insectes.
Bulletin. Tome II. p. 183 —
188.
81
ENTHELMENTHES.
Bosanus, Description d'un ver de la famille
des vers à suçoirs ( Zrematoda ,
trouvé dans le gros intestins du
Castor , Castor Fiber. 1.)
Memoires. Tome V. p. 270 —
277.
ErızoAmes ou HELMINTHOCAMES.
С. Fischer , Expositio Helminthogamorum.
Bulletin. Tome Ill. p. 340 —
362.
Poit ив.
У. С. Tıresıus, Dessin.et description d’une
variété d'Alcyon arborescent d'un
rouge vermillon.
Memoires. Tome II. p. 147 —
ФТ EU US
Inrusoıres.
С. Fiscuer , sur les infusoires et leur organi-
sation découverte par Mr. Eh-
renberg.
6
82
Bulletin. Tome II. p. 5 — 33.
ANATOMIE COMPARÉE.
С. Fiscner. Description de deux nouveaux in-
strumens utiles dans la pratique de
lanatomie humaine et comparée.
Mémoires. Tome I. p. 53 —
Notice sur l’anatomie des poissons.
Memoires. Tome IV. p. 265 n. IV.
PHYSIOLOGIE.
Fr. Fıscuer , Idees sur la génération et sur
quelques unes de ses modifications.
Mémoires. Tome II. p. 119-126.
BOTANIQUE.
à.
C. P. TuvxsERc. Genera plantarum capensia, ~
Samolus , Trachelium, Polemoni-
um et Roëlla.
Memoires. Tome У. p. 27 — 33.
Rhamni capenses, tres novae spesies.
ibidem. p. 34 — 38.
83
Solana capensia iconibus et des-
criptionibus illustrats.
ibidem. p. 39 — 44
Lobeliae capenses descriptae.
ibidem. p. 44 — 63.
Graminum capensium species quae
tuor novae.
ibidem. p. 64 — 67.
Poae capenses descriptae.
Mémoires. Tome HI. p. 43 — 48.
T. IV — VII.
OL Swanz, Fischeria, nouveau genre de plantes
de la famille des Rosages.
Mémoires. Tome V. p. 14 — 90.
Tab f^ В
C. Sprencet, In umbelliferas nonnullas animad-
4 .
versiones.
Mémoires. Tome V. p. 1 — 13.
op Е
Erik Acnarius, Trypethelium, genus Lichenum,
| monographice descriptum, adjectis
iconibus omnium hactenus detecta-
rum specierum.
o T
34
Memoires. Tome V. p. 163 —
178. T. VII.
Fr. STEPHAN , Description de deux nouveaux
genres de plantes. ( Biebersteinia et
Dalibarda ).
Mémoires. Tome I. p. 88 — 94.
то GONG,
Plantae novae Sibiriae
ibidem. Tome II. p. 6 — 9.
Ch. Г. WirLpENow , sur trois espèces très
rapprochées du geure Aristolochia
Mémoires. Tome II. p. 98 — 162.
2:725. 6.
Е. Srarnouse, Tentamen marino - cryptogamicum
ordinem novum in genera et species
distributum in clase XXIV. L.
sistens.
Mémoires. Tome IT. p. 50 — 98.
J. А. Manscnazz de BieBERSTEIN, sur les genres
Salsola, Anabasis et Polycnemum.
Memoires. Tome I. p. 98 — 117.
85
Supplément. Tome IV. p. 1 — 25.
Description d’une nouvelle espèce
de Carex ou Laiche.
Mémoires. Tome II. p. 103 —
105 T. VIE
Description d'un nouveau genre
de la famille des Amaranthes.
Memoires. Tome V.p. 21 — 26.
` ( Hablitzia ).
Fr. Fischer ,
Ocservations sur une graine reçue
sous le nom d’Elaeodendron Argan.
Mémoires. Tome I. p. 14. 15.
Description d'une espéce d’Elymus.
ibidem. p. 25. 26. Tab. IV.
Notice sur le fruit de Pothos.
ibidem. p. 27 — 30. T. IV. a-c.
Notice sur la N apoleonaea im-
perialis, premier genre d'une nou-
velle famille de plantes, découverte
par Paliss. de Beauvais.
ibidem, p. 65. 66.
86
Description de l'Arum seguinum. Г.
ibidem p. 180 — 183. T. XIV.
Notice sur les nectaires que l'on
trouve hors des fleurs.
ibidem. p. 209 — 2413.
Stevenia, genus novum ex ordine |
Cruciferarum siliquosarum. .
Mémoires. one V. p. 84 — 88.
Genera plantarum duo. ( Adeno-
phora et Gueldenstaedtia ).
Memoires. Tome VI. р. 163 —
174. Т. XIX.
Revision du genre Geum.
Mémoires. Tome U. p. 184 —
199^ № МЕ
Notice sur une plante de. la
famille des succulentes, (Joubarbes
Sempervivae. )
ibidem. p. 269 — 274.
Sur l'organisation de la fleur du
Maranta arundinacea. L.
87
ibidem. Tome II: p. 49 — 54.
T. VIII.
Descriptio | plantarum — rariorum
Sibiriae.
s Mémoires. Tome Ill. p. 56 —
B» Tq IX :
Chr. Steven ,. Decas plantarum, nondum descri-
| .ptarum Iberiae cu Rossiae meri-
. dionalis.
- Mémoires. Tome I. p. 173, T. X V.
Catalogue des plantes rares ou
nouvelles observées pendant un
voyage autour du Caucase.
Mémoires. Tome. III. p. 244 —
270.
Continuation. Tome IV. p. 89—
1127
Observationes in Saxifragas Tau-
rico - Caucasicas.
Mémoires. 'TomeIV.p. 113—122.
Observationes in Plantas rossicas
et descriptiones specierum, nova-
rum,
88
Memoires. Tome V. p. 334—356.
Monographia Pedicularis.
Mémoires. Tome VI. p. 1— 60.
c. tabb. XVII.
Observationes in plantas rossicas
et descripüo specierum novarum,
Mémoires. Tome VIL p. 257 —
279. tab. XII — XVL
M. Apams, Descriptiones plantarum minus cog-
. mitarum Sibiriae praesertim oriene
talis, quas in itinere anno 1805
et 1806 observavit.
Mémoires. Tome V. р. 89—116,
Al. de Pznorrsky, Observations sur les rapports
des Bananiers avec les Palmiers.
Mémoires. Tome I. p. 16 — 19.
tab. III. 3
W. Besser , De Absynthio Gärtneri.
Bulletin. Tome I, p. 225— 265.
Alexandre Е1зснев, sur l'accroissement du tronc
des Dicotylédones. |
89
Bulletin. Tome I. р. 333—353.
J. G. Loxpzs, Description d'une nouvelle es-
pèce de Scandix; (Scandix fal-
cata.) №.
Mémoires. Tome I. p. 31— 35.
dM.
Note sur quelques plantes qui
croissent aux environs de Goren-
ki et qui n'y sont point encore
observées,
ibidem. p. 85 — 87.
Seconde Note. ibidem. p. 247—
Fr. Gust. Hrım , Plantae novae Sibiriae.
Mémoires. Tome IT. p. T. VIII.
J. Ch. G. Hermann, Description d'une nouvelle.
espece de Poa. ( Poa Pseuda-
iroides ).
Mémoires. Tome III. p. 232.
N. A. Desveaux , quelques observations de
botanique.
Mémoires. Tome V. p. 68—74,
90
Jos. Lisoscurrz , Enumeratio fungorum quos in
nonnullis provinciis Imperii Ru-
thenici observavit.
Mémoires. Tome V. p. 75— 63.
G. Г. Gorpzacn, Spicilegium Florae mosquensis.
Mémoires. Tome V. p. 117—141.
Monographiae generis Croci Ten-
tamen.
ibidem. p. 142 — 161.
J. Henning, Observationes de plantis tanaicen-
sibus. -
Mémoires. Tome VI. p. 61—93.
H. Mertens et J. Gorpsacu, Observationes in
fructus et semina N ymphzacearum.
Mémoires. Tome VI. p. 285 —
299. T. XXV.
G. A. Meyer, Novae plantarum species descrip-
tae et iconibus illustratae.
Mémoires. Tome УП. p. 135—
1437 4. HILDA ‘i
91
A. de Buxce, Conspectus pennis Gentianae ,
imprimis specierum Rossicarum.
Mémoires. Tome VII. p. 197 — |
256. tab. VIII — XI.
В. E. Trautverrer, De Salicibus frugidis
Kochii dissertatio. |
Mémoires. Tome VIII. p. 279—
318. T. IV — XXVII.
De Salicibus Livonicis. |
ibidem. p. 361 —
J. Th. Fıeiscner , Enumeratio phanerogamico-
rum hucusque in Curonia, Livo-
nia Esthoniaque observatorum.
Bulletin. Tome I. p. 74 — 102.
Jac. Ferımann , Index plantarum phoneroga-
marum in territorio Kolaensi о
lectarum.
Bulletin. Tome Ш. p. 299—328.
MINERALOGIE.
Hauy , Réponse aux objections de Mr. Berthol-
let contre sa méthode de Clas-
92
sification. ( Stat. chim. 1. 432 »
dans une lettre adressée à M. de
Rochmanow.
Memoires. Tome. I. р. 70—81.
I. Е. Ioux , Notice sur le Fischerine, nou-
veau mineral du Nord.
Memoires. Tome Ill. p. 226 —
231. |
Al. Fouzzon, Notice sur une production mi-
nérale du Gouvernement d'Olo-
netz.
Memoires. Tome III. p. 289 —
298. |
Tert. de BoRNOYOLOKOFF, Mémoires sur le Do-
manite ou Schiste bitumineux de
Vologda.
Mémoires. Tome. III. p. 299 —
302.
т. Pansxer, Systematische Anordnung der Mi-
neralien in Classen, nach ihrer
Härte , und in Ordnungen, nach
ihrer specifischen Schweere.
93
Mémoires. Tome V. p. 179. —
Comte Gregorie Razoumowsxy , Observations
sur quelques objets appartenant
a l’histoire naturelle de la Russie.
Mémoires. Tome V. p. 244. —
G. Rose, Sur les minéraux crystallisés qui se
trouvent dans les mines d’or et
de platine de l'Oural.
Bulletin. Tome I. p. 355 —
356.
A. Breituaupt , Vorläufige Nachricht von der
Auflindung fünf sehr eigenthüm-
licher Abtheilungen hexagonaler
und tetragonaler — Krystallge-
stalten.
Bulletin. Tome IH. p. 105 —
120.
С. Fischer , Description du Kefckilithe de la
Crimee. i
Mémoires. Tome I. p. 34— 36.
Notice sur la Sibérite ou la
Tourmaline rouge de Sibérie.
94
Mémoires. Tome I. p. 218 —
205 | |
Notice sur l'Epidote ou le Thal-
lite d'Ekalhérinenbourg.
Mémoires. Tome I. p. 226 —
228.
Description de la Turquoise ori-
entale.
Mémoires. Tome I. p. 140 —
149.
Notice sur la Ratofkite , nouvel-
le substance de chaux phospha-
to - fluatee du Gouvernement de
Moscou.
Mémoires. Tome Ш. р. 303 —
310.
Gtocnosiz ET DocTRINE DES
Fossıunes.
E. Eicuwanp, Kurze geognostische Bemerkun-
gen über Lithauen, Volhynien
und Podolien.
Bulletin. Tome П. p. 29 — 52.
| 95
A. Anprzeiowskı, Notice sur quelques coquil-
| les fossiles de Volhynie, de Po-
dolie etc.
Bulletin. Tome II. p. 90 — 104.
D EVE VIO ME
Е. Gerster, Sur une caverne à ossemens fos-
siles , située sur les rives du
Tcharych en Sibérie.
Bulletin. Tome IH. p. 232 —
240.
O. Hunn, Description d'une montagne volca-
nique au Kamtchatka.
Mémoires. Tome II. p. 189 —
197 8: NET
Lawcsponrr, Remarques sur le Kamtchatka et
sur ses productions naturelles.
Mémoires. Tome Ш. p. 97 LIBI
102.
Baron de Vierincnorr, Discours sur quelques
objets naturels recueillis au Cau-
case,
96 -
Mémoires. Tome Ш. p. 97 —
102.
R. de Hermann, Analyse des eaux du Cau-
case.
Mémoires. Tome VIII. p. 385.
Mémoire sur la formation de l’é=
corce de la terre.
Bulletin. Tome II. p. 228 —
248.
С. Fischer , Sur les Opinions proférées sur
le centre du globe terrestre.
Bulletin. Tome Il. p. 249 —
Sur lElasmotherium et le Trogon-
therium , deux animaux fossiles
et inconnus de la Russie.
Mémoires. Tome II. p. 250 —
268. 24. 923:
Notice sur quelques animaux fossiles
de la Russie.
Mémoires. Tome VII. p. 281 —
204. 4. ХУШ КЕ
97
Sur les fossiles des corps organises. _
Bale Tune L p 22 2039.
tyke
Notice sur le Mammont.
ibidem. p. 267 — 278. t. I.
Notice sur le Rhinoceros fossile.
ibidem. p. 279 — 283. t. 3.
Sur les Code fossiles.
ibidem. p. 314 — 333.
Sur linoceramus de Brongniart et
l'Orthoth etes.
Ibidem. p. 375.
Notice sur les boeufs fossiles de Si-
bérie. =
Bulletin. Tome. I. р. 80—89.
i3.
Sur la mâchoire inférieure fossile de
Rhinocesos.
ibidem. Tome. III. p. 152—154.
tor Ts
Notice sur un bois fossile de Cerf,
Cervus fellinus.
98
Bulletin. Tome ПТ. p. 155 —
160. t2.
Sur PAulopora de Goldfuss, genre
de polypiers fossiles.
ibidem, p. 281 — 287.
Sur quelques corps fossiles qui se
trouvent Inernstes sur un morceau
- de Pyromaque.
ibidem, p. 288 — 99:74 -
Prodromus Petromotognosiae ani-
malium systematicus , continens.
Bibliographiam animalium — fos-
silium.
Mémoires. Tome УП. p. 301 —
8374. 10
Pars. II. M. Tome VIII. p. 95 —
977.
PHYSIQUE.
PawswER, Description d'une nouvelle espèce dé .
Baromètre de voyage, inventé et
exécuté par lui.
Mémoires. р. 96 — 64. t VIII,
99
Parrot, Ueber die genauere Temperaturbestim-
mung des Quecksilbers im Baro-
meter bei Höhenmessungen mit-
telst desselben.
Bulletin. Tome Ш. p. 293 —
298.
Kocnansky , Exposition d'expériences galvani-
ques et d'éléctricité faites sur la
riviere de la Moskwa , prés de
Crimskoy -brod par Mr. le Prof.
et Chev. de Strakhow.
Mémoires. Tome I. p. 253—256.
F. F. Reuss, Notice sur un nouvel effet de
l'ectricité galvanique.
Mémoires. Tome Il. p. 327 —
do B. X NLEV,
J. Wurric ,* Essai sur le perfectionnement de
purifier l'air.
Mémoires. Tome П. p. 338 —
348.
de Jacquin, Sur les expériences de Davy avec
les alcalis,
PES
~
100
Memoires. Tome II. p. 349 —
352.
Comte Aug. Мамин, Observations sur la ma-
tiere électrique et magnétique.
Memoires. Tome Ill. p. 187 —
189.
Hanstern , Dur et Erman, Observations sur le
magnetisme terrestre dans un voya-
ge de Christiania a Moscou, en
1828.
Bulletin. Tome 1. р. 12 — 18.
Al. de Номвотот, Observations sur linclinai-
son de l'aiguille aimantée , exe-
cutées pendant son voyage de
lOural et de l'Altai, à la Son-
garie chinoise et aux bords de
la mer caspienne.
Bulletin. Tome I. р. 356—361.
Simoxorr , Observations sur les variations ho-
raires de la déclinaison magnéti-
que faites à Cazan; en 1829.
Bulletin. Tome IL p. 121.
101
en 1830. Bull. Tome Ш. p.
253 — 264.
Observations sur l'inclinaison mag-
nétique à Cazan.
Bulletin. Tome III. p. 265 —
270.
Dm. РЕВЕУОЗТСНКОЕЕ , sur la formation de la
srele.
Bulletin. Tome I. p. 127—135.
et 213 — 218.
Observations météorologiques, fai-
tes à Moscou.
Bulletin. Tome IL p. 17—28.
ToPOGRAPHIE PHYSIQUE DE LA Russie. |
W. Besser, Aperçu de la géographie physi-
que de Volhynie et de Podolie.
Mémoires. Tome VI. p. 185 —
219:
А. M. Tauscuer, Notice sur les steppes de la
Russie en général, et particuliére-
ment surcelles entre le Volga et
l'Oural.
102
Memoires. Tome IV. p. 215 —
239.
Sazvarori, Observations physiques sur la Perse,
Memoires. Tome Ш. p. 233 —
DAB) ;
Hepenstrom, Fragmens sur la Sibérie.
Bulletin. Tome П. p. 197. —
Description physico - chymique
d’nne eau minérale près de Ko-
ischenova, village du district
de Dmitrow , dans le gouverne
ment de Moscou.
Memoires. Tome III. р. 173 —
- 186.
R. de Hermann, Analyse chymique des eaux
minérales du Caucase.
Memoires. Tome VIII. p. 385.
Nic, de VsEevoLoJsky , Sur les’ eaux minérales
de Kachine.
Memoires. Tome II. p. 275 —
280. Y ;
103
PELATIER , Exposé d'une excursion faite aux
eaux minérales de Soukhéeva.
Memoires. 'Tome VII. p. 173—
179%:
Е. Gerster, Sur le Musée d'histoire naturelle
de Barnaoul en Sibérie.
Bulletin. Tome I. p. 51 — 59.
CH T MI E
F. Tony , Analyse chimique d'un gypse fibreux
qui se trouve à lvanofsky , vil-
lage situé à trente Verstes de
Moscou,
Memoires. Tome I. p. 5 — 8.
Recherches sur le. Tannin contenu
dans le frut du Pin, ( Pinus
Abies L.) et du Sapin, (Pinus
sylvestris Г.)
ibidem. p, 21 —
Recherches chimiques sur un alun
qui se trouve auprès de Moscou
et qui contient beaucoup de
Sulfate de' fer.
104
ibidem. p. 22 — 24.
Analyse chimique du Keffekilithe de
| la Crimée.
ibidem: p. 37 — 42.
Expériences et analyse chimiques de
la Turquoise.
ibidem. p. 131 — 139.
Recherches chimiques sur deux sub-
stances minerales que l’on a pla-
cées dans l’ordre magnésien. |
Mémoires. Tome Il. p. 109 —
Examen chimique du Chrome , du
Manganèse etc.
Mémoires. Tome III. p. 195 —
216.
Examen chimique d’une dent d’Ele-
phant fossile.
ibidem. p. 217 — 220.
Examen du sel gemme de la rivière
Пек.
ibidem. р. 221 — 225.
I. Е. Giese ,
Sur
105
Mémoire sur la nature et la for-
mation de la Tourbe.
Mémoires. Tome I. p. 199 —
308,
l'Osmium , l'lridium , le Rhodi-
um et le Palladium.
Mémoires. Tome II. p. 10 —
24.
De l'acide benzoique dans lurine des
chats.
ibidem. p. 25 — 27.
Indices de Sulfate de Soude , de Sul-
fate de fer, de soufre et de
tourbe dans le gouvernement de
Kharkow.
ibidem. p. О
oe
se
tales et animales selon leurs pro-
Classification des substance ve
prietes chimiques.
Memoires. Tome IV. p. 123 —
168.
I. Sraenııs, Sur l’aceroissement de la Soude ,
( Natrum) dans les plantes.
106
Mémoires. Tome. Ш, p. 190 —
194.
CHIMIE ORGANIQUE,
Rud. de Невмлух, Uiber die Veränderungen
die das Blut und die Secretio=
nen des menschlichen Organis-
mus durch die Cholera erlei-
den.
Bulletin. Tome Ш. p. 161 —
219!
"PW quao v 0c 5.
В. de Невмлхх, Uiber die Ansteckungs - fáhig-
keit der Cholera.
Bulletin. Tome Ill. p. 216 —
231.
MÉDECINE.
Jean Claude Rrxanp, Remarques sur l'emploi
de l'électricité dans les maladies
du corps humain suivies d’une
observation.
Mémoires. Tore IV. p. 181 —
190.
107
HisToIRE NATURELLE APPLIQUÉE.
au Commerce etc.
I. Renmann, Sur le sol natal et le commerce
‘de la Rhubarbe.
Mémoires. Tome II. p. 127 —
146. |
Sur les briques de thé des Mon-
goles.
ibidem. p. 281 — 286.
Notice sur une Pharmacie thi-
betaine.
ibidem. p. 287 — 292.
Туслвупле , Catalogue alphabétique des plan-
tes et autres objets d’histoire na-
turelle en usage en Chine.
Memoires. Tome III. p. 103 —
128. | |
Suite et fin. Marne IV. p. 26 —
87.
108
Après le rapport du Directeur Mr. Guinxa de-
mande la parole pour adresser De
mots de remercimens au Directeur.
Le Président, Mr. le Prince Dmitri Goustzın,
prend la parole , pour exprimer à M. le
Directeur de la Société sa reconnaissance
pour ses longs et utiles travaux ; il pro-
pose de lui adresser à cet effet une let-
tre signée par les Membres de la Société
et lui offrir un présent, qui puisse servir
à perpétuer le souvenir de ce Jubilé.
Cette proposition de M. le Président fut
unanimement agréée et un comité fut
nommé pour la mettre en exécution.
Lettres et Dons.
Les objets envoyés par Mr. de Hépesrrüm de
Tomsk, dont on a fait mention plus haut,
sont présentés à la Société.
S. E. Mr. d'Ouvanorr , Président de l'Acadé-
mie Imperiale des sciences de St. Peters-
bourg , notre Membre, qui honorait la
séance de sa présence, fit hommage à la
Société d'une Livraison de l'ouvrage de
Mr. Trinius sur les gramines, en promet-
109
mettant de le compléter. (Species gra-
minum iconibus et descriptionibus illustra-
vit D. С. B. Trinws. Fasc. XXIII. Pe-
tropoli. 4°) et un cahier des Mémoires
de l'Académie présentés par des savans
étrangers.
The Rev. William BuckzAanp , notre Membre
à Oxford, envoie à la Société son Mé-
moire sur les Coprolithes, (on the dis-
covery of Coprolites , or fossil Faeces, in
the Lias at Lyme Regis, and other For-
mations. 4. avec 4 planches ), accom-
pagné de modéles en gypse de ces corps
et de quelques parties d'Ichthyosaurus et.
du Ptérodactyle de Stonesfield à Oxford.
Les oiseaux du Kamtchatka , envoyé par Mr.
de GovzwmiscurcuerFF , notre Membre, et
dont le Directeur a déjà rendu compte
dans le troisième Tome du Bulletin , fu-
rent exposés à cette séance publique.
Mr. Povrzav, notre Membre, fait don d'un
bel exemplaire du Manucode, Paradisea
regia Г. ( Cicinnurus VIEILLOT).
110
M. de Navrotzxy, notre Membre, remet a
la Société la défense de Mammont très
altérée, trouvée sur les bords de la Lama,
district de Volocolancsk.
M. Воземзтвлосн annonce la reception de l’ou-
vrage de M. A. de Номвогот , dont l'au-
teur a fait don à la Société. L’ouvrage qui
.a pour titre: Fragmens de géologie et de
Climatologie asiatiques. Paris. 1831 Vol.
8. a été reçu depuis par le Directeur. _
MM. le Prof. ВлтнкЕ à Dorpat et l'Acadé-
micien Branpt a St. Petersbourg remer-
cient pour la reception du Diplome.
LE. MM. le Comte Nesserrope; le Comte Lyrra,
le Comte Cancrin, de BOULGUAKOFF remer-
cient pour la reception du Bulletin.
Une substance minérale nouvelle Yolkonskit ,
substance argilleuse verte colorée par le
chrome , remise au Directeur par S. E.
M. Leon de Prrorsky et un beau groupe
d'émeraude d'Ekathérinenbourg dent sae
E. le Ministre de la cour Prince Volkonsky
a fait hommage à la Société furent exposés.
111
Lettres de Mr. de Воротьнг à Berlin, et de
M. Brongniard a Paris.
M. Norpsrrôm, notre membre à Helsingfors ,
communique une liste de minéraux décou-
verts jusqu'à présent en Finlande. En voi-
ci le contenu :
Verzeichniss der bis jetzt in Finland gefundenen
Mineralien.
Grafit krystallisirt in Gruppen von Tafeln; Pargas.
in schuppigen Blättern ; Pargas , Kikala.
körnig oder derb ; Suistamo, Imbelax und
an mehreren andern Orten.
Eisen - oxyd in schuppigen Blättern ; Imbelax,
Suojärovi.
Praz oxyd , krystallisirt ; Imbelax.
Qvarz , krystallisirt; Orrijerfvi Kupfergrube in
Kisko , Pisavouri in Nilsia.
— — grün, krystallisirt ( Prasem ) ; Imbelax.
Rosenqvarz ; Tammla , Nyslott.
Blauer Milchquarz ; Helsinge , Lojo.
Ametyst; krystallisirt , Orrijerfvi Kupfergrube.
Rauchfarbiger Qvarz ; Valkiala.
Saphir oder Blauer Corund, krystallisirt; Lojo.
112
Molybdänsäure als gelber Beschlag auf Schwefel
Molybdän ; Lojo.
Eisenoxyd-Hydrat , strahlig bis in und
auf Quarz ; Orrijerfvi.
Bleyglanz als krystallinische Massen: Aland,
Perno , Imbelax und an andern Orten.
Zinkblende , braun und schwarz in krystallinis-
chen Massen mit Kupferkies und Bleiglanz;
Orrijerfvi, Lojo , Helsinge.
Schwefel - Molybdän ; Sibdo , Lojo , Orrijerfvi,
Hirwensalo.
Gelber Schwefelkies , krystallisirt ; Tammela ,
Ilomanz , Orrjerfvi.
— — — — Че an mehreren Ortern.
Strahliger Schwefelkies ; Aland.
Bunt Kupfererz ; llomanz , Kemi Lappmark.
Schwefel-Antimon mit Schwefel-Blei (Jamsonit?);
Kalfvola. —
Magnetkies in krystallinischen Massen zum theil
auch in unvollkommenen Krystallen ; Orrije-
rivi , Lammela, чл 4.1.0:
Kupferkies ; Orrijerfvi, Tammela, llomanz, und
an andern Orten.
Arsenikkies , ksystallisirt ; Kisko.
— — derb; Menzälä, Laukas, Knortane.
113
Flusspath , krystallisirt ; Orrijerfvi.
— — derb und körnig in mehreren Farben;
Pargas.
Phosphor = Mangan ; Sjundo.
Apatit, blau und roth krystallisirt ; Pargas.
— — grün krystallisirt ; Tammela, Pargas,
Helsinge.
— — himmelblau, derb und körnig ; Pargas.
Kalkspath , krystallisirt auf rothem ober gelbem
Braunkalk ; Sibbo , Helsinge , Kimitto.
— — gelb krystallinisch ; Kimitto, Helsineg.
— — blau krystallinisch ; Lojo.
Braunkalk , gelb krystallisirt und krystallinisch;
Helsinge , Orrijerfvi , Pemar.
— — dunkel - roth ; Sibbo.
Malachit , mamellonirt ; llomanz.
Blau Kohlensaures Kupfer ; llomanz.
Olivin in körnigen Massen; Mentzälä, Kuusamo.
Chrom = Olivin : Mentzälä.
Mangankiesel oder Rubinspath ; Stor - Kyro.
Tafelspath ; Perhenjemi , Lojo , Pargas.
Pyrallolit ; Pargas.
Malakolit , weisser ; Nilsia, Wambula.
— — grüner ; Helsinge , Lojo » Orrijerfvi,
Imbelax.
8
114.
. Malakolit, dunkel - schwarzer $ Lojo.
— -— grüner in grossen, Krystallen von
strahliger Textur ; Imbelax. |
Pyroxen , licht - grün,, farbenlos. ( Diopsid.),; ©
Pargas. |
— — grün. und. schwarz; Kimitto, Pargas;
Helsinge. |
Omphazit ;. Helsinge.
Bronzit ; Tammela , Sibbo.
Serpentin , weiss grün ; Imbelax.
— — rosenroth ; Helsinge.
— — Cerium - haltiger ; Wambula.
Grüner Speckstein, zum theil! krystallinisch ;
Pargas , Uskela. |
Meerschaum ; Tammela.
Staurolit ; Tohmajerfvi , Imbelax , Torneo.
Cyanit ; llomanz.
Granat, gemeiner; Kalfvola , Kisko , Hattula.
— — gelb. und grün; Imbelax.
— — schwarz; Helsinge , Imbelax.
Almandin Mjóló , Hauho , Tulois , Abo.
Pyrop ; Imbelax.
Romanzowit oder Essonit, krystallisirt und derb;
Kimitto , Mehtzilà ; Sibbo , Pargas.
115
Talkhaltiger Idocras ( Frugärdit); Mentzälä ,
Kimitto , Bjernä.
Blättriger Anthophyllit ; Kuusamo.
lrisirender Anthophyllit ; Helsinge, Lojo.
Glimmer in schwarzen und gelben Krystallen ;
Pargas.
— — silberglänzender und hemisphärischer;
Kimitto.
Lithion - Glimmer $ Kourtane.
Epidot ; Kisko , Helsinge. |
Turmalin, schwarz 3 Imbelax, Tammela, Hauho.
| — — dunkel-grün, halbdurchsichtig; Tam-
mela. dd
Prehnit ; Pargas.
Orthit ; Helsinge , Hirwensalo. |
Skapolit, weiss krystallisirt ; Pargas, Mentzälä.
— — bläulich, krystallisirt ; Hirwensalo.
Steinheilit ; Orrijerfvi , Helsinge , Mjóló , Abo.
Triklasit ; Kisko , Abo.
Pyrargillit ; Helsingfors.
Sordawalit, schwarz und grün; in der Gegend
von Sordawala. |
Figuren - Labrador ; Lojo › Helsinge.
Natron = Spodumen ; Helsinge.
$ *
116
Mehl - Zeolith , roth und weiss; Pargas, Hel-
singe , Sibbo.
Feldspath , roth krystallisirt ; Helsinge.
— — weiss и Imbelax, Tam-
mela. |
— —_ weiss schillernder ; Helsingfors.
— — adularischer ; Abo.
— — grüner; Lojo, Helsinge.
— — kalkhaltiger , krystallisirt ; Tammela.
Albit , roth ; Kimitto.
— weiss; Kourtane.
Hornblende, schwarz, krystallisirt ; Pargas ,
Helsinge , Bjerno.
Pargasit ; Pargas.
Actinot ; Orrijerfvi ; Lojo.
Grüner Grammatit ; Orrijerfvi.
Schwarzer —-— llmanz , Orrijerfvi.
Asbest und Bergleder ; Orrijerfvi.
Smaragd , grün und blau ; Tammela.
Sphen , dunkel - braun und gelb ; Pargas.
— — schwarz; Helsinge , Mentzälä.
Chondrodit , gelb; Pargas , Lojo , Se
— — schwarz; Lojo. _
— — dunkel - braun ; Orsijerfvi, Pargas.
117
Uranhaltiger Yttrotantal ; Tammela.
Tantalit, so wohl mit Tantaloxyd als mit
Tantalsäure ; Kimitto.
Titaneisen , krystallisirt ; Esbo , Kimitto.
Schwarzer Titansand ; Ladoga See, Kemi-Ström.
Magnet - Eisenstein, — krystallisirt ; Orrijerfvi ,
Kalfvola,
— — — — derb; Ojamo, Sillböhle
und in mehreren Eisengruben.
Gahnit ; Kisko , Lojo.
Spinell ; Lojo ; Helsinge.
Pleonast ; Pargas , Lojo.
Helsingfors den 2 Nov. 1829.
М: Errer, notre Membre à Viborg , promet
dans une lettre, de nous envoyer quel-
ques échantillons de minéraux de Finlande.
Notre Membre Mr. Erman, sécretaire de l'Aca-
demie royale de Berlin adresse à la So-
ciété le programme des prix proposées par
la Classe physique de cette Académie pour
l'année 1833. En voici la substance:
118
Questions de la classe de physique et mathe-
matique de l'académie royale des sciences de
Berlin pour le concours de l’année 1833.
PUBIÉES EN 1831.
I.
Parmi les objets les plus généraux de la
Physique c'est celui de la cohésion et de ses
différences spécifiques où règne encore beaucoup
d’obscurité, Les physiciens, dans cette importante
théorie, ont pris pour seul fondement les idées
d'adhésion, mais ils n'en ont fait aux phenomenes
de la cohésion et à la diversité de ses modes
que des applications vagues et peu satisfaisantes;
il est possible que c'est parce qu'ils se basoient
uniquement sur les idées d'adhésion, qu'ils
‚n’ont pas encore pu pénétrer dans la nature
propre de la cohésion. La théorie du calorique
appliquée à ces phénomènes n'a conduit égale-
ment quà expliquer d'une maniére défectueuse
et vague les différens états ou modes de cohésion.
Les phénoménes à l'état solide, les formes
propres que les corps y prennent, la dureté ,
le cassant ou ductile, le pliant, les differen-
bi:
119
tes manières dont les "corps se 'comportent en
se cassant ; puis le passage d’un des inodes de
cohésion à Pautre , ‘passage ‘dont des observa-
tions recentes nous ont fourni des connoissan-
ces très - précieuses et qui peut - être Wont
pas encore été assés poursuivies $ voilà autant
d'objets qui manquent d'une theorie rigou-
reuse. |
Les propriétés particulières à l'état cri-
stallin et qui sont différentes dans les différen-
tes directions de l'espace , savoir l'élasticité ,
la dureté, la réaction sur la lumière ; la di-
latabilité par la chaleur, Félectricité etc. tous
tes différentes dans les différentes directions ,
ont été dans ces derniers temps étudiées avec
beaucoup de succès; nous avons des séries
d'observations munies de mesures qui offrent
le plus haut degré de précision , tandis que
celles qui concernent les intensités respectives
de la cohésion ellesméme, c'est-à-dire de
la dureté et de ses différences suivant les di-
verses directions de la structiire cristalline ,
sont bien loin de présenter des détermiriatiohs
précises et independantes de Vindividualité de
120
l'observateur. L'invention d'un instrument ap=
proprié à indiquer en nombres exacts les dif-
férentes intensités de la dureté, seroit sous
ce rapport très à souhaiter. Il n’en seroit pas
moins essentiel de bien distinguer la solution
de la cohésion seulement dans un plan (la
fraction simple), de l'abolissement ou extin-
ction d'une certaine cohésion par un espace
solide quelconque ( l'écrasement ).
Au reste , ce n'est pas seulement la con-
noissance plus approfondie de la cohésion cri-
stalline, mais celle de tous les différens mo-
des de cohésion en général, dont le besoin
est vivement .senti dans toutes les parties de
la physique et de la chimie.
En conséquence, |’ Académie propose la
question suivante pour le concours de 1833.
> Quelles sont les differences essentielles des
divers modes de cohésion? quelles sont les
propriétés particuliéres à Рив ow à l'autre
„de ces modes ? ** ‘
Cette question embrassant une si grande
diversité d’objets, le prix pourra être adjuge
tant à celui qui en aura traité avec succes
121
une des parties, qu'à celui qui auroit ré-
pandu des lumières nouvelles sur tout son
ensemble.
II.
PRIX. FONDE PAR LEGS POUR UNE QUESTION
D'ÉCONOMIE RURALE.
Il est suffisamment prouvé par l’observa+
tion que la Tourbe ( Torf ) est un produit
de la végétation, mais on n'a point encore de
données précises sur les modifications que les
plantes éprouvent en subissant cette métamor-
phose. L'Académie demande un exposé de ces
modifications fondé sur une analyse chimique
comparative tant de la Tourbe que des plantes
qui la produisent. L'examen d'une seule espèce
de plante peut suffire, pourvu quelle soit
choisie entre celles qui concourent décidément
à la formation des Tourbières. Les résultats
auxquels la chimie est parveune récemment
touchant la constitution de l Humus doivent
être soigneusement pris en considération dans
le cours de ces recherches, La transmutation
122
du bois en Lignite (Bitumen ' LITHANTHRAX vRu-
nescens Werner, Braunkohle) ayant beau-
coup d' analogie avec la Tourbe , offre des
points de comparaison d'un graud intérêt.
Le 31 Mars 1833 est le terme de ri-
gueur pour la rentrée des Memoires , qui doi-
vent étre anonymes et accompagnés d'une de-
vise avec nem d'auteur sous cachet. L’attribu-
tion des prix de 50 ducats est fixée à la sé-
ance publique du 3 Juillet méme année.
Le Directeur. rend enfin attentif aux objéts pré-
cieux et intéressans , exposés. aux yeux de
l'assemblée, provenans de la derniére dona-
tion de feu M. BAcKLEMICHEFF.
Nous avons parlé de cette collection dans les
nouveaux Mémoires Tome I. p. 337. et dans
le Bulletin de 1829. p. 103. Le donateur
en a présente le catalogue lui - méme ; mais
il a augmenté et les objéts et les libres jus-
quà sa mort. Les ouvrages rares de Mürrrm,
123
telsque Flora danica et Fauna danica , ap-
partiennent à ces augmentations.
Les objets sont déposés au Museum de FUni-
versité et les libres seront placés dans la
Bibliothèque de la Société avec le nom du
Donateur. Les libres porteront une stam-
pille particulière , avec l'inscription d'Arrxis
Мсотлеуттсн BECKLEMICHEFF.
Mr. Herrmann, Membre de la Société a Zla-
tooust a adressé à la Société une collection
de plantes qui croissent spontanement dans
les environs de Zlatooust.
Travaux.
S. E. Mr. le Président Ovvarorr , fit un rap-
port oral sur les derniers travaux de l'Aca-
. démie des Sciences à St.-Pétersbourg , sur
les voyages entrepris dans le dernier tems,
et sur les richesses d'objets de toutes les
Classes qui se trouvent maintenant rassem-
blés dans cette illustre Académie. Mr. BrAnpr
est nommé Directeur du Musée zoologique..
124
M. le Prof, Heimann donna un coup d'oeil sur
les découvertes en chimie pendant les deux
dernières années. Ayant communiqué ses
observations oralement à la séance, il les .
communiquera peutêtre plus tard à nos Mem-
bres.
M. Rudolph de Hermann , lit un mémoire sur
ses travaux chimiques. En voici le contenu:
Meine Herren!
Wir haben uns heute an einem Tage
versammelt , der für uns und für Alle, die
Sinn für die Kultur der Natur - Wissen-
schaften hegen , höchst erfreulich ist. Wir
feyern den 25 sten Jahrestag der Stiftung dieser
Gesellschaft.
Blicken wir daher vor allem mit Dank
und Verehrung auf den edlen Mann hin, der
vor 25 Jahren den Keim zu dem Guten legte,
das aus ihrer Vereinigung hervorging ! Jn der
That, beneidenswerth ist das Bewustseyn, das
am heutigen Tage die Brust unseres edlen
125
Directors erfüllen muss, denn Er war es,
der diese Gesellfchafft gründete , Seiner uner-
müdlichen Thätigkeit und Ausdauer verdankt sie
ihr Gedeihen hauptsächlich ! |
Möge uns Sein Beispiel als glänzendes
Muster vorleuchten, von dem, was ein Mensch
zu leisten vermag! Möchte es uns zu er-
höhter Thätigkeit, zu unermüdlicher Beharr-
lichkeit anspornen , zur Erreichung des Zieles,
das wir uns vorgesteckt haben ! Und dieses
Ziel ist ja so schön: denn wir wollen nützlich
werden durch Deutung der Hieroglyphen der
uns umgebenden Natur.
Auf denn! lassen Sie uns ächte Priester
der Jsis werden !
Doch mir kommt es nicht zu der Doll-
metscher der Gefühle zu seyn, die uns Alle
in dieser festlichen Stunde beseelen. Vergeben
Sie mir daher diese Abschweifung. Wir erkennen
aber nie lebhafter das Verdienst grosser Leis-
tungen , als wenn wir Parallelen ziehen , die
die unsrigen klein erscheinen lassen ; und. daher
kam es, dass ich den Ausbruch von Gefühlen
| 126
nicht unterdrücken konnte , die dureh das
Thema angeregt wurden, über das ich heute
die Ehre haben werde zu Jhnen zu sprechen.
Jeh glaubte nämlich durch die Auszeichnung;
die mir heute das Wort verschafft, verpflichtet
zu seyn‘, Jhnen einen Ueberblick der Arbeiten
vorzulegen, die ich während der Zeit anstellte,
seitdem ich die Ehre hatte zum Mitgliede dieser
Gesellschaft aufgenommen zu werden.
Eine meiner ersten Moskauischen: Arbeiten
war die Untersuchung: eines Minerals, welches
sich in der Gegend von Katherinenburg, zwis-
chen Beresow und Pyschminsk: vorfindet. Man
hielt dazumal dieses Mineral für Talk, und
nannte es kristallisirten, auch strahlichen Talk.
Sein Verhalten vor dem Löthrohre schien mir
aber’ so characteristisch, dass ich es für nöthig
hielt, es vom Talke zu trennen. Eines seiner
Hauptkennzeichen ist sein Aufblättern in der
Hitze, wobei es wohl ein 20 mal grösseres
Volumen einnimmt, als vor der Erhitzung.
Auch ist , wenn es mit Kobaltsolution erhitzt
wird, die Reaction der Thonerde vorherr-
schend,
127
Bei der Untersuehung zerfiel es in 100
T. er, ins
5, 69 Theil Wasser.
59, 79 Kieselerde |
29, 46 —— Thonerde ©
4, 00 —— Magnesia
1, 80 —— Eisenoxyd.
. 100, 67
Seine mineralogische Formel ist daher:
M3 S< + 3 Al? S6 | 10 H.
Man hat dieses Mineral Pyrophyllit ge-
nannt, welcher Name sich auf sein Aufblattern
im Féuer bezieht.
Später hat man den Pyrophyllit auch in.
der Gegend von Spaa gefunden.
Gleichzeitig mit dieser Untersuchung be-
schäftigte mich die Bestimmung des Atomen -
Gewichtes des Lithiums.
Die Angaben der Chemiker wichen näm-
lich rücksichtlich dieses Gegenstandes bedeu- _
128
tend von einander ab; so fand Arfwedson
dasselbe zu 127, 8, Gmelin zu 95, 6.
Ich benützte daher die Gelegenheit, die mir
ein beträchtlicher Vorrath dieses seltenen Stof-
fes darbot, um einige seiner Salze zu unter-
suchen, und fand dabei das Mischungs - Ge-
wicht des Lithiums zu 76,0. Berzelius, den
ich zur Prüfung dieser Bestimmung aufforder-
te, fand dasselbe in 2 Versuchen zu 78,8 und
zu 81,8.
Am reinsten erhält man das Lithion ,
wenn man es aus einer concentrirten Auflé-
sung des Chlorlithiums durch kohlensaures
Ammoniak niederschlägt , das kohlensaure Li-
‹ thium auf einem Filter sammelt und auspresst,
und hierauf, ohne es auszulaugen , schmilzt.
Das geschmolzene Salz zerreibe man fein und.
digerire es so lange mit Alkohol, als dersel-
be noch Chlorlithium auflóst. Das so darge-
stellte kohlensaure Lithion ist frei von Natron,
was dem durch andere Methoden dargestellten
Salze hartnäckig anhängt, und dessen Beimen -
gung der Grund der abweichenden Angaben des
Mischungs - Gewichts dieses Metalloids war.
129
Aus einer concentrirten Lösung des Chlor-
lithiums schiessen rechtwinkliche Prismen von
salzsaurem Lithion an, die 4 Atome Wasser
enthalten.
Diese Kristalle haben die merkwürdige
Eigenthümlichkeit , dass sie bei der geringsten.
Erwärmung (schon die Berührung mit den
Fingern reicht dazu hin ) undurchsichtig wer-
den, und gleich darauf zu einem kristallini-
schen Pulver zerfallen, das dann durch die
Feuchtigkeit der Luft zerfliesst.
Das kristallisirte schwefelsaure Lithion ent-
hält 1 Atom Wasser. Es schiesst in geschobe-
nen 4-seitigen Prismen an.
Später beschäftigte ich mich mit Unter-
suchungen über die Proportionen , in denen
sich die Elemente zu einfachen vegetabilischen
Verbindungen vereinigen. — Ich ward dazu
besonders durch die differente Beschaffenheit
von Verbindungen veranlasst, die doch nach
den damaligen Untersuchungen ie so nahe
gleichen Verhältnissen derselben Elemente be-
standen, dass man sie rücksichtlich ihrer ele-
9
130
mentären Zusammensetzung als identisch ansah.
Ich analysirte folgende Stoffe :
Kleesäure , Weinsteinsäure , Rohrzucker ,
Honigzucker , Holzfaser , Tragant , Stärkmehl ,
Gummi, Mohnóhl, Leinöhl , Baumöhl , Stein-
öhl, Zitronenöhl und Terpentinöhl | , und be-
rechnete die meisten damals analysirten einfa-
chen. vegetabilischen Verbindungen.
Ich wählte zur Untersuchung dieser Stof-
fe eine Methode , die namentlich rücksichtlich
der Wasserstoff - Bestimmungen grössere Ge-
nauigkeit verstattete , als die bisher gebräuch-
dichen.
Sie bestand darinn, dass man tiber den
mit Kupferoxyd gemengten, verbrennlichen
Steff noch einen Strom von Sauerstoff - Gas
hinweg leiten konnte.
Die Resultate dieser mühsamen Arbeiten
waren recht erfreulich. Ich fand dabei, dass
die vegetabilischen Verbindungen , einen den
unorganischen Stoffen in vieler Hinsicht analo-
gen chemischen Bau besitzen ; dass man sie
131
nämlich nicht als ternäre , sondern als binäre
Verbindungen zu betrachten habe,
Die Grundsteine dieses Baues bilden 6
Verbindungen dreyer Elemente : des Kohlen-
stoffs , des Wasserstoffs und des Sauerstoffs,
Diese Verbindungen sind :
1. Einfacher Kohlen - Wasserstoff > aus glei-
chen Mischungs - Су. Kohlenstoff und
Wasserstoff bestehend.
2. Anderthalb Kohlen - Wasserstoff , aus 2
M. Gw. Kohlenstoff und 3 M. Gw. Mass
serstoff.
3. Doppelt Kohlen - Wasserstoff, aus 1
Atom Kohlenstoff! und 2 M. См. boss |
stoff.
4, Einfacher Sauerwasserstoff, aus gleichen
Mischungs Gw. Sauerstoff und : Wasser-
stoff.
5. Anderthalb Sauerwasserstoff, aus 2 M.
Gw. Sauerstoff und 3 M. Gw. Wasser-
stoff und
132
6. Doppelt Sauerwasserstoff , aus 1 M. Gw.
Sauerstoff und 2 M. Gw. Wasserstoff.
Aus ан 6 höchst einfachen Verbindun-
gen dreier Elemente fanden sich alle indiffe-
rente einfache vegetäbilischen Stoffe zusammen- ^
gesetzt , und zwar auf die Art , dass sie salz-
ähnliche Verbindungen bildeten, in denen der
Kohlen - Wasserstoff die electropositive, der
Sauer - Wasserstoff dagegen die electronegative
Rolle zu spielen scheint.
Auch die Verhältnisse beider entgegenge-
setzten Verbindungen zu einander waren sehr
einfach. Die electronegativen verhielten sich
zu den electropositiven , wie die Glieder der
arithmetischen ^ Zahlen - Reihe zur Zahl 10
oder 100. Mode
So enthielten Holzfaser , Rohrzucker ,
Tragant, Stärkmehl und Gummi: 10 Ato-
me einfach Kohlenwasserstoff, aber mit die-
sen 10 Atomen waren entweder: 8 oder 9
oder 10 oder 11 oder 12 Atome einfach
Sauerwasserstoff verbunden, und diese Differen-
zen von je 1 Atom Sauer-Wasserstoff , veran-
133 |
Таз {еп die Unterschiede zwischen diesen. Ver-
bindungen.
Die vegetabilischen Säuren unterscheiden
sich rücksichtlich ihres chemischen Baues we-
sentlich von den indifferenten vegetabilischen
Stoffen.
Sie sind nämlich keine Salze des Kohlen -
und Sauer = Wasserstofls , sondern Oxyde des
Kohlen - Wasserstofls.
Die Basis der Gallus - Bernstein - Zitronen -
Weinstein - und Ameisensäure ist einfacher
Kohlen - Wasserstoff ; die der Essig - und Aepfel-
Säure aber anderthalb Kohlenwasserstoff. Von
diesen Verbindungen des Kohlen - und Wasser- |
stofls sind 4 Atome verbunden: mit 2, 3, 4,
5 und 6 Atomen Sauerstoff , und durch den
Unterschied in den Sauerstoff - ‚Atomen werden
die genannten Säuren characterisirt. So würde
durch Hinzufügung eines Atoms Sauerstoff: aus
Gallussäure, Bernsteinsäure $ aus Bernstein-
säure , Zitronensäure; aus Zitronensäure, Wein-
steinsäure; und aus Weinsteinsäure, Ameisensäure
entstehen.
134
Endlich unterwarf ich auch die Alkaloide
einer Berechnung , aus der hervorging, dass
auch sie eine salzähnliche Zusammensetzung
besitzen. Sie nehmen aber in ihre Mischung
ausser den genannten Elementen auch noch
Stickstoff auf, der sie characterisirt. Man muss —
sie zusammengesetzt betrachten als Verbindungen
von einfach und anderthalb Kohlen = Wasserstoff
mit verschiedenen Proportionen verschiedener:
Oxydationsstuffen des Stickstoffs.
Aus allen diesen Untersuchungen ging hervor,
dass die Eigenthümlichkeiten der einfacheu
vegetabilischen Verbindungen durch chemische
Verschiedenheit bewirkt würden. Allein aufmerk-
sam muss ich auf die Weisheit des Schöpfers,
machen , der aus 3 Elementen die bezaubernde
Pracht und Mannichfaltigkeit der Pflanzen -
Welt aufbaute. Und nichts ist einfacher als
die Weise, wie Er diese Aufgabe löste. Kein
Mathematiker wird im Stande seyn, einfachere
Verhältnisse auszurechnen, als die sind, in
denen sich jene 3 Elemente ursprünglich zu 6
Grund - Verbindungnn vereinigten. Und indem
sich jene 6 Verbindungen in den Verhältnissen
135
unserer einfachen, arithmetischen Zahlen -Reihe
mit einander verbinden, entsteht jene Mannich-
faltigkeit von Stoffen , aus der die Pflanzen -
Welt zusammengesetzt ist;
Aber um diess bewirken .zu können, dazu
gehörte auch eine bewunderungswürdige Quali--
fication eines Elementes. Dieses Element ist
der Sauerstoff. Es besitzt eine Vielseitigkeit ,
die allein die grosse Anzahl von Elementen
ersetzt, aus denen die unorganische Welt
zusammengesetzt ist. Denn wo bedeutende
Verschiedenheiten physischer Eigenschaften von
Verbindungen obwalten, da findet man häufig
die anderen Elemente in gleichen Verhältnissen;
aber die geringste Modification in den Sauer-
stoff-Gehalte drückt den Stoffen eigenthümliche
Stempel auf; und nur so unterscheidet sich z.
B. Holz und Zucker !
Der Sauerstoft ist demnach das characterisi-
rende Princip der organischen Verbindungen !
Diese Untersuchungen wurden unterbrochen
durch den ehrenvollen Auftrag die Mineral -
Quellen am Kaukasus zum Behufe ihrer künst-
136
lichen Nachbildung zu untersuchen. Jch unter-
nahm daher, auf Kosten der hiesigen Mineral -
Wässer - Anstalt, gemeinschaftlich mit meinem
Freunde dem Hr. Dr. Fähnichen, die Reise nach
jenen entlegenen Gegenden. — Das Russische
Gouvernement unterstützte das Unternehmen
mit dem ihm eigenen Eifer für alles Nützliche,
insonderheit aber wiirdigten mich unser erlauchter
Präsident und der für mich wahrhaft vüterlich
gesinnte Geheime - Rath von Loder, bei dieser,
wie bei so vielen andern Gelegenheiten ; ihrer
speciellsten Protection. — Solche Aufmunterun-
gen mussten mich anregen , alle meine Kräfte
aufzubieten, um die Resultate jener, Reise
möglichst gemeinnützig zu machen. Ich beschäf-
tigte mich daher, ausser mit den Untersuchungen
der Quellen, mit Höhen - Messungen , geogno-
stischen Beobachtungen und Bestimmungen der
Intensität des Erdmagnetismus unter verschie-
denen Breiten.
Der Hauptzweck der barometrischen Mes-
sungen war, einen Beitrag zu liefern , zu den
Beobachtunden über: die Höhe des Niveaus des
Caspischen Meeres. Dieser Zweck wurde aber
137
leider durch das Zerbrechen unserer Barometer
vereitelt. Doch stellte sich wenigstens bei mir
die individuelle Ueberzeugung von der Richtig-
keit der Angaben der Hrn.v. Engelhardt und
Parrot [fest , ! dà "ich “hei der Messung mehre-
rer Puncte am Kaukasus Gelegenheit fand ,
mich von der Genauigkeit der Angaben dieser
ausgezeichneten. Gelehrten zu überzeugen. Auch
gelang es mir, verschiedene interressante Pun-
cte zu messen, wovon ich Ihnen die Resultate
mittheilen will.
Die Instrumente , deren .wir uns bedien-
ten, bestanden in einem Gay - Lussakischen
Reise - Barometer aus der Werkstatt von Pixii
in Paris und aus 2 Barometern die nach jenem
Instrumente, von dem geschickten mechanischen
Künstler Hrn. Neugebauer allhier angefertigt
wurden. Alle 3 Instrumente wurden mit dem
Reise- Barometer des Hr. Baron von Humboldt
verglichen und die unbedeutenden Differenzen
auf diesen Normal - Barometer reducirt.
^
Die Hr. Hr. Dr. Schulz; dazumal in Mos-
kau, und Kollegien - Rath Dr. Konradi in
138
. Pätigorsk am Kaukasus, hatten die Güte wäh-
rend unserer Reise correspondirende Berbach-
tungen mit Instrumenten anzustellen, die mit
den unsrigen verglichen wurden. — Die Höhe
von Moskau wurde übrigens auf drei verschie-
dene Weisen berechnet, Nämlich
1. aus dem mittleren Barometerstande
der Iahre 1828 und 1829, nach 3-
mal täglich angestellten, genauen Beo-
bachtungen des Hr.. Dr. Schulz,
2. aus 54 gleichzeitig in Moskau und
an einem Puncte am Kaukasus , des-
sen Höhe durch das Engelhardtsche
Nivellement genau bekannt war, an«
gestellten Beobachtungen.
3. aus am 26 Febr. 1829 angestellten
gleichzeitigen Beobachtungen am Spie=
gel des Asowschen Meeres und in
Moskau,
Aus diesen Beobachtungen ergab sısch die
Höhe des Pallastes des General Kriegs - Gou-
verneurs in Moskau :
139
aus den Beobachtungen N 1 zu 589, 74 Par Fuss.
— — — N?2— 559, 8 — —
— — — N23 612, 6 — —
Im Mittel also : zu 587 Par. Fuss.
Hiernach würde der Spiegel des Moskwa-
flusses am Fusse des Kremls, ungefähr 450 Par.
Fuss über dem Spiegel des Meeres liegen.
Ausserdem fanden wir:
Höhe des Spiegels der Pakhra
bei Podolsk — 450 Par, Fuss.
der Nara n
bei Serpukhow — 420 — —
en er Upa
bei Tula — 400 — —
Spiegel des Dons westlich von
Woronesch. — 260 — —
—— des Dons bei Kasan-
SSS ©
—— Do
"uogunurumsoq Sayrjasun
skaja Stanza — 180 — —
Höhe des Bazar’s von Nowotscherkask : |
196 Par. Fuss.
Hóhe des neuen Badehauses
in Pätigorsk 1400 = —
| 140 |
Höhe des Gipfels des Maschuka 2853,7 Par. Fuss.
- des Beschtaus 4124,3 —
„ER MM Kronsgebäudes beiden .
—
Eisenquellen am Kaukasus 1808 — ——
— des Spiegels der Sauerquelle
in Kislawodsk. 96 TU iC o
Als das wichtigste Resultat meiner geogno-
stischen Beobachtungen betrachte ich aber die
Auffindung eines geognostischen — Horizontes ,
wenn ich mich dieses Ausdrucks eines berühm- -
ten Mannes bedienen darf, für das Terrain von
Moskau, über dessen Alter man sich in Ver-
muthungen erschópft hat. Dieser Horizont ist
. ein, . wohl 150 mächtiges Kreidelager, wel-
ches bei Kasanskaia Staniza am Don zu Tage
liegt ,. und in horizontaler Richtung in einer
Höhe von 200 bis 300 Par. Fuss über dem
Meere die Erd-und Gestein - schichten unter-
teuft, die allmählig in das Moskauer Terrain
übergehen. Dasselbe ist also eine jedenfalls
neuere Bildung als die Kreide; ich betrachte
es als eine spätere Zusammenschwemmung des-
selben Oceans , aus dem sich die Kreide nie-
derschlug, und der, nachdem sich das chemiseh
141
Unverträgliche , als Flöz - Gestein - Schichten,
mit ihrem letzten Gliede, der Kreide, aus ihm
abgesetzt hatte, noch eine lange Reihe von.
Jahren, die Kontinente überdeckte , und eine
Welt von Seethieren ernährte , deren Reste wir
noch unter andern in den Korallenbänken, der
Umgebungen Moskaus vorfinden. Hierbei sind
aber tertiäre Alluvionen nicht mit einbegriffen,
die sich ebenfalls in unseren: Umgebungen vor-
finden und aus denen namentlich die Sperlings-
berge bestehen. Sie werden hauptsächlich durch
Holzreste characterisirt , die ‘sich in . bunter
Vermischung mit Resten von See-und Süsswasser-
Thieren vorfinden.
Der ganze Strich von Moskau bis an den
Kaukasus bildet übrigens ein Bassin, das zu
verschiedenen Malen mit Wasser aus dem In-
nern der Erde angefüllt wurde ; und: dessen -
Zusammenschwemmungen und Niederschläge sich
in einer so gleichförmigen Verbreitung, in die-
sem weiten "Kessel vorfinden, dass man mit vie-
ler Wahrscheinlichkeit die Glieder, . die der —
Zufallan einem Punkte entblósste, auch an an-
dern, geognostisch ähnlichen Punkten supponi-
ren kann.
142
Ich werde daher versuchen Ihnen ein Bild
der Zusammensetzung der Erdrinde :innerhalb
des weiten Raumes von Moskau bis an den
Kaukasus vorzulegen.
Das älteste Gestein, was ich auf. dieser
Reise vorfand ist Jurakalk.
Er bildet die Vorwälle des Kaukasus und
lehnt sich an ältere Gebilde der Flózforma-
tion an, die wieder durch Glieder der Ueber-
gangsformation , und endlich durch die vulka-
nischen Trachyte getragen werden, aus denen
die, mit ewigem Schnee bedeckten Gipfel des
Kaukasus bestehen. Unmittelbar auf dem Ju-
rakalke findet man im Thale des Podkumok a
westlich von Kislawodsk am Kaukasus eine
verhärtete Kreide. Diesseits des Kaukasisch-
Moskowischen Thalwegs, wird der Jurakalk
durch einen sandigen Kalkstein ersetzt, der
sich im Niveau des Dons bei Kasanskaja, an der
südlichen Gränze des Gouvernements von Wo-
ronesch , vorfindet.
Unmittelbar über der Kreide fand ich bei
Kasanskaja Sandstein,
.143
Westlich von Woronesch entblösst der
Don Zusammenschwemmungen von Muschelre-
sten , die durch wenig mergelartiges Bindemit-
tel zusammengekittet sind. Die Hauptmasse
der Muscheln besteht aus wohlerhaltenen Te-
rebratuliten. Auch finden sich darinn Enkri-
niten und hin und wieder Orthoceratiten. Das
Vorkommen der letzteren Reste in einem Ter-
rain, was offenbar von Kreide unterteuft wird,
‚beweisst, dass sie keinesweges, wie berühmte
Autoritäten behaupten , blos der Uebergangs -
Formation angehören. Ueber diesen Muschel-
Resten liegt Sandstein , und darüber eine leh-
mige Erde, die viel Holzversteinerungen ent-
hält und tertiären Ursprungs zu seyn scheint.
Bei Zadonsk findet man am Don Mergel
der ebenfalls viel Terebratuliten enthält. "Doch
von Zadonsk bis Tula und Serpuchow geht
die Beschaffenheit der Oberfläche der Erde
allmählig in die des Moskauer Terrains über.
Die Hauptmasse dieses Terrains bildet
Seesand, d. h. Quarzkörner und Reste zert-
rümmerter Gesteine der Ur » und Uebergangs-
formationen , vermischt mit einer Menge Res
144
sten von Seethieren , unter denen man beson-
ders häufig. Belemniten, Chætetes , Tubiporites
u. s. w. findet. Ausserdem umschliesst jener
Seesand Kalkstein, der hin und oredr in
über 50 Fuss mächtigen Schichten zu Tage. .
steht, und der gänzlich aus Korallen und Mu- -
schel - Resten zusammengesetzt ist. Dergleichen
Korallenbänke findet man bei Podolsk , Grigo-
rieva u. s. w. selbst innerhalb der Mauern
Moskaus in dem VA Gräflich ея
schen Garten.
Den Haupt - Bestandtheil dieser Kalkbänke
bilden Polypiten. Unter ihnen zeichnen sich
Astrea , Encrinites, Chaetetes , Caryophyllia ,
Harmodites u. s. w. aus.
Ausserdem findet man Echiniten , ‚Belero-
phon, Choristites, Productus, Orthoceratites
u. S. w. darinn.
Das Moskauer Terrain gehört also zu den
letzten Zusammenschwemmungen des secundä-
ren Oceans ; es ist später als die. Kreide: ent-
standen, geht aber durch Terebratuliten - Mer- .
gel und durch Sandstein. allmählig in das Kreide-
145
Terrain über. In den tiefsten Punkten des
Moskowisch - Kaukasischen Thalkessels ; findet
“sich. : ein ‘Ferrain eigener Art, auf das schon
der Professor Eichwald aufmerksam gemacht
hat, und das er Küsten-Terrain nannte. Das-
selbe wird durch Hügelketten umschlossen, die
sich diesseits , längst der Ufer des schwarzen
und Asofschen Meeres, des Ausflusses des Dons,
und längst des Manetsch bis zur Wolga hinzie-
hen. Jenseits des Thalweges fand ich Hügel;
die aus diesem Terrain bestanden : in den
Umgebungen Stawropols, ferner längst des rech-
ten Ufers des Terek, und im Lande der
Tschetschensen an den Ufern der Sunscha.
Diese Hügel umschliessen also den Raum,
der das ehemalig vereinigte Schwarze und Ka-
spische Meer aufnahm. In horizontalen Schi-
chten erhebt sich übrigens dieses Terrain
nicht über 200 Fuss über den Spiegel des
Schwarzen Meeres. Es besteht aus Sand, Lehm,
Töpferthon , Sandstein , Mergel und Schichten
von Muschel - Resten. Diese Reste unterschei-
den sich wesentlich von denen älterer Alluvio=
nen. Sie enthalten nämlich Reste von Seethie-
Io
146
ren, deren Arten man noch gegenwärtig le-
bend mn Schwarzen und Kaspischen Meere vor-
findet. Eichwald: unterschied darinn Mytilus
und Glycymeris - Arten. — |
Aufmerksam aber muss ich darauf machen,
dass sich dieses Terrain diesseits des Dons À
bei Nowotscherkask, Rostoff u. s. w. stets in
horizontalen , jenseits des Dons aber, schon
bei Donskaja und Moskowskaja Staniza in, nach
dem Kaukasus zu, aufsteigenden Schichten vor-
findet.
Uebrigens bin ich über sein Alter noch
nicht einig. Es ist auf jedem Fall wee
Entstehung als das Moskauische Terrain , aber
ich muss. es unentschieden lassen , ob es sich
absetzte , als der secundäre Ocean nur: noch
eine Höhe van 200 Fuss über dem jetzigen
Stand des Weltmeers einnahm , oder ob es ein
Produkt der tertiären Fluth ist, die dann
längere Zeit hindurch jenen, von den bezeichne=
ten Hügelketten begränzten Raum behauptet
haben muss, ehe sie bis zu dem jetzigen Rand’
des Kaspischen und Schwarzen Meeres herabsank.
Uebrigens geht aus der aufsteigenden Schichtung
147
dieses Terrains am Fusse des Kaukasus hervor,
dass dieses Gebirge sehr spät empor gehoben
worden seyn muss, denn alle Glieder der Flöz-
Formation, bis auf das Eichwaldische Küsten-
Terrain herab, sind in seiner Nähe ansteigend
geschichtet. — | ;
Unabhängig von den bisher erwühnten
безе = Bildungen , finden sich in dem Mos-
kowisch - kaukasischen Thalkessel an ‚vielen
Punkten tertiáre Alluvionen. Wie schon erwähnt,
bilden sie in der Nähe Moskaus die Sperlings-
berge. Hier findet man 450 Fuss über dem
Meere , im Niveau des Spiegels der Moskwa-
reka eine kothige Erde , die eine Menge Reste
von Seethiéren , mit Holz - Resten gemengt,
einschliesst. Hauptsächlich bestehen die Seethiere
aus Ammoniten , unter denen unser verehrter
Director : Ammonites Freislebenii, Ammonites
dentatus, Ammonites compressus und s, w.
unterschieden hat. Ferner findet man darinn :
Belemniten , Chamiten , Trochiten , Telliniten
u. s. w. Diese Erde ist mit Sand überdeckt.
Tertiäre Alluvionen beobachtete ich ferner : an
den Ufern der Oka und des Dons, westlich
то. *
148
von Woronesch ; wo sie Terebratuliten - Kalk
und Sandstein überdecken und ein lehmiges
Terrain bilden , welches Sandsteinknollen um-
schliesst, in denen man in der Regel einen
Kern von versteinertem Holz vorfindet; und
endlich am Kaukasus in der Nähe von Kislawodsk
in einer Höhe von 3000 Fuss über dem Meere,
Die tertidren Alluvionen bei Kislawodsk sind
eine interessante geognostische Erscheinung.
Ihre Anschwemmung in einer Mächtigkeit von
500 Fuss an dem Abhange des Kaukasus in
einer Höhe von 3000 Fuss über dem Meere,
und die eigenthümliche, nur mit den Wirkungen
einer ungeheuren Brandung vergleichbare Phy-
sionomie der Umgebungen jener Anschwemmun- ~
gen , machen es sehr walırscheinlich , dass es
jener Punkt war, der die aus Norden herab-
stürmende Fluth brach, Hier häuften sich al-
so in grosser Masse jene losen von der Sünd-
fluth vorgeschwemmten Gestein - Thier - und
Pflanzen - Reste an. Sie können noch bis heu-
te dem Forscher als Merkmal der Gewalt je-
ner furchtbaren Katastrophe dienen , die fast
alles Leben auf unserem Planeten vertilgte Е
sie können ferner als Merkmal der Höhe dies’
149
nen, die der Wasserstand während der Sünd-
oder tertiären Fluth auf der Oberfläche der
Erde erreichte. — |
Die Regelmässigkeit in der Gestein-Schich-
tung, die der Geegnost im. Innern Russlands
bemerkt, wird übrigens in der Nähe des Kau-
kasus unterbrochen. , Am Fusse dieses Gebir-
ges ist nämlich das Kreide - Terrain, schon
in der Nähe von Georgieffsk,. mit aufgeschwem- |
mtem Lande überdeckt , welches Gebirgs-
ströme in die Ebene herabschwemmten. Es
besteht aus mehr oder weniger verwitterten
Gerüllen .der Gesteine des Kaukasus, die theils
lose, ‘theils wieder erhártete oder durch.
Bindemittel verbunden eigenthümliche Gestein-
Bildungen erzeugte, die die Ebenen von Geor-
gieffsk bis ans Gebirge überdecken, und die
in der Nähe des Beschtaus durch vulkanische
Ausbrüche durchbrochen wurden. Diese vul-
kanischen Ausbrüche bilden den Beschtau selbst
und eine Menge Kegelberge , die ihn umrin-
gen. Sie bestehen aus Trachyt, der aber hin
und wieder nicht förmlich zu Tage ausgeht,
sondern nur die Kalkrinde , die die Basis des
dortigen Terrains ausmacht, in die Höhe ge-
150
hoben hat, wie diess heim Maschuka z. В.
der Fall ist.
Die Zusammensetzung der Kaukasischen
tertiären Alluvion hat übrigens grosse Analogie
mit der Moskowischen.
An beiden Punkten besteht sie ans Sand ,
der eine kothige Erde einschliesst, in der
man Seemuscheln, namentlich Ammoniten, Holz-
reste und Süsswassermuscheln ^ bunt unterei-
nander gemengt vorfindet, Am Kaukasus fin-
det man ‚häufig faustgrosse Stücke jener Erde,
die alle diese Bestandtheile enthalten.
Will man sich ein ideales Bild der Ge-
steinschichten entwerfen , die den Boden des
von mir gesehenen Reichs von Russland bilden,
so ist es kürzlich folgendes :
I Wasser - Gebilde.
A. Glieder der secundären Formation,
1. Jurakalk am Kaukasus,
2. {Kreide
Sandstein |
‘Terebratuliten = Kalk mit Orthocera=
"UTE
-тэТ, ploy
titen.
Sandstciu > Sand und Lehm.
151
3. [Sand mit Korallenbänken » Lehm und
Mergellagern, Nestern von Gyps u.
WwW.
Ute toL
595511350] Е
=
B. Glieder der tertiären Formation.
Sand, Lehm, Mergel mit zusammenge-
schwemmten See-und Süsswasser - Mu-
scheln und Holzresten.
C. Eichwaldsches Küstenterrain von dem
noch unentschieden ist, ob es zur se-
cundären ‘oder tertiären Formation ge-
hórt. Und |
D. Gemeines aufgeschwemmtes ey eel
ll. Feuer=Gebilde.
Sie finden sich nur in der Nähe des Kau-
kasus und bilden dort die Trachyt - Ur - und
zum Theil auch die Uebergangs - Gesteine.
Das Kreide = Terrain kann als Basis der |
Oberfläche Russlands betrachtet werden. Es
wird nur in den Umgebungen Moskaus bis fast
in die Gegend von Tula herab, von dem Mo-
152
skauer , zwischen Nowotscherkask und Sta-
wropol von dem Eichwaldschen Terrain ,
ausserdem aber an unzähligen Punkten von
tertiären Alluvionen und gemeinem aufge-
schwemmtem Lande überdeckt.
Es würde mir jetzt noch übrig hleiben ,
der Gesellschaft uber meine Untersuchungen
der Kaukasischen Mineral - Quellen, über meine
die Cholera betreffenden Arbeiten , endlich
über Untersuchungen zur Ausmittelung des
Zusammenhangs der specifischen und der .
Mischungs - Gewichte chemischer Elemente zu
berichten , allein schon zu lange habe ich Ihre
Geduld in Anspruch genommen; ich behalte
mir daher vor, die Mittheilung der Resultate
meiner Arbeiten in Zukunft fortzusetzen, wenn
Sie sie der Mittheilung werth halten sollten. —
LITE DIDS SSII IDI DODGE DIIGO DIDO DLDG DEG ELOLE LIRE IDI RII LIDS IDG IIS IDLO
Rapport de Mr. le Dr. Pont sur l'ouvrage de
Mr. Marx, ayant pour titre: Die ‘Erkenntniss ,
Verhütung u. Heilung der ansteckenden Cho-
lera. ( Carisruhe u. Baden. 1831. 385. $.
in 8. )
L’art de reconnoitre ; de prévenir et de
guérir le Cholera contagieux par le Docteur
K. F. H. Marx, Professeur ordinaire de méde-
cine à Goettingue. 1831,
Le problème le plus direct et le plus ur-
gent à resoudre , dit l’auteur dans sa préface,
consiste à établir le système et l’ordre néces-
saire dans tout ce que l'expérience nous offre
jusqu'à présent, de bien confronter les diffé-
rents résultats et les opinions diverses, de
les éclairer par.le flambeau de la critique et
de les examiner dans les principes invariables
de la Pathologie et de la Thérapie.
Tel est le but que se propose Monsieur
Marx , et nous ne pouvons disconvenir qu'il
a fait tout son possible pour bien remplir ‘sa
154 .
tâche difficile , mais nous sommes convaiucu ,
que son ouvrage auroit été encore plus par-
fait , sil avait observé lui même cette funeste
épidémie; car nous ne pouvons pas nous pere
suader, que pour bien atteindre le but en que-
stion, il ne soit pas nécessaire, comme le pre-
tend l’auteur , de voir la maladie elle même.
L'ouvrage est divisé en 13 chapitres —
Le premier contient la littérature, le 2, le
3me et le 4me renferment le tableau de la
maladie , son cours et le prognostique, le 5me
les autopsies , le 6 me le diagnostique , le 7me
traite de la nature du siège et du nom de la
maladie , le 8me de son origine, le 9™e des
causes, le 10™e de l’impressionabilité ( Re-
ceptivität), le 11e de la contagion, le
12 ше des mesures préservatives, le 13 me de
la eure.
L'auteur a exposé le tablean de la mala-
die ( page 16) avec vérité et nous trouvons
que les signes pathognomiques ( page 18),
quil a fait ressortir, sont ceux que nous pour-
rions constater comme tels dans la pluralité
des cas , observés par nous mémes.
155
Nous pourrons en dire autant du progno-
stique en général (page 80). Quant aux
symptômes en particulier, nous n'avons pas
trouvé qu'ils aient eu à Moscou la méme sim
gnification qu'ailleurs. — Les taches bleues à
la figure et aux extrémités étoient un phéno-'
mène trés ordinaire dans les malades que
nous avons vus dans cette Capitale, mais nous’
ignorons qu'elles aient été considérées en Rus-
sie comme précurseurs de la mort par d’au- ,
tres observateurs que Rang et le pasteur de |
Saratow. Jusqu’ä présent les autopsies cada-
vériques n'ont pas été très satisfaitantes , mais
(page 931 ) l'auteur rend justice ‘à celles qui
ont eu lieu à Moscou. Selon lui, aucunes .
n'ont été plus détaillées et il trouve que l'e- |
xamen de la moélle épiniére y a été fait avec
un soin particulier,
Plusieurs praticiens ont remarqué des mou-
vemens convulsifs aprés que le malade avoit
expiré. Nous avons eu occasion de faire les
mémes observations et nous pensons comme
Yauteur, que la vie n'est pas encore éteinte ,
tant que ces mouvemens se manifestent, mais
156
quant aux simples contractions les membres ,
elles peuvent avoir lieu après la mort ‚et mês
me pendant un laps de tems assez considérable,
Cest une vérité qui est prouvée par des
faits et entre autres par les sapajous ( espèce
de singe ), qui au moment où il sont tués par
un coup de fusil, s'accrochent avec leur queue
à une branche d'arbre ou ils restent suspendus
12 à 15 heures aprés la mort (pag, 101.)
( Diagnostique ) Quelquesfois (pag. 125)
on a confondu le Choléra avec d'autres mala-
dies. Tytler l'avoit pris pour un empoisonne-
" ment produit par l'usage du Datura Stramoni-
um. — A Astrachan Uschein l'a également pris
pour un empoisonnement. C'étoit les premiers
cas que ces Messieurs observoient et nous
croyons qu'une telle erreur sera impossible pour
quiconque laura vu une couple de fois. —
Selon lauteur (pag. 133) le Choléra sporadi-
que ne différe du Cholera contagieux, que par
lintensité des svmptómes. Quelquefois cepen-
dant la premiére de ces maladies est tout aus-
si violente que la derniére , lune tient à une
cause gastrique, une faute de diététique et l'au-
137
tre à un principe contagieux , abstraction faite
de tout autre cause.
Nature, siège, nom. Selon l’auteur Ja na-
ture du mal consiste principalement (pag. 140)
dans la suspension des fonctions du système
nerveux, spécialement du bas ventre (142) et
ce nest que par suite de cette affection que
nous voyons pâtir le système de la circulation
et de la végétation (p. 141.)
Aprés avoir cité les différents noms qu'on
a donnés à cette maladie, il pense que le plus
convenable seroit celui qui indique за qualité
contagieuse , qualité essentielle et constante , il
faudroit la nommer : Choléra contagieux.
Causes de la maladie. L'origine et le mo-
de de propagation ne peuvent avoir lieu selon
l’auteur que par la voie de la contagion ct il
s'oppose à lidée de l'épidémie et de l’endémie
méme pour l'origine primitive du mal. — Nous
ne comprenons pas un endroit du texte, ou il
dit (page 175) „en Russie le Gouverneur
militaire se prononga pour la contagion ct le
Gouverneur civil pour la non contagion. И pas
roit que Mr. Marx a reçu cette nouvelle «une
158
personne qui avoit une idée un peu confuse
sur ces fonctionnaires publics en Russie.
- + Les causes occasionelles telles que l'intem-
perance, le froid, la fatigue, le chagrin etc.
peuvent sans doute déterminer le mal , mais
souvent ce n'est pas le cas, de maniére que
nous sommes obligés d'avouer notre ignorance
à ce sujet (pag. 210 ).- Il dit cependant plus
tard (pag. 214), que la susceptibilité d’être
atteint du mal n'est pas grande , si les causes
prédisposantes n'existent pas.
Le principe contagieux du Cholera, dit l'au-
teur dans le chapitre , qui traite de la conta-
sion et de la non - contagion , consiste dans
une maliére fixe et spécifique d'un genre parti-
culier, (specifischer fixer Stoff sui generis) (230),
et son action se manifeste et se propage essen-
tellement par la peau et la membrane mu-
queuse, qui en est la continuation. Les organes
respiratoires et la peau sont probablement les
parties qui reçoivent ce principe ( 235 ).
L'auteur examine les argumens qu'on peut
alléguer pour la contagion et pour la non-con- :
tagion. Il a rassemblé un grand nombre de
159
faits, qu'il allègue en faveur de la première,
mais il paroit qu'il a été moins disposé à met-
tre en évidence ce qui pourroit prouver la non-
contagion. Il dit bien qu'Ispahan a été sauvée,
parcequ'on avait ordonné aux caravanes, qui
venaient de Schiras où la maladie faisoit des
ravages , de ne plus traverser cette ville, mais
de prendre le chemin de Jesd (pag. 267 );
mais il ne dit pas qu'on avoit établi des Qua-
rantaines autour de St.-Petersbourg et que ce-
peudant la maladie y avoit pénétré. Il cite
bien des exemples oü la maladie s'est propagée
par les individus qui venoient d'un endroit in-
fecté, mais il ne remarque pas qu'un grand
nombre de personnes venues d'uu tel endroit
tombent malades ailleurs , sans que la maladie
se communique méme aux individus, qui les
«ont soignées ou approchées. Le Gouvernement
de Moscou offre un grand nombre de faits de
cette nature et le rapport de Mr. Marcus, Sé-
crétaire du conseil temporaire de Moscou, qui
wa paroitre incessament, donne a ce sujet les
preuves les plus irrécusables. »
L'auteur nous dit quil y a beaucoup de
preuves de la propagation de la maladie par
160
des vétemens et autres effets, mais mH n'en cite
que deux. — L'une (258) est mentionnée dans
le rapport d'un douanier de Kiakhta du 23
Avril 1827 qui dit avec beaucoup de justesse
(selon l’auteur ) que la maladie s'est frayé le
chemin par le commerce ; Fautre se rapporte
à wn fait publié dans la gazette d'état de Prus-
se du 13 Aout 1831 N 9 223. Quelqu'un de
Graudenz avoit acheté un chien barbet d'un
homme qui étoit mort du Cholera , mais que,
averti du danger auquel il s'exposoit il l'avoit
livré pour le faire tuer. Celui qui en étoit
chargé garda l'animal, mais cet homme et ce-
lui dont il l'avoit recu tombérent malades ( du
Cholera sans doutes) et tous les deux mouru-
rent.
Les exemples qui prouveroient le contrai-
re, c’est - à - dire, que les marchandises , les
hardes etc. qui avoient pu se trouver sous
l'influence de la contagion, n'avoient pas ce-
pendant propagé la maladie, ne peuvent pas
affoiblir ce qui a été avancé à ce sujet, quand
méme leur nombre seroit considérable. L'auteur
О , . E Je e
a raison rélativement à ce qu у а de vrai
161
dans les faits allégués ; car la vérité est tou-
jours une et la même, mais une multitude
d’exemples qui prouveroient le contraire, af«
foibliroient au moins sans contredit les mesu-
res hygièniques et préservatives , qu'il s’agiroit
de prendre. D'ailleurs nous ne pouvons. pas
nous persuader , que les deux argumens expo-
ses par l'auteur soient tout - à - fait irrécusa-
bles et nous croyons que le premier au moins,
est une assertion vague plutót qu'un fait indu-
bitable.
A la fin du. chapitre sur la contagion et
la non - contagion , lauteur nous donne un
appercu géographique et chronologique de la
marche de cette maladie.
Les mesures préservatives doivent être
prises: 1° de la part du Gouvernement en
établissant des quarantaines dans toutes leur
étendue , fixant leur terme à 20 jours, et
comme la contagion peut sans contredit être
propagée par les animaux domestiques (299)
il faut les empêcher de parcourir les rues,
ou bien les tuer. Quant à la volaille qui
1I
162
sert de nourriture à ceux qui sont cernés par
les quarantaines > A faut également leur cou-
per les plumes des ailes, (299) sans doute
pour prévenir [infection , qui pourroit avoir
lieu si on négligeoit cette mesure de pré-
caution.
à
2. de la part des médecins.
J. — — — de la police.
4. — — — du malade même.
Ces. derniéres précautions se rapportent
essentiellement au régime et à la diéte; à cet-
te occasion l'auteur fait mention de quelques
moyens pharmaceutiques proposés comme pré=
servatifs et n'oublie pas méme celui de Chleb-
nikoff. —
L'auteur termine son ouvrage par l'expo-
sé des moyens thérapeutiques proposés dans
cette maladie. "Tout en reconnoissant avec
justice qu'il n'a rien omis de ce qui pourroit
paroitre important à ce sujet nous croyons
quil n'a pu éviter toutes les imperfections qui
tiennent au genre de l'ouvrage qu'il a entre-
163
pris. Car si Yon fait une compilation sur une
maladie qu'on n'a pas vue, on est souvent
obligé ‘de noter des choses qu'on regarderoit
comme sans aucune importance, si on l'avoit
observée soi- méme. — La quantité de sang
qu'il faut tirer, dit-il, d’après Poupirew et
Rang est facilement determinée par la sensa-
tion du malade, qui se trouvant débarrassé du
poid qui oppressoit sa poitrine d'une angoise
se pénible, (р. 350) s'écrie: je me sens le
coeur dégagé, c'est passé etc. Mais nous
n'avons pas eu le plaisir d'entendre. une ex-
clamation aussi satisfaisante méme dans les
cas où la saignée produisoit un soulagement
évident.
En achevant notre rapport nous conve-
nons avec plaisir que nous avons lu avec une
satisfaction particulière l'ouvrage de Mr. Marx.
I] ne l'a certainement pas écrit dans le but
de faire étalage de ses grandes connoissances
comme litiérateur, il n'avoit en vue que le
bien général et si nous ne sommes pas d'ac-
cord avec lui sous le rapport de la contagion,
nous sommes obligés de convenir qu'il a énon-
YET
164
cé ses idées avec candeur et qu’en prononçant
quelquefois son jugement sur. les opinions ou
sur les assertions des auteurs quil cite, il ne
le fait qu'avec cette modestie qui mérite d’être
imitée “par tous . ceux qui s'occupent de. cri-
tiquer les ouvrages, dans l'intention d’avancer
les progrès d’une science, qui comme la mé-
decine présente tant de difficultés.
LAIT IIS PLIES OPIS PIGS PPPS EPS PILI ILDGIG EEE IDEE SNS II GE IS PIS IOLRS DONS SNS GOGEIGDP
!
Mr. Perroseuius recita , pour la cloture de
la séance , un poéme , ayant pour titre :
Erinnerungen und Dankbarkeit.
Nicht das Gewöhnliche , verehrte Mana, ;
Nicht der Gebrauch , der im gemess’nen Schritt
Die stets sich gleiche Bahn der Formel geht,
Nicht jene Kunst, die ängstlich Worte sucht
Und schmeichelnd täuschen will des Hörers Ohr; —
Nein, reiner Freude Jubeltöne sind’s ,
Di laut in diesen frohen Kreis mich rufen,
Der Wunsch ist es, zu theilen dieses Glück,
Das freundlich, wie des Frühroths gold’ner Strahl
In diesem Augenblick’ dies Fest begrüsst,
О, sei willkommen uns , Erinnerung ,
Mit holdem Wort’ erfreue süss das Herz!
Und du, o Dankbarkeit , die liebevoll
Mit Lorbergrün’ des Weisen Stirn umzieht !
Ja, gross ist es, für Menschenglück zu leben,
Für Wahrheit, Tugend und das Vaterland ;
Doch löblich auch , der guten That zu denken,
Die segensreich um's Haus des Menschen blüht,
Und einst noch spät dem kommenden Geschlecht?
Die reife Frucht zum Aerntefeste bringt.
166
So bringt denn der Erinn'rung frischen Kranz
Dem Schöpfer dieses nützlichen Vereins,
Geweiht von Ihm vor fünf und zwanzig Jahren,
Dem Forschungsgeist zum heilig hohen Zweck’;
Hier hat mit Euch er die Natur belauscht ;
Dem Wirken nachgespürt, womit sie schafft,
Erhält, versorgt und alles Leben segnet ;
Hier bringt er Euch die reichen Schätze dar,
Die er in des Gebirges düsterm Schacht
Und auf der Erde heitern Flächen fand;
Hier horchten wir und hórten von dem,
Was wundervoll in der Natur geschah,
Von da, wo pflückt der Mensch des Brotbaums Frucht,
Bis hin zur Lena und zum Anadyr ;
Hier ward von Ihm der grosse Bund geschlossen ,
Der mit dem Sammler auf der Andenflur
Den Forscher an dem Moskwafluss’ verreint ;
Und in den Strauss den Cuvier Ihm reicht,
Flicht Humboldt, früher Liebe eingedenk ,
Der Jugendfreundschaft stets noch frisches Reis.
Das Jahrbuch der Verdienste liegt vor uns!
Und Fischers Name schmückt ein schönes Blatt,
Hinüber trägt es, stolz auf seinen Schmuck,
In ferne Zeiten Wort und That des Mann's,
Der dort, in jenen feierlichen Salen, -
Uns eine neue Welt des Schönen zeigt,
Wo sieh das Seltene und Niegeseh'ne ,
Gleich Blüthen, lieblich an einander reiht, |
167
Wo Ordnung, Kunst, Geschmack , Zusammenhang
Uns überrascht und wunderbar erfreut ,
Uud würde selbst des Redners Lippe schweigen, .
Die Säle dort, sie würden von Ihm zeugen,
Von Ihm, der über die bekannten Gränzen
Die Kunde der Natur in Felder führt,
"Wohin des kühnen Britten Forschungsgeist ,
Der scharfe Blick des Galliers nicht drang;
Und, dreist den unbesuchten Pfad betretend ,
Verfolgt mit Muth. Er ein entferntes Ziel.
Er klimmt hinan des Forschens steile Bahn.
Und trágt das Licht dem Suchenden voran,
Er wirket fort, des Wissens grossen, Kreis
Stets grósser, immer grösser sich zu ziehn.
Den Stein, das Erz in dunkler Erdenkluft ,
Das Pantherthier , der Schlangen grause Brut,
Die Lebenden aus tiefem Grund' des Meer's,
Die Schwebenden in hoher Himmelsluft ,
Sie stellt vor unt sein prüfender Verstand,
Benennt, beschreibt , vergleicht , zergliedert sie,
Und wie des Malers Hand das Saatgefilde
Des Flusses klare Flut, den Berg , das Thal, _
Der Wiese Schmuck, den Wald im Morgenstrahl
Vereint zu einem grossen Zauberbilde :
So ordnet er nach. des Gesetzes Spruch,
Die buntgemischten Wesen der Natur ,
Und eint das Maunigfaltige und Viele
Zu eines Ganzen reiner Harmonie,
168
. Zum Dank’erhebt mit mir das frohe Herz,
Und bringt ihn rein und wahr dem edeln Mann’,
Der vor den Blick des Jüngling’s und des Greises
Das grose Vorbild seines Lebens stellt ,
Der heute, wie von froh bekränzten Höh’n,
Hinab auf fünf und zwanzig Jahre sieht ,
Die , Freunden gleich, mit Gruss und Segenswunsch
Und Palmenkránzen Ihm entgegen geh'n. |
Empfange sie in ihrer Strahlenkrone ,
Sie bringen Dir Unsterblichkeit zum Lohne.
дл А По LOL LIF 2252722272 А SOTSISSOSIIIIIE GOR
Sur le Mastodonte et le Tetracaulodon ;
par le Directeur С. Fischer.
Les Mastodontes de Cuvier (ou Masto-
therium ) , sont des quadrupèdes fossiles de la
taille et de la forme de l'Eléphant, pourvus
comme lui d'une trompe et de longues défen-
ses implantées dans les os incififs, étant de
la méme structure, qui n'en différaient en un
mot d'une manière essentielle que par leurs.
dents molaires , lesquelles , au lieu d’etre for-
mees de lames transversales , ont une couron-
ne simple , mais hérissée de tubercules ou de
mammelons plus ou moins nombreux , plus ou
moins saillans. Des dents molaires de cet
animal furent déjà connues à William Hunter,
à Daubenton et à Buffon >» qui a publié la
plus grosse, pesant onze livres quatre onces.
Mais Buffon avance que ces dents se trou-
vent dans l'ancien Continent, ainsi que Pallas,
qui fit graver une dent fort usée des monts
Oural en 1777. |
170
Mais Mr. le Baron Cuvier qui a fait de
longues recherches sur cet animal, comme sur
beaucoup d’autres, n’a jamais vu aucun au-
tre morceau qui ne vint pas de l'Amérique;
aussi cet animal est aujourd'hui generale-
ment connu sous le nom de l'animal de
l'Ohio.
Un morceau considérable du crâne et
quelques os avaient été trouvés en 1785 par
le Dr. Brown, et exposés À la curiosité du
public dans la galerie de peinture de M. Char-
les Willson Peale, à Philadelphie, où ils don-
nèrent à ce dernier l'idée du beau Muséum
d'histoire naturelle qu'il a formé dépuis.
Camper, le celébre anatomiste , s'est oce
cupé de méme sur la place qu'on pourroit ac=
corder à cet animal.
Mais pendant qu'on travaillait en Europe
sur quelques fragmens de cet animal, M.
Peale continuait à en recueillir les os, et il
avait été assez heureux pour en obtenir deux
squelettes presque complets qui ont decidé la
question pour toujours.
171
C'était dans le voisinage de Newburg ,
sur la rivière d'Z/udson dans l'Etat de New -
York et à soixante - sept milles de la capitale
qu'on avait trouvé ces ossemens и et. d'autres
à Wallkill dans un marais à vingt milles à
louest de la rivière d’Hudson.
Le plus complet de ces deux squelettes
est placé dans le Museum de Mr. Peau à
Philadelphie ; lautre a été apporté par l'un
de ses fils , M. Rembrandt Peale , à Londres,
où on Га fait voir publiquement. Mr. Rem-
brandt РЕАТЕ en a donné une description:
Acrount of ihe skeleton of the mammouth ,
London 1802. in 4. et d'une édition fort au-
gmentée : historical disquisition on the Мат»
mouth. ib. en 1803. | :
Mr. A. C. Bonn, fils du célèbre Profes-
seur d'Amsterdam , publia en 1810 une dis-
sertation étendue , accompagnée d'une très -
belle gravure du squelette de M. Реле, d’a-
prés un dessin fait à Philadephie ‚par M. Rem-
brandt Prate; ( Verhandeling over de Masto-
donte, of Mammouth van den Ohio , door
А. C. Bonn. in 8.)
172
x i
Les dépóts d'os de Mastodontes, ainsi
que d'autres espéces fossiles qui les accompag- .
nent d'ordinaire , sont plus généralement dans
des endroits marécageux, ou il sourd de l'eau
salée, qui attire les animaux sauvages et
surtout les différentes especes de cerfs, et
qui, par cette raison, ont été désignés par
le nom anglais Lick. Le plus. celèbre de ces
depots est dans l'Etat de Kentuckey, à la
gauche et au Sud-est de l'Ohio à quatre mil-
les du fleuve, ce qui à fait donner au ma-
stodonte le nom d'animal de l'Ohio. Des re-.
cherches reiterdes: en ont fait trouver de ces
ossemens fossiles dans beaucoup d’autres en-
droits des Etats - unis. ’
Nous avons indiqué tout au commence-
ment la ressemblance du Mastadonte avec l'Elé
phant fossile ou Mammont, il s'agit mainte=
nant d'en indiquer la différence, qui repose
surtout sur la forme des dents machelières.
La forme des machelières du Mastodonte
est très remarquable. Leur couronne est en
5
re rectangulaire. Elle n’a que deux substances:
général plus où moins approchante de la figu-
173
la substance intérieure dite osseuse ou plus
exactement ivoire, ct l'émail. Celui-ci est
très épais; il n'y a point de cette troisième
substance si remarquable dans l'Eléphant et que
l'on a nommée cément ou corticale. Cette cou-
ronne , tant qu'elle n'a pas été usée, est hé-
rissée de grosses pointes disposées par paires.
Il y a loin de là aux dents des carnivores,
qui n'offrent qu'un tranchant principal et lon-
gitudinal, divisé en dentelures comme celui
d’une scie.
Le mastodonte devait donc faire de ses
dents le méme usage qüe le sanglier et l'hippo-
potame , qui ont les mêmes caractères que lui
à leurs dents. Il devait s'attacher surtout aux
végétaux tendres, aux racines, aux plantes
aquatiques ; mais il ne faisait point sa nourri-
ture d’une proie vivante,
Les dents à demi usées offrent sur leur
couronne des rangées transversales , de deux
losanges chacune.
L'adulte a quatre dents à chaque máchoi-
re, savoir deux à six pointes et deux à huit
174
pointes en haut; deux à six pointes et ‘deux
à dix pointes en bas.
Les arrières - molaires, soit à huit, soit
à dix pointes, ont en outre un petit talon plus
ou moins irrégulier.
Il resulte des détails de l'ostéologie du
grand Mastodonte ou de l'animal de l'Ohio 3
quil était semblable à lEléphant, les ma-
chelières exceptées; qu'il avait probablement
une trompe, que sa hauteur ne surpassait point
celle de Elephant, mais quil était un peu.
plus alongé , et quil avait des membres un
peu plus épais avec un ventre plus mince;
que, malgré toutes ses ressemblances > la stru-
cture particuliere de ses molaires suflit pour
en faire un genre different de celui de
l'Eléphant.
Ces ossemens sont beaucoup plus communs
dans l'Amérique septentrionale que partout ail-
leurs.
On a distingué jusqu'aujourd'hui sept es-
péces.
1. le grand Mastadonte ou celui del’Ohio.
( Mastotherium maximum ) -
175
2, le Mastodonte à dents étroites;
(M. angustidens ) dont les fossiles se
trouvent à Simorre, en Italie, à Köpf-
nach en Allemagne, et dans l'Amé-
rique septentrionale et meridiohale.
3. des Andes; (М. Andium ) en Amérique,
| près des Cordillères et à Santa Fé de
Bogota. |
4. de Humboldt; (M. Humboldtii) de 'Amé-
rique méridionale
9. le petit; ( M. minutum )
6. M. tapiroides ; de l'Europe. ~-
7. M. elephantoides; d'Irawadi aux Indes, dont
nous devons des échantillons préci-
eux calqués en plâtre, à notre Mem-
bre le Réverend illiam BuckLAnD
a Oxford.
-
П fallait faire précéder ces observations
sur le Mastodonte pour vous faire comprendre
l'étonnante découverte , quon vient de faire
en Amérique d’un animal tres semblable au
Mastodonte , mais dont des caractères parti-
176
culiers font établir un nouvean genre, sous le
nom de Tetracaulodon. Mr. Archibald Craw-
FORD a découvert au même endroit où Mr.
PEALE a déterré le squélette du Mastodonte
gigantesque , c'est à dire à environ douze mil-
le de Newburg, dans le Comté A Etat
de New - York.
Les os obtenus par М. Crawrorp sont
dans un bon état de conservation, et compren-
nent plusieurs parties du Squélette. M. John
D. Godmann a décrit ces os dans un Mémoi-
re lu à la Société philosophique d'Amérique ,
le 1 Janv. 1830. Les auteurs des Annales des
Sciences naturelles *) ont communiqué un ex-
trait de ce travail que jemprunterai à mon
tour pour Vous faire connaitre cet animal re-
marquable.
Voici les parties du squelette qu'on a dé-
couvertes : Partie antérieure de la tête, con-
sistant en une portion du frontal, de Римег-
*) Année 1850. Vol. ХХ. p. 292 — dor Cf. Leon-
warp et Bronx, Jahrbuch, et'c. 1631. IL, p. 118—
» ТОТ,
177.
niaxillaire,. du maxillaire- supérieur et’: les
deux tiers des os de la machoire inférieure ;
les. défenses et seize- dents. Il n'y a qu'un
petit fragment de la partie postérieure .de la
tete, c'est un morceau de l'os occipital cara
ctérisé par la présence d’un condyle. presque
entier, et offrant une petite partie du cercle
du grand trou occipital.
Parmi les os du tronc et des extrémités ,
il n'y a que quatre. vertébres , une apophyse
épineuse séparée ; deux côtes, dont il y en a
une entiére et une autre rompue et imparfaite;
un humerus, un radius, un cubitus et deux
phalanges digitales; un fémur, un tibia et cing
épiphyses ou têtes d'os, séparées deleur corps;
ce qui, joint à d’autres circonstances , inontre
que l'animal n'avait pas atteint son âge adulte.
Le cóté droit de la téte est le plus parfait,
et lorsque les os sont rapprochés, il donne
une bonne idée du caractöre general de cette
partie du crâne, qui rappelle fortement: celui
d'un éléphant. Une ligne tirée de la plus hau-
te partie du frontal jusqu'à l'extrémité de Vos
intermaxillaire a dix - sept pouces, Le fragment
12.
178
de los frontal forme environ cinq pouces de
cette étendue, il est uni au bord supérieur
de los maxillaire par une suture, et forme
dans ce point le bord supérieur antérieur de
Forbite de l'oeil; la partie postérieure du fron-
tal est rompue et perdue.
L'os maxillaire supérieur droit est consera -
vé entièrement, depuis le bord de l'alvéole
de la défense antérieurement , jusqu’au bord
postérieure de la seconde molaire ou dent pere -
manente en arriére. L’os maxillaire supérieur,
mésuré depuis la partie unie & Pos frontal jus-
qu'au bord de l'alvéole qui contient la dent
postérieure , est haut de onze pouces.
Les os intermaxillaires sont d’une gran-
deur considérable $ celui du côté droit a au
moins douze pouces de longueur et trois de
largeur , il s'étend depuis le bord inférieur, de
los frontal jusqu'à la base de la grande dé-
fense , et forme la partie supérieure de ces
alvéoles.
L'entrée du canal nasal est indiquée pat
une dentelure semi- circulaire sur le bord
179
intéricur de cet os, qui est complet dans cét-
te partie. Ja
Les défenses qui appartiennent à cette mä+
choire sont dans un état assez bon de con»
servation.
La longueur entière de la defense droite
est de dix-sept pouces, dont cinq sont en
dedans de l'alvéole. Les défenses, à Тез
droit où elles sortent de l'alvéole , sont éloig-
nées de quatre pouces 2, et dans ce point,
elles ont sept pouces et demi de circonférénce.
Elles ne décroissent pas visiblement jusqu'à en- _
viron quatre pouces dé lextrémité , d’où elles
diminuent jusqu'à la pointe.
On a obtenu à peu près les deux. tiers de
la mächoire: inférieure.. Le trou. mentonnier
pour la sortie de la branche labiale- du:'nerf
maxillaire inférieur est situé sur, la méme ligne
que la racine de la .seconde-'dent -caduque. : A
deux ou trois pouces en avant de ce trou,
qui a un demi-pouce de‘diamètre ; il ‘y’en a
trois, autres plus: petits: pour: le passage des
vaisseaux .et des nerfs, déstinés à. la :levre!et
12 *
180
aux parties qui environnent l'insertion des dé-
fenses inférieures. i |
La grande particulasité de cette mächoire
et ce qui sépare cet animal de tous les gen-
res établis jusqu'ici, est la forme allongée et
en bec de son éxtrémité antérieure qui-con-
tient les alvéoles de deux defenses très .remar=
quables, Le bord supérieur de la mâchoire
depuis les dents antérieures descend immedia-
tement en s'amincissant vers le niveau de ces
alveoles. Inferieurement le contour de la ma«
choire ne change par jusqu’à l’autre côté du
trou mentonnier antérieur , où elle diminue
soudainement jusqu'à la fin. La portion de
la machoire en forme de bec est longue de
trois pouces trois quarts et est creusée et évi-
dee superieurement comme pour la reception
de la langue; le creux est large de deux
pouces , tout à fait adouci et fermé de cha=
que côté par ‘de bords épais et relevés.
Les défenses de la mächoires ‘inférieure
sont d'une apparence trés frappante; celle du
côté . droit, qui. est entière, est longue de
181
quatre pouces. dont trois sont enfermés dans
l'alvéole.
La partie extérieure est couverte par un
émail brillant, dur et noir, et est lisse et ar-
3 5 > > À
rondie ; l'autre partie paraît être d'une matie-
re osseuse grisätre, séche à la surface, cessant.
à la pression de l'ongle.
Les dents molaires permaneutes , qui sont
au nombre de quatre dans chaque mächoire , H
sont couvertes de mamelons aigus , et présen-
tent trois rangées transversales de tubercules.
Les racines de toutes les dents sont courtes.
Mr. GopwawN a appelé ce nouveau genre
Tetracaulodon , en a u les caractères
suivans i:
TETRACAULODON.
B ormule dentaire : incivives 2, canines cy
molaires zs — 12. Caractère : quatre 9465
fenses ; deux vay et fortes , semblables. à
celles du Mastodonte, et appartenant à la mä-
choire supérieure ; et deux petites, courtes,
droites , et striées en spirale à leur surface;
sortant d'alvéoles de chaque cóté du menton. 1
182
_ La máchoire intérieure allongée vers la
symphyse , ayant sur la surface supérieure un
creux évidé et adouci pour la langue , et se
terminant en un sommet étroit contenant des
alvéoles pour les défenses inférieures. |
Espèce. T. mastodontoideum Gonman.
L'auteur connait des fragmens de trois
individus bien authentiques de cette espéce in-
téressante. Les os des .machoires de deux
adultes (dont lune offre presque les ,deux
tiers ) dans le Muséum de l'Université de Vir-
ginie; le jeune échantillon, sujet ‚special de
cette description , appartenant au beau Mu-
séum de R. Praze de New-York. =
Dimensions principales du Tetracauladon ,ma-
stodontoideum. j
Du haut du frontal jusqu'à l'extrémi-
té de Pos intermaxillaire . . 17 pouces
Os maxillaire supérieur , depuis l'os 1
frontal jusqu'au bord de l'alvéole 10 — |
Longueur de la défense drôite . 17 — |
Fragment de la mâchoire inférieure 12 —
Bec ou partie amincie de cette mä-
LA € T
еше! np 4309.20 89S) 92. AMIE 37 —
183
Vertebres ; longueur . {
diametzen: 2... Fa o3
Anephyse) épineuse; «4 02204 ATE
Gorg innere AOL Mos REMO
Sa courbure . . . . Jui it
Le plus grand diamètre: la côte
Jrampise (047). ed
Longueur de l’humerus . . . . 17
Diamétre — - nob. osi &
Longueur du radius . . . . . 13.
Diamétre — jul «obteuim lb end E 4
Longueur du Соб . . . . 14°
Diamétre — : ERI LAE
Longueur de la phalange digital cine
Diamètre — — ju
Longueur du tibia ..., . i... 14
Diamétre — — OE denote 3
Explication des planches.
Pl. I. Màchoire supérieure et portion du
ne vue de profil.
Pi. II. Mächoire inférieure.
Crá«
Nota de Calculo humano eximio
auctore F. HiLTEsRAnDT.
Cum illustrissima Societate Caesarea natus
rae Scrutatorum calculi imaginem communica-
re mihi placuit , quia inter graviores lithoto-
miae casus vix alter occurrit , qui ad proban-
dam hujus chirurgiae innocuam virtutem aptior
esset ; -idque a consilio alienum eo minus vi-
debatur , quia splendidum hoc medicinae prae=
sidium nunc acerrimos sibi calumniatores con«
citasset *).
In calculo depicto praeter ea, quae in
figura adparent, haec notanda sunt. Primo,
*) Vide: Rapport par l'Academie Royale des scien-
ces par MM. le Cheval. Chaussieu et le Baron
Percy , sur le nouveau moyen du D. Civiale; pour
détruire la pierre dans la vessie sans l'opération
de la taille, Paris, 1024.
J. Civiale sur la lithotriptie, ou broiement de
- la pierre dans la vessie. Paris. 1826. -
185.
natura ejus durissima , quasi silicea , diffracti=
onem, a nobis tentatam, non concedens,
Dein superficies , si suloum , in. figura. conspi-
cuum, nonnullasque .asperitudines exceperis ,
glaberrima ; qua de causa calculus comprehen-
sus, sub extractionis conatu , bis forcipem
effugiebat, Porro pondus , quod fere quinque
unciarum ( drachm. XXXIX cum ‚dimidia )
erat. Denique ambitus insignis. Latitudinis
et longitudinis (3 et 2 circiter unciarum )
diametros figura ostendit ; profunda ( crassi-
tiei sc. ) unciam et quatuor lineas aequabat.
Nec minus homo, tanto calculo vexatus,
fatis nimirum suis, rebusque gestis, nobilita-
tus, memoria dignus videtur. — Erat autem
gente Graecus et quidem ( insulanus ) Ipsario-
tus, nomine Warwaki (nostratibus Warwazi ),
septuaginta et octo annos natus > Corpore et
animo validus; qui 57 abhinc annis, patriae
oppressoribus bellum piraticum faciens, diru-
ta et cremata in porto maritimo Tschesme
Turcarum classi, cum vietoribus in Rossiam
transiit , ibique , mercaturam exercendo , mag-
nas sibi opes comparavit , quibus tamen magis
186
reipnblicae , quam suo bono usus est. Prae-
clara liberalitatis documenta tum apud nos, in
eivitatibus Astrachan et Taganrog, tum. apud
suos , in pristina patria, supersunt,
Dum anno 1821 tempore aestivo urbem
Moskvam venisset, chirurgiae auxilium tanto
cum desiderio , imo pertinacia postulabat, ut
opem , quamvis ancipitem , denegare nefas vi-
deretur. — In dubitationem imprimis voca-
bant: aetas senilis, calculi moles, morbi di-
utnrnitas ; ; micius parcus , frequentissimus at=
que involuntarius ; morbus arthriticus homi-
nem jam dudum graviter quotannis exercens ;
ut reliquas causas, periculum minantes , ta=
ceam.
Etiamsi periculorum istorum non ignarus,
tamen gravissimam calculi chirurgiam, auda-
cissimus , experiri voluit, eamque sine omni
fere doloris significatione toleravit.
[|
Octavo post operationem die angina, et
postea febris gastrica biliosa gravissima , ira-
eundiae , quae saepius in eo movebatur; et
primarum viarum sordibus tribuenda, supers
187
veniebant ; quae valetudines non parum vulne-
ris glutinationi obstabant, Tandem autumno ,
dnm magna сое! inclementia esset, sanissimi
instar, quamvis nec vulnus perfecte . glutina=.
tum fuisset, nec urinas voluntate retinere po-
tuisset, vitium , apud nostrum jam per quam
vetustum , in domicilium remotum , quod tunc
in civitate Taganrog habebat, feliciter profe-
ctus est,
Posthac, curato haud dubie corpore et
rebus suis compositis, anno, ni fallor, 1825 te
iter perlongum , maximam Europae partem
peragrando , in Graeciam fecit, Ibi, civium
partibus favens, eorumque dissensionibus et
rixis agitatus et multum afflictus , in morbum
incidit , diemque extremum obiit. |
Gravissimum tale eystotomiae exemplum
eximiam sectionis lateralis virtutem prae om-
nibus aliis non solum ostendit, verum etiam
optime praemonet a novatoribus , qni nunc
Lutetiae Parisiorum , celeberrimae Academiae
auctoritate excitati , hanc chirurgiam increpant
188
argumentisque , perquam ineptis, calumniantur.
Faciunt autem id eo, uti videtur, consilio, ut.
novum inventum , quo calculum in vesica con-
terere nituntur , uberius adpareat.
B ; N 1
Ineptiarum istarum praecipua exempla haec
sunt :
1) Operation plus lucrative, qu'honorable.
Locus communis ex Hippocrate, qui im-
peritis agyrtis et, ni fallor, novatoribus incon-
sultis utique convenit.
2) Operation, qui anciennement fut l'ef-
frot des malades, comme de nos jours
elle en est encore la terreur.
Hujusmodi argumentis, malae voluntatis
homines, inutilem vulgum a rebus, ipsi uti-
lissimis , nullo non aevo repellere solebant.
Sed atrox , quo calculosi perpetuo fatigantur ,
dolor, cystotomiae timorem satis excutit, adeo
quidem, ut miserrimi summo cum desiderio ,
etiam vitae discrimen spernentes, auxilium prae-
clarissimum , i. e. calculi chirurgiam , flagitare
soleant; dum, quod animadvertere licuit, cal-
culi tritorem ‚nung adhuc abominentur;
189
‚ 8) Operation sanglante; elle ne laisse pas
que d'occuper une des plus tristes pa
ges des annales de la Chirurgie.
Etiamsi haec sententia luculentissimum nus
garum et ineptiarum exemplum ostendat, lau-
dandus tamen videtur calculorum noster cons
tritor, quippe qui, unice lithotomiae odio per-
motus , cruoris effusionem , hac in re. detesta=
tur, dum, percruenta olim , patriae ejus me-
dicina sanguinem ultra omnem modum. ac men-
suram , hoc iterum tempore , profundere solet,
Ast perperam in haemorrhagia accusationis oc-
casionem quaerit; lithotomia enim, satis dextre
exercitata, quoad hanc, culpa vacat. Nobis
certe hullum , nisi salutare , nequaquam sisten-
dum , sanguinis profluvium occurrebat , : etiamsi
casuum numerus 2000 longe superasset.
4.) La cystotomie est à-peu-prés demeu-
ree stationaire du. moins quant aux
résultats. |
Id quidem gravissimi in arte judices, sum-
mus nempe Âallerus, dexterrimus Dessaultius,
acutissimus Richterus , multique alii in calculi
190
chirurgia , omnibus ut ita dicam , nümeris ab-
soluta , hinc ulteriorem. emendationem vix , ac
ne vix quideni admittente, laudavere. — Idem,
levis et obscurus calculorum tritor, haud dubie
sinistro recentissimorum novatorum successu cx=
citatus, vitio vertit. Inquit enim, contempo-
raneorum opprobrio :
9) elle fait au contraire des progres fu-
nestes ; neque mira memorat; meliora enim ab
imperitis et desipientibus magistris, qui spretis
omnino sapientiae praeceptis, sinistro: omine
stultoque consilio , artificia , a gravissimis ' viris:
perfecta , emendare student, haudquaquam spe-
randa sunt.
Ad augendam porro absurdorum ejusmodi
argumentorum . vim scriptorum. auctoritate, irrito
tamen conatu, utitur ; nullos enim nisi obscu-
rissimos sapientiae suae fontes nominat; opus
scil.elementare incerti auctoris *), et Richeran-
dum futura sinistra praedicentem **). — Е
*) Un ouvrage. élémentaire contient l'assertion , qu'il
meurt un malade sur 4 ou 5 opérés,
**) On ne peut pas promettre la vie à: là moitié des
malades. taillés. . MENU
191
contra , secundam hac in re’fortunam in dubi
tationem vocat. Ita, aliorum, v. c., cel.
Rawii successum , de quo inter viros fide dig
nissimos satis constabat, joco insulso et fatuo,
imo summa impudentia, commentis atque praes
stigiis adnumerat.
Ultimam denique obtrectandae lithotomiae
occasionem valetudinaria Parisiensia praebent,
Qua tamen in re permale calculorum contritor
sibi consulüit. Sacculo enim cel. Morandi ae«
grotis , qui in hospitio Dei et alio , Caritatis
dicto , tractabantur , tam sinistra erat fortuna,
ut vix non omnes in exitiosis istis leti recep»
taculis absumerentur. -
Neque felicior magniloquus novator in ven«
ditando suo calculorum tritore est, ‘quam fuit
in reprehendenda lithotomia. Quae enim hac
de causa praecepta et observata exposuit, re-
rum naturae non parum repugnant,
Quomodo enim, quaeso! sensibilis illa ure«
thrae membrana tritorem. (uti ejus anctor con«
tendit) qui crassitie urethrae capacitatem supe-
192
rat et rectilineus ; urethrae principium arcuas
tum permeare debet, quomodo inquam! urethra;
adeo vexata et extensa , instrumentum : illud
absque ulla fere incommodi sensatiene. recipere,
satisque. diu retinere. potest ? Certe. lithotomis -
am subeuntes calculosi catheterem , urethrae
natura magis adcommodatum , reliquis, manu
faciendis aegrius perferre solent. Quam ob rem
jam olim Ze Dran aliique , sine successu ta-
men, de methodo cogitavere, quae molesto
itinerario non egeret,
Vesica porro, quam repletam esse vos
lunt , magistri ex voto quasi obsequiosa , cal-
culum instrumenti maxillis offert; dum e con-
ira catheterem explorantem ; imo forcipem la-
teat; etiamsi his, ultimae imprimis , via las
tius pateat.
Contrito denique calculo , fragmenía óma
nia, nullo rémanente, per viam naturalem:
expelluntur , et calculosi et medici omnem de
morbi reditu metum , perfecta cum securitate
deponunt $ qua in re minus felix esse solent ;
et natura , et lithotomia. Minimi enim calcu-
lorum nuclei, qui tales utique in principio
193
esse solent, calculorumque a forcipe fractos
rum partes exiguae , haud dubie, sinistro fa-
to, neque semper deteguntur neque exeunt,
sed remanentes , calculo futuro ansam .prae-
bent, etiamsi non minus, imo latius ad exi--
tum via patuisset.
Dolendum sane est, tam magnum fortu-
nae beneficium i. e. lithontriptiam tantummodo
pertinere ad paucos ; ad adultos scil. , calcu-
los parvos et friabiles , vel ad illos homines ,
quibus reliqua valetudo nondum labefactata est;
et mirum sane videtur, ex paucorum istorum
numero non defuisse, qui, testante ipso in-
ventore , blandissimam tritoris _ encheiresin
aliquoties experti ,. eamque nihilominus re-
spuentes , horrendam lithotomiam ardenter cu-
perent. —
Tritoris experimentum a quodam vulgari
lucrique cupidissimo Chirurgo , qui nuper
cum instrumento e Parisiorum urbe huc (Mos-
qvam) venit, in calculoso factum , etiamsi ad
calculum non pervenisset ;, aegro funestum et
vix non exitiosum fuit.
13
194
Lithotomia e contra, etiamsi detestata ,
omnibus fere , etiam miserrimis , caleulosis sa-
lutem promittit praebetque. — Ab idoneis ar»
tis magistris (e quorum numero in hac urbe
peritia et dexteritate eminent cel. Professores
Alphonsky et Wisoisky ), exercitata , illis
calculosis , qui Zithontriptiae subeundae, apti
sunt, res parvi momenti nulliusque periculi
est, quae brevissimo , (1. e. momenti ), tem-
poris spatio absolvitur , et qua tolerata , ho-
mines, lenem - ejus naturam mirantes mox ,
hilares et boni animi esse solent , omnesque ,
sine ulla exceptione, integerrimae valetudini
restitunntur. Nec non calculi magni volumi-
nis, modo pelvis exitu non majores fuerint ,
rebusque ceterum secundis ,. feliciter extrahun-
tur. Imo non raro, ubi omnia desperata vi-
debantur , anceps auxilium ultra omnem spem
successit. Exitus sinister tribuendus imprimis
est magistrorum imperitiae et ignaviae; gras
vioribus vesicae vitiis et renum morbis; vel,
quod pueris nonnunquam eveniebat , morbis ex
inopinato supervenientibus.
Lithotomia denique id adhuc pulchritu-
dinis habet, quod hodie emendatis, quibus
195
vesica inciditur , instrumentis, lithotomo scil,
occulto Fratris Cosmae et conductore cystoto- |
mo cel Hawkins, facile et magna cum secu-
ritate a tyronibus quoque , modo bonis prae-
ceptis non caruerint , exerceri possit. ( Metho-
dus enim Cheseldenii ad modum exercenda ,
dexterrimam requirit manum ).
Hanc assertionem | veram esse et proprio
et discipulorum exemplo satis edoctus sum.
Viginti et quinque circiter abhinc annis, quo
tempore in hac urbe calculosorum chirurgia
unice a lithotomistis ruditer exercebatur ; solo
auctorum studio, minime autem , ut fier1 so-
let, ab exercitato magistro , cui assistere in-
ter operationes liquessent , edoctus , primas ,
easque sat graves, lithotomias feliciter susce- |
pi, posteaque , quod .maxime in votis habe--.
bam , effeci , ut praestantissima et apud nos,
propter morbi frequentiam , perquam necessa-
ria chirurgia medicorum eruditorum artifici-
^
um esset. —
РН HTEPIPOSIRICUC HU E ==
=
Lettre sur l'emploi du Fer chromate de Sibérie
à Moscou ,.
adressée au Directeur par M. le Cons. d'Etat
.de HawEr;.
lue à la Séance publique par le Secrétaire de
la Société. 2. !
Monsieur le Directeur,
Comme le but final de toute recherche
dans les sciences naturelles n'est autre que ce-
lui de faire servir les produetions de la natu-
re à lavantage de l'homme , je crois qu'il ne
sera pas sans quelquintérét pour les membres
de la Société Impériale des Naturalistes d'ap-
prendre qu'une substance minérale indigéne
vient de trouver à Moscou une application
étendue dans les arts industriels qui y sont
actuellement cultivés avec tant de succés. |
La substance dont je veux vous entretenir a
pour nous un interét tout particulier parcequ'elle
a été d'abord découverte dans un minérai tiré
du sol de notre patrie. Vous devinerez , sans
497
doute , que je parle du.Clirome.. — On sait
que. ce metal, nommé : d’après‘ sa - propriété
de produire dans ses, diverses, combinaisons ,
une multitude : de. couleurs ‚ а été décou-
vert, en 1797, par Vauquelin dans le plomb
rouge de Sibérie , que feu notre . Académicien
Lehmann fit connaitre par sa lettre à Buffon ,
écrite. en 1766. ‚La rareté du plomb rouge
faisait d'abord . craindre que. lea ants ame pour-
raient pas tirer un grand avantage du Chrome
qui s'y trouve combiné avec le plomb, mais
heureusement bientót aprés on decouvrit encore
en beaucoup plus grande quantité cette sub-
stance précieuse unie au fer.
On croit généralement que c'est. daprés
l'analyse que M. Tassaert à Paris fit en 1799
d'un minérai trouvé par Mr. Pontier dans le
Département du Var, en France, que l’existen-
ce du Chromate de fer fut reconnue, mais il
me semble que l'honneur de cette découverte
appartient à la Russie , car dejà dans le pre-
mier volume des Annales de Chimie de Crell .
pour l'année 1798 on trouve imprimée une
lettre de feu Mr. Meder de St. - Pétersbourg
qui annonce que l'Académicien Lowitz , ayant
198
fait l'analyse. de deux minerais trouvés en Si-
bérie dans deux endroits différents, l'un par :
Mr. Soimonoff, l’autre par Mr. Metchnikoff, les
a declarés être composés d’acide chromique et
de fer, outre un peu de silice et d’alumine.
En effet, le 14 Mai 1798 Mr. Lowitz donna
connaissance de sa découverte à l’Académie
Impériale des Sciences. C'est done à tort qu'on
cite Mr, Pontier comme ayant découvert le
Fer chromaté , en 1799, pour la premiere
fois; voyez par ex. le Dictionnaire technologi-
que , article; Chromate de fer.
Ц est cependant très vrai que les fabricans
français avaient beaucoup plutôt que nous
tirés profit de la découverte du Chrome de
fer. Depuis fort long tems ils préparèrent en
grand cette belle couleur verte qu'on admira
sur la porcelaine de Sévres; à Mulhouse et en
d'autres lieux on se servait des sels de Chro-
me pour donner aux toiles peintes des couleurs
jaunes vives et permanentes; le jaune de Chro-
me, c. a. d. le Chromate de plomb artificiel
fut partout employé pour peindre les voitures
et les murs des appartements. Chez nous, en
199
1825, le commerce n’avait pas encore pris con-
naissance du tresor minéralogique que notre
sol recélait. Sachant que la Sibérie, surtout
dans les districts des usines de Zlato-oust et de
Bogoslow , et principalement prés de la mine
de Poliäkoff, aux environs de l'usine de Miask,
abonde en Fer chromaté , je desirai vivement
le faire connaître aux fabricans de Moscou ét
je fis à cet égard une présentation à Mr. le
Gouverneur general et President de notre So=
ciété, le Prince Dmitri Vladimirovitsch Gas
litzin. Son Excellence, à laquelle jamais une
proposition utile ne fut faite en vain, voulut
bien me procurer de S. E. Monsieur le Mi-
nistre des Finances la permission d'en faire
venir des usines de Zlato - oust et de Bogo-
slow et effectivement j'en recus jusqu'à vingt
pouds, par un demi - poud par chaque cour=
rier dé poste. Je distribuai toute la quantité
de Fer chromaté aux fabricans qui se présen-
taient chez moi par suite d’un avertissement
dans les gazettes et Jy joignis , quand il était
nécéssaire , des instructions sur les procédés à
employer pour obtenir les différentes matieres
colorantes.
200
Depuis ce tems on fait à Moscou le Chro-
mate et le Bichromate de potasse, le jaune de
Chrome de toutes les nuances , loxide vert
et les autres préparations de Chrome dont on
se sert dans les arts. Comme l’emploi du Chro-
me à Moscou, surtout dans les fabriques d’in-
diennes , est devenu considérable , le Chro-
mate de fer de Sibérie est demandé en grande
quantité, on le reçoit par plusieurs milliers
de pouds à la fois. Les échantillons ci- joints _
des diverses préparations du Chrome feront
voir à la Société que les fabricans Russes sa-
vent actuellement très bien confectionner ces
matières colorantes, On peut espérer qu'il en
sera fait un usage encore plus étendu et il est
méme probable que la Russie sera en état de
fournir les sels etle protoxide de Chrome aux
autres pays de l'Europe, par ex. à la France,
où la mine du Var se trouve épuisée. . . .
I. HawEr.
Wee FOR GOSPEL SIT АА SOSLIS SES ААА КА GI GT GGG LIT IIS DITS DD LOOP
Lettre au Directeur sur la Faune d’Insectes
de Perse
par M. Fazprrmanx , Membre de la Société.
S. Petersburg 13 Feb. 1831.
Ew. Excellenz ,
Vor einigen Tagen hau ich die Ehre,
Ihnen 30 Beschreibungen meiner sämtlichen
neuen Persischen Carabieinen zu senden,
und heute bin ich so frei, Sie mit dem Plane
dieses Werkes, dem ich mit Ihrer beifälli-
gen Einwilligung zu folgen gedenke , bekannt
zu machen. Ich habe die sämtlichen Persi-
schen Kaefer - Arten , die vom seeligen Sco-
vitz gesammelt wurden , bearbeitet , und bin
damit ganz fertig; welches Ihnen das kürz-
lich mit den Carabieinen übersandte Heft über
die Chrysomelinen beweist. Allein da ich
durch Herrn Collegienrath von Fischer kürz-
lich die letzte Ausbeute unseres unvergessli-
202
cheu Reisenden erhielt, und sich mach einer
genauen Prüfung, darunter noch gegen 50
neue Arten vorfanden , so habe ich mir vor-
genommen , meine Arbeit noch einmal sorg-
faltig zu revidiren, und die neue Arten gleich
in ihre gehörigen Stellen einzuschalten $ fer-
ner: was hier sehr wichtig ist, habe ich mich
mit Herrn Menetries verständigt , welcher mir
erlaubte , seine ganze transcaucasische und
armenische Sammlung mit der meinigen zu ver-
gleichen , wodurch dann alle etwanige Syno-
nyma vermieden werden. Da nun die neulich
erhaltenen Arten zu beschreiben , die frühern
aber nur hie und da zu rectificiren sind > SO
geht esrasch damit vorwärts, und ich gedenke
das Ganze in hóchstens zwei Monaten Ihnen
zugestellt zu haben. In wenigen ‘Fagen erhal-
ten Sie die 2 Nummer , enthaltend 1. Gyri-
nus, 3 Staphylinus , sämtliche Buprestis , und
Elater ; mit einigen vergleichenden Ansichten ,
der, aus diesen Familien von Menetries auf-
gestellten neuen Arten. Mein Werk wird über
300 neue und zum Theil sehr ausgezeichne-
te Arten in sich fassen, die alle mit der
grössten Umsicht, im Verhältnisse mit dem jes
203
tzigen Stande der Entomologie, ohne zu sehr
in das Kleinliche zu gehen von mir beschrie-
ben seyn werden; ich werde Ibnen ferner alle
diese neuen Arten zusenden, um etwa die
vorzüglich merkwürdigen davon, nach Ihrer
gütigen Einsicht in den Memoiren der Gesell-
schaft abbilden zu lassen. Mein besonderer
Wunsch wäre demnach folgender: dass der
Text ein besonders Bulletin füllen solle, wo-
von ich um 100 Exemplare ergebenst bitten
würde , die dessfalligen übrigen Kosten würde
ich gerne‘ tragen; das Ganze werde ich mit
einer passenden Vorrede begleiten , die ich
Ihnen später zustellen werde , und worin über
die auf Allerhöchsten Befehl von Scovitz un-
ternommene Expedition und deren Resultat
so wie das tragische Ende dieses vielseitig
ausgezeichneten Reisenden näher erwähnt wer-
den wird. Sollten Sie an diesem Plane etwas
zu ändern für gut finden, so bitte ich erge-
benst, mich bald möglichst davon in Kent-
niss zu setzen.
Nun habe ich aber noch ein Project Ew.
Excellenz unterthänigist vorzulegen. Wie wä-
204
re es, wenn ich alle :Ménetriesische Arten
diagnostisch in. mein Werk aufnehmen würde?
H. Menetries wäre damit ‚einverstanden. ‚ Was
würde dies ‚für, ein herrlicher. Band , über. die
neuere russische Entomologie werden !:— wie
wäre das herrlich und für Jeden bequem, die
sämtlichen entomologischen Resultate dieser zwei-
en grossen Kaiserlich russischen Expeditionen
in einem Bande zusammen gestellt zu finden! —
Wenn Ew. Excellenz meinen Vorschlag ee
migen wollten, so würde ich muthig ans Werk
gehen, und die ganze Arbeit dürfte sich höch-
siens um einen Monat oder zwei verlängern ,
aber alsdann hätten wir auch in dieser Art
wieder etwas Glänzendes in Russland geliefert.
Wenn Sie z. B. erwägen, dass ich in
meiner Sammlung allein schon 7 Arten von Ih-
rem Hedyphanes besitze! als: H. coerulescens
Fischer , H. helopioides imn. Lb tentyrioides m.
H. hegeteroides m. H. upioides m. H. tagenio-
ides m. H. nycterinoides m. dazu kommen nun
noch einige Arten aus der Menetriesischen
Sammlung so, dass wir wohl 10 Arten von
diesem schönen Genus aufstellen können. Pi-
205
melia zähle ich unter den meinigen 6. Cetonia
14. Cistela 4. Cerocoma 3. Helops 5. Zonites
3. etc. Um so. viel wie nur möglich Synonyma
- zu vermeiden , ‚oder gar alte Arten : als neue
aufzuzählen , habe ich meine ganze Samm-
lung gemeinschaftlich mit dem Grafen von
Mannerheim sorgfältig examinirt. . Dieser aus-
gezeichnete Entomolog dem seine eigene, wohl
unstreitig in: Russland. die reichste Kaefer-
sammlung. zum. Vergleich diente , hat noch
ferner mit Hülfe seiner ausgesuchten Biblio-
thek keine Mühe, gespart, um die Arten mit
Gewissheit als neu zu erklären ; ferner stand
uns die grosse Henningische Sammlung , so
wie die, der Kaiserlichen. Academie der Wis-
senschaften zum Gebrauche täglich | offen ;
auch: habe ich. bereits vom Grafen . Dejean ,
.dem ich einen Theil meiner neuen Arten ad
videndum zusandte, confirmative Notizen erhal-
ten. Auf dieses alles-gestützt , wage ich zu
glauben , dass hier keine bedeutende. Fehler
vorkommen werden. So sehr es nun aber er-
gützend ist, so viele neue Sachen täglich ent-
decken zu sehen, so ist ‚es andererseits auch
wieder traurig genug , bemerken zu müssen,
и.
wie man ohne Rücksicht auf alte und nenere
Literatur , alte Arten wiederum aufwärmt ,
beschreibt, abbildet, und alsdann um die Con-
fusion zu vergrössern in die Welt sendet. Ist
За, В. nicht der Fall, mit den kürzlich
vom Herrn Staatsrathe von Steven bearbeiteten
Buprestisarten? Hat er da nicht zwei alte Oli-
vierische Arten В. Andreae als B. Scovitzii
und B. Onopordi als В. setosa in den Nouv. :
Mem. dela Soc. Mos. Tom II. pag. 83 et 84,
Tab. II. fig. 2 et 3 aufgestellt ? Warum hat
er denn den B. albisparsa m. , den ich frei- |
lich anfänglich auch für neu hielt, aber doch
bald besser belehrt wurde , dass es Buprestis
chrysomelas Dupont sey , daedalea genannt ?
pag. 93 Tab. IIT. fig. 6. da ihm, wenn auch
nicht der Dupontische, doch schon wenigstens
meine Benennung bekannt war; wenn man nun
aber noch vollends den Grund erwágt, wa-
rum er meine Benennug aenderte — und da-
bei nach seiner Beschreibung und Abbildung
zufolge , berücksichtigt, dass sein Kaefer in
Spiritus wahrscheinlich aufgeweicht, mithin
der haeufig auf dem Kaefer zerstreute weisse
Staub (Mehl) abgewaschen war, so ist man
207.
verlegen , diese — Neuerungssucht zu deuten.
Wäre es denn nicht viel rathsamer > sich mit
solchen Sachen nicht zu sehr zu beeilen,
und sich erst anderwärts Rath zu hohlen UT
als um .der blossen Priorität willen , sich sol-
che Blössen zu geben? War ihm denn etwa
nicht bekannt dass ich die Scovitziana bear-
beite? Und kann denn etwa der Nahme Ste-
ven durch Aufstellung von Synonymen glänzen-
der in der Naturgeschichte leuchten ? Ich ha-
be übrigens seine Nahmen B. Globithorax, so
. wie B. villosula angenommen. —
Y. FALDERMANN.
OPPO PESE INR ILLS LLL GE РП LEGO SS ET EISC SSII SITE SIDE III TI SIG
' ` 1
2
Extrait dune lettre de Mr. le Cénstiiler d'Etat de
STEVEN. :
adressée au Directeur,
Sympheropol. 3 Fevr. 1832.
On a observé ici, le 33. Janvier à 11 heures 28 min,
du matin un tremblement de terre qui a duré une seconde
sans bruit, mais accompagné d’un balancement visible de
murs etc. À Sevastopol, à Go Verstes d'ici, on ne l'a pas.
senti, mais à Alouchta, à 3o Verstes d'ici, il a fait tomber
quelques pierres des vieilles tours génoises. Le Baromètre fut
à 28’ 6,0'/ et tomba sensiblement toute la journée. Le ci-
el fut couvert de nuages legers; Thermomètre: + 31
Réaum, Vent: SO faible.
En jettant un regard sur la planche II du Bulletin
(Tome III) je me suis rappelé de l’History of the fossil Elk
of Ireland, by S. Наввевт dans: Edinburgh Journal of Science
Vol. 3, et Contributions etc. dans : Edinburgh Journal of na-
tural and geographical Science N°, VII, April. 1830 avec
une figure copiée de Münster Cosmographia Universalis. ll
s'y. trouve entre autres: — „Не ( Münster ) has given im the
Year 1550 the figure of a Cervus , corresponding so specialy
in the form of his immense and wide Horns with those of the
fossil Elk of Ireland, that it is impossible to confound him
with "an any other Cervus, and that there may remain no doubt
avhatever that the same was an inhabitant of the wilds or mar-
shes of Russia. — I ordered the misshapen figure of this ani
mal to be here depicied to the life, as well as can be ex-
pressed in а delineation.
Ch. STEVEN,
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Plein. 18539.
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DE LA SOCIÉTÉ IMPÉRIALE DES
NATURALISTES .
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e cesi durs de Patins E pratobees,
ILLUSTRISSIMO ATQUE DOCTISSIMO -
FISCHERO DE WALDHEIM
Ioannes Ban Sr nr
S, P. D.
Jam nce Vir Illustrissime atquc "ad
tissime , ad Te scribere et Te quasi duplicem
gentilem salutare volui. Cui quidem voluntati
eo majorem stimulum Literae addiderunt, quas
Societati Literariae summi aestimandae > quae
vasti imperii .Rossici naturae Scrutatores cele-
berrimos conjungit. quaeque. Te Fundatorem
Celeberrimum atque Doctissimum veneratur, ad
me mittere placuit. Quamobrem ob praeci-
uum , quem mihi Societas Vestra habuit ho-
P 2»
14
210
norem Tibimet ipsi etiam gratias referre pii
gratique animi sensus jubet.
Quum vero , ut mihi videtur , ob eum,
quem mihi "Vestra Societas obtulit honorem ,
vix gratioris animi documenta afferre possim |
quam ut Tibi paucorum mensium fructuum ,
quos assiduus in Museo Petropolitano Acade-
mico labor tulit, unum transmittat. Qui qui-
dem fructus et Tibi et Aliis Naturae Scruta-
torum Mosquensium Sodalibus eo acceptior erit,
quum aliqua saltem. ex parte ad Rossiae histo-
riam Naturalem spectet.
Ut Tibi notum est in opere, cui titulus
est: ,,Atlas zu der Reise im nördlichen Africa
von Eduard Rüppel, erste Abth. > Zoologie de
Tab. 4 depictum et pag. 13 accuratius des-
criptum invenire licet animal Felis Chai Gül-
denstadtii nomine designatum.
Quum autem notas ipsius. Chai speciminis,
quo in concinnanda figura Zoographiae : desti-
mata , quam аще oculos habeo , usus est Pal-
las, cui sine dubitatione Felis Chaus Gülden-
städtü optime notum erat, cum illis. characte-
211
ribus compararem , qui a hüppeliani , animalis
descriptore afferuntur , Felem illam , quam ex
Africa. boreali retulit Rüppelius haudquaquam
cum ea esse confundendam inveni, quae a
Güldenstädtio Felis Chai, a Pallasio vero in
Zoographiae Volumine primo pagina 23 Felis
Catolyngis nomine est descripta.
Felis species, quae in libro Rüppeliano
describitur , quamque commode, ut mihi vi-
detur, Ferıs RürreLı nomine designare liquet,
cauda quartam corporis partem sua longitudi-
ne aequante et ante apicem nigrum duobus
tantum annulis parum distinctis nigricantibus
donata auribusque in superficie posteriore e
griseo fuscis gaudet.
Vera autem Felis Chaus Güldenstädtii *),
quae Fele Rüppelii minor evadit , caudam ge-
rit sua longitudine corporis longitudinis tertiam
partem paulisper superantem et ante apicem
e brunneo nigrum, secundum Pallasii observati-
ones tres, secundum meas autem, annulos qua-
*) Güldenstädt, Nov. Comment. Petropolit. Tom, XX
p. 403.
14 *
212
tuor e brunneo nigros hahet , quorum quidem
duo , qui apici sunt propiores majores et ma-
gis distincti quam anteriores conspiciuntur. Au-
rium superficies interior colore e flavo. pallide
brunneo , exterior vero tota, apice excepto e
flavicante et rubro. brunneo apparet. Haec qui-
dem species Cato fero etiam similior Fele Rüp-
pelii apparet pedibusque gaudet brevioribus.
Figura Chai in Novis Commentariis. Petro-
politanis a Güldenstädtio data, quam mutatis
quibusdam repetendam curavit Schreberus (Saü-
gethiere t. 110. B.) quamque Pallasius sum-
mo jure pessimam. vocat , Felis Rüppelii des-
criptionis autorem utique decipere potuit, quam-
vis ipsa Güldenstádti descriptio | admodum
accurata caudae figuram et longitudinem sat
satisque. dlligenter atque concinne exhibeat.
Illa, quae.Pallasius Zoographiae destinavit et
quam jam memoravi, Chai figura Güldenstäd-
tiana et Schreberiana multo quidem praestan-
tior evadit, quamvis omnibus numeris absolu-
ta dici haberique non possit.
Haec quidem habeo, quae de hisce feli-
bus docenda esse censcam , quum quae super-
213 r
sunt notae e descriptione Güldenstádtii cum
Rüppeliana collatae commode colligi possint.
Te autem Virum Illustrissimum atque Ce-
leberrimum , ut in posterum etiam quam erga
me ostendisti amicitiam atque benevolentiam
serves etiam atque etiam rogatum velim. Vale.
loannes BRANDT.
o en M 2
FOSSES IS SSI OS GIF GO TC GGG GI TG GG TE GG GEB BG GC GB TG GG GEBET TG GB LOE HEBT I IT LOR
| , 7
АТ CULTORI DELLE SCIENZE NATURALI.
(inséré par demande de notre. Membre Mr.
le Prof. Jax. )
— Gli infrascritti sottoposero alla Superiore
approzazione il programma d’un progetto, che
ha per mira la riunione di persone animate
dall'amore di scienza e dallo zelo filantropico
a promuovere e divulgare nellltalia lo studio
di storia naturale.
In questo loro progetto propongono la
formazione di un /Museo di storia naturale an-
nessovi nna Biblioteca parziale in Milano; ove
si stabilirebbe tale società , ottenuta che aves-
se la Superiore autorizzazione. In allora oftri-
rebbero alla medesima riunione gratuitamente
per l'uso d’istruzione tutti i loro libri di sto-
ria naturale, compresevi non poche opere as-
sai costose , le necessarie machine a tale stu-
dio e le loro raccolte che si compongono:
1.? Di una raccolta di 10000 esemplari
di minerali e roccie , la quale oltre di essere
|
215
una delle pit complete , contiene anche ri-
guardo alla statistica d'Italia , tante particolari.
collezioni topografiche , formate a norma delle
differenti sue provincie ;
2.9 Di una raccolta. considerevole. di cru-
stacei ed insetti. fra 1 quali sono circa 7000
specie di coleopteri;
© 3.° Di raccolte di conchiglie viventi e
fossili , che ascendono al numero di 4000
specie;
4.? Di un erbario di 17000 specie di
piante.
Le raccolte di uno dei sottoscritti sono
ostensibili in Milano, alle quali si stanno riu-
nendo le raccolte dell'altro, che sebbene pro-
fessore nell'Università di Parma & autorizzato
per graziosa Sovrana concessione a soggiornare
in qualunque luogo ove trova i mezzi oppor-
tuni, per coltivare lo studio di storia naturale
con SUCCESSO.
In aspettazione della Superiore decisione
riguardo al summentovato progetto, essi intan-
| to nulla vogliono trascurare , onde contribuire
216
quanto: dipende da loro in particolare, alla difz'
fusione delle nozioni di storia naturale special-
mente nellItalia.
Eguale trasporto per lo studio delle scien-
ze naturali ha i sottoscritti già da lungo: tem-
po collegati in strette relazioni, e dopo di
avere essi visitato per molti anni ed in diffe-
renti epoche pressoché tutta l'Italia e partico-
larmente le sue provincie boreali, si sono ora
decisi di unirsi amichevolmente onde provarsi
d’accudire alla Fauna e Flora dell'Italia supe.
riore, e di darne la descrizione orittognostico=
geognostica.
Se questo lavoro per linsufficienza de’sot-
toscritti porterà limprento dell’imperfezione ,
che più o meno scorgesi in tutte le opere di
tal fatta, almeno si ravviserà in esso la loro
buona volontà , e l’unanime loro tendenza ac=
compagnata dallindefesso zelo , di promulgare
vieppiu le cognizioni di storia naturale nell'Ita-
lia, e di far all'istesso tempo meglio conosce-
re le produzioni naturali del bel paese, che
ne ebbe per avventura più ricca dote d'ogni
altro d'Europa.
217
Con questa sola mira essi congiungono le
raccolte che posseggono nei differenti rami di
storia naturale, e sono convenuti a pubblicare
insieme i Cataloghi ragionati delle medesime ,
i quali conterranno pure il Prodromo di una
parte della Fauna, della Flora, e della des-
crizione orittognostico - geognostica dell'Italia
superiore.
Questi cataloghi si dividono in quattro se-
zioni , che sono:
3
1. Botanica. 2. Conchiliologia. 3. Entomo-
logia. 4, Mineralogia.
Il catalogo d’ogni sezione si divide in due
A
parti cioè: la sistematica e la descrittiva.
La prima conterra metodicamente enume-
rate tutte le specie che trovansı nelle loro rac-
colte, con particolare indicazione delle indi-
gene nell’Italia; la seconda le diagnosi delle
specie non ancora descritte e le investigazioni
ed osservazioni in particolare rapporto alle
produzioni naturali dell'Italia superiore ; essa
sarà corredata di tavole, ed una parte com-
pierà l'altra.
218
Il catalogo della prima sezione contenente
Venumerazione delle piante duplicate e disponi-
bili, che ascendono а 12000 specie é già pub-
blicato , come pure lo é il primo fascicolo
della seconda sezione , il quale da un quadro
metodico della raccolta delle conchiglie | terre-
stri e fluviatili con indicazione di circa 300
specie disponibili; il secondo fascicolo conterra
lasistematica distribuzione delle conchiglie fos-
sili, e servirà di supplemento alla Conchzlio-
logia subapennina di Brocchi ; il terzo final-
mente le marine viventi classificate secondo
l'ultima edizione di Cuvier regne animal. Ра-
rigi 1830.
Ora si sta stampando il catalogo che for-
merà il primo fascicolo della terza sezione ed
il quale abbraccia il primo ordine degli insetti:
i coloopteri, disposti secondo il piu recente me-
todo di Zatreille inserito nella suindicata opera.
Pià di 3000 specie sono duplicate e disponibili.
I fascicoli che conterranno gli altri ordi-
ni degli insetti si daranno in seguito.
Il catalogo della quarta sezione. à pure
allestito e verrà diviso in due fascicoli, il
219
primo conterrà lenumerazione della raccolta
dei minerali , il secondo la sistematica distri-
buzione delle parziali raccolte topografiche
dell'Italia.
I. seguenti cataloghi sono già vendibili ,
cioé :
1. La prima parte della prima sezione
prezzo, 4. fr. 50. cent. (1. fl. 43 kr.)
2. Il primo fascicolo della seconda sezi-
one prezzo 50. cent. (12. kr.) (il prezzo
degli altri fascicoli verrà fissato in proporzio-
ne del primo ).
Il prezzo del primo fascicolo della terza
sezione & 4. fr. (1. fl. 32, kr.) e quello del-
la quarta sezione 4. fr. 50. cent. ( 1. fl. 43.
kr. }. |
Serve per norma, che per tutte le quat-
tro sezioni il prezzo della seconda !parte d'og-
ni catalogo , cioè : della parte descrittiva e
delle tavole occorrenti non sorpasserà il prez-
zo stabilito per la prima parte.
Le persone che s'associano a tutte le quat-
iro sezioni, avranno ilribasso del 25 per 100,
220
e questo vantaggio sarà loro calcolato allorchè
- 9 e. .
ricevono la seconda parte d'ogni sezione.
Le associazioni si ricevono dai principali
Libra], e particolarmente hanno in commissio-
ne lo smercio dei cataloghi 1 seguenti :
L. Dumolard e Figlio.
iov. Meiners e Figlio.
Milano
Modena
Gemin. Vincenzi e Comp.
Parma
Giov. Ricordi e Comp.
Firenze :
Veroli e Comp.
Padova , Zambeccari.
Torino , Gius Bocca.
Francoforte s. M. laeger.
Lione , Cormon e Blanc.
Lipsia , Gul. Hartel.
Londre, G. B. Bailliere.
ar dh G. Levrault.
Parigi,
Treuttel e Würtz.
F. Schaumburg e Comp.
Fred. Volke.
Zuriga , Orell , Fuesli e Comp.
Vienna ;
I sottoscritti non oserebbero d’accingersi
per loro soli ad un impresa si ardua e vasta,
221
qual'é l'edizione della Fauna, Flora, e della
descrizione | Orittognostico-Geognostica. dell'Ita-
lia saperiore , la quale ad onta dei molti ma-
teriali che hanno già preparati e che vanno
continuamente raccogliendo, sarebbe d'un esito
incerto. Essi non oserebbero di entrare in si
difficile arena, se non confidassero di trovare
un appoggio sicuro. e valido nell'interessamen-
toe nella cooperazione di tutte le persone
che. coltivano le scienze. naturali; e se non
vanno fallite queste ben fondate speranze , es-
si financo si lusingherebbero di estendere le
loro investigazioni di storia naturale su altre
in tal rapporto poco note contrade d'Italia.
Dipenderà principalmente dal favorevole
accoglimento di ció che ora sono per esporre
Vabilitazione di poter condurre a buon fine
l'impreso loro lavoro e di far perlustrare le
contrade d'Italia da Naturalisti finora neglette.
La grata soddisfazione di contribuire in tal
modo mediatamente a più esatta cognizione
delle produzioni naturali dell Italia, rende-
rebbe dolce e lieve ogni loro travaglio.
Questo fu lunico scopo , che indusse 1
sottoscritti ad offrire nella msniera infraindiea-
L
9
*
222
ta per via d'azioni la gran copia d’oggetti di
storia naturale che hanno duplicati e disponi-
bili, e la quale viene aumentata assai per
lamichevole riunione delle loro raccolte ; per-
cio sperano che sarà ben accolta la seguente.
ASSOCIAZIONE DI STORIA NATURALE.
Per asioni , di 100 fr. (38. ff. 20. kr.) da
pagarsi dopo di avere ricevuto gli oggetti
di storia naturale a scelta , che ammontano
al valore delle азот prese.
L'unico scopo di questa associazione
alla quale s'invitano a prendre parte i Natu-
ralisti e Direttori di Musei, e tutte le perso-
ne che coltivano le scienze naturali è di com-
binare alla maggiore diffusione dello studio
di storia naturale nell' Italia anche de'vantag-
gi particolari per ogni cultore del medesimo.
1. Ogni azione & di 100 franchi annui,
e l’Azionista ha Г obbligo di pagare eguale
somma per tre anni consecutivi.
2. Gli Azionisti perd non devono fare al-
cuna anticipazione in danaro , e sborseranno
soltanto al momento che riceveranno gli og-
223
getti da loro scelti dai cataloghi dei sottoscrit-
ti (nel modo che а loro verrà successivamen-
ie indicato) la somma al pagamento della
quale hanno contratto l'obbligo , sottoscrivendo
l'azione. : Essi saranno quindi per tutta la
somma che annualmente pagano ricompensati
(a proporzione del numero delle azioni ) con
oggetti di storia naturali. Ме cataloghi ó in-
dicato il valore degli oggetti disponibili , dal
quale sebbene già minore di quello che si pra-
tica nelle liste dei venditori d oggetti di sto-
ria naturale, si farà nulladimeno in favore de-
gli Azionisti la diminuzione della terza parte
del prezzo fissatovi.
3. Le persone che vorranno acquistare
minor numero d'oggetti, potranno prendere
una mezzo - azione di 50. franchi ( 19. fl. 10
kr.) egualmente obbligatoria per tre anni con-
secutivi senza anticipazione di danaro , ed in
loro favora si farà il diffaleo della quarta
parte del prezzo stabilito nei cataloghi.
4. Gli oggetti che pel anno 1832 si
offrono agli Azionisti sono minerali , roccie ,
conchiglie marine fluviatili e terrestri viventi e
224
fossili , coleotteri; piante disseccate e semi. I
cataloghi delle raccolte , suddivise nelle quat-
tro summentovate sezioni, contengono ’Репа-
merazione degli oggetti disponibili per l'anno
venturo. Gli Azionisti potranno procacciarsi
i medesimi dai suindicati libraj , ai quali i
sottoscritti hanno dato in commissione lo smer-
cio, riservandosi perd. la distribuzione dei Sup-
plementi i quali si pubblicheranno alla fine
d’ogni anno, essi conterranno l'indicazione de-
gli oggetti disponibili acquistati. durante l'an-
no percorso, e saronno rimessi gratuitamente
agli Azionisti.
9. Chi prende due azioni potrà dare per
il valore della quarta parte delle medesime
oggetti di storia naturale in cambio, е chi
prende tre azioni per la terza parte del valo-
re. Per effettuare questi cambi gli Associati
dovranno inviare ai sottoscritti 1 cataloghi che
contengono i nomi , il numero degli esemplari
d'ogni specie, ed il valore degli oggetti che
hanno disponibili , per farne la scelta.
6. L'Azionista ha il diritto a scegliere dai
cataloghi gli oggetti. che desidera ed i quali,
225
secondo i prezzi in essi stabiliti , ammontano
al valore delle sue azioni, e si fara a suo
vantaggio come si & detto la diminuzione del
prezzo , intendesi perd ch’ egli nella lista de-
gli oggetti desiderati , oltre l'aggiunta per il
prezzo diminuito a suo favore , dovrà indicare
un numero d'oggetti almeno eccedente il dop-
pio del valore delle sue azioni, perché nel
caso che per molte richieste della stessa spe-
cie, questa non fosse piu disponibile, si possa
supplire con altra dall' Azionista medesimo in-
dicata. Già nei cataloghi che ora si vanno
pubblicando , gli Associati troveranno di certo
da fare scelta sufficiente ; ma potranno ancora
essere piu soddisfatti negli anni . susseguentt ,
ne’quali simpiegheranno le somme ricavate dal-
le azioni per far raccogliere né viaggi gli
oggetti desiderati dagli Associati. Si dirigeran-
no tali viaggi, oltre lo scopo principale di
perlustrare le contrade e le isole appartenen-
ti e limitrofe all'Italia , anche secondo i desi-
derj espressi degli Associati , e si darà loro
previo avviso, ogni qual volta si andrà perlus-
trando qualche paese a fime di raccogliere og-
getti di storia naturale.
15
226
7. Si avvertono quindi coloro, che vor-
ranno . prendere azioni per quelle sezioni
d'istoria naturale; delle quali presentemente non
si hanno oggetti disponibili , che per mezzo
di viaggi ed estese relazioni à sottoseritti
avranno ogni cura di soddisfare negli anni sus-
seguenti alle loro inchieste , informate ehe ne
siano previamente.
8. Finalmente sono pregati quelli , che
vorranno © favorire l'associazione , d'iscriversi
quanto prima anche in vista del loro vantag-
gio, perche alla prima distribuzione degli og-
getti, si dovrà dare la preferenza agli Azionis-
ti che si sono iscritti sino alla fine del mese
di Gennajo 1832.
Quest’ Associazione di storia naturale ,
che oltre lo scopo sovraccennato , agevola an-
che a tutti i cultori di storia naturale e prin-
cipalmente a'meno agiati, l'acquisto di oggetti
ben determinati ed a loro scelta per compiere
le loro raccolte , à per se stessa unica nel
suo genere. Giova quindi sperare che sarà
coronata dal piü felice esito e non confusa
con quelle imprese nelle quali, anche antici-
297
pando il danato, resta l'incertezzà quando &
quali oggetti si receveranno in compenso.
Le cedule qui annesse, munite della
firma dell’ Associato e dell'indítazione delle
sezioni richieste ; si ponno diriggere indistin-
tamente o all'uno o. all'altro .dei sottoscritti in
Milang:
Giorgio Jan, Prof. Giuseppe DE CHRisToroäk;
(Contrada S. Roma- . ( Contrada del Durino;
no, N. 490.) . N. 428, )
15 *
VISCEEOSCEETLE LEP CSS ES EIGBE I BD IE LE STEH LET BL GC TE HG TH HI CB SEHE LEHE BEL LI TS HESS
Considérations sur les principaux organes
и des Insectes.
par С. Le Cointe de Lavzav.
En histoire naturelle les vues du physio-
logiste different souvent de celles du naturaliste.
On a vu des psychologues qui, en voulant pla-
cer des limites entre le monde moral et le
monde physique, ont été jusqu'à refuser aux
insectes l'instinct, que les naturalistes s’accor-
dent cependant à considérer conme Гаю des
principaux attributs de l’animalité. Selon eux,
ce n'est pas par un mouvement instinctif que
la noctuelle vient se bruler à la lumiére, mais
c'est pour obéir à une loi de l'attraction, et
en professant de semblables erreurs, ils tendent
à oblitérer les distinctions que le naturaliste a
établies entre les étres organiques et inorgani-
ques. Enfin d'aprés ces physiologistes les in-
sectes n'ont pas la conscience de leur existen-
ce, et ce n'est que par une loi mécanique ,
et non parun sentiment de douleur, que se
229
replie le ver qu'on vient d’écraser. Le natu-
raliste procédant en sens inverse reconnaît com-
me êtres complettement organisés tous ceux
chez lesquels il reconnait les fonctions anima-
les, qui sont la sensibilité et le mouvement
volontaire , et les fonctions vitales , vegetati-
ves, qui sont la nutrition et la végétation.
D'aprés ce principe on ne saurait se refuser à
reconnaitre une organisation dans un insecte ;
et l'expérience journaliére, ne permet point non
plus de douter de l'existence des. sens chez
ces animaux. |
Mais dans la chaine immense qui lie, par
des gradations imperceptibles, les êtres orga-
nisés à ceux qui sont inorganiques, il devient,
dans les classes limitrophes de l'organisme, d'une
difficulté extreme pour l'esprit d'observation ,
de définir le plus ou moins d'organisation des
étres formant les derniers chainons de la natu-
re organique , ou les premiers de la nature
inorganique. Quel serait en effet le génie assez
observateur , pour pouvoir établir une échelle
ou vinssent se graduer la vitalité, et en suite,
l'instinct ou le plus ou moins de perfection des
sens. Par cette insuflisance de l'esprit. il re-
230
sulte qu'en histoire naturelle beaucoup. de Sy-
stémes doivent. se baser sur les conséquences
que. l'on tire des faits, ou sur l'nalogié qui
existe entre les individus. Aussi la. vue étant
une conséquence naturelle de la présence d'un
organe de la vision, nous. pouvons juger qu'un
insecte voit parceque nous apercevons ses yeux *).
Mais dans les conclusions que nous tirons par
analogie, le raisonnement resté souvent hypo-
thétique, jusquà ce quil ait été prouvé par
lexpérience. Par exemple, les étres organisés
appartenant à la Zoologie étant assez générale-
ment pourvus d'un organe de Touie, nous ju-
geons, par analogie, que cet organe doit éga-
lement se rencontrer chez les insectes: c'est
ensuite àl'esprit d'observation à décider du plus
ou moins de justesse de ce raisonnement.
Les sens dont l'existence est la mieux dé-
montrée chez les insectes, sont la vue et le
*) Les yeux des insectes sont de deux sortes ; sim-
ples ou lisses, sous la forme d'une petite lentille ;
ou composés, c'est à dire ayant la surface divisée
en une infinité de lentilles différentes: on ignore si
cette différence de structure en apporte une essen-
tielle dans leurs fonctions.
234
toucher; ceux, dont nous pouvons, présumer.
la présence par l'observation , sont l'odorat et
le goût: Bien que nous ne. connoissions pas
chez ces animaux le siège de l'odorat, que les
uns ont placé dans les antennes , les autres
aux orifices des trachées *), et d'autres, encore
dans les palpes **); nous: jugeons cependant
de son identité par les habitudes, mêmes des
insectes. C'est sans doute parcequ’ils; jouissent
de ce, sens que les Copris, aprés, avoir par-
couru dans leur vol de grandes distances, vont
s’abaitre précisement. à l'endroit ou l'odorat leur
indique que git le fumier d'un animal;. ou que
les Necrophores usent, comme d’un moyen de
reconnaissance entr’eux, de lodeur musquée
dont ils sont empreints. Comment refuserait on
également l'odorat a Vabeille, en la voyant ,
en butinant , dédaigner le nectaire qui a déjà
été vuidé par ses dévancières. L’existence du
sens du gout chez les insectes est prouvée, par
le discernement instinctif avec lequel ils chois-
sissent une nourriture préférablement à une aus.
*) M, Duméril.
**) M, Marcel de Serres.
232
tre, et parcequ'en admettant la présence de
l'odorat, on ne saurait rejetter le goüt, qui en
est ordinairement le compagnon inseparable.
Quant au sens de l'ouie, c'est assurément celui
qui se préte le moins à l'observation. Jusqu'à
présent ce n'est que par présomption, que
quelques entomologistes ont voulu placer l'ouie
dans les antennes ou dans les palpes. On n’a
pas pu juger par analogie, parceque le canal
auditif, qui ne se présente que chez quelques
crustacés, n’a point encore été découvert dans
les insectes proprement dits: et la structure
des antennes et des palpes n'offre point de
preuve mécanique, qui puisse prouver que
ces organes soient propres à l'ouie.
Si l'on fait attention aux grandes différen-
ces qui se trouvent entre l'organisation des in-
sectes et celle des autres animaux , différences
qui existent surtout dans la nature des solides
et des liquides qui les composent , dans leur
respiration et dans la circulation; on peut rai-
sonnablement présumer, que ces différences doi-
vent modifier le mode d'aprés lequel les sens
de ces animaux recoivent les impressions. Ne
serait-il donc pas possible que les insectes puis-
sent entendre , en demeurant. privés d’un ca=
nal auditif ? ou plutôt, ne pourrait - on point
admettre que chez ‘eux le sens de l'ouie est
aussi voisin du toucher , que le 'goüt lest de
l'odorat.
Souvent , dans les animaux 3 T'absence ou
la perte d'un sens est achetée par le dévelop-
pement ou l'extréme extension d'un autre, En
supposant alors que les insectes sont privés de
Роше telle qu'elle existe . chez les autres ani-
maux , on pourrait en chercher la compensa-
tion dans le développement plus considérable
du tact. L'ouie n'est peut-étre chez eux qu'une
sorte d'irritabilité nerveuse. Cette manière d’être
sensible au bruit, n'est pas sans exemple, mé-
me dans l’homme. L'abbé Sicard est parvenu
à rendre des sourds - muets sensibles au bruit
du tonnerre, et méme aux sons d'un instru-
ment, par une irritation qui s'excitait au ple-
xus, d’où vraisemblablement elle était portée
au cerveau.
Si lon admettait cette irritabilité comme
pouvant remplacer Гоше, le siège principal
234
s'en trouverait naturellement dans les palpes.,
qui sont, les organes où le toucher parait le
plus.sensible.etle plus développé. ll est digne
de remarque que. l'insecte. qui nous, semble ayoir
l'ouie. la, plus délicate , est aussi celui qui a
les palpes les plus développés. Quand, larai-
gnée est placée au centre de sa toile, et qu'une
vibration à peine perceptible à nos sens en
agite les fils, nous la voyons aussitôt annoncer
par le mouvement de ses palpes quelle en est
avertie, et se transporter avec rapidité à l'en-
droit d’où la vibration est parvenue jusqu’au
centre qu'elle occupe. Ne serait on pas fondé
de croire, que dans l'araignée le sens du tou-
cher a acquis une perfection etune irritabilité
telles qu'il remplace ‘le sens de Гоше, et que
chez “elle ce sens particulier et mixte réside
dans les palpes. Jugeant ensuite par compa-
raison , l'observation verifiera si les insectes ,
chez qui les palpes sont les plus développés ,
sont également ceux qui possédent le sens mix-
te, dont nous avons parlé, à un plus haut
degré de perfection. |
En attendant, on peut retablir comme une
observation avérée par l'expérience journaliere,
235
que quelque bruit que l’on fasse auprés d'un
insecte, il n'y est sensible qu'en raison du plus
ou moins de vibration de l'air qui lenvironne,
Jusqu’a présent l'usage des antennes a échap-
pé aux yeux de l'entomologiste observateur,
Quelques naturalistes ont cru y voir, comme
nous l'avons dit , des organes. propres au tou-
cher: mais cette proposition devient difficile à
prouver, si lon considére que les insectes qui
ont le plus besoin de palpes , que la plupart
des aptéres sont privés d’antennes , tandis que
leurs habitudes paraissent prouver au contraire
que le sens du toucher réside chez eux à un
haut point de perfection: les larves, les vers, les
araignées n'ont point d'antennes. En placant le
toucher dans les antennes, il en résulterait que
linsecte dont les antennes seraient le plus pare
faitement organisées , serait celui chez qui le
sens du toucher serait le plus perfectionné ;
tandis que ce sens n'existerait pas chez celui
qui serait privé d'antennes: et l'exemple que
nous venons de. citer semble prouver précisé=
ment le contraire. D'ailleurs ce sens. subirait des
modifications infinies , qui se báseraient sur [а
236
multiplicité de formes affectées , dans cet or-
gane ; ce qui semble contraire à l'uniformité
avec laquelle la nature procède à la structure
des divers organes des sens , dans les diverses
classes des animaux. En plaçant au contraire
ce sens dans les palpes , Yon pourrait ériger
en principe que le sens du toucher est. com-
mun à tous les insectes, et que le siege prin-
cipal en réside uniformément dans les parties
qui constituent la bouche.
Cuvier pense que peut -eire les antennes
sont destinées. à quelque genre de sensation
dont nous mavons pas d'idée , mais qui pour-
rait se rapporter à l’état de l’atmosphere.
Cette définition du savant naturaliste n'est point
assez précise pour fermer le champ de l'hypo-
thèse ; et en attendant que l'étude des moeurs
des insectes ait levé toute incertitude à cet
égard, j'ai cru pouvoir hazarder quelques réfle-
xions, que je fonde sur la structure méme des
insectes.
Sil est une classe d'animaux à laquelle les
insectes puissent se comparer , c'est sans con-
tredit à celle des oiseaux. Comme l'oiseau,
t
Hz
gm
od
la plupart des insectes sont aéronautes; ils
savent s’elever et planer dans le méme milieu,
et y parviennent au moyen du même mécanis=
me. L'esprit d'observation a depuis longtems ap-
pris aux naturalistes, qu'en général la nature
avait doué les animaux d'une structure adoptée
à leur maniére de vivre. C'est ainsi que chez
les quadrupédes et les insectes , nous voyons
des troglodytes , comme la taupe et le grillo-
talpa, pourvus de mains pour creuser la terre;
cest de méme encore que le castor est muni
d'une queue quil emploit en guise de truelle ,
et que la femelle de lIchneumon porte une
tarriere, qui lui sert à percer les corps où elle
doit déposer ses oeufs. Si je voulais prodiguer
les citations, j'aurais à nommer la plupart des
insectes, qui ont des instrumens pour creuser,
scier, percer, nager, voler, etc. — On con-
vient également que, par sa conformation, Го1-
seau est aussi apte à fendre les airs ; que par
la sienne , le poisson lest à vaincre les eaux.
On sait que la pésanteur spécifique des. os des
oiseaux est moindre que celle des os des qua-
drupédes , et il ne faut pas un grand effort
d'observation , pour se convaincre que la for-
238
me prolongée des oiseaux , et celle. de leur
queue qui leur sert en quelque sorte de gon-
vernail, ne faciliteut singulièrement leur vol.
L’insecte, destiné comme l'oiseau à se balancer
dans l'air, devait avoir une structure analogue.
Aussi trouvons nous que la pésanteur spécifique
de la substance qui les compose est encore
moindre que celle des os des oiseaux; et nous
pouvons même présumer du genre de leur vol,
d’après leur structure plus ou moins massive, d’as
près leur forme tantôt orbiculaire tantôt allongée.
Nous connaissons le mécanisme au moyen du-
quel les insectes volent , mais jusqu'à présent
l'on n'a point expliqué de quelle manière ils
se dirigeaient dans leur vol. Chez les oiseaux,
les directions latérales, obliques et courbes
dépendent du mouvement et de la vibration
inégale de lune des ailes ; mais dans les ins
sectes, il n'en est pas de même. Leurs ailes.
paraissent se mouvoir uniformément: c'est à
dire par une locomotion égale et instantanée
dans les deux ailes à la fois *): de façon que
*) Si l'on fait remuer l'aile d’un insecte mort récemment;
l'aile correspondante exécute le méme mouvement.
239
dans leur vol, ils devraient toujours suivre
une ligne droite: et puisque les corps qui,
dans leur mouvement, décrivent des lignes cour-
bes, y doivent être forcés par quelque puissan-
ce, nous devons chercher quel est chez les in
sectes l'organe dans lequel réside cette puissance.
Ne serait.il pas permis, en attendant que
l'expérience le confirme ; de présumer. que le
siège. s'en trouve. dans les antennes ? Ne se»
raient ce pas là les organes nécessaires pour
maintenir l'équilibre dans le vol ; ou pour le
rompre; quand linsecte se dispose à suivre
une direction oblique ou courbe. Nous avons
déja dit que beaucoup d’insectes aptéres desti-
nés à ramper, étaient privés: d'antennes, com-
me si la nature eut voulu leur refuser une
superfluité *). Il en est d'autres où ces or-
ganes paraissent d'une structure trop frèle,
*) Il faut en excepter les fourmis ; chez qui l'usage
de cet organe demande une étude particuliére,
Chez ces animaux , qui ont Pabdomen allongé et
pesant, les antennes sorit peut étre des balanciers
*
destinés à faciliter leur marche, La méme re-
marque peut s'appliquer aux crustacés pourvus
d'antennes,
240
pour pouvoir maintenir l'équilibre , et ces-in-
sectes ont le vol chancelant et par saccades.
Nous citerons les Buprestes. Mais linsecte
que nous croyons pouvoir citer comme _typi-
que sous ce rapport, c'est la sauterelle. Par
l'épaisseur de son abdomen, par la grosseur
et la prolongation de sa dernière paire de
pattes , et enfin par linsertion de ses ailes
trop rapprochée de la tete, elle manque de
l'équilibre nécessaire pour pouvoir se soutenir
longtems en l'air. Aussi ne s'élève +t - elle
qu'après s'être élancée par le jeu de ses pat-
tes, et retombe lourdement, après s'être sou-
tenue un instant sur ses ailes , qui lui servent
plutôt de parachute que pour voler. : Quand
on en voit des nuages entiers entreprendre de
longues migrations, ces insectes sont alors por-
tés par le vent plus que par leurs ailes. Pour-
que leurs antennes fussent proportionnées à
leur conformation ; elles auraient du étre ar-
ticulées plutót que sétacées , et de la lon-
gueur, de celle des Capricornes. La provi-
dence ne voulut sans doute. pas favoriser le
vol d’un insecte, qui ne devient. que trop sou-
vent le fléau des moissons.
241
Les insectes dont la forme est la plus
élancée , et par conséquent la plus apte au
vol, comme les Cerambyeins , sont ceux dont
les antennes sont articulees et capables de se
mouvoir en tous sens. C'est surtout dans ces
classes , qu'elles paraissent devoir rétablir lé
quilibre , qui semble rompu par le prolon-
gement de labdomen, en partant du point
d'insertion. des élytres et des ailes au corce-
let. La facilité qu'ils ont de les mouvoir et
de les courber en tous sens, doit nécessaire-
ment faciliter. la direction. de leur vol, en
faisant l'office de balanciers; dans le cas con-
traire , c'est à dire, si elles étaient implantées
droites et sans être articulées , elles devien-
draient un obstacle.
Par une remarque applicable à une gran-
de quantité d'insectes , la longueur ou la for-
ce des antennes est proportionnée , en raison
inverse de la grosseur ou de la longueur du
corcelet, comme si chez ces animaux le point
d'appui existant à l'écusson, et que les anten-
nes dussent former le surplus nécessaire pour
établir un juste équilibre. Dans les mélolon-
16
242
thes, par exemple, qui ont un corcelet for-
mant avec la tête plus du tiers de la lon-
gueur lotale de l'insecte, les antennes sont moins
longues que le corcelet , et dépassent à peine
la tête. Chez les cérambycins , au contraire;
ou le corcelet équivaut à peine a la quatri-
ème partie de labdomen, les antennes sont
beaucoup plus longues et plus fortes, et,
sans cette sage prévoyance de la nature , 1l
est probable qu'ils eussent culbuté dans leur
vol. Dans les Curculionites , où la prolonga-
tion de la bouche forme un poids considéra-
ble , les antennes sont gréles.
Pour tàcher de savoir jusqu'à quel point
les antennes influaient sur le vol des insectes,
jai arraché l'un de ces membres à des céram-
bycins, et jamais Je n'ai pu ensuite les déter-
miner à s'envoler , soit parceque ces organes
leur sont indispensables , soit , peut - être,
parceque la douleur qu'ils ressentalent les en
empechait. Une autre observation que jai
faite sur des mélolonthes et des capricornes ,
c’est que ces insectes ne prennent leur vol
qu'après avoir agité leurs antennes, comme
pour les préparer au départ.
243
Si les antennes étaient destinées aux fon-
ctions d'un sens, il est permis de présumer
que leur forme serait une chez tous les inse-
ctes ; nous voyons au contraire qu'elles sont
modifiées de beaucoup de facons, mais cepen-
dant d'une maniére à peu prés uniforme chez
ceux de ces animaux dont la structure est
semblable. Les formes variées et elegantes de
ces organes ne doivent point non plus’ faire
penser quils ne sont donnés aux insectes que
comme une vaine parure ; nous ne croyons
que trop souvent la nature prodigue en orne-
mens, quand elle ne l'est qu'en utilités.
L'hypothése, tomberait d'elle méme, si
elle ne pouvait répondre à la question , qu'on
peut élever relativement à plusieurs insectes ,
qui n'ont point d'antennes ou qui les ont a
peu prés nulles , et dont cependant le vol
est trés vif et s'exécute en tous sens. Je veux
parler des diptéres: mais la possibilité de la
direction dans le vol de ces insectes s'expli-
que par le mécanisme particulier des ailerons
ou des balanciers , et il est digne de remar-
que que ces organes existent précisement chez
16 *
244
des insectes privés d'antennes, comme sls
étaient destinés à y PRES
| Les cles volent avec une grande vi-
tesse à et modifient leur vol à leur gré. C’est
que chez elles, le corselet et la tête, qui
sont trés massifs, servent de contrepoids à
l'abdomen : et qu'ensuite le mouvement alter-
natif de chaque paire d’ailes leur permet de
diriger leur vol.
Chez les Ichneumons où le renflement de
labdomen , et chez les femelles la tariére ,
pouvaient rompre l'équilibre , nous retrouvons
de longues antennes qui , quoique sétacées ,
sont assez fortes pour influer sur le vol.
Les antennes des lépidoptéres ne doivent
exercer quune légére influence , mais en ré-
compense ces animaux jouissent aussi du mou-
vement alternatif des ailes.
Une autre observation à faire, et qui
mérite peut être l'attention des naturalistes ,
ce serait de vérifier si, chez les insectes, les
pieds ne sont pas organisés en raison inverse
de la structure des antennes. Les Céramby-
245.
cins, par exemple , qui sont plus aériens que
terrestres , sont hétéromères et ont les pieds
faibles , comparativement à ceux des Carabes р
qui sont pentameres, et plus organisés pour la
course que pour le vol: ces derniers ont les
antennes filiformes , comme si un insecte. que
ses habitudes attachent à la terre, devait avoir
une organisation moins perfectionnée dans les
organes , qui sont propres à faciliter son vol.
Sans vouloir rapporter tous les exemples oü
l’organisation des moindres animaux nous fait
signaler la prévoyance sage de la nature, je
me bornerai à nommer les Dytisques , formés
de facon à pouvoir habiter indifféremment l'eau,
la terre et lair. Dans l’eau, leur prin-
cipal élément, la convexité de leur dos en fait
une nacelle , que meuvent les pieds postéri-
eurs applatis et terminés en forme de rames,
Malgré leur conformation massive , ils s'élà-
vent rapidement dans lair au moyen d'ailes à
fortes nervures.
Si, en parcourant les diverses familles
des insectes , nous comparons l'organisation
des pieds à celle des antennes, nous obtenons
les résultats suivants :
246
Structure L
des, pieds.
Structure
‚ des antennes.
Ordres
et familles,
Habitudes.
I. Myriapo-
des.
plus de sixjapteres; se rou-
pieds, très] lant en spira-|
courts. | le ou:en boule.
Ils marchent
lentement, ou]:
, en se glissant.
Courtes.
antennes de 6
'artic.: renflées}:
à l’extrémité.
Jules de Lin-
née,
Gloméris
(Lat.)
Polydèmes
( Lat. )
Pollyxénes,
EEE BIN? ayn Hola Aie à
antennes demé-|12 paires de|Mouvemens
me grosseur, | pieds. plus-rapides.
antennes gre-|beaucoup de pi-|Ils courent
les. eds; la secon-| tres vite.
de paire ter-|.
minée par
un fort cro-}
chet, et les
autres par un
2de. famille
Chylopodes.
+
tarse très ar-
ticulé.
II. Thysanou- Six pieds.
res.
antennes divi-
| sees en un
grand nom-
bre de petits
articles.
antennes en|les pieds courts[Plusieurs espe-
forme de soie.| avec des han-| ces sautant
chestresgran-| au moyen des
des. filets de leur
Lepismes.
queue.
ade, Fam, [antennes de 4 sautant au moy-
Podurelles.| pieces. en d’une queue
fourchue qui
termine l’ab-
domen.
Us sautent.
Podures. antennes gré-|seulement 4
les, articles aux
pieds.
Structure
des antennes.
Structure
des pieds,
Ordres
et familles.
|! Habitudes,
IM. Parasites.
Six pieds tres
courts et ter-
minés par des
crochets,
antennes tres
courtes.
Ils s’acerochent
aux ‘animaux
dont ils su-
cent le sang
|
Tarses compo-¢ о
sés d'un arti-|
cle dont la
grosseur égale
celle de la jam-
be, terminés
par un angle
faisant office
de pince.
pieds forts.
' Рон:
également ap-
teres, et sau-
tant.
Sautant avec|
uneremarqua-
ble agilité, |
IV. Suceurs. [antennes très
courtes,
les derniers,
épineux, avec
les ^ hanches
et les cuis-
ses grandes;
les 5 artic
cles des tar-
ses des derni.
ers terminés]
par 2 crochets|
allongés.
à peine de la
longueur dela
tete,
Puce.
V. Coléopte-
res.
iere Section|les antennes
presque tou-
jours. en for-
me de fil ou
de sole, et sim-
ples; plusieurs
manquent d'ai-
les.
tous les tarsesileur course est
ont cinq ar-| en général ra-
ticles. pide, et le
vol, chez
ceux qui ont
des ailes, ne.
franckit ordi-
nairement que
de petites di-
stances, l
Pentameres.
248
Ordres
et familles.
2 de Fam, Sta- |les
phylins.
1
3e Famille
Serricornes.
4e. Famille
Clavicornes.
5e. Famille,
Palpicor-
aes.
Structure
des Antennes.
courtes.
antennes ordi-
nairement
dentées en
Scie, en peig-
ne ou en pa-
nache.
les | antennes
plus grosses
vers leur ex-
trémité, ou
terminées par
une massue
d'un à cinq
articles.
antennes cour-
tes, en mas-
sue perfoliée,
et composée
au. plus de 9
articles; dont
le premier al-
longé.
antennes|les tarses
Structure
des pieds.
pieds antéri-
eurs larges et
dilatés.
les pieds courts,
avec les 4 pre-
miers articles
des tarses lar-
ges.
les pieds
auss) bien or-
pour
la course que
ceux de la
1ère famille.
ganisés
Dans ceux, qui
vivent dans les
eaux, les tar-
ses
de rame.
en forme
Dans ceux, qui
sont terres-
tres, cinq ar-
ticles distincts
à tous les tar-
ses,
Habitudes.
des|Ils courent avec
agilité; leur
vol est vif,
mais court.
Ils marchent
lentement;
leur vol, quel-
quefois — trés
vif, s'exécute
par saccades,
comme chez
les buprestes,
pas, Beaucoup d'en-
tr'eux ont le
vol plus agi-
le que Ja
course,
Ils nagent tres
bien, et mar-
chent difhci-
lement, leur
vol est eten-
du, et ordi-
nairement en
ligne droite.
Marche facile,
mais pas tres
rapide, Vol
moins éten-
du.
9
Au
Ordres
et familles.
6e. Famille -
Lemellicor-
nes,
Structure
des Antennes.
Antennes en
massue feuil-
letée.
iere, Tribu
Scarabeides.
La massue des
antennes dis-
posée en ma-
niere de pei-
gne,
2e, Tribu,
Lucanides.
49
Structure
des pieds.
Premières jam-
bes dentées,
et propres à
fouir:
La forme du
corps moins
sphérique que
chez les pré-
cédens.
Habitudes.
—————
Démarche lour-
de, leur stru-
cture massive
gene leur vol.
Beaucoup se
heurtent con»
tre les corps
qu'ils rencon-
trent.
Démarche à
peu près sem-
blable; . vol
un peu plus
vil.
LPS DDI DOE LODE IG EL DD DE ELD GLEE IG DG И STI ILA LID DE PEE LODE TED IO ES DOD,
Obsetvationes in plantas rossicas et descriptio-
nes specierum novarum; *) Auctore Chr. Steven.
Genus Eremuri, a b. Marschall-Bieberstein
in flora taur, cauc. t. III. primum constitutum,
stirpes caucasicam , tauricam et altaicam sub
una specie simul comprehendit. Illum secutus,
etiam Clar. Ledebour ‘in flora altaica plantam
sibiricam haud distinguit, sed sub nomine Er.
spectabilis. enumerat. Nec Schultes nec Sprengel
in Syst. veget. aliud quidquam habent. Sunt
tamen tres species bene distinctae. .Per plures
jam annos in horto proprio colo plantas tau-
ricam , caucasicam et ibericam , atque semel
habui altaicam e tuberibus ab amic. Geblero.
missis. Omnes itaque simul observans satis di-
versas esse perspexi, non modo altaciam quae
jam habitu a reliquis differt , sed etiam tauri-
cam a, simili quamvis , caucasica. Haec ulti-
ma in Flora taur. cauc. optime descripta, icon
vero Marsch. cent. plant. rar. ross. t. 61. non-
*) Continuatio. Cf, Мет. dela Soc. T. VII, p. 259.
pus
dum prodiit. Eremurus altaicus sub nomine
Asphodeli altaici a Pallasio in Actis acad. scient;
petrep. descriptus et icone illustratus, sed opus
hoc, vix nisi in bibliothecis publicis reperiun-
dum, ad manus non habeo, nec g@eseriplionem
ullibi repetitam scio. Erem. tauricus denique
nondum , quantum mihi innotuit , descriptus
nec depictus , quod eo magis miror, cum jam
per quindecim annos semina largà manu, imo
tubera haud paucis transmiserim. Ut itaque bo-
tanici tres has species simul habeant et melius
distinguere. queant , omnium icones et diagno-
ses tradam.
Character genericus in Flora taur. cauc. |.
c. sic andit: Cor. 6-petala , post anthesin in-
voluta. Stamina impubera intra corollam con-
duplicata, effoeta longissime exserta. Stylus foe-
cundatus reflexus. His in flora altaica addit cl.
Ledebour. caps. trilocularis , semina angulata.
Nihil in his mutandum censeo , observo tamen
corolam non esse exacte hexapetalam, sed po-
tius monopetalam sicut in plerisque aflinibus 4
ad basin usque partitam.
1. Eremurus, caucasicus , cor olla ( flava )
limbo rotato laciniis apice obliquis , ante an-
252
thesin cylindricä, pedunculo fructifero bracteam.
aequante ; seminibus subtetraëdris immaculatis ,
foliis margine asperis.
E. spectabilis. Marsch, fl. taur. cauc.
3. pag. 269. excl. synon. Link enumer.h.
berol. 1. р’ 328. Sprengel syst. veget. IT.
p. 83. simul cum reliquis. Schultes syst.
ves. P^. f$. с. р. 482. B. fl. cae. mae
Cis Caucasum unico tantum loco hucusque
inventus: in tumulo ad viam publicam inter
pagum Sablae et oppidum Georgiefsk. Ex Iberia
missus a D. Wilhelms. In horto meo floret ali=
quot dies ante Е. tauricum , medio mensis
Maj.
Descriptioni florae taur. cauc. pauca addam.
Radicis fibrae potius tubera dicenda, sunt enim
carnosa pennae anserinae crassitie et ultra, us-
que ad spithamam longa, sordide flavicantia.
Folia pedalia et saepe ultra pollicem lata, e
glaucescente viridia, margine aspera denticulis
minutis sub lente modo manifestis , supra fere
plana vel parum concava, subtus carina eleva-
tà. Racemus saepe pedem longus, sensim ab
253
imo ad summum flores expandens. Pedunculi
florentes tres lineas longi, fructiferi parum elon-
gantur scapo adpressi nonnihil. arcuati , absque
articulo. Capsula mole pisi minoris valvulis
acumine minimo, dum clausa vix conspicuo.
Semina fere tetraédra lateribus duobus mino-
ribus , angulis anguste alatis, obscure fusca
immaculata.
In icone *) 1. alabastrum. 2. flos se expan-
pandens. 3. corolla expansa rotata, sed pars
inferior mala expressa. 4. cor. deflorata 5. 6.
capsula. 7. semina. |
2. Eremurus tauricus, corolla (albá) lim-
bo campanulato , laciniis apice inflexis , aute
anthesin clavatá , pedunculo fructifero bractea
longiore, seminibus oblique prismaticis macula-
tis , foliis margine laevibus.
Prima vice florentem vidi apud Tatarum
rusticum pagi Tauriae littoralis Nikitae , qui
plantae specie captus illam e rupibus subalpi-
nis ubi sponte crescere docuit, in hortulum
suum transplantavit. Rara esse debet cum mi-
hi, toties montium juga per varios calles per-
io. Icones exhibentur in N. Mém, Tom, III,
254
eurrenti, nunqnam obvia , ‘пес ab aliis plan«
tarum studiosis reperta fuerit. Habitatio sin»
eularis est, cum caeterae species in campe-
stribus crescant. In hortum Nikitensem ^ at-
que in proprium introducta quotannis floret et
semina perficit.
Similis ad modum E. caucasico , et sic-
cati facile commutandi. Differt inprimis co-
rollae et seminum colore, sed haud desunt aliae
notae. Folia laetius viridia minus glaucescunt
quam in illo; margo haud asperus , denticulis
etiam sub lente vix ullis apparentibus. Corol-
la major, sordide alba laciniarum nervo vel
carina viridi subtus valde conspicuà , supra
minus; laciniae apice diutius cohaerent unde
corolla autequam expandatur fit cylindraceo -
clavata , cum in reliquis speciebus non cohae-
reant et illa subcylindrica remaneat; expansa
vero haud rotata ut praecedentis sed campa-
nulata. Bracteae pedunculos aequant dum flo-
rent, sed hi in E. taurico postea magis elon-
gantur et bracteà evidenter longiores evadunt.
Capsula — paullo major apice acuminata, ma-
3
gis rugosa. Semina multo majora , pro eras-
255
sitie longiora subprismatica latere uno conve-
xo, altero concavo , tertio rarius quam in
caucasico in duo plana diviso, alis augulorum
paullo latioribus ; grisea nigromaculata et vit-
tis transversis fusco - sauguineis variegata.
(In icone 1. alabastrum. 2 flos se expan-
dens. 3. corolla expansa campanulata, sed for-
ma haud bene expressa et staminum longi-
tudo neglecta. 4. Cor. deflorata 5 eadem sty-
lo jam recto. 6. 7. Capsula. 8 semina.)
3. Eremurus altaicus, corolla ( ochroleu-
cá) campanulatà laciniis incurvis, ante an-
thesin cylindricá, pedunculo fructifero bracteá
duplo longiore , foliis margine sublaevibus.
E. spectabilis Ledebour Л. alt. 2. p. 25.
Asphodelus altaicus.
Pall: act. рег. 1779. P. 2. p. 258. UN.
Wild. sp. pl. 14. p. 134. Asphodelus Sibiri-
cus, Sievers in Pall. neue nord. Beytr. 7,
р. 257
In collibus apricis et campestribus | siccis
ad fl. Irtyn legerunt autores fl. altaciae et
256
olim. Sievers. Mihi specimina misit amic. Geb-
ler. In horto meo semel floruit adhuc. paul-
lo serius taurico , sed. semina hand perfecit et
dein periit.
Statura praecedentibus minor, 2-3 pe-
dalis , cum illi saepe ad quinque pedes usque
excrescant. Folia duplo fere angustiore mar-
gine rarius exasperata , vix semipollicem lata.
Racemus spithamaeus multo laxior pedunculis
florentibus apice cernuo a scopo remotiusculis.
Bractea pedunculo fructifero dimidio brevior.
Corolla minor pallide flavescens vel ochroleu-
ca, pedunculo oblique insidens , nec recte ut
priorum , tota inde a fundo campanulata tubo
vix ullo, laciniis incurvis carina flavidä. Sty-
Zus post nuptias reflexus dein erectus ut in
reliquis , pallidus manet nec fuscus evadit ut
in illis. Capsulam maturam et semina haud
vidi.
(In icone: 1. alabastrum. 2. 3. 4. Flos
varia aetate. 5 capsula immatura. )
5
Plantam inderiensem quam Marschall in fl.
t. c. sub Eremuro spectabili citat, e hoc ge-
nere excludo, propter corollam haud persisten-
257
tem nec apice involutam, stylumque non refle-
xum. Est. mihi :
Asphodelus inderiensis scapo nudo simpli-
ci apice hispidulo , foliis linearibus margine
ciliato-scabris , pedunculis inarticulatis bractea
longioribus.
Eremurus spectabilis var, inderiensis. Mar-
sch. fl. taur. cauc. 3. p. 270. in nota ?
Circa lacum Inderiensem deserti transvol-
gensis a Tauschero et Helmio lecta specimina
communicavit amic. Fischer.
Radix in meis deest, sed caput vel rhi-
zoma reliquis foliorum anni praeteriti fibrosis
stipatum , et inter has squamis tenuibus papy-
raceis pollices duos longis , semipollicem latis,
acutiusculis , qui foliorum basin et scapum in-
volvunt. Folia omnia radicalia pedalia lineas
duas lata , margine denticulis tenuissimis aspe-
ra, erecta. Scapus folüs duplo altior , cras-
sitie pennae anserinae , teres , inferne tenuis-
sime pubescens superne pilis rectis brevibus
hispidulus. Racemus circiter spithamaeus den-
siusculus. Bracteae lanceolatae acuminatae
27
258
albo = scariosae margine ciliatae , infimae steri-
les. Pedicelli solitarii initio florem et bra-
cteam aequantes , dein hac fere duplo longio-
res , stricti , fructiferi plus minus arcuati ca-
psulä vero scapo adpressä, glabri articulo nul-
lo. Corolla videtur alba, laciniis medio rubi-
cundis nervis tribus approximatis, formä et
magnitudine fere Asphod. ramosi, cylindraceo-
campanulata , basi sub ovario constricta , post
nuptias decidua apice haud revoluta. Stamina
omnia aequalia corolla dimidio longiora , fila-
mentis basi vix dilatatis rectis, nec ut in Ere-
muro impuberibus conduplicatis. Antherae sor-
dide flavescentes. Stylus corolla duplo lon-
glor rectus , stigmate simplici, capsulà excres-
cente ad latus deflexus , non deorsum reflexus
neque dein resurgens. Capsula magnitudine
Pisi globosa, basiconstricta; valvulae tres me-
dio sulco impressae obtusiusculae venis reticu-
latae haud rugosae. Semina ( haud omnino
matura) prismatica , latitudine duplo longiora
fere Erem. taurici, anguli vero multo latius
alatı.
Asphodelis adnumeravi quamvis variis notis
differat. Sunt enim stamina aequalia corolla
259
longiora basi haud dilatata , stylus foecundatus
ad latus deflexus , capsula haud rugosa , semi-
na angulis alata, denique pedunculi solitarii
deficiente articulo. Forte proprium genus
constituere debet. Sed Asphodeli nondum ita
numerosi ut divisione egeant.
Flora taurico = caucasica unicam citat Ti-
liae speciem : 7. plaiyphyllam ( grandifoliam
Ehrh.) Tauriae et Caucaso communem. Hanc,
foliis subtus puberulis optime ab affinibus di-
stinctam, his in regionibus nondum reperui nec
ab аз observatam cognovi. Tres vero se-
quentes species apud nos occurrunt.
1. Tilia parvifolia ( microphylla Vent. ),
petalis simplicibus folis glabris , subtus vena-
rum axillis barbatis , stylo glabro.
In Tauriae silvis hinc inde provenit, eti-
am in Iberia et cis Caucasum.
Mirum in modum variat fructus forma ,
sinu baseos foliorum et horum ad petiolum
proportione, florum in corymbulo numero, ra-
17°
260
-muloram colore etc, unde cum Sprengelio con-
jungo. varias ab auctoribus distinctas species,
ut T. trifloram , intermediam etc.
"E Tilia dasystyla m. petalis simplicibus,
foliis glabris subtus basi pilosiusculis., axillis
venarum barbatis , stylo tomentoso.
In litore meridionali Tauriae , ad radices
montis Casteldagh juxta viam publicam uuicam
arborem vidi.
Species reliquis simillima, sed fructus for-
mà et praesertim styli lanugine satis superque
distincta. Æolia basi obliqua recta vel leviter
cordata , serraturis longius quam in praece-
dente et T. platyphyllà acuminatis , supra
glabra, subtus ad axillas barbata et in ipsä
pagina versus basin hine inde irregulariter pi-
losa. Petioli pollicares et bipollicares pubes-
centes sicut ramuli novelli. Corymbuli 3 - 7
flori bracteam aequantes. Calyx intus villosis-
simus. Corolla magnitudine praecedentis pal-
lide flava odora. Stamina petalis paullo lon-
giora. Ovarium et Stylus densissime tomen-
tosa. Stigma 5fidum supra glabrum patens.
261
Nux obovata basi truncata apice longius: acu-
minata , costis quinque praesertim versus basin
bene conspicuis.
Hane forte, stylum haud observans > pro
T. platyphyllà habuit Marschallius qui corym-
bulos paucifloros et serraturas eximie mucrona-
tas notavit. Folia nonnihil majora quam in d.
parvifolia , neque tamen perampla. Talia non
vidi nisi in ramulis annotinis e radice caesá arbore
pullulantibus in monte Beschtau,- de quibus aus
iem nescio ad qualem pertineant speciem.
3. Tilia rubra, petalis ... . ... . folus
glabris subtus basi petiolisque pilosiusculis, ve-
narum axillis barbatis, fructu laevi, stylo glabro.
In Taurià in horto palatii Bachtschisarai="
ci nonnulas vidi arbores fructibus onustas, dein
ex Armenia misit b. Sovitz ramulum etiam fru-
ctiferum. Flores observandi nondum fuit occasio.
Certe illa est quam Decandolle in Prodromo
syst. nat. regni veget. I. p. 513 e Tauria ci-
tat, num vero eadem sit cum T. rubra cat. h.
monspel. haud penitus certus sum. Hujus enim
folia subtus pilosiuscula ut T. platyphylla
262
dicit, cui tota superficies inferior pilis brevi-
vibus adspersa; in nostra vero tanium versus
basin hinc inde pili rari longiusculi occurrunt,
saepe etiam omnino sunt glabra praeter axillas
barbatas. Differt — praeterea a T. platyphyllà
dentibus foliorum crebrioribus , angustioribus ,
et praesertim mucrone longiore scarioso , cum
in illà ipso dente brevior herbacea sit. Folia
saepe triloba , venarum axillae penicillo rufes-
cente. Pedunculi plerumque triflori , occurrunt
tamen usque ad 12flori; ala usque ad basin
fere descendit relicto spatio duarum linearum.
Nux (haud omnino matura ) depresso-globosa,
basi costarum vestigio, caeterum laevis, magni-
tudine T. parviflorae, tomento densissimo cine-
reo vestita,
Specimen e prov. Karabagh a Sovitzio mis-
sum nonnihil differt folus pro latitudine lon-
gioribus , nervis parallelis subtus valde promi-
nulis ut in T. platyphyllà , glabris tamen; pe-
dunculorum alà semipollicem a basi incipiente,
früctu denique obovato. Nihilominus haud di-
versas credo. Utraque perquam similis T. gla-
brae (americanae Ait.) , sed in hac folia prae=
263
ter axillas venarum penitus glabra , pedunculi
ala usque ad basin descendit.. Forte etiam T.
rubrae petala absque appendice.
Tilia argentea ( alba W. K.) apud nos
поп occurrit, sed possideo specimina e Hun-
garià et e Gubernio Chersonensi fructa eviden-
ter costato quamvis Decandolle et Sprengel
ecostatos faciant. Videntur Ventenat et post eum
ali hujus cum T. albae W. ( heterophyllae
Vent.) patriam et synonyma confudisse. Des-
criptio T. rotundifoliae Enc. bot. VIL. р. 682.
quam ad T. argenteam hungaricam trahunt ,
quadrat exacte in T. albam Ait. et Durvi Harbk.
Baud; 3. р. 115, quae certe ex America, bo-
reali. Hujus folia subtus dense niveo-tomentosa,
juniora: supra pulverulenta , sed cito glaberri-
ma evadunt; hungaricae subtus cano-tomentosa,
supra, etiam juniora , glabra. Praecipua vero
differentia in eo. consisüt quod T. argenteae
pedicelli calyce fere duplo longiores sint, T.
albae vix aequent; illius fructus angulis ultra
medium bene conspicuis, albae americanae vero.
basi tantum prominulis. In hac observo pedun-
culos bracteis duabus fultos, in argenteà vero
264
desunt ; num semper, e paucis speciminibus
siccis affirmare nequeo.
T. petiolaris Decandolle certe ad T. ar-
genteam pertinet; petiolorum enim longitudo.
in eodem saepe ramulo variat, non modo in
hac sed etiam in omnibus Tiliae speciebus; quare
Sprengel in syst. veget. prudenter omisit.
A. b. Portenschlas habeo ramulum Tiliae
ad pagos Austriae ( nec in silvis , ut expressis
verbis notavit) crescente, ab omnibus diversae
folis glaberrimis absque axillarum penicillis ,
petalis squamä subaequante auctis et stylo his
et staminibus , longiore. Quadrat exacte in 7.
laxifloram , nec dubito e hortis botanicis ad
pagos emigrasse , sed forte inter Tiliae species
a Hostio in Flora austriaca creatas novo no-
mine ditata exstat.
Astragalorum amplissimum genus in Decan-
dolle prodromo solita sagacitate clar. autoris
divisum in sectiones et tribus. Hae utplurimum
satis bene coordinatae , sed illae distinctae se-
eundum floris colorem mutabilem aut petiolos
265
induratos, qualia distributionis principia nequa-
quam admitti possunt. Diflicile sane est ultra
irecentas species flore et fructu maxime varias
commode disponere. Ego quoque multum huic
rei operae dedi, et tandem Astragalorum tri-
bum in plura divisi genera quorum characte-
res certiores proponam quando totum opus ab-
solutum erit, omnium specierum analysin pos-
cens. En interea quomodo species herbarii mei
dispertivi.
1. Phaca Г. Huc pertinent Ph. frigida ,
Jacquiniana m. ( frigida Jacq), alpina , astra-
galina , australis, altaica, velutina Turcz. et
11 species indescriptae, pleraeque ex Americä
boreali.
D Psychridium. Huc Astragalus oroboi-
des, Phaca brachytropis et tres novae species.
3. Anaphragma. Species nova ex Amer.
boreali.
4. Picraena. Astrag. amarus.
5. Rysodium. Astr. pterostylis Decand,
6. Ammodyies. Astr. Ammodytes et ше-
hlotoides.
266
7. Alopecias. A. alopecuroides , |» narbo-
nensis, macrocephalus, sphaerocephalus m. (ma-
erorephalus fl. t. с.) , vulpinus , ponticus 5. la-
natus , libanotis, barbatus , emarginatus, da-
syanthus , dasycephalus Besser et 2 novae
species.
8. Cymbicarpos. A. trigonus, tomentosus,
christianus.
9. Caryolobium. А. macrocarpos.
10. Glycyphylla. A. glycyphyllus, giy-
cyphylloides ; labradoricus ( secundus Mich. ) ,
galegiformis , ? stipularis et 3 novae species.
11. Craccina. A. gracilis , racemosus.,
Cracca, Phaca triangularis, Á. falcatus, reptans,
leucophaeus , depressus, tunetanus , sulcatus ,
austriacus, vaginatus ( bifidus Turcz. ), versico-
lor ( olopterus DC.) , leptostachys , tauricus ,
ct 2 novae species.
12. Macrosema. A. Onobrychis, onobry-
chiosdes , bicolor , aduncus , succulentus, et 6
novae species.
13. Solenoius. A. fruticosus , angarensis
Turez. , gyzensis Delile, virgatus, stenophyllus
267
m. (tenuifolius Pall.),. pallescens , elongatus у
dealbatus, vesicarius; — asper; — bayonnen-
sis ; — leontinus ; — uliginosus ( carolinianus
DC, canadensis У’), canadensis DC ( caroli-
nianus W ), glaber , odoratus , semibilocularis
( Laxmanni Pall. descriptio nec icon), Lax-
manni Jacq ( Pall. icon nec descr.), adsur-
gens; — hypoglottis , (В. dasyglottis Fisch ,
y Wilhelmsii DC ), purpureus, lasioglottis hu-
mifusus , unifultus et 4 species novae.
14. Astragalus L. pentaglottis, tuberculo-
sus, mauritanicus, m. (hypoglottis Desf.), Glaux,
Pyramidula Salzm., Epiglottis, geniculatus ,
Stella, radiatus m. (Stella aegypt. et f. tribu-
loides Hom. non Delil.), Asterias m. ( Stella
fl. t. c. ) ,. tribuloides Del. oxygloitis , psilo-
glottis, peregrinus , striatellus , boeticus, sesa-
meus (f malacensis Salzm. ), cymbiformis ,
prolixus ; — contortuplicatus , hamosus > aegi-
ceros, brachybius m. (hamosus Del. Aegypt.),
hispidulus , trimestris ( aegypt. nec. al.) an-
nularis ( maculosus ) , mareoticus , reticulatus Е
subbiflorus, scorpioides (canaliculatus), et duae
species novae.
268
15. Philammos A. subulatus , comicula-
tus, macrolobus , ceratoides , Arbuscula , Ste-
venianus ; —— davuricus ; — arenarius et 2
novae species.
16, Proselias. À. monspessulanus, sangui-
nolentus, incanus , globosus (3), resupina-
tus (fragrans DC. ), reduncus et 3 novae
species.
17. Chondrocarpus. A. macrorhizus (f$
nummularioides Desf. rotundifolius W.), bra-
chycarpos ( ? incurvus ) , elongatus , et 2 no-
vae species,
18. Zuprepia , nova ex Amer. bor.
19. Cystium. A. Cicer ; — physodes,
macrophysa Bess. , Pallasu Fisch.
20. Myobroma. A cahyricus , longiflorus ,
ovinus m. ( caprinus glaber DC.), fabaceus,
utriger , caprinus (e Barbaria ), buchtormen-
sis, albanus m. ( nummularius MB. ), ligno-
sus ( declinatus W.), exscapus , pubiflorus ,
lanigerus , humilis , nummularius (e Syria et
Cretà ) , mollis ; — diffusus, testiculatus (В
rupifragus tauricus Pall.), megalanthus (amoe-
nus Gebler), rupifragus (e Sibirià ), gala-
269
clites ; — geminiflorus , uniflorus, triphyllus
et 7 novae specias.
21. Saccocalyx. A. lineatus , halicacabus,
follicularis ‚ calycinus , lupulinus , laguroides ,
vulnerariae , coluteoides , tumidus et 2 novae
species.
22. Tragacantha Tourn. A. lagurus W.
(non DC.), xanthurus m. (lagurus DC. ),
lagopodoides , angustifolius ( bracteolatus W.
excl. syn. ), genargenteus, massiliensis ( Po-
terium W.), aristatus , echinoides ; — troja-
nus m. (gummiferi var. DC.), caucasicus ,
caspicus , denudatus, eriocaulos , pycnophyl-
lus ( compactus fl. t. c. ), creticus , Echinus,
Pseudotragacantha , aureus, plumosus , ptilo-
des ( plumosus e Libano ), breviflorus ( erio-
cephalus W.), compactus (e Libano ) , sicu-
lus, Arnacantha , longifolius , oleaefolius et 9
novae spe cies.
23. Oxytropis DC. 51 species, inter
quas novae 10.
94. Biserrula L. Pelecinus.
o P A, Pp, SP RP IPIS Is
ERST REFERRE ITS SOS TEE LIT LOG GOOLOL GEL HDD EEE I IC LOG LOG LOD L OL
Classification riéthodique des lioches par fa-
milles naturelles ;
par Г. Corprer ; Membre de notre Soc.
Cette classification des roches qui sert de
basé à l'exposition de la collection des Roches
dans le Jardin du Roi de Paris; vient d’être
publiée par Mr. le Conseiller de mines E. Th.
Kremschrop *), à qui l’auteur a eu la com-
plaisance de communiquer son manuscrit. Nous
croyons rendre service à nos Membres, en
leur faisant connoitre cette classification basée
sur la condition minéralogique des Roches. La
division en familles est fondée sur la base des
roches, et les soudivisions dépendent de la
structure ou du mode de conjonction des par-
ties constituantes. La décomposition d’une ou
de l’autre partie influe donc nécéssairement ,
*) v. LreoxHanp u, Bronx, Jahrbuch der Mineralogie,
Geognosie etc. 2 Jahrgang 1031. N. г. р. 17.
399.
271
d’après ces principes, sur la place quelle
occupe comme espece.
Classification méthodigue des roches par 2
rS |
EEE
ььь
ль ©
16.
47:
18.
milles naturelles.
. Fam. Roches feldspathiques.
pyroxéniques,
amp hiboliques.
épidotiques.
grénatiques.
hypersténiques,
dialagiques. | i
talqueuses.
micacées.
quarzeuses.
vitreuses.
argileuses.
calcaires.
gypseuses.
à base de sous-sulfate d'alu-
mine.
à base de sous - carbonate
|
|
de soude.
à base de muriate de soude.
à base de carbonate de fer.
|
ä
272
19. Fam. Roches à base d’hydrate de man-
ganese.
20. — — —— à base d'hydrate de fer.
21. ——— —— à base de silicate de fer.
22, — —— à base d’oxyde rouge de
fer.
23, ——— —— à base de protoxyde de fer.
24, —— —— à base de sulfure de fer.
25. —— —— à base de Soe.
26. —— ——— à base de bitume gris.
27. —— —— pisasphaltiques.
28. —— —— graphiteuses.
29. ——— —— anthraciteuses.
30. —— —— à base de houille.
34. — E base) de lignite.
Appendice.
32. ——— Roches anomales. |
33. —— Roches météoriques.
I. Елмиле. Rocnes FELDSPATHIQUES.
I. ОврвЕ. Phanerogènes.
1. Genre. Agregees.
Especes. 1. Gneiss.
a. ordinaire.
273
b. leptinoide; qui fait le pas-
sage du Gneiss au Weiss-
stein,
2. Leptinite ; /Z'eisstein W.
3. Pegmatite ; Schriftgranit.
a. commun.
* schistoide.
= re délit. *
b. graphique.
4. Granite.
a. ordinaire.
b. zirconienne.
9. Syénite.
a. ordinaire.
b. zirconienne.
9. Genre. Conglomeres.
Espéce. 1. Conglomérat feldspathique.
2. Grés feldspathique.
a. anagénique. **
b. anthracifere. ***
*) sans clivage distinct.
** ) Melange de roches primitives,
***) Melange d’Anthracite,
2974
3. Genre. Meubles.
Espéce. 1. Sables. Graviers. Galets feld-
spathiques. ;
II. ОврвЕ Adelogènes en tout ou en partie. *
Section 1°те Petrosilicieuses.
Ordinairement quarziferes sans fer
titané, rarement cellulaires ou amıyg-
dalaires.
1. Genre. dggregees.
Espece. 1. Petrosilex. Feldstein. Dichter
Feldspath. W.
a. uniforme.
b. fragmentaire.
c. ordinaire.
d. corné.
e. jaspoide.
f. argiloide.
g. quarzifere.
h. jadienne.
i. phylladifere.
+) Ces différentes variétés constituent pour la pla-
part les bases de certains porphyres.
275
2. Pophyre syénitique.
a. ordinaire.
b. cellulaire.
3. Porphyre pétrosilicieux.
Feldstein-Porphyr. Leonnarn.
4. Pyroméride.
a. globaire.
b. globulaire. *
5. Porphyre argiloide.
2. Genre. Conglomerees.
Espéce. 1. Grauwacke. Traumate.
2. Conglomérat pétrosilicieux
anagénique.
3. Conglomérat porphyrique.
Section 2 de Leucostiniques.
Non quarziféres , avec fer
titané , ordinairement cellu-
laires.
*) Les deux variétés principales du porphyre . glo-
bulaire de Corse,
ei
©
+
276
Pyrogéne. TrachytartigeFeld-
spath = Gesteine.
1. Genre. Aggrégeées.
Espece. 1. Trachyte.
a. ordinaire.
b. fritiforme. (Halbverglast.)
2. Porphyre loucostinique. (77a-
chyt - Porphyre).
a. ordinaire.
b. fritiforme.
3. Phonolithe.
‘a. ordinaire.
b. fritiforme.
2. Genre. Conglomerat leucostinique.
3. Genre. Meubles.
Espèce. 1. Centre leucostinique.
2. Gravier , Sables, Galèts leu-
costiniques.
Famizze. 2. Rocnes PYROXÉNIQUES.
I. Onone. Presque homogènes et non cellulaires.
1. Genre. Aggregees.
274
Espèce. 1. Coccolithe.
2. Lherzolithe. (avec Antho=
phyllite )
Augitfels der Pyrenäen.
3. Lherzolite compacte. |
2. Genre. Conglomerees.
Espèce. 1. Conglomérat lherzolique.
II. ОврвЕ. Melees d'une grande quantité de
Feldspath et cellulaire.
Section. 1. Mélées de Feldspath gras et
de terre verte. (ophitiques.)
1. Genre. Aggregees.
Espéce. 1. Granite ophitique. ( Granite
mélé de Feldspath et de
terre verte. )
2. Aphanite. Granite avec un
mélange de masse feldspa-
thique altérée et de terre
verte. )
3. Ophite. (Porfido verde avec
Augite )
278
2. Genre. Conglomerees.
Espèce. 1. Brèche ophitique.
Section Il. Melangees de Feldspath vi-
treux , de fer titané , et de
plusieurs autres substances ,
Péridot , Amphigene etc.
( basaltiques ).
1. Genre. Jggregees.
Espéce. 1. Mimosite. *
2. Dolérite. **
3. Dasanite ordinaire. ***
4. Basalte fritiforme. *###
2. Genre. Conglomerees.
Espéce 1. Conglomérat basaltique.
3. Genre. Meubles.
Espèce 1. Cendre basaltique. **#**
р >
*) Les élemens sont mélangés tellemement, quon
ne peut plus les reconnaitre,
**) Avec clivage reconnaissable, approchant du cry-
stallin.
***) Avec des élemens prédominans de Feldspath
vitreux,
^***) Basalt commun,
*'***) Cinérite lithoide uniforme fragmentaire, Basal-
te et Basanite pulvérulent,
279
9. Sables, Graviers, Amas de
galets basaltiques.
Famizze 3. Rocnes AMPHIBOLIQUES.
Genre unique. Aggrégees.
Espéce 1. | Amphibolite.
a. ordinaire.
b. grenatifere.
2. Kersanton. *
3. Diorite.
4. Diorite compacte.
a. ordinaire.
b. basaltoïde.
3. Porphyre dioritique.
a. ordinaire.
b. calcarifère.
c. altéré.
FamiLLE. 4. Rocnes ÉPIDOTIQUES.
Genre unique. Aggrégées.
Espèce. 1. Epidot stratiforme. ( Pistacit-
lager ).
T Roche de Hornblende particnliére avec Pinite.
280
FawiLLE 9. RocHEs GRÉNATIQUES.
Genre. 1. Jggregees.
Espéce. 1. Grénat sihi ( Granat-
lager. )
a. granulaire.
b. compacte.
Genre. 2. Meubles.
Espéce. 1. Sable grénatique.
Famirze. 6. RocHEs HYPERSTÉNIQUES.
Genre unique. Aggregees.
Espece. 1. Selagite. ( Hypersthenfels. )
FaAwmiLLE 7. RoOGHES DIALLAGIQUES.
1. Genre. Aggrégees.
Espece. 1. Piclogite. *
2. Euphotide. ( Gabbro ).
3. Variolite. **
4. Serpentine.
2. Genre. Conglomerees.
Espéce. 1. Bréche euphotidienne.
9. Bréche serpentineuse.
*) Mélange de Diallage et de Grénat.
**) Diallage et Feldspath intimement mélés,
281
3. Pouding serpentineux.
4. Grès serpentineux.
3. Genre. Meubles.
Espece. 1. Sables et graviers serpenti-
neux.
Famizze. 8. ROCHES TALQUEUSES.
1. Genre. Aggregees.
Espece. 1. Protogyne. *
2. Talcite. ( verhärteter Talk. )
a. ordinaire.
b. feldspathique.
c. maclifère.
d. quarzifère.
2. Genre. Conglomerees.
Espèce. 1. Phyllade ( Thonschiefer. )
a. ordinaire.
b. anthracifère.
c. calcacifère.
d. arenifère.
2. Anagénite. **
*) Granite avec mélange de Talc.
**) Des fragmens variés de roches primitives, lies
par le Phyllade ou le Thonschiefer,
282
3. Pouding phyllidien.
pl 9. Rocnes micAcÉEs.
1. Genre. Aggregees.
Espèce. 1. Greissen.
2. Micacite. ( Glimmerschiefer. )
3. Mäcline. *
t2
Genre. Conglomeirees.
Espece. 1. Conglomérat de Micacite.
3. Genre. Meubles.
Espece. 1. Sable de Mica.
FaAwiLLE. 10. Rocnes QUARZEUSES.
1. Genre. Aggrégees.
Espèce. 1. Quarzite , ( Quarzfels. )
Рави е. 9” *
3. Jaspe.
19
4. Quarz grenu sédimentaire.
5. Quarz compacte sédimentaire.
6. Silex.
9. Genre. Conglomerees.
*) Mica avec masses de Маце.
** ) Quarz mélé d’Anihracite, Lydite.
Espèce 1.
2"
3.
4.
10.
11:
283
Grès quarzeux phylladifère.
proprement dit.
„a u Merrifere.
vec | Chamois
site. *
no avec Feldspath,
( 4rkose. )
— Мес Kaolin.
( Metaxite. )
vec Seniste Ors
dinaire.
——— argillifère.
( Psammite. )
—— avec Marne.
( Molasse. )
mn бе.
— ——— polygénique. **
3. Genre. Meubles.
Espece. 1.
2
3.
4.
*) Avec Silicate de fer ou
**) Melange de substances
Sable
——
—M—
——— ——
N
quarzeux homogene,
———— micacé.
ar Terrifere.
dais Mate 0) feldspathique.
Glauconie,
diverses,
284
Sable quarzeux avec Kaolin.
— avec Arsile.
calcarifere.
— —
OND a
Sable siliceux à base de Si-
lex.
9, Galeis quarzeux en amas.
10. Galets siliceux en amas.
11. Débris anguleux de roches
quarzeuses divers en amas.
Famizze 11. Rocues viTREUSES.
Onpnr. 1. Congeneres des laves feldspathiques.
1. Genre. Aggregees.
Espèce. 1. Petinite. ( Pechstein. Picite.)
2. Obsidienne.
a. uniforme.
b. globulaire.
. hyaline.
verte.
e. piciforme.
... smalloide imparfaite.
c. Zonaire.
d. porphyroide.
. quarzifere.
.. non quarzifere.
285
e. fragmentaire.
3. Pumite. (Pumicite. Bimsstein)
2. Genre. Conglomerees.
Espece. 1. Conglomérat ponceux.
a. par voie seche.
b. par voie humide.
2. Conglomérat d’Obsidienne.
3. Genre. Meubles.
Espèce. 1. Obsidienne lapillaire. *
2, Pumicite lapillaire.
Go
Cendre ponceuse.
OnDre Il. Congeneres des laves pyroxeniques.
1. Genre. Jggregees.
Espece. 1. Gallinace stratiforme. **
2. Scorie stratiforme. ***
2. Genre. Conglomerees.
Espece. 1. Conglomerat de scorie.
a, par voie seche.
b. par voie humide.
*) Consistant de petits fragmens.
**) Vitre volcanique en masses en couches, produi-
tes de roches augitifères,
и
***) De masses semblables scoriacées,
286
3, Genre. Meubles.
Espece. 1. Gallinace lapillaire.
2. Scorie lapillaire.
3. Cendre à base de scorie.
a. Cinérite vitreuse.
b. uniforme.
c. fragmentaire.
ОврвЕ III. Zhermandiennes. ( Gebrannte Fels-
arten. )
Espece. 1. Tripoli.
a. phylladigene.
b. à base de schiste.
c. argiligéne.
2. Thermantide. (gebrannte Schie-
fer und Schieferthone. )
a, phylladigéne.
* frittiforme.
** smalloide.
*** vitreuse.
t?
. à base de schiste.
e
argiligene.
d. à base de marne.
287
Fymizzr. 12. RocuEs ARGILEUSES,
ORDRE. 1. Epigenes ou argiloides.
Section. 1. Congeneres des roches feldspa-
thiques.
Espèce. 1. Gneiss décompose.
2. Leptinite decomposé.
Kaolin. (Pegmatite décomposé)
Granite décomposé.
Porphyre argilitique.
Psephite. *
i Tephrine. "x
GE EP ae a
Peperino leucostinique.
9, Trass.
Section. 2. Congénères dés roches pyroxe-
niques.
Espèce. 1. Mimosite décomposée.
2. Dolérite décomposée.
3. Wacke.
a. ophitigéne.
b. basaltigene.
*) Conglomérat de porphyre décomposé,
*#) Roches composées de Feldspath et d’Augite chan-
, р р
gées et décomposées,
288
4. Peperino.
a. ophitigene.
b. basaltigene.
9. Tufa.
Section. 3. Congénéres des roches amphi-
boliques.
Espece 1. Kersanton décomposée.
2. Diorite décomposée.
3. Xerasite. Havy. *
4. Conglomérat de Xerasite.
Section 4. Congeneres des roches diallagi-
ques.
Espece. 1. Serpentine décomposée.
Section 5. Congeneres des roches talqueuses.
Espèce. 1. Argile phylladigène.
Section. 6. Congenères des roches micacees.
Espèce. 1. Mäcline décomposée.
Section 7. Congenères des roches vitreuses.
*) Roche volcanique particulière du Vesuve contenant
de l'amphibole décomposée.
289
Espèce. 1. Alloite. *
2. Asclerine, **
3. Peperite. ***
4, Puzzolite. ****
Onpnz Il. Argileuses proprement dites.
| Espèce. 1. Argile. (faisant pâte avec l’eau.)
a. ordinaire.
* smectique. { Falkererde.)
** plastique. ( Zópferthon. )
b. magnésienne.
c. ferrugineuse.
d. sableuse.
e. limoneuse. ( Lehm. )
*) Masse de Pumicite complétement décomposée.
**) Vitre feldspathique avec des mélanges hétérogènes.
***) Vitre augitique grenu , en partie décomposé et
avec des mélanges hétérogènes,
****) Vitre augitique en partie décomposé avec des
substances hétérogènes,
Cf, Corpier, Mémoire sur les substances minéra-
les dites en masse , qui entrent dans la compo-
sition des roches volcaniques de tous les äges,
dans le Journ, de physique Tome. 85, p. 133.
19
290
2. Argilite. ( Schieferthon. ) ne
faisant pas pâte.
3. Marne. ( faisant pâte.)
a. ordinaire.
b. bitumineuse.
c. pétrosilienne.
d. sableuse.
e. limoneuse.
4, Marne endurcie.
5. Schiste commun. *
a. avec fer carbonate.
b. anthracifere.
* ordinaire.
** pyriteux et alumineux.
c. arsénifére.
d. fragmentaire. ( gewdhnli-
cher Grauwackenschiefer. )
6. Lidienne **
ee nn
*) Schiste argileux proprement dit c. à. d. celui
qui na point pour base du talc.
**) Mélange de terre argileuse et siliceuse avec An-
ihracite,
291
7. Traumate. ( gemeine Grau-
wacke. )
Famitte. 13. ВоснЕЗ$ cALCAIRES.
Оврве. I. 4 base de carbonate de chaux simple.
1. Genre. Aggregées non sedimentaires ;
( de structure, crystalline. )
Espece. 1. Calcaire primordial.
2. Calcaire veiné anagénique. *
3. Calcaire phylladifère. **
2. Genre. Aggregees sedimentaires.
Espèce. 1. Calcaire sédimentaire à grains
salins. ***
a. ordinaire.
b. à encrinites.
2. Calcaire sédimentaire compacte.
3. — — ces ayec„;schiste
ordinaire.
4. — — — — argilifère.
9. — — — — avec Chamoi-
site. ( Eisensilicat. )
6. — — — — globulifere.
*) Avee des veines de schiste. Uibergangskalkstein.
**) Avec plus de Schiste argileux que le précedent.
***) Calcaire compacte avec de petites lamelles spa-
thiques. Enkrinitenkalk.
*
29
292
. Ordinaire. .
. oolithique.
. Brocatelle.
. tuberculaire.
me © us
. pisolithique. .
7. Pouding calcaire.
8. Bréche calcaire.
9, Travertin.
10.
11.
12:
13.
a. ordinaire.
b. siliceux.
Tuf calcaire.
Calcaire crayeux.
Calcaire grossier.
Conglomérat coquiller moderne,
3. Genre. Meubles.
Espécer 1:
cC RW»
Falun. (Aggregat von Mu-
scheln.)
. Sable calcaire moderne.
. Amas de galets calcaires.
. Amas de débris calcaires.
Amas zoolithiques modernes.
a. de mollusques.
b. de zoophytes.
293
Onpnr. II. 4 base de carbonate de chaux ma-
gnésifére.
.9, Genre. Aggrégées non sedimentaires.
Espèce. 1. Calcaire magnésien. (Dolo-
mit.)
ОврвЕ. Ш. 4 base de carbonate de chaux fer-
rifères.
1. Genre. 4ggrégées non sedimentaires.
Espèce. 1. Calcaire ferrifere sédimentaire,
Famizze 14. Rocnes GYPSEUSES,
Espece 1. Anhydrite.
a. grenu.
b. compacte sédimentaire.
c., fragmentaire.
2. Gypse.
a. grenu.
b.. compacte.
c. sédimentaire.
-
d. fragmentaire,
Глмиле. 15. Rocues à BASE DE SOUSULFATE
D’ALUMINE,
Espèce 1. Alunite. ( Alaunfels Lzowmnanp)
294
a. silicifère. :
b. compacte.
‚с. porphyroide.
d. fragmentaire.
2. Aluminite. Lzonn.
a, silicifère.
b. solide. _
c. terreuse.
FawmiLLE. 16. Rocues à BASE DE SOUSCARBONATE
DE SOUDE.
Espece 1. Sel gemme.
Famizze 18. Rocnes à BASE DE CARBONATE
DE FER.
Espece 1. Carbonate de fer grenu.
2. Carbonate de fer argileux.
a. compacte.
b. globulaire.
Famitte. 19. Воснез à BASE р HYDRATE DE
MANGANESE.
Espèce 1. Hydrate de manganèse strati-
forme.
295
Клмиля. 20. Roches A, BASE D HYDRATE
DE FER.
Espèce. 1. Hydrate de fer.
a. compacte. (dichter Braun-
eisenstein.)
b. globuleux. ( körniger —)
c. terreux (okriger —— )
Fame 21. Rocnes A BASE DE SILICATE
DE FER.
Espèce. 1. Chamoisite. ( Glauconie. )
_ а, ordinaire,
* compacte.
**- olobulaire. :
b. calcarifere.
e quarzifere. |
Famnze. 22. Rocnes à ВАЗЕ D'OXYDE ROUGE
DE FER,
1. Genre. Aggregees.
‚Espece. 1. Fer oxydé rouge stratiforme, *
a. compacte. .
b. globulaire.
*) Rotheisenstein - Lager.
296
c. fragmentaire.
d. ealcarifere.
2. Fer oligiste stratiforme. *
a. grenu.
b. compacte.
3. Itabirite. ( Eisenfels Геомн. )
2. Genre. Conglomerées.
Espèce. 1. Conglomérat de fer oligiste.
3. Genre. Meubles.
Espèce. 1. Sable de fer oligiste.
Fame. 23. ВоснЕЗ à ВАЗЕ DE PROTOXYDE
DE FER.
1. Genre. dggregees.
Espéce. 1. Fer oxydulé ordinaire, **
2; — — chromifere.
A ce 5.
ox не
2. Genre. Meubles.
Espece. 1. Sable de fer oxydulé.
2,
chromifere.
Benne u
titanifére.
*) Eisenglanz - Lager.
**) Gemeine Magneteisenstein - Lager.
297
b:
Глмпле. 24. Rocurs à BASE DE SULFURE DE FER.
Espóce. 1. Pyrite blanche stratiforme; (Ar-
senikkies-Lager.)
2.
ordinaire; — ( Schwe-
felkies-Lager. )
3. —— magnétique; — ( Mag-
netkies-Lager. )
4.
cuivreuse; — (Kupfer-
kies-Lager. )
Famitte 25. ВоснЕз à BASE DE SOUFFRE.
Espèce. 1. Souffre stratiforme.
Famizze. 26. Rocues à BASE DE BITUME GRIS.
Espèce. 1. Dysodile schistoide. *
2. Schiste gras inflammable; (d’Au-
tun. )
3. Marne inflammable, **
4, Trass inflammable.
Елмиле. 27. ROCHES PISSASPHALTIQUES.
Espèce. 1. Pissasphalte stratiforme. (Erd-
pech - Lager. )
*) Sicilianische Papierkohle.
”*) Du Lias des terrains oolithiques,
298
Гамиле. 28. RocnEes GRAPHITEUSES.
Espece. 1. Graphite stratiforme;
Гдмиле. 29. Rocnes ANTHRACITEUSES.
Espèce. 1. Anthracite.
| | a. dure.
b. friable.
2. Ampellite. *
Famizze. 30. Rocnes à BASE DE HOUILLE. **
Espèce. 1. Houille. ***
a. maigre.
* luisante.
TX compacte.
h. grasse.
2. Schiste noir inflammable, ****
a. ordinaire.
b. calcarifère, *****
Famicze. 31. Rocnes à BASE DE Licurrr, ******
*) Schiste graphique, mais non Sch, alumineux.
**) Mélange d’Anthraeite et de Bitume.
***) Steinkohle, Schwarzkohle W.
**** ) Brandschiefer , Геохнлар.
XXXXX
) Schiste marno - bitumineux ; bituminóser. Mer-
gelschiefer ; Kupferschiefer.
******) Mélange de Bitume et de Charbon végétal,
299
Espèce. 1. Stratiforme. ( gemeine Braun-
kohlen - Lager.)
a. luisante.
b. terreuse.
* avec débris organiques.
** sans débris organiques.
2, Bois fossile en amas.
3. Terre d'ombre. * ( Umbra )
4. Tourbe. **
Famizze. 32. Rocnes ANOMALES.
A. Roches de filons ( Gangformationen. )
Aggrégats quarzeux. |
calcaires.
barytiques.
pyriteux.
de Galéne.
de Blende.
de carbonate de zinc.
de carbonate de fer.
d'hydrate de fer, etc.
*) Avec troncs de végétaux.
#*) Avec troncs de végétaux, ossemens, débris
d’utensiles etc,
300
B. Incrustations des grottes. et cavernes.
C. Eaux minérales.
D. Eaux de mer.
E. Eaux de lacs sales.
Famizze 33. Rocues MÉTÉO RIQUES.
IE ISSUES III 49442 604 406494 04 604 9 9 ODL DES A059 605909 6^
Exposition. des minéraux en ordre géologique,
par le w£ux.
I. MoxTAGNES PRIMITIVES
Hégion. 1. Monts de Grauite. Granite et
Syénite.
2. Monts de Gneiss.
Schiste micacé.
eo
4. Schiste talqueux.
avec les suites de Protogyne
avec Jade et Petrosilex ; — les
différentes Variolites.
9. Schiste argileux.
Ici est placé aussi Lherzolite.
Schiste argileux avec Macle, et
des couches subordonnées de
chaux.
iI, MonTAGNES DE TRANSITION.
Roches pyrogènes ; * couvrant les
*) Mr. Corpier comprend sous le nom de roches
pyrogenes toutes les roches volcaniques , et qui,
d’après leur nature ne peuvent être d'origine nep-
tunique,
monts primitifs ‘en forme de man-
Teau.
Granite ophitique.
Porphyre ophitique.
à Petrosilex.
Les roches globulaires de Corse. -
Plusieurs variétés d’ophite,
Sousdivision premiere.
Schiste argileux de transition,
Schiste avec trilobites.
Certaines: variétés de aaa avec de restes
de coquilles indéfinies.
Traumate avec ne et Productus d’An-
gleterre.
Traumate avec Anthracite et pyrite.
Breches les plus anciennes.
Brèche antique. (avec Entrochites. )
Jaspe, Lydite, de masses grandes et compactes.
Calcaires. Les brèches soit dites fausses d'Italie.
Calcaire à Belemnites de Vellette. —
Calcaire à Trilobites d'Angleterre; — idem
avec orthocératites. m.
Calcaire de Tarantaise.
Gyps de Tarantaise.
303
Sousdivision seconde.
Agelomérats anciens ; Old red Sandstone des
Anglais.
Traumate proprement dit, avec ses conglemérats.
Calcaire avec Ammonites.
avec Entrochites.
Dolomite avec Productus , de l'Amérique.
Calcaires avec fer spathique et Orthocératites.
Calcaire avec des couches de Dolomite, rem-
plies d'Entrochites.
Muriacite de Bex.
Fer oxydé argileux avec Productus.
III. Montacnes oe FLórs.
Cette série commence également avec des
roches pyrogénes qui alternent avec les mon-
tagnes de houille.
Traumate , Porphyre , Dolerite , Syénite ,
hoches basaltiques.
Formation de houille , avec des conglo-
mérats de porphyres anciens qui l'accompagnent.
Schiste houiller.
Fer spathique.
Grés rouge ; ( Psephite. )
304
Zechstein. — Schiste alumieux cuprifère de
Mansfeld ; — Grès varié avec ses cou-
ches d’argile.
Formation de Gyps avec Sel gemme.
Formation de cuivre, dans le grès bigarre
d'Angleterre et de Chessy.
Chaux coquilliere W. Calcaire de Göttingen
avec beaucoup de pétrifications , et des
Sauriens dans les couches supérieures.
Dolomite.
Chaux à Gryphites , avec Belemnites , Plagio-
stomes.
Chaux oolithique.
Greensand.
Craie — inferieure , celle de Maestricht ; —
supérieure , celle de Champagne.
IV. MowNTAGNES TERTIAIRES.
Bréches calcaires.
Molasse.
Grès bitumineux — Poudding — Glauconie.
Formation d'argile trés étendue. — Marne et
couches d'argile. — Bois bitumineux et
Lignite.
305
Gyps. — Gyps avec Strontiane.
Couches de fer hydraté globulaire et de fer
hydrate.
Calcaire grossier ( Miliolitenkalk. ).
Calcaire siliceux de Chateau - Laudon.
Travertino.
Smectite ( Schwimmstein ).
Quarz meuliere ( Mühlsteinquarz. ).
Productions volcaniques : Touf, Dolérite ,
Basalte , Traumate , Laves compactes (Ta-
felbasalt W.) , Laves feldspathiques.
Phonolithe, Trachyte, Porphyr - Obsidien 5
Obsidiens , Porphyres - picitiques.
Aluminite.
V. Diluvium.
De grands Conglomérats.
Productions de Canstadt en Würtemberg.
Bréches modernes.
Touf.
Tourbe avec du bois bitumineux.
Bréches a ossemens.
Bréches a coquilles.
20
306
Formations pyrogènes modernes, — Laves de
Volcans actifs d’aujourdhui; — Pumici-
te. — Souffre. — Minerais de fer subli-
mes. — Produits des. Solfatares.
PRPS IPIS IIS IST ILLS IT SET SEE ISIS IDEE ПАЛ
Analyse de la Wörthite nouvelle espèce
minerale ; * )
par M. Hess, Académicien extraordinaire et
Membre de notre Société.
La Worthite est un hydrosilicate d’alu-
mine, trouvé aux environs de St. Petersbourg
par M. Wôrru, Secrétaire de la Société mi-
néralogique et Membre de notre Société, ana-
lysée , définie et décrite par M. Hess.
La Wörthite se trouve dans des decom-
bres de roches qui paraissent appartenir aux
formations de Finnlande et de Suède. Sa tex-
ture est cristalline lamelleuse ; on n’a point
trouvé de cristaux isolés. Elle est blanche,
*) Extrait du Recueil des Actes de la séance publi-
que de l’Académie Impériale des Sciences de St.
Pétersbourg tenue le 29 Dec, 1650. (St. Ptbg.
1031. 4) p. 57 sqq.
20
308
translucide. Ses lamelles jouissent d’un éclat
semblable à celui du Disthène.
Sa pesanteur spécifique — 3.
Sa dureté est plus grande que celle
du cristal de roche qu'elle raye assez faci-
lement.
Chauffée dans un tube fermé, elle de-
vient opaque, les parois du tube se recou-
vrent d'eau qui ne réagit point sur le papier
de tournesol et qui , évaporée, ne laisse point
de trace sur le verre.
Le phospate sodique ammoniacal ne Pat-
taque pas sensiblement , et les morceaux que
l'on met à l’action de ce dissolvant conservent
leurs aspérités , soit que l'on se serve de la
flamme de reduction ou d’oxydation.
Y,
Le borate de soude ne l'attaque que très
faiblement , à peine peut on remarquer une
petite diminution des aspérités de l'épreuve.
Le carbonate de soude l'attaque visible-
ment, on peut remarquer une effervescence
à la superficie de l'épreuve, Mais la masse
309
ne fond pas, et le carbonate est absorbé par
le charbon. Humecte avec une dissolution
de nitrate cobaltique et fortement chauffé, le
minéral prend une couleur bleue très foncée.
Une analyse répétée a donné :
Slice PURUS DA "os 10990 41.00
hommes i» si. 00 3259 63
Maonesies, ect t aon, 60:36
IX M я XR. fd 4,63
99,02
Si lon calcule la quantité d’oxygene que
contiennent ces diverses substances suivant la
premiere analyse on aura:
Oxygène. Multiple.
Silice . 40,54 21,00 5
Alumine 53,50 24,98 6
Magnesie 1,00
Baur. ...263 4,11 1
99,71
Ceite composition est représentée par la
formule suivante :
999 ce eee
5! AT" Spe o AN?
310
Il est évident d’après cette composition,
que d’après le système chimique de la miné-
ralogie, la Wörthite sera placée immédiate-
ment après la Cyanite.
ws КРУ РТР АЕ РУ IIS GIP GI SSII PISIS PIS LILDOLDIGLLESBILIGELPLOLDIPISDIE SPIDIIISITID
OUVAROVITE;
nouvelle substance. minérale , gly
de par Mr. Hess. Fo of
L'Ouvarovite est une substance qu ’on a
confondue jusqu'à présent avec le Dioptase ou
l'Achérite. * Mr. Hess a fixé sa place dans le
genre du grenat, On trouve . ce minéral. dans
т Oural, dans un.des biens de Mme la Comtesse
Polier , aux environs de Bisersk.
"La forme de ce minéral. I autant qu'on
peut en juger par les crystaux fort petits qui
ont été trouvés, est un docécaèdre rhomboide;
il est d'un beau vert, semblable à celui des
plus belles émeraudes ; :
traité au chalumeau , il ne perd rien de
sa couleur ni de sa transparence ;
Sa dureté est plus grande que celle du
grenat. Il n'y a pas de doute que, si l'on par-
*) M. de Humboldt, fragmens de Géologie et de
Climatologie asiatiques. vol, z. p. 41. dans la note,
312
vient à trouver de plus grand crystaux d’Ou-
varovite, ils n’egalent en valeur et en beauté
les plus belles émeraudes. -
L’Ouvarovite est adherant & une gangue de
chromate de fer et doit sa belle couleur au
chröme ; c'est à dire au même corps qui co-
lore l'émeraude.
On ne connait dans ce moment que trois
échantillons d'Ouvarovite, dont le plus remar-
quable se trouve dans la eollection de M. le
Senateur et Maitre de la Cour L. Perofsky A
Vicepresident du Departement des apanages.
Extrait du Journ. de St.-Petersbourg.
АЛЛА РАТЬ ПТ ППП Пр
Nova Dipterorum genera
offert illustratque
Henning JENSEN.
PROOEMIUM.
Ambitione nulla ducor, quam muscarum
aliquot genera melius constituta nec movere nec
excolere valent; nec ex his aeternum nominis
mei monumentum , apud nostros haud incogni-
tus quaero , nec prava solertia me instigat na-
turae vestigia sequentem. Ut historiae naturali
melius consulerem , nova aliquot genera sistere
in animo erat. Ne terreamini amici! Sane
multi hodie nova genera ex notissimis specie-
bus temere procreant; quae hic proferentur ,
aut plane ignota sunt aut minus cognita.
Infinita prope et incredibilis est naturae va-
rietas ac tam multiplex diversissimarum formarum
et colorum copia, ut a vero non aberraverit ,
qui contendat , posse omnium et formarum et
colorum compositionem , quam modo quis au-
314
dere velit, in ipsis rebus reperiri. Quot mi-
racula in hoc genere nostris temporibus non
sunt inventa. et ante oculos posita! Imo, quae
absurda prope Breughelii phantasia modo fin-
gere poterat , in maribus natantia, in aére vo-
lantia, in terra. repentia invenisti ; et in quan-
tum zonae torridae luxuriantes colores pictoris
artes vincunt ! Prout aliquot vel temere captae
bestiolae ex alis mundi partibus nobis adve-
huntur, nova aliqua prius invisa forma con
spicitur , a pridem notis discrepans et plane
diversa. Quodsi ceterae mundi partes a viris
doctis aliquantisper essent pervestigatae, immen-
sum chaos videntes miraremur ,. quid refugere-
mus. Ne Europa quidem nostra satis. cognita
est, ne apud nos quidem omnia sunt detecta.
Itaque , si unquam systemate opus fuit, quod
solida basi. niteretur , hoc hodie. necessarium
est, ne innumerae singulae res' m molem indi-
gestam coacerventur.
Quae vero sunt primae et antiquissimae
condendi systematis conditiones ? — Jam pri-
mum desideratur ^ut notae’a partibus essentia-
libus satisque ante oculos positis petantur ,
315
quaeque variationi minus sint obnoxiae , ne in
aliam unquam formam transeant. Tn insectis
antennae , alae , pedes , orisque partes exter-
nae notas praebent satis certas et ad animalis
naturam et vitae consuetudinem maxime perti=
nentes. Sin in alia aliqua parte animalis plu-
ribus speciebus conveniens aliqua, et ita con-
stans et conspicua et manifesta diversitas re-
periatur, cujus ope hae species a reliquis om-
nibus primo statim adspectu dignoscantur, quis
est qui illam diversitatem pro nota novi gene-
ris recipiendam et adhibendam esse neget?
Quid enim est, quod genera constituimus , nisi
ut infinita quaedam multitudo ordine digesta
conspiciatur ? Quodsi quis id agit , ut 'systema
aliquod congruens et sibi ipsi bene conveniens
tum modo natum esse arbitretur , cum omnes
notae ex una eademque tantum parte ‚ petitae
sint, perspicuitati parum sane consulit.
In ordine. Dipterorum , quibuscum | nobis
hic res est, alae sunt intectae nec plicatae et
tam tenues, ut venae facilime cognoscantur ,
optimamque generum notam praestare possint iS
si prudenter et eaute satis ad id adhibeantur.
316
Nam ex minima quaque in venarum decursu
abnormitate xpitypioy petere certe nimia jam -
subtilitas foret. Ab alis sumtas has notas suis
quisque oculis, sine ulla microscopii ope, in-
venire potest; nec ulla adhibita arte notae ab
oculis usu qualicunque edoctis ita facile perci-
piuntur, ut primo statim conspectu genus ple-
rumque decerni possit ; si minus, facile aliae
decernunt natae, in quas venarum diversitate
ducimur.
Antennae quidem in certis aliquot formis
non satis reperiuntur sibi constantes, cum nu-
merus quoque et forma articulorum scrutatu
diflicilior sit, tamen ad genera eonstituenda
necessariae sunt et erunt, si modo non ad nu-
merum articulorum tantum respiciatur. Raro
tantum non satis liquet , num singulae anten-
narum partes annulatae an articulatae sint, ra-
roque antennarum basis longioribus pilis est
obtecta.
Minime negligendum quoque est Hyposto-
ma *), inter insertionem antennarum , 05,
*) Iligers Magazin für Insectenkunde У. p. 5.
1501.
317
oculosque situm , quo in magna et numerosis-
sima potissimum Muscidum familia ad genera
dignoscenda utimur. Plerumque planum, le-
vibus depressionibus notatum, nonnunquam ro-
stratum , raro vesiculoso = inflatam. Fallenius,
Professor Lundensis primus hypostoma , sub
vocabulo clypei, quoque ad constituenda ali-
quot genera adhibuit ( cf. ejusd. Specimen en-
tomologicum novam Diptera disponendi metho-
dum exhibens. Lundae 1810). Sed notae
inde sumtae passim minus accuratae mihi vi-
dentur, licet nonnunquam et sufliciant.
Pedes quoque ratione amplitudinis , lon-
gitudinis , directionis , formae etc. ceteras no-
tas adjuvare possunt , et aliquot sunt genera,
ubi insignis pedum forma et natura ad dispo-
nenda genera plus valent minusque fallaces
sunt, quam aliae notae occultiores difficilio-
resque investigatu. Provoco ad genera: Me-
rodon Fab., Macrochira Meig. etc.
Sed et oris partes secretiores , dummodo
sine artificiosa praeparatione et a leviter tan-
tum armato oculo (certe sine microscopiorum
compositione ) satis dilucide conspici possint ,
318
et insigne quid et constans in formatione sua
exhibeant , vel ab illis: loco notarum generi-
carum. adhiberi possunt , qui oris partium nul-
lam ceterum rationem habent. Quis , quaeso ,
palpos: negligere. posset in genere Tabani, Lis-
pes Latr. etc.
. , Nova genera,ex notis speciebus constitue-
re tum etiam operae esse pretium , cum ma=
jor specierum copia uni noto generi adnume-
ratur , jam . per se liquet; et quamvis major
inde evadat numerus nominum novorum ge-
nerum memoria tenendorum , tamen et ea in-
de conciliatur inveniendarum nonnullarum spe-
cierum facilitas , quae oneratae memoriae in-
commoda facile compenset. In iis vero gene-
ribus, quae paucas tantum species continent ,
magis in rem fuerit, species illas, quae di-
versitate quadam differunt , subdivisione tan-
tum aliqua complecti; sin ad illam diversi-
tatem aliae insuper , etsi minus essentiales dif-
ferentiae accedant , tum novi generis constitu-
endi necessitas existit, Et raro quidem fit,
ut unius partis differentia cum aliarum | quoque
319
partium diversitate non sit conjuncta, et hac
ipsa ratione maximum est momentum in ala-
rum venis, quarum decursus attentius obser-
vetur; quamquam nemo fieri posse negabit, ut
in eodem alae venarum decursu ceterae par-
tes in tantum differant et discrepent , ut no-
vum genus optimo jure sit constituendum. Sic
Khinomyzae (quam vide infra) alae venarum
decursus idem est, qui Tabanorum generi;
cum tamen longa et sursum inclinata probos-
cide instructa sit, et ocellos manifestos et
palpos plane diversos habeat. Contra in An-
thracibus, quid, in nonnullis Dasypogonibus
exoticis alae venarum decursus quidem differt
nonnihil , tamen ceterae notae ita congruunt ,
omnisque habitus plane idem est , ut plura ex
ills genera nullo modo sint disponenda; sed:
differentiae illae ansam tantum praestant in
genere illo, in quo occurrunt, subdivisiones
aliquot 5 neo perperam > sistendi. — Monemus
hic tantum , genera nonnulla prae aliis multi-
farias hac ratione et constantes differentias. ex-
hibere ( vide Meigen Diptera, Aquisgrani 1818
Limnobia tab. IV. V. VI. Sciophila tab. IX).
Quae quidem subdivisiones, licet ut descri-
320
bantur profusam verborum copiam , plerumque
molestam , nec tamen suflicientem , requirant ,
praeclaram tamen ad species inveniendas, ope-
ram praestant ; cum enim vel rudi manu pau-
cis lineamentis facile designari possint; una
ejusmodi delineatio pro copiosa vel prolixa est
verborum descriptione, et facillima comparatio
de eo , quod velis, certissimum te faciet.
Et nos novorum huic generum constituti-
oni, quam necessariam esse neminem certe fu-
giet, icones nonnullas , ut ipsa intuitione cla-
riora omnia redderemus , adjunximus , quae
si a minus callida quidem manu descriptae
sint, tamen sufficient, ut de generibus hisce
nullum | dubium relinquant, imo copiosam et
molestam | descriptionem superfluam | reddant.
Nos enim nihil amplius nobis proposueramus ,
nisi ut genera haec ita delinearemus, ut quis-
que, quid illa sibi velint, intelligat. Et ju-
sta illis quoque nos nomina imposuisse spera-
mus, ut illis editis , ne alia edantur , cautum
sit. Rebus enim novis ad clariorem designa-
tionem nominibus novis opus est; sed justis et
321
aptis nominibus , semel rei impositis, deinceps
omnino est utendum.
NOVA DIPTERORUM GENERA.
12 tilocera.
Antennae approximatac, porrectae , divers
gentes , quinque = articulatae $ articulo 1 bre-
vi, cylindrico; 2 elongato nodiformi, qua-
driannulato; 3 elongato compresso, apice pau-
lum dilatato , hirto; 4 brevi, cylindrico ;
9 longiore, cylindrico , apice acuminato. Ar-
ticuli 2, 3 cirrhis septem semipennatis ornati,
4, 5 setulis brevissimis hirti.
Alae incumbentes; venarum decursus si-
cuti in Stratiomyis. (npe |
Habitus Oxycerae Meig.
Nomen a zziAov pluma et xépas cornu.
Ptilocera quadridentata,
Scutello quadrıspinoso , thorace antice
utrinque aurato, abdomine chalybeo, albo-mu-
culato.
2I
322
"Habitat in insulis Sumatra , Java.
Fabricii Systema Antliatorum 86,33. Stratiomys
4edentata: scutello quadridentato , thorace an-
tice utrinque aureo , abdomine cyaneo. Statura
omnino St, hypoleontis at paullo major. Anten-
:nae elongatae nigrae: articulo secundo fasciculo
pilorum nigrorum. Caput nigrum. Thorax ni-
ger antice late aureus, linea media tamen ni-
gra. Scutellum nigrum dentibus 4 validis. Ab-
domen subrotundum, cyaneum, maculis latera-
libus apicisque albis. Pedes nigri. Alae fuscae.
Genae et orbitae parum albicantes. Tho-
rax antice viridi-aureus , non linea sed vitta,
caque lata nigra, postice niger linea utrinque
marginali viridi-aurea in cupreum vergente, li-
neisque duabus medius cupreo = violascentibus
in scutelli margines laterales continuatis. Scu-
tellum obscure violaceum. Maculae abdominis
segmentis 3 — 5 insident , a basi oblique in-
trorsum procedunt, in quinto marginem exter-
num totum, basinque fere totam occupant.
Pectus et venter albo - pruinosa. Plantae pe-
dum plus minus ferrugineo - hirtae, In Museo
regio. Havniensi.
Rhinomy sa.
Proboscis porrecta , adscendens, longa.
Palpi basi proboscidis inserti , triarticulati ;
528
artieulo 1 brevissimo ; 2 longiore , 3 secundo
haud multo longiore.
Antennae triarticulatae : articulo 1 cylin-
drico, breviusculo , 2 cyathiformi, 3 elon-
gato, paulum recurvo , basi supra unidentato.
Oculi maximi, in mare contigui ut vix
spatium remaneat ocellis tribus.
Ae et ие Tabanı.
Nomen а fiv nasus et uvóc musso et
Sugo,
Rhinomyza fusca.
Fusca, abdominis basi et medio ferrugi-
neis; alis fuscis , maculis duabus flavicantibus.
Habitat in insula Java.
Antennae nigrae; hypostoma flavido-fusca-
num, impressum. Thorax fuscus, glabriusculus,
fusco - pubescens; pleurae macula flava. Abdo-
minis segmentum 1 ferrugineum , medio parum
fuscanum ; 2 saturate fuscum, basi anguste
albidum ; 3 , 4 medio ferruginea , lateribus et
margine apicali fusca; reliqua segmenta fusco-
nigra, "Alae ima basi, macula media, altera-
o *
324
que minore apicali flavicantibus ; squamae
nigro = fuscae , ciliis fuscanis ; halteres fuscani,
capitulo flavo. Pedes nigro - fusci.
In Museo Westermanni Havniae. |
Tomomy sa.
Antennae triarticulatae : articulo 1 brevi
subcylindrico ; 2 brevissimo subgloboso ; tertio
longiore subulato extrorsum directo.
Hypostoma breve, porrectum , tectiforme ;
haustellum breve vix prominens.
Ocelli nulli.
Alae divaricatae.
Abdomen sexannulatum.
Pedes breves.
Habitus Anthracıs.
Nomen a touy sectio et pug@ sugo,
musso.
Tomomyza Anthracoides.
Nigra , nitens, abdomine niveo - notato ;
alis infumatis.
Habitat in Promontorio Bonae Spei.
325
Antennae nierae , caput nigrum , occiput
utrinque vittula alba. Thorax niveo - pilosus ,
pilis brevibus , vittas indistinctas formantibus.
Abdomen segmentis annulato- convexis, singulo
macula parva media, incisurisque niveo-pilosis,
certo situ distinctius apparentibus. Alae in-
fumatae, apice margineque interno sublimpidae,
halteres flavido - albi. Pedes nigri. In Museo
Westermanni.
Xestomyza.
Haustellum. porrectum, longitudine thoracis.
Antennae parum approximatae porrectae ,
elongatae , triarticulatae : articulo 1 longius-
culo , cylindraceo - subfusi - formi ; 2. brevis-
simo , cyathiformi; 3 mediocri fusiformi acu-
minato.
Ocelli tres.
Alae expansae.
Pedes longi.
LE A. SE
Nomen a 38706 газиз, politus.
Xestomyza lugubris.
Nigra nitens , halterıbus coccinelleis ; alis
infumatis, costa maculisque duabus flavicantibus.
326
Habitat in Promontorio Bonae Spei.
Antennae nigrae , pilosae , articulo ultimo,
fusco , absque pilis. Caput nigrum ; hyposto=
ma certo situ albido = micans. Thorax lineis
duabus flavicantibus antice in punctum dilata-
tis. Alarum macula prima pone basin sub ve-
na ultima , secunda pone venam connectentem
mediam sita; basis alarum costaeque dimidium
basilare flavicantia. Femora nigra, tibiae et
tarsi saturate fusca. In Museo. Westermanni.
Apatomy Zz a.
Haustellum porrectum capite duplo fere
longius, basi palpigerum, palpis porrectis
fractis , articulo apicali capitulato.
Antennae approximatae , porrectae , triars.
ticulatae ; articulo 1 elongato , cylindrico ; 2
minutissimo subcyathiformi; 3 | compresso =
subulato.
Ocelli tres.
Alae divaricatae.
Pedes longi.
Habitus Therevae.
327
Nomen ab araraa. decipio; ob facilem
confusionem generis.
Apatomyza punctipennis.
Nigricans, thoracis lateribus, scutello, ab=
domine pedibusque ferruginosis.
Habitat in Promontorio Bonae Spei.
Antennae subhelvae ; hypostoma et, frons
ferrugineo - flavicantia , occiput schisticolor,
Thorax nigricans, flavicante -hirtus, lineis dua-
bis calvis; pleurae ferruginosae , medio nigri-
cantes. Scutellum paulo elongatum , lateribus
subconcavis. Abdomen utrinque et in medio
niericans. Alae flavicantes , ad costam fusca-
nae, venis connectentibus fuscis; halteres fer
ruginei, capitulo albido. Tarsi et tibiarum
posticarum apex fusci. In Museo. Westermanni,
Thlipsomyza.
Haustellum porrectum elongatum.
Antennac triarticulatae : articulo 1 elon-
gato , cylindrico ; 2 subcyathiformi ; 3 primo
haud longiore , subulato , subincurvo., spinula
apicali.
328
Alae expansae ; vena longitudinalis quinta
ad marginem non excurrens; furca apicalis vena
connectente cum longitudinali tertia. cohaerens.
Abdomen angustum , compressum , incur-
vum.
Habitus a Bombyliis (quibus Fabricius uni-
cam speciem hactenus notam adnumeravit) alie=
nus; caput thorace latius; pedes quam Bom-
byliis multo ampliores.
Nomen a SA:fe premo.
Thlipsomyza compressa.
Glabriuscula $ thorace flavicante , fusco =
trivittato, abdomine albido, maculis obcordatis
fuscis $ alis limpidis.
Habitat Algiriae.
Fabric. Syst. Antl. 135, 3o. Bombylius compres-
sus: alis albis, nudiusculus, thorace lineato , ab-
domine compresso incurvo.
Statura ß. senilis at major. Haustellum valle elon-
£atum. Ántennarum articulus ultimus nigricat. Caput
cinereum. Thorax cinereus lineis tribus solis nigris,
Abdomen compressum, incurvum segmentis macula
magna dorsali nigra.
329
Antennae fuscae, subtus in ochraceum ver-
gentes , articulo tertio nigricante. Genae et
hypostoma glandicoloria albo - micantia. Frons
cinerascens , albido - pilosa. Thorax flavicans,
vittis tribus nigrofuscis. Pleurae flavicantes ,
albo - pruinosae. Abdomen albido tomentosum ,
singulo segmento macula magna obcordata, an-
tice fusca postice subtestacea ; in speciminibus
intactis hae maculae tomento flavo - albido. ob-
sitae esse videntur, lineis duabus obliquis
fusco - nigris tantummodo apparentibus versus
basin segmentorum in angulum iunctis. Halteres
flavicantes. Pedes ex glandicolore in flavum
abeuntis , tomento seu pruina albida tecti; fe-
morum apices et tarsi fusci.
In Museo Fabricii.
Corsomyza.
Proboscis longitudine thoracis , porrecta ,
setacea bivalvis.
Antennae approximatae , porrectae , triar-
ticulatae ; articulo 1. cylindrico , breviore ; 2
brevissimo cyathiformi; 3 illis duplo longiore
compresso , apice dilatato.
330
Ocelli tres. Oculi in utroque sexw distantes,
m © latissime.
Alae et habitus Mulionis (Cythereae Fabr.)
Nomen a x0p60® tondeo, ob scopulam pix
lorum aeque longorum hypostomatis.
Corsonyza simplex:
Nigra, tota albo = Миа; tibiis tarsisque.
rubido = brunneis.
Habitat in Promontorio Bonae Spei.
Caput et truncus tota nigra, pilis longis
tenuissimis albis hirta. Frontis pars superior
sola. nigro = hirta, at in summo vertice quoque
pili erecti albi. Hirsuties hypostomatis partis-
que inferioris frontis scopulam densam refert ,
in omnibus speciebus hujus generis reperien-
dam, ex qua antennae et proboscis prominent.
Color fundamentalis relucens truncum | superne
inspectum grisescentem reddit. Alae flavican-
tes, basi et costa multo saturatius , venis fer-
rugineis ; halteres ferruginei, capitulo albo.
Femora nigra; tibiae et tarsi in ochraceum
magis quam in badium migrantes. Marem se-
quentis esse jam opinari licet.
331
Corsomyza Pennipes.
Nigra, flavicante | hirta, scutello flavo $
übiis brunneis , posticis nigro = pennalis.
Habitat cum praecedente.
Antennue nigrae , hypostoma stramineum ,
albo - hirtum ; barba alba; frons infra strami-
nea, albo - hirta , supra nigra et nigro - hirta.
Thoracis latera et pleurae fulvo - hirta. — Alae
croceo = flavicantes , basi et costa multo inten-
sius, venis ferrugineis ; halteres flavidi, capi=
tulo albo. Femora nigra , pilis densis et lon-
gis nigro - hirta; tibiae et tarsi subbadia. In
Museo Westermanni.
Corsomy ze Nigripes.
Nigra, flavicante - hirta, scopula frontali
in ambitu nigra; pedibus nigris.
Habitat cum praecedentibus.
Antennae, fasciculus pilorum sub antennis
et barba nigra; scopula hypostomatis et fron-
tis flavicans et toto ambitu nigra; pili in fron-
tis parte superiore nigri, at in vertice summo
erista transversa pilorum flavicantium utrinque
332
fasciculo nigro terminata. Truncus supra flavi-
cante-pilosus , pleurae , pectus , venter nigro =
pilosa ; juxta alarum insertionem fasciculus al-
bidus. Alae limpidae: area costalis et impri-
mis linea stigmatica ferrugineo-flavicans ; venae
ferruginosae ; halteres füsci. In Museo We-
stermanni.
Corsomyza clavicornis.
Anthracina , flavicante - pilosa ; scopula
frontali juxta antennas et in ambitu nigra.
Habitat cum praecedentibus.
Wiedem. Zool. Magaz. III. p. 12. N. 16. Mulio
clavicornis : anthracinus, flavicante pilosus; anten-
nis. elongatis, apice incrassatis.
Antennae nigrae. Hirsuties thoracis et ab-
dominis longa at minus densa , certo situ fere
albicans; color corporis anthracinus fundamen-
lalis ubique translucens. Pedes pilis brevissimis.
nigris obsiti femora subtus pilis nonnullis lon-
gioribus flavicantibus. In Museo Westermanni.
Graptomy za.
Os prominens rostriforme; proboscis elon-
oata apice bifida.
333
Antennae triarticulatae; articulis 1, 2 mis
nimis; 3 porrecto , elongato , compresso , basi
setigero.
Ocelli tres.
Alae Asciae podagricae Meig. ( Merodon
p-?Pabr") | |
Habitus Rhingiae.
T N E] BJ
Nomen a ypazros scriptus; ob picturam
irunci.
Graptomyza longirostris.
Antennis plumatis, nigra, thorace vittis
2 , abdomine 5 stramineis.
Antennae flavae, margine antico fusco,
articulo tertio valde elongato. Hypostoma por-
rectum , rostrum formans acutum , longitudine
fere thoracis , stramineum utrinque , et medio
fusco-vittatum; frons nigra, glaberrima, puncto
pone antennas vittaque abbreviata — utrinque
stramineis. Thorax niger submetallicus , apice
utrinque et vittis lateralibus a basi ad suturam
usque extensis stramineis. Scutellum flavicans ,
fovea fusca. Pleurae nigrae, macula magna
triangulari flava. Metathorax niger. Abdomen
334
submetallico = nigrum: segmentum 1 medio fla«
vum ; vilta media linearis a basi segmenti se-
cundi conjunctae , postice parum divergentes ,
sed in ano iterum convergentes; totum tergum
pilis brevissimis; griseo = sericantibus obsitum ;
venter albidus, medio maculis duabus fuscis.
Alae flavicante = limpidae , . linea stigmatica ,
apicis margine externo, limboque venarum con-
nectentium apicalium fuscanis , halteres ferru-
ginei. Pedes fusci, geniculis ferruginosis , tarsi
posteriores laete ferruginei certo situ albican-
tes. In. Museo Westermanni.
Graptomy za brevirostris.
Ántennis setariis, nigra; thoracis limbo
stramineo ; abdomine flavo, fascus vittisque
nigris.
Habitat cum praecedente.
Antennae ferrugineae: articulus apicalıs
paulo minus elongatus ac in praecedente, mar-
gine antico fuscus. Hypostoma porrectum , sed
rostrum brevius formans, flavum, nigro - trivit-
tatum. Frons flava medio ante ocellos nigra.
Thorax glaherrimus , niger, submetallicus, lim-
339
bus in apicis medio niger. Scutellum. totum
uigrum fovea impressa magna. Pleurae nigrae,
macula media majore et antica minore flavis.
Abdominis segmentum 1 favum; 2 flavum,
faseia latissima antice bis sinuata , margines
laterales non attingente ; 3 fascia nigra medio
angulum faciens basin tangentem , postice vero
ita excisa ut triangulus flavus remaneat ; hujus
segmenti margines laterales late nigri; 4 vit-
tis tribus et praeterea lateribus nigris. Venter
flavus, macula quadrata nigra, tergum pilis
brevissimis albido. sericantibus munitum. — Alae
limpidae vix flavicantes , fasciola et punctis
duobus fuscis: punctum primum majus juxta
lineae stigmaticae initium , secundam minus in
apice venae secundae ; fasciola a fine venae
cubitalis usque ad venam connectentem ordina-
rium. Malteres et pedes dilute flavi, femora
postica apice fusca , tibiae posticae totae fu-
scae. In Museo Westermanni.
Sy SEP aep 5,
Haustellum porrectum , longitadine thora-
cis , absque proboscide et palpis.
336
Antennae porrectae, triarticulatae: articulo
1 elongato cylindrico ; 2 obconico brevissimo ;
3 lanceolato depresso.
Caput latitudine thoracis; oculis magnis ,
ocellis tribus ; hypostomate brevissimo , anten-
nis approximatis. Thorax gibbus, humeris
paulo prominulis ; callo ante alarum insertio-
nem prominente. Scutellum parvum transver-
sum. Alarum insertio angulis posticis thoracis
proxima; squamae alarum nullae. Abdomen
gracillimum cylindricum , apice clavatum. Me-
riaca postica validissima. Pedes postici elongati.
Nomen a бибтрефи contorsio et zovs pes.
Systropus macilentus.
Thorace nigro , lateribus subcoccinelleis ;
abdomine fusco basi apiceque nigro ; alis in-
fumatis.
Habitat in Promontorio Bonae Spei.
Antennae fuscae , articulis. duobus apicali-
bus nigris. Hypostoma fuscum , oris rima stra-
minea. Frons flavicans ; oculi in vertice con-
tigui , orbitae argenteae. Thorax pilis brevis-
337
simis albidis; juxta scutellum utrinque pune
ctum stramineum. Abdominis petiolus ochra=
ceus. Halteres fusci, capitulo subtus albido ,
supra nigro. Pedes brunnei, apex femorum
posticorum niger; tibiae posticae ferrugineae ,
apice nigrae; tarsorum apex fusco = niger.
Cheiromyza.
Os parvum haud prominens.
Antennae approximatae , porrectae ; pilo»
sae , triarticulatae , capite vix longiores: arti-
ticulis 1 brevissimo cylindrico , 2 vix longio-
re cyathiformi , 3 subulato illis paulo lon
giore.
Ocelli tres. Oculi maribus contigul.
Alae incumbentes. Halteres maximi.
Pedes longiusculi ; antici mediis longiores.
Nomen a Хёр manus; ob pedum antico-
rum longitudinem majorem.
Cheiromyza vittata.
Ochraceo - flavicans ; thorace quadrivitta-
to, venis alarum fusco-limbatis.
Habitat in Brasilia.
22
338
Antennarum basis ochracea , articulus
apicalis fuscus; caput flavicans. Thoracis vit-
iae mediae antice latiores , linea flavicante di-
visae , laterales antice abbreviatae. Scutellum
medio fuscum utrinque flavicans ; pleurae ma-
culis aliquot fuscis. Abdomen ochraceum ,
utrinque fusco-limbatum; stylus analis articula-
tus, longissimus, alarum apicem attingens.
Monendum vero, abdomen aperte contrectati-
one compressum , stylumque solito magis ex-
pulsum esse. Alae longitudine abdomen mul-
to superantes, ochraceo -flavicantes , venis ,
praesertim connectentibus ; fusco-limbatis. Hal-
teres capitulo fusco. Pedes ochracei, femori-
bus apicibusque tibiarum fuscis.
Cheiromyza ochracea.
Tota ochracea , alis fuscanis.
Habitat cum praecedente.
Abdomen et venter imprimis paulo laetius
ochracea , in ferrugineum . vergentia. "Thorax
sicut in praecedente , antice gibbus.
In Museo de Winthem Hamburgi.
339
Idia Meig.
Palpi elongati , antice dilatati , compres-
si; hypostoma rostriforme. ;
Antennae incumbentes , hypostomate bre-
viores , triarticulatae ; articulo 3 prismatico
seta semiplumata. |
Oculi maribus contigui ; ocelli tres.
Abdomen ovatum , planiusculum , segmen-
tis quatuor pilosis.
Halteres squamula tecti.
Nomen ab %6z0s proprius.
Unicam speciem Europaeam hactenus no-
tam , oculatissimus Meigen ab agmine Musca-
rum segregavit ; plures exoticas hic describere.
liceat.
Jdia Xanthogaster.
Obscure aenea , abdomine gambogio *)j
pleuris flavis, alis flavicantibus apice fuscanis, .
Habitat ın insula Java.
*) Color superficiei Gummi gutiae sicci,
29°
340
Antennarum basis subbadia, articulus api=
calis fuscus. Hypostoma nigrum ; genae ae-
neo = nigrae , capitis superficies inferior laete
flava; barba flava; frons medio nigra lateri-
bus aeneo -nigris parum albicantibus. Thorax
punctatus, albido-pruinosus, pube nigra. Pleu-
rae laete flavae, subfulvo - villosae. Abdo-
men gambogium, pube nigra, rara. Alae
basi areaque costali saturatius flavae, antice im-
primis externe fuscanae ; squamae cereae; hal-
teres ferrugineo = flavi. Pedes nigri vix aene-
scentes. In Museo Westermanni.
Idiarostrata.
Thorace subaenescente , albido = quadrivit-
tato; abdomine nigro, utrinque maculis dua-
bus flavis et apicali albida.
Habitat in Promontorio Bonae Spei.
Antennae nigrae , . certo. situ grisescentes ;
hypostoma nigrum , palpi nigri; barba grisea ,
orbitae sub antennis canae , puncto nigro.
Thorax viridi- nigricans , pleurae vitta flava.
Abdominis primum segmentum a tergo nigrum;
2 et 3 singula utrinque macula magna trans-
341
versa dilute mellea; 4 utrinque macula . alba
micante basin non tangente , medio. alteri fe-
re conjuncta , ita ut fasciam vix interruptam
diceres. Alae limpidae, basi et costam ver-
sus parum flavicantes ; halteres ferruginei. Pe-
des nigri, tibiae fuscae. In Museo Wester-
manni.
Idia punctulata.
Obscure aenea, confertim nigro - punctu-
lata , alis apicem versus fuscanis.
Habitat in Promontorio Bonae Spei.
Musca punctulata Wiedem. Zool. Magaz.
M Of N. 30,
Antennae fusco = nigrae; hypostoma
atrum , nitens , maculis albo micantibus; frons
vitta nigricante , lateribus canescens, pun-
ctis nigris. Thorax nigricans , cupreo - nitens ,
seriebus densis punctulorum nigrorum, anti-
ce certo situ albicans , lineis 4 nigris, quarum
mediae latius distant ; pleurae absque punctis.
Abdominis segmenta tria anteriora paulo aeneo-
viridia , alio situ attamen cuprescentia , certo
situ albido - micantia; segmentum quartum ma-
342
eis cuprescens. Alae cinerascentes ad costam
fuscanae , versus apicem omnino dilute fusca-
nae, vena connectens apicalis et ordinaria fla-
vicante -limbatae $ squamae et halteres fusca.
Pedes sicut abdomen; tarsi ochracei. in Museo
~Westermanni.
Muscae lunata et discolor Fabr. huic ge-
neri adnumerandae sunt.
о RS SR
FAS CGF FPP IT TI TI ITS CDG LEE ELGIDOLGLD LDP GDP 4 GP LPP
"
Catalogus systematicus Dipterorum in Livonia
observatorum ,
а В. A. GimmERTHAL,
Soc. Sodali Ordin.
( Dispositio Cl. Mziczw hic accepta.)
l. Fam. Tipulariae. Chironomus.
Culex.
annulatus. Fb.
nemorosus. M.
lateralis. Megr.
cantans. Hoffgg.
rufus Hoffos,
sylvaticus M.
* pipiens. L.
punctatus. M.
lutescens. Fb.
Anopheles.
bifurcatus. L.
Aedes.
cinereus. Hfigg.
*plumosus L.
pallens. M.
riparius. M.
flaveolus. Megr. |
flavicollis. M.
littorellus. M.
pilipes. Megl.
punctipes. Wied.
pedellus. Deg.
bifasciatus. M.
virescens. M.
tendens. Fb.
nitidus. M.
Histrio. Fb.
sticticus. Fb.
bicinctus. Megr.
tricinctus. M.
fuscipes. M.
| Tanypus.
nebulosus. M.
monilis. L.
culiciformis. L,
C ecidomyia,
lateralis. M.
Campylomyza.
bicolor. Wied.
Phychoda.
nervosa. Schrk,
humeralis. Hffeg
55°
Erioptera.
flavescens. L.
taenionota. Wied,
Limnobia.
* rivosa. L.
pictipennis. M.
discicollis. Megr.
barbipes. M.
lutea. M.
nubeculosa. M.
immaculata. M,
Ctenophora,
bimaculata. L.
atrata. №.
flaveolata. Fb,
Tipula.
gigantea. Schrk,
lutescens. Fb,
marginata. M.
nubeculosa. M,
nervosa. M.
hortulana. M,
juncea. Hffeg.
nodicornis. Hffge.
ochracea. M.
fuscipennis. Hffzg.
* oleracea. L.
fimbriata. M.
nigra. L.
* crocata.IL.
* pratensis. L.
scalaris. Hffzg.
maculosa. Hffge.
Scurra. Hffog.
quadrifaria, M,
Ptychoptera.
contaminata. L.
scutellaris. Hffge.
paludosa. M.
Dixa.
aestivalis. M,
Leja,
flavicornis. M.
My cetophila,
maculosa. Meer.
intersecta. lloffee.
Sciara.
Morio. Fb,
fuscipes. M.
fuscipennis. M.
pulicaria. Hffeg.
minima, M.
bicolor. Megr.
Scato pse.
punctata. M.
Penthetria.
holosericea, M.
345
Bibio.
hortulanus. L.
Marci. L.
Pomonae. Fb.
ferruginatus. L.
flavicollis. Megr.
Beris,
vallata. Forst.
II. Fam. Xylophagi.
Xylophagus.
cinctus. Dg.
Ill. Fam. Tabani.
Tabanus.
* bovinus. L.
tarandinus. Fb.
cordiger. Wied.
luridus. Fall.
solstitialis. M.
tropicus. L.'
lateralis. Megr.
fulvus. M.
Chrysops.
* coecutiens. №,
relictus. Hffeg.
pictus. M.
quadratus. M. —
Haematopata.
* pluvialis. L.
Hexatoma.
bimaculata. Fb.
IV. Fam. Leptides
MER pU |
strigosa. M.
scolopacea. L.
trincaria. L.
Lineola. Fb.
aurata. Fb.
Atherix.
luteola. Fall.
V. Fam. Xylotomae
Thereva.
nobilitata. Fb.
cincta, M.
plebeia. L.
albipennis. M.
taeniata. M.
flavilabris. Meg.
anilis. L.
annulata. Fb.
confinis. Fall. |
VI. Fm. Bombyliarit
Anthrax.
bifasciata, M.
semiatra. Hffgg. |
capucina. Fb.
Bombylius.
diagonalis. Hflgg.
VII. Fam. ZAsilicı
Dioctria.
oelandica. L.
rufipes. Deg.
Wiedemanni. M.
geniculata. M.
nigripes. M.
Rheinhardi, Wied.
atricapilla. M.
Dasypogon.
cinctellus. Megr.
Laphria.
gibbosa. L.
dava. Li]
Ephippium. Fb.
nigra. M. :
gilva. L.
4silus.
crabroniformis. L.
aestivus, Schrk.
germanicus, L.
micans. M.
cingulatus. Fb.
varipes. M.
omissus. Wied. -
X. Fam. E mpid iae.
Hilara.
globulipes. Hffge.
Em pis.
tesselata. Fb.
albicans. Meer,
livida. L.
borealis. L.
stercorea, L.
testacea. Fb.
347
Rhamphomy ia.
sciarina. Fall.
XII. Fam. Stratio-
mydae. .
Sargus.
cuprarius. L.
infuscatus. Httgg.
formosus. Schrk.
* politus. L.
. Oxy cera.
pulchella. M. "
trilineata. Fb. |
Sratyomys.
* со. | I.
concinna. M.
furcata, Fb.
Microleon.
felina. Pz,
Hydropota, M. |
по
L.
Hydroleon.
tigrina. Fb.
XIV. Fam. Syrphici.
Microdon.
apiformis. Deg.
Chrysotoxum.
bicinctum. L.
arcuatum. L.
fasciolatum. Des.
Paragus.
bicolor. Fb.
Ascia.
podagrica. Fh.
Xylota.
pipiens. L.
Nemorum. Fb.
segnis. L.
pigra. Fb.
lenta. M.
Volvulus. Fb.
Sylvarum. L.
Milesia.
* diophthalma. L.
vespiformis. L.
bombylans. Fb.
Pipisa.
fasciata. M.
noctiluca. L.
bimaculata. M.
quadrimaculata. Pz.
virens. Fb.
: chalybeata. M.
Chrysogaster.
metallica. Fb.
chalybeata. M.
Coemeteriorum. Fb.
splendida. Megr.
Syrphus.
oestraceus. L.
chrysocomus. M.
nigripes. M.
Viduus. M.
mutabilis. Fall.
means. Fab.
festivus. L.
venustus. M.
lunulatus. M.
arcuatus. Fall.
* Pyrastri. L.
Ribesu. L. |
vitripennis. Megr.
hyalinatus. Fall.
balteatus, Deg.
Lucorum. L.
glaucus. L.
nobilis. M.
Iris. M.
guttatus. Fall.
* scriptus. L.
taeniatus. M.
Menthastri. L.
Melissae. M.
gracilis. M.
mellarius. M.
scalaris. Fb.
albimanus. Fb.
scutatus. M.
chalybeatus, Megr.
Sericomyia.
borealis. Fall.
mussitans. Fb.
Merodon.
ruficornis.
Helophilus.
lineatus. Fb,
trivittatus, Fb.
* pendulus, L..
Eristalis.
aeneus. Fb.
* tenax. Г.
Cryptarum. Fb.
apiformis. Fall.
intricarius. L.
* Nemorum, L.
Arbustorum. L.
horticola. Deg.
Rupium. Fb.
alpinus. Pz.
floreus. L.
Volucella.
bombylans. L.
plumata. Dg.
pellucens. L.
inflata. Fb.
XVII. Dolichopodes.
Chrysotus.
copiosus. M.
Dolichopus.
nitidus. Fall.
ungulatus, L.
nigricornis. Megr.
acuticornis. Wied.
vitripennis.
XIX. Fam. Sceno-
pint.
Scenopinus.
* fenestralis. L.
XX. Fam. Conopsa-
AMBERG.
Conops..
flavipes. L.
quadrifasciata. Deg.
macrocephala. L.
nigra. Dg. |
rufipes. Fb.
Myop a.
picta. Pz.
buccata. L.
testacea. L.
dorsalis. Fb.
ferruginea. L.
fasciata. M.
variegata M.
atra Fb.
punctata Fb.
XXI. Fm. Oestra-
cides.
Gastrus.
* haemorrhoidalis Fb.
XXIII. Ат. Musci-
des.
Phasia.
brachyptera P.
Gymnosoma.
rotundata Es
globosa Fb.
Ocyptera.
coccinea M.
brassicaria Fb.
pusilla M.
Tachina.
# grossa L.
ferox M.
fera L.
Radicum Fb.
quadripustulata Fb.
viridis Fall. |
corusca M.
signata M.
affinis Fall.
plebeja Fall.
pudibunda Fischer.
Gonia.
capitata Deg.
Idia.
Jasciata M.
Mesembrina.
meridiana L.
mystacea L.
S'arcophaga.
Mortuorum L.
* carnaria L.
haemorrhoidalis Fall.
haemorrhoea M.
Dexia.
nigripes Fb.
Maura Fb,
rustica Fb.
vacua Fal.
Musca.
* Caesar L.
cornicia Fb.
sericata Megr.
ruficeps M.
* cadaverina L.
chrysorrhoea M.
vomitoria L.
Lanio Fb.
Vespillo Fb.
* domestica №. _
Anthomyia. |
conica M.
assimilis Fall. +
erratica Fall...
testacea Fb. :
pagana Fb...
Angelicae Hffgg. |
dentipes. Fb.
triquetra, M. "
ie pluvialis M. n.
alma M. st h lt
* meteorica L.
Drymeia.
obscura M.
Scatophaga.
* stercoraria L.
merdaria Fb.
lutaria Fb.
Sapromyza.
Umbellatarum M.
Ortalis.
crassipennis Fb.
* Urticae L.
connexa Fb,
: vibrans L.
Sepsis.
cynipsea L.
Punctum Fb.
nigricornis M.
Trypeta.
cornuta Fb.
Winthemi M.
Lychnidis. Fb.
Arnicae L.
parietina №,
352
Psila.
fimetaria L.
bicolor M.
Loxocera.
ichneumonea L.
Calobata.
cibaria L.
cothurnata Pz.
Abbreviata.
Forst. Forster.
Fb. Fabricius.
Fall. Fallen.
M. Meigen.
Megr. Megerle.
L. Linne.
Wied. Wiedemann.
Deg. De Geer.
Schrk. Schrank.
Hfigg. Hoffmansegg.
Pz. Panzer.
лол ES PDE А ААА КЛАЛ ААА АДД ДА АА А
аа pot Uralenses montes inter
‚et Wolgam fluvium habitantium.
Auctore E, Evrrsmann:
Acronyeta . Leporina.
Psi:
Tridens.
Megace-
phala.
Auricoma.
Rumicıs.
Alnı.
Diphtera Orion.
Cymatophora Or.
flavicornis.
Episema coeruleoce-
phala.
Graminis.
Agrotis Na.
Aquilina
Corticea.
Segetum,
Exclamatio-
| nis.
‘ Pyrophila.
Noctua Ravida.
Augur.
, Sigma.
Gothica. —.
(n nigrum, :
Trian gulum.. |
Triphaena ‚subsequa.
Amphipyra Tragopo-
m nis,
‚ива.
Pyramidata.
Mania Typica. EN
Hadena Saponariae.
„.perplexa.
‚обоя.
23
popularis.,
dentina.
Thalassina.
Phlogophora Lucipara. |
Miselia Albimacula.
Comta.
Polia Chi.
Tincta.
Serena,
Advena.
Nebulosa.
Occulta.
Herbida.
Trachea Atriplicis.
Apamea Nictitans.
Didyma
Strigilis.
Furuncula.
Latruncula.
Cespitis.
Basilinea.
Mamestra Oleracea,
Suasa.
nigricans.
Chenopodii
54477
Brassicae.
Persicariae.
Thyatira Batis.
Derasa.
Calpe Thalictri.
Libatrix.
Mythimna Turca.
Albipuncta.
Conigera.
Imbecilla.
Orthosia Coccimacula.
Instabilis.
stabilis.
Caradrina Morpheus.
Cubicularis.
Virens.
Leucania pallens.
Impura.
Comma.
Nonagria Cannae.
Gortyna F lavago.
Luteago,
Xanthia Cereago.
Silago.
Echii.
Cosmia Fulvago.
Plusia Moneta.
Trapezma. Festucae.
-Cerastis Rubiginea. Chrysitis.
Xylina Petrificata. Orichalcea.
Rhizolitha. Bractea.
Rurea. Circumflexa,
Polyodon. Jota.
Lateritia. Ain,
Cassinia. Gamma.
Conformis. Heliothis Cardui.
Pinastri. Ononis.
Perspicillaris. Dipascea.
Radiosa. Scutosa.
Linariae. Peltigera.
Cecullia Gnaphalii. Marginata.
Abrotani. Acontia Solaris.
Absinthii. Luctuosa.
Argentina. Erastria Sulphurea.
Lactea. Unca
Tanaceti. Argentula.
Lactucae. Fuscula.
Umbratica. Atratula,
Plusia Triplasia. Candidula.
Urticae, Venustula.
Celsia. Ophiusa Lusoria,
25*
oO
346
- Ludicra. Enclidia Glyphica.
Lunaris. Triquetra.
Catephia Alchemista. Mi. ©
Catocala Fraxini. Flexuosa ,
Nupta. mihi.
Pacta. Angulosa ,
Puerpera. | mihi.
Sponsa. Platyptrix Falcula.
Hamula.
Brephos Parthenias,
à yi Ie y
SEE SIE STI SET III OLE GGG LI HI SOS I GB EB DT GEH IE LT BO TG I GG SEE IIS SES GB EI LOS
Beschreibung des Jekaterinburgischen Bergwerks-
~ bezirks in ökonomischer und physicalischer
Hinsicht.
aus dem Russischen übersetzt
vom Collegien - Assessor Gustav Heum, Mit-
gliede der Gesellschaft.
Der Jekaterinburgische Bergwerksbezirk
liegt in der Mitte des Uralischen Gebirges, an
seinem östlichen Abhange. Er erstreckt sich
von dem Laufe der Flüsse Isat, Sinara , Py-
schma und Rowda, in seiner grösten Länge
von Nordwest nach Südost 15 Werst und der
Breite von Westen nach Osten 124 Werste.
Obgleich dieser ganze Bezirk bedeutend hoch
über der Meeresfläche erhaben liegt, so ist
er doch ziemlich eben und es finden sich nur
wenige nicht sehr bedeutende Berge , welche
zum Theil mit Fichten , Birken , Tannen und
seltener mit Lerchenbäumen bewachsen sind,
Im südöstlichen Theile ist er am ebensten und
zum Ackerbau und zur Vıehzucht am geeig-
348%
netesten , deren Ertrag aber nicht bedeutend
genug ist, um den Einwohnern und Fabri-
ken die Hülfe der benachbarten Bezirke , von
Schadrinsk, Kamischlof und anderer entbehrlich
zu machen. | -
Dieser Mangel an ländlichen Industrie -
Producten wird aber diesem Bezirk durch an-
dere glückliche Naturgaben ersetzt. Kein ge-
wóhnlicker Erwerbzweig bleibt hier unbelohnt;
fast auf allen Fabriken werden Arbeiter bei-
derlei Geschlechts und jedes Alters gerne für
einen guten Lohn aufgenommen , vorzüglich
bei den Goldwäschereien, Bauten, Kontracten,
Transporten und dergleichen. Ueberdem lockt
die Stadt Ekaterinburg , als Mittelpunkt des
Handels durch ihre Jahrmärkte und die Ver-
sorgung der umliegenden Fabriken mit Lebens-
bedürfnissen eine Menge Menschen, sogar
aus andern Gouvernements und aus dem Aus-
lande an, nur allein an Korn, Schlachtvieh ,
Talg und ähnlicher für das Leben unentbehr-
licher Gegenstände, welche vorzüglich zur Be-
friedigung der ersten Bedürfnisse. der niedern
Menschenclasse dienen , werden hier für meh-
rere Millionen umgesetzt.
3497
Die goldführende Erze und Sände finden.
sich vorzüglich in dem nordwestlichsten Theile
dieses Bezirks, und machen die eigentlichen
Kaiserlichen Goldbergwerke aus.
Die Eisenerze werden nicht nur auch hier
sondern auch an vielen Orten gefunden. Aus-
ser , dass sie die Krone benutzt , so ist ihre
Bearbeitung auch andern erlaubt.
Kupfererze finden sich viel seltener , und
so unbedeutend , dass sie weder von der
Krone noch von Privatspersonen bearbeitet
werden. Der Ekaterinburgische Münzhof be-
kömmt sein Kupfer von andern Kronskupfer-
werken, als von Bogoslowsk und Mjask und
von allen Privatkupferhütten in dem Zehn-
ien, welchen diese als Abgabe an die Krone
zu liefern haben, nnd endlich in der Kupfer=
münze vom alten Münzfuss aus den Rentekam«
mern in Sibirien und andern nahegelegenen,
Gouvernements.
UEsERsicuT
des Betriebes der Krons = Berg - und Hütten-
werke.
Lange Zeit nach der Errichtung der Ei-
sen = und Kupfer - werke auf dem Ural, wur-
330°
den auch goldführende Erze entdeckt, und auf
Befehl des Kaiserlichen Kabinets im Jahre
1754 das erste :Poch -und Waschwerk zum
Verpochen und Verwaschen der Golderze , in
Beresow : angelegt. Im Jahr 1764 wurde ein
gleiches‘ in Pyschminsk eingerichtet, und über-
dem auf den im Jahre 1702 zu Uktuss und
1725 zu Elisabeth etablirten Eisenhütten eben-
fals Goldwäschereien angelegt , wozu endlich
noch in der Stadt Ekaterinburg im Jahr 1798
eine hinzukam,
Obgleich die goldführenden Erze weit
verbreitet sind , so finden sie sich doch am
häufigsten und reichsten in einem Bezirk von
56 Quadratwersten in der Gegend von Be=
resow.
Die goldfiihrenden Sande sind noch viel.
weiter verbreitet, und weder in Rücksicht
ihrer Menge noch ihres Reichthums so be-
schränckt als die Erze.
Die Gebirgsarten , in welchen die Gold-
erze vorkommen , sind Granit, Serpentin und
Phyllade , sie sind von goldführenden Gängen
aod
durchschnitten , welche sich bis zu einer bis
jetzt. noch unerforschten Tiefe erstrecken; dage-
gen die goldführende Sände nahe unter der
Oberfläche in Lagern in den Niederungen und
längs den Füssen liegen.
Sowohl in den Erzen als in den Sänden
sind die gewóhnlicken. Begleiter des Goldes
Quarz mit Eisenstein zuweilen auch Blei - und
Kupfererze.
Die eigentlichen Golderze werden gewöhn-
lich durch Grubenarbeit, die Sande aber
durch Tagearbeit gewonnen. Einen Goldgang
verfolst man in die Tiefe, anfangs durch einen
gewöhnlichen Schacht, von welchem aus.man
ihn noch allen Seiten verfolgt, so lange bis
er entweder aufhört, oder irgend ein wichti-
ges Hinderniss der weitern Verfolgung | im
Wege steht, als zu grosse Armuth der Erze
bei sehr festem Gestein, zu starker Zufluss von
Wasser und dergleichen.
Das Erz wird etagenweise herausgensmmen
und die leeren Räume am Ende der Arbeit zu-
weilen auch noch während derselben mit Ber-
gen versetzt,
399^-
Die Goldsände werden, wie bereits gesagt,
gewöhnlich durch Tagearbeit gewonnen ; wenn
sie aber eine über einen Faden mächtige Schicht
von Dammerde oder Thon über sich haben,
so gewinnt man sie durch Grubenarbeit auf
ähnliche Weise, als die Erze. Bei der Tage-
arbeit nimmt man zuerst die obere Lage
Damm - oder andere unhaltige Erde ab, wo-
rauf der entblöste Goldsand ausgekarrt und
zu den Wäschereien abgeführt wird. Auf ähn-
liche Weise werden auch zuweilen die Erze
gewonnen. Die ausgearbeiteten Stollen werden,
wenn sie nicht genug natürliche Festigkeit ha-
ben, mit einer angemessenen hölzernen Zim-
merung versehen.
Die gewonnenen Erze und Sände werden
zuerst von dem unhältigen geschieden , und
dann nach ihrem Goldgehalt sortirt. Ihr Ge-
halt wird durch Proben bestimmt, bei den Er-
zen durch Pochen und Waschen, bei den Sän-
den durch Waschen allein.
Die Förderung der Erze und der tauben
Berge geschieht bei geringer Tiefe durch Has-
peln und aus grösseren Tiefen durch Pferde-
353
maschinen. Aus allen Sandarbeiten werden
aber sowohl die Goldsände als auch die tau-
ben Berge ihrer geringen Tiefe wegen durch
Handkarren ausgelaufen,
Wenn die Erze so reichhaltig und vielver-
sprechend sind, dass man, trotz der zuflies-
senden unterirdishen Wasser die Arbeit in
einer grössern Tiefe fortsetzen zu können glaubt,
so bedient man sich zum Austrocknen der
Gruben der Pumpen, welche bei geringer Tiefe
durch Menschen, bei grösserer Tiefe aber durch
Peserdekraft und bei der grösten durch Dampf-
Maschinen in Thätigkeit gesetzt werden. Wo
es aber die Ortsbeschaffenheit erlaubt, werden
Wasserstollen angelegt, oder man beabsichtigt
auch die Anlage von sehr wirksamen Wasser-
rädern, welche letzte Art der Wasserförderung
grosse Vorzüge vor der erstern zu versprechen
scheint. Die ausgearbeiteten und sortirten sind
von 1i bis 6, die Sände aber von 4 bis 3
Solotnik Gold-Gehalt in 100 Pud, es versteht
sich in grossen Massen. In kleinen Nestern
ändert der Gehalt oft von 1 bis 20 und mehr
Solotnik.
354
Wie „viel Erde und Sände jährlich | aus-
gearbeitet werden, richtet sich nach dem jedes-
maligen Zustande der Gruben, und der zu Ge-
bote stehenden ökonomischen Mittel, und daher
ist dieses Quantum sich nicht alle Jahre gleich
man bestimmt dieses in dem Bergrathe , wel-
cher jährlich gehalten wird.
Im verflossenen 18285ste Jahre sind an
Erzen verpocht und verwaschen 381,220 Pud;
Sande 6564,453 Pud; und darans erhalten
27 Pud 33 Pfund 182 Solotnik , wovon jeder
aus den Erzen gewonnene Solotnik 8 Rubl 753
kop. und jeder aus den Sinden gewonnene So-
lotnik 4 Rubl 532 kop. gekostet: hat.
Goldfuhrender Erzgruben , welche bear-
beitet werden sind jetzt 7 und solcher Sand-
gruben 16. Nicht in Arbeit stehender Erzgru-
ben, sind 74, und solcher Sandgruben 143.
Einige dieser Erzgruben sind ihrer Armuth we-
sen verlassen , andere aber stehen jetzt unter
Wasser, werden aber nach Erbauung zweckmäs-
siger Wasserhebungsmaschinen wieder bearbei-
tet werden.
355
Von den Sandgruben werden viele ihrer
Armuth wegen nicht bearbeitet , andere blei-
ben als Reserve einstweilen liegen , und der
Rest sind solche, die erst neuerdings erschürft,
und noch nicht gehörig untersucht. sind.
Das Gold, wird aus den Erzen durch Po-
chen und Waschen erhalten, zu diesem Zweck
sind, bei den Hütten, Pochwerke erbauet, wel-
che durch Wasserräder getrieben werden.
Auf einem Pochwerke mit 10 Stempeln
werden in 24 Stunden, nach Beschaffenheit des
Erzes, von 125 bis 250 Pud Erz verpocht und
verwaschen wobei 15 Arbeiter nöthig sind ,
welche nach 12 Stunden durch andere 15
abgewechselt werden.
Die Sände werden auf einem siebförmigen
Waschwerke gewaschen. Man verwäscht auf ei-
nem solchen Waschwerke in 24 Stunden bis 600
Pud, wozu 9 Menschen erforderlich” sind.
Il. Der Münszhof...
Der Münzhof in Ekaterinburg ist erbauet
im Jahr 1723, anfangs, nur: um Eisen und
356
Kupfer zu sehmelzen; vom Jahre 1735 an, hat
man aber angefangen, in demselben Kupfermün-
zen zu prägen.
Die Umarbeitung des Kupfers zur Münze
besteht in folgenden Operationen : zuerst wird
das Kupfer geschmolzen und in Stangen gegos-
sen. Diese werden im dem Streckwerke zu
Stängeln der erforderlichen Dicke gestreckt;
aus diesen werden Scheiben geschnitten , nach
Maassgabe der Münzsorte , welche man daraus
machen will; diese werden ausgeglüht , polirt
gerandet , brakirt und zuletzt geprägt.
In dem Streckwerke werden auf jedem Walz-
werke mit dem dazu gehörigen Ofen in 24 Stun-
den 187 Pud gestreckt. Das ganze Streckwerk
mit allen Walzen und Oefen beschäftigt 78
Arbeiter.
In dem Scheibenschneidewerke werden auf
jeder Maschine mit zwei Stempeln in 24 Stun-
den 60 Pud Scheiben geschnitten. Die ganze
Scheibenschneiderei beschäftigt 40 Arbeiter.
Auf einer Rändelmaschine werden in 24
Stunden 93 Pud Scheiben gerändelt. In der
357
Rändelei beschäftigen sich mit Rändeln, Reini-
gen, Poliren u. s. w. der Scheiben 34 Arbeiter.
Auf einer Prägepresse werden in 24 Stun-
den 500 Rubl. Zwei - Kopeken - stücke , oder
250 Rubl Einkopeken - stücke geprägt; zum
Betrieb von 24 Prägepressen sind 80 Arbeiter
nöthig. |
Die Schmelzerei beschäftigt 37 Arbeiter.
Der ganze Mechanismus der Münze wird
durch oberschlächtige Wasserräder betrieben.
III. Das Nischnii = Isetzkische Hüttenwerk.
Die Eisenhütte von Nischni-Isetzk ist 11
Werste von Ekaterinburg gelegen. Sie wurde
1789 an Flusse Iset angelegt, um als Münz-
hof zu dienen; da sie aber im Jahr 1798 ab-
brante , wurde sie von neuem als Stahlfabrick
wieder auf-und im Jahr 1806 zu einer Eisen-
hütte umgebauet,
Auf derselben werden jetzt gemacht: Frisch-
eisen , geschmiedetes Stabeisen und gewalz-
tes Schieneneisen , gewalztes Eisenblech von
allerlei Dicke, eiserne Anker für die Kronsbar-
358
ken, eiserne geschmiedete Schmeltiegel zum
Silberschmelzen für den St. - Petersburgischen
Münzhof, auch wird daselbst allerlei. Artillerie -
ammunition gegossen und Cementstahl gemacht.
IV. Die Kamenskische Eisenhütte.
Die Eisenhütte zu Kamensk ist im Jahre
1701 am Flusse Kamenka, 90 Werst von
Ekaterinburg , erbauet. Sie ist eine Eisengie-
serei , in welcher Gusseisen aus Erzen in ei-
nem Hochofen geschmolzen , und daraus theils
Artillerieammunition , theils allerlei andere
Bedürfnisse für die Maschinen des Ekaterin-
burgischen Münzhofes und aller andern Ekate-
rinburgiscken Berg - und Hüttenwerke gegossen
werden. Als Hülfsofen ist hier ausser dem Hoch-
ofen noch ein Cupolofen oder ,. wie: man ihn
hier nennt, Wagranka.
Zum Betrieb des Hochofens werden 35
Arbeiter erfordert * ).
*) In dem Cupolofen zu Nisehny - Isetzk werden an
Ammunition und allerley Gusswaaren jährlich
bis 19 tausend Pud gegossen.- Zu seinem Betrieb
sind:33 Arbeiter erforderlich. Ра
38g —
Zum Abformen und Reinigen der verchie-
denen Gusswaaren sind 90 Arbeiter nöthig.
Die Eisenerzgruben finden sich 1, 2, 3,
und. 12 Werste weit von der Schmelzhütte.
Das Erz liegt nesterweise.
Die Erze bestehen aus braunen Eisenstein
mit Braunstein nnd theils mit Kalkstein und
Kalkspath versetzt. Man bricht jührlich so
viel , als man zum Betrieb des Hochofens nö-
thig hat. Zu ihrer on sind 70. Arbei-
ter nóthig.
Unter der Jurisdiction des Eine
schen Bergamts stehen folgende:
A. Ortschaften.
1. Die Bergstadt Ekaterinburg mit ihrem
Münzhof.
2. Die Hüttenwerke.
a. Goldwerke.
Beresow.
Pischminsk.
Uktuss.
Elisabeth,
360
‚b, Eisengiesserei zu ‚Kamenisk.
e, Eisenfrischhütte zu Nischni- Isetsk. ‘,
‚ 3. Der Kronshafen zu Utka, an der Tschus-
sowaja wo die Barken oder so’ genannte Was-
serkarawane mit Kupferzen u. s. w. ‘abgefer-
tigt wird. i
4. Die Steinschleiferei undder Marmorbr uch
mit der dic gehórigen Marmorschleiferei. sa
5.' Die nie der Holzfäller eee
Kohler bestehend aus 16 Dörfern in 9 Abthei-
lungen. —
6. Auserdem gehören‘ zum Ekaterinburgi-
schen Kreis noch 100 Dörfer , bestehend aus
16 Kirchspielen, von Kronsbauern bewohnt und
der Civil = Obrigkeit untergeordnet.
B. Einwohner beiderlei Geschlechts.
1. Bei den Kronskütten in Dienst stehen-
de 12,372.
2. Andere nicht dahin gehörige Einwoh-
ner 26,448.
361
€); Kapitaliem.: ...,°
Zum Betrieb des poser und ый Hüttenwerke.
1. In Edbauden enthalten ti zum 7 Jan.
.1829. 1070,825. 794
2. In Metallen, Provisionen und _
Materialien. — — m 1078, 636. ‚ 823
3. In Proviant und Fourage 263, 656. ee
4. An baarem Gelde am 1 ER
May 1829. ve 1266, 463. 171
Summa “4, 381,581. 821
Auseinandersetzung , was in diesen aufge=
zählten Gegenständen ‚enthalten ist.
1. In der Bergstant PRES
a, der Münzhof.
Darin befinden sich 1!
an Oefen. :
| Zum Ausglühen des Kupfers, ь pit 10
Zum Ausglühen der Goldscheiben | Nw 2
Zum Trocknen der Scheiben |... . 2
Schachtófen zum Schmelzen der, ;:
Krätze und Oxide, sung 3
24 *
362
Zum Schmelzen der Absehnitzel . 1
Zum Eisenglühen . .:. 1%
Zum Richten des Eisenbleches A
an Essen.
Zum Kupferschmelzen Garherde . 3
Bnllenolen . . 4. 2.0 20204
Schmiedeessen .. . =. cs Fal) hee
Schlôsseressen . . 4 IM 23
Zum Giessen kupferner und messin-
gener Sache... un ara
Hammer о
an Werkstücken.
Walzwerke zum heissen Walzen 6
Dergleichen zum kalten Walzen . 4
Drehbänke: s5badod пик 11.) 8
Scheibenschneidebánke . . . . 20
Rändelbänke , doppelte . . . . 12
Prägepressen . . T* de
Werkbank : zum Behind ais Vertie-
fangen im Gepräge . . . . 1
Dergleichen zum Prägen der Stempel 1
Polierfässer, zum Polieren der Gold-
363
scNeibénm AN Loos a ban tls ud
4
Gestübe - Stampfwerke . . . . 1
Krätzstampfwerke . 1
1
Cylindergebläse , mit 4 Cie, :
Zu allen diesen benannten Werkstäten ge-
hören Arbeiter 821. Beim hiesigeu Münzhofe
ist von Anfange seiner Einrichtung, das heist,
vom Jahre 1735 bis jetzt 1828 an Kupfer -
münze ausgeprägt für: 112,225,058 В. 213 К.
Im Jahr 1828 ist ausgemünzt worden zum
24 Rubelfuss: (d. h. 24 Rubel aus 1 Pud
Kupfer ) : |
An 2 Kopekenstücken für . 289,500 г.
an 1 Kopekenstücken für . 471,450 т.
Zusammen für 760,950 r.
b) Die Ekaterinburgische Goldwäscherei ,
welche zu den Beresovischen Goldwerken ges
hört. |
Bei derselben sind erbauet :
Pochwerke,” zum Verpochen der Gold-
erze mit 32 Stempeln . . . 4
364
- Waschherde zum Ver jn Erze
-und Sände; - |
- zum Verwaschen der gepochten Erze 14
zum Verwaschen der Sánde . . 72
. „Handherde 4:90
‚(Фе Steinschleiferei , und die dazu .
S —
| „gehörige. Künstlerclasse. der. An-.
tikenschneiderei, zu derselben ge :
‚hören: Arbeiter. . . za da
In der Steinschleiferei id Kunstantiken-
classe werden die zu verfertigenden Kunstwer-
ke jährlich von dem Kaiserlichen Kabinet be-
stellt, wohin sie auch jährlich abgesandt werden.
Dem: Ekaterinburgiscken Münzkofe mit allen
obenbenannten Fabriken , mit Einschluss der
Nischni-Isetskischen Eisenhütte und der Gold-
gruben und Wäschereien ist im Jahre 1754
zu ihrem Gebrauche, an Waldung ein District
von 96 Wersten Länge und 40 Wersten Breite,
an Umfang 330 Werste , angemessen. Dieser
Wald bestehet Bun aus VK und
Birken.
.2.. Die Goldgruben und TF üscherejen ; 3
duzu gehören :
A. "pie Beresovischen Wäschereien 15 Wer
я.
> +
d.
365
ste von Ekaterinburg, woselbst in Arbeit,
En Perwöpawlowsk 4 an wi.
herde , stillstehend.
| Wioroklj-torchewsk, 6 liane at
In Schiloffsk., .4 ungrische Wasch-
herde. ©
B. Die Pischminskischen : ‘29 Werste von
Ekaterinburg , woselbst zwei Goldwäsche-
reien mit 8 Pochwerken mit 80 Stempeln,
‚16. Stossherden, 46 En und 9
Handwaschherden.
C. Die о Marsa von Ekaterin-
burg, woselbst: zwei Goldwäschereien, wo-
von die eine in Arbeit mit zwei Poch-
. Werken. von. 18. Stempeln „ 6 Stossher-
den, 10 gewöhnlichen und 1 .Hand-
waschherde, und. die zweite, nicht in Are
beit stehende Wäscherei : mit, 4 ungrischen
Waschherden.
D. Die Goldsandgrube in Mostowoi mit ei-
ner Goldwäscherei mit 2 einfachen Sieb-
herden.
366
Ausserdem Sommerwäschereien ;
in Arbeit stehend,
Die 3 Schabrowskischen mit 13,
Die Talitzkische mit 4,
einfachen
Werchoturische mit 6, Seinen
Die
Die Malomostowische mit 5
Die Mariensche mit 4,
Die Semenikoffsche mit 2 Werkstätten und 12
gewöhnlichen Maschinenherden.
Die Kassulinsche , mit ebensoviel.
Die Koneffsche mit 4,
Die Schulginscke mit 2,
Die Kalinowsche mit 9 Werkstätten und 4un-
grischen Waschherden.
t einfachen Siebherdea.
Stillstehend:
Die Lugowsche mit 3 einfachen Siebkerden.
Die Istoksche mit 24 Maschinenherden.
Die Wassiliefsche mit 1 ungrischen Wasch -
und 30 Maschinenherden.
Die Kamarofsche mit 4 ungrischen Waschherden.
Die Klenowsche mit 24 Maschinenherden,
Die Sawastianowsche mit 2 Siebherden und ei-
nem Fasse.
367
Die Uschakofsche mit 2 ungrischen м
herden. я |
Die Pischminsko - kljutschewskaische mit | der-
gleichen 10. _
Die Sachologsche mit 30 Maschinenherden.
Die Talitzkische mit 1 ungrisehen Waschherde.
Die Konefsche mit 2 Maschinen-Waschherden.
Die Werchkamenskische mit 2 einfachen Sieb-
herden.
Die Schibowotschussevsche mit 15
Die Repassovsche mit 30 Maschinen-
Die Buldirevsche mit 9 herden.
Die Balandinsche mit 4
° Die Tschussovsche mit 4 ungrischen Wasch-
herden und 4 einfachen Siebherden.
Die Pokrofsche mit einem ungrischen und
16 Maschinen - Waschherden,
Die Wosnesensche mit 4 Waschherden.
Die Potenschischinsche mit 3 Waschher-
den,
Goldgruben.
Gruben giebt es zweierlei: Erz-und Sand-
gruben. Es sind deren in Arbeit stehende:
368
Erzgrüben "^. ". UOTE
Sanderuben 7 "U, Si
Auflassige >; Erzeruben‘‘ ',. me. oe gee
Sandgruben . . . 143
Hierein sind auch die Schürfe begriffen.
Zu allen Goldwerken, sowohl zu den Wasch-
werken als auch zu den Gruben, gehören. Ar-
beiter 4,332.
Seit dem ersten Anfange der Goldgewin-
nung nämlich von dem Jahre 1754 bis 1829
sind in allem an legirtem Golde gewonnen
worden :
Aus Erzen . 681 Pud 13 Pf. 45 Sol. 58 Dol.
Aus Schlichen 9 dir gu c Ar
Aus Sanden’... 190 -—, 39 .— 28 .— 49 >
Zusammen BR AA ZN ——-
In diesem legierten Golde sind enthalten:
Reines Gold 713 Pud 19 Pf. 48 Sol. 55 Dol.
Silber . . 104 — 26 — 57 — $07 —
Im Jahre 1828 wurden erhalten an legirtem
Golde :
369
Aus Erzen . 4 Pud 16 Pf. 17 Sol — Dol.
Aus Sanden 23, — 17 —. 1 «480i 4x
Zusammen 97 33 — 18 7 48 lad
Darin ist enthalten :
Reines Gold : 24 Pud 25 Pf. 17 Sol 30 Dol.
Silber: . . 2 — 5 — 70 — 551 —
3. Die Nischni - Isetskische Eisenhütte j
woselbst :
A. Oefen. |
Zum Fisenblech . 4
Zum Cementstahl 2
Cupolöfen zum Schmelzen nud Giessen 2
B. Maschinen.
Zum Poliren der Artillerie - Ammunition 2
Zum Kanonendrehen , jetzt stillstehend 1
C. Herde oden Essen.
Frischherde
Herde zu Stabeisen
Ankerschmiedeessen .
Schmiedeessen
Nagelschmieden
DD an X @ À
370
D. Hammer.
Frischhammer
Streckhammer zu Stabeisen . . .
Hammer zum Ankerschmieden BR AE
DD = OD C
Plätthammer zum Eisenblech .
E. Werkstühle.
Zum Eisenblech. 2444112 02 UL eg
Bohrstühle jetzt stillstehend ес.
Е. Mühlen.
Завета е mit zwei Rahmen . . SEM |
С. Formerei mit 6 Trockenáfen.
Zur Nischniisetzkischen Hütte gehören Arbei-
ter, 615.
Im Jahr 1828 wurden auf dieser Hütte fol-
gende Metallarbeiten gemacht:
Stabeisen . . . 21,544 Pud 25 ib
Schieneneisen à 177 — 28 —
Gewalztes Eisen . 5771 — 33 —
Eisenblech von ver-
schiedener Grösse 2211 — 91 —
Artillerie - Ammunition
von verschiedenen
Sorten. .. .. .. 12,100. —)'37.—
371
4. Die Eisengieserei in Kamensk im Kamy-
schlefischen Kreise , woselbst : |
A. Oefen und Essen.
Hochófen
Schmiedeessen Kl
2
: al
Schlósseressen “le ete QA ue AE Lu da
B. Drehbänke 9
C. Cupolófen 1
D. Formerei und Giesserei 1
Zu dieser Hütte gehören Arbeiter, . 390
Sie hat ihren eigenen Wald, welcher ihr
im Jahr 1754 auf 100 Jahr gegeben wurde,
und aus Fichten mit etwas Birkenwald besteht.
Er wurde in den Jahren 1817 und 1818 von
Landmessern aufs neue vermessen , und gefun-
den, dass er noch auf 33% Jahre reicht, wenn
man aber den jungen Anflug dazu rechnet, so
kann er wohl auf 54 Jahre reichen.
Im Jahre 1828 wurde hier an Eisen aus-
geschmolzen : er
Gussseisen in Gänsen . 91,184 Pud 79 Pr.
Ballast u Pa 35 4
Allerlei im Sande geformtes |
Geräthe ©. . . . 17,672 — 101—
Artillerie = Ammunition 3,322 — 29 —.
372
9. Der Kronshafen in Utka.
Dieser Hafen befindet sich auf dem Fluss
Tschussowaja, welcher in die Kama fällt, von
hier aus werden jährlich die auf den Fabri-
ken angefertigten Metalle auf Barken in ver-
schiedene Städte des russiscken Reichs ver-
° schifft. —
Zu diesem Hafen gehört die Kamensche
* Schneidemühle mit zwei Rahmen. 2 Werste ds
von dem Hafen auf dem F lusse Kamenka.
Arbeiter gehören zu derselben . 30
Es werden auf derselben die Bretter zu
den Barken geschnitten. —
Dem Kronshafen sind zur Eri der
; Barken und zum Betrieb des, jetzt dem Garde
Cornet Jacowleff gehörigen utkinskischen Hüt-
tenwerks, auf Befehl der derzeitigen Bergregie-
‚ rung im Jabr 1751,845 Quandratwerste Wald -
zugetheilt, aber im Jahre 1814 verblieben, nach
einer neuen Vermessung , der Krone nur 10
Werste auf beiden Ufern der Tchussowaja. —
6. Der Steinbruch oder die Marmorschleiferei
in Gornoschit 40 Werste von Ekaterinburg.
Hier befindet sich eine Fabrike zum Be-
hauen, Schleifen und Poliren allerlei Steinar-
373
beiten aus Marmor. Es gehören dazu: 80 Ar-
beiler, —
Alle “hier verfertigten Arbeiten werden an
das Cabinet S. Kaiserlichen Majestät abgesandt.
Zu allen Ekaterinburgischen Berg und Hüt-
tenwerken gehören für die Holzfäller und Köh-
lerarbeit an zugschriebenen Kronsbauern in gan-
zen Dorfschaften . ^. . 7 1 4 6,184
Darunter sind Dienstthuende zu : 762.
Pferde , ! vollzählige
zu Fuss 475
Diesen zu Gehülfen überzählige . . 1983
_Invaliden und Kinder : . ... . :. 3964
8.
Die Arbeiten , welche die zu den Berg -
und Hütten - werken. gehörigen Leute zu :ver-
richten haben sind folgende :
A. Die sogenannten Meisterleute ,
1. Bei den Goldwerken : de e
a, Die. Gewinnung der Golderze und Sände,
b..Das Pochen und Waschen derselben: ,
c. Die Grubenzimmerung, wie auch ande-
re Zimmer-Schmiede-und dergleichen, Arbeiten.
374
Die Meisterleute , werden bet den Gold-
werken, sowohl bei der Grubenarbeit, als auch
den Wäschereien in zwei Schichten getheilt,
wovon die eine den Tag , und die andere die
Nacht über , arbeitet. Jede Woche wird diese
Ordnung geändert, so dass diejenigen Arbeiter,
welche in dieser Woche die Tagesichicht ha-
ben, in der folgenden die Nachtschicht arbeiten.
Die schwersten Arbeiten werden in drei
Schichten gctheilt. Ein bestimmtes Quantum
Erz oder Sand in jeder Schicht zu gewinnen
oder zu verwaschen ist nicht festgesetzt , son-
dern von den Umständen abhängig , welche
sich auf den verschiedienen Gruben und Hüt-
ten nicht gleich sind.
Die Gagen sind den Meisterleuten und Ar-
beitern nach einem bestimmten Etat festgesetzt.
Zwölfjährige Knaben werden in die Wäsche-
reien mit 12 Rubel jähricher Gage angestellt,
und diese wird ihnen hernach, nach dem 581
Punct des Allerhöchst conformirten Project der
Bergverwaltung nach Maassgabe ihrer Dienste
und Fähigkeiten auf 16 bis 24 Rubel jährlich
und auch wohl noch mehr erhöht. Ausserdem
375
erhalten sie nach dem Kaiserlichen Ukas vom
14ten May 1799 sowohl für sich selbst, als
auch fiir ihre Familie , Proviant, wofiir ihnen
nach dem Ukas des dirigirenden Senats vom
31 Aug. 1826, kein Abzug gemacht wird. Die
Knaben werden von ihrem 12 ten Jahre an im
Dienst genommen und erhalten dann den vol-
len Proviant von 2 Pud monatlich, so wie
ihn auch die Alters - oder Krankheitshalber
Verabschiedeten erhalten.
2. Beim Ekaterinburgischen Münzhof.
a. Das Glühen und Strecken der Kupfer-
barren zu Zainen.
b. Das Ausschneiden der Scheiben zur Münze.
c. Das Ausglühen und Rändeln derselben.
d. Das Prägen der Münze.
e. Das Schmelzen der Abschnitzel und Ab-
fälle.
f. Die Schmiede, und Schlösserarbeiten, das
Stempelschneiden, und allerlei ähnliche Arbei-
ten , welche für den Münzhof nöthig sind.
Die auf dem Münzhofe arbeitenden Meister-
leute sind , wie bei den Goldwerken , in zwei
25
m Cb
376
Schichten täglıch abgetheilt. Zufolge eines Ukases
des dirigirenden Senats vom 9 Dec. 1797, ist
ihnen der Lohn für den damaligen 16 Rubel
Münzfuss nach Verhältniss der Arbeit bestimmt,
und sie erhalten jetzt bei Ausmünzung des
Kupfers zum 24 Rubel - Münzfuss für‘ jedes
Pud Kupfer zu strecken 13 kop., für das Schei-
benschneiden 12 kop., für das Ausglühen und
Rändeln der zwei Kopeken-Stüke 1+ kop. und
für das Pud Ein-Kop. Stücke 2 kop., für das
Prägen der 2 Kop. Stücke 33 kop. und der
Einkopeken - Stücke 42 kop. Diejenigen , wel-
che bei andern Arbeiten angestellt sind, wel-
che sich nicht füglich auf Gedinge abgeben
lassen,’ erhalten ihre Gage nach dem Etat,
und ausserdem, so wie alle übrige Meisterleute,
zufolge eines namentlichen Kaiserlichen und
eines Senats-Ukases für sich und ihre Familien
Proviant. —
3. Bei den Kamenskischen und Nischni-
isetskischen Eisenhütten :
a. Die Gewinnung des Eisenerzes und
Flusses.
b. Das Schmelzen des Eisens und das Gie-
sen der verschiedenen Gusswaaren.
377
c. Das Frischen und Ausschmieden dem ca
schmiedeten Eisenwaaren.
d. Die Verfertigung des Stahls , der ge-
schmiedeten Schmelztiegel zum Silberschmel-
zen, des Eisenblechs und allerlei anderer
Eisenwaaren.
Auch hier werden. die Meisterleute , wie
früher beschrieben, in zwei Schichten getheilt.
Sie bekommen auch auf gleiche Weise ihre Gage,
und Proviant. Im Gedinge aber, stehen fol-
gende Arbeiten :
Artillerie-Ammunition für jedes Pud Schrot
N. 7. zu giessen 191. kop., zu reinigen und po-
lieren, 525 kop.
Zu giessen о А reinigen
Brandkugeln a 20 1b 73kop. | 12 kop.
E 249 85433 55 OE
Granaten a 20 1b 72 — 55.
а 10 № 113 — . 83%
Nach dem Etat von 1737 für das Fri-
schen und Schmieden des Eisens und Stahls.
Das Frischen.
Dem Meister für jedes Pud . . 3 kop.
25 *
378
dem Untermeister |
dem: Arbeiter 5 ь о 2 Weg
Eisenblech.
von 2 Arschinen Länge.
Dem Meister für jedes Pud . . it
dem (Untermeister и 0008
dem Arbeiter eh Ue Ns.
von 1l Arschinen Länge.
Bm
dem, ‚Meister, 060 nibus nel dev №
dem, Dntermeister: 15 7. 23» ‚oe i
dem Arbeiter QU RUE NE CU © E
von 1 Arschinen Länge.
denmxMsaster o la. cras. Vnd =
dem Untermeister . . . . т
dem "Arbeiter. 195 9, Е т
Für Rohstahl ( укладъ ) :
dem Meister ; та! MU 27 E
dem Arbeiter vi :1.. mr abe dé
Für Cementstahl.
für die beste Sorte 61
für die Mittelsorte 34.
dem Meister |
iR
dem» Untermeister Yun ak, IM, AT
dim Nrbeiter-so Donde поло в 2i
Ausser der Gage und dem Proviant erhal-
ten die Meisterleute eine Pension , wenn sie
Alters - oder Krankheits halber verabschiedet
werden, so wie auch ausser der Pension, nach
einem Ukas des dirigirenden Senats vom 31aten
Aug. 1826 ihren Proviant fortwährend bekom-
men. Ausser den Feiertagen, an welchen in
den Hütten und Gruben nicht gearbeitet wird,
erhalten sie noch zur Heuerndte 20 Freitage.
Für besondere Auszeichnung im Dienst er-
halten sie Zulage an Gage und auch wohl eine
Standeserhöhung , auch eine besondere Beloh-
nung für aufgefundenes Gold, nicht nur an
neuen , sondern auch , an schon früher bear-
beiteten Orten , desgleichen Heuwiesen , Bau -
und Brennholz unentgeldlich und die Krone
trägt ihre polizeilichen Onera und Verbesserung
der Wege.
Ihren Familien ist es nicht nur erlaubt ,
bei Kronsarbeiten für einen bedungenen Lohn
zu arbeiten , sondern sie geniessen volle Frei-
380
heit, sich mit städtischer und ländlicher ,
Leute ihres Standes angemessener‘ Industrie ,
zu beschäftigen.
B. Die zugeschriebenen Bauern.
a. Das Fällen und Hauen des Bau-Brenn -
und Köhlerholzes für die Hütten und Gruben.
b. Das Brennen, der Kohlen in Meilern.
c. Das Anführen des Bau - und Brennhol-
zes, und der Kohlen zu den Gruben und: Hüt-
ten, so. wie, auch das. Anführen der Ed
und Sände, der Eisenerze und des Flusssan-
des.
Die in den ersten zwei Puncten benann-
ten Arbeiten sind sie Pflichten der vollzähligen
Arbeiter zu Fuss, die im dritten Puncte aber
benannten, müssen die vollzähligen Arbeiter. zu
Pferde verrichten , wobei. ihnen die überzähli-
gen, von denen oben geredet wurde, Hülfe ‚lei-
steu müssen.
Diese zugeschriebenen Bauern _ erhalten
jährlich 20 Rubl. Gage, und während der Ar-
beitszeit das gesetzliche Quantum Proviant.
381
Die Bauern zu Pferde erhalten noch ausser-
dem , während der Arbeitszeit zum Unterhalt
zweier Pferde, täglich 20 Pfund Hafer und zum
Unterhalt des Geschirrs 9 Rubl., von den dazu
auf ein Jahr bestimmten 25 Rubeln.
Jede fünf Jahre werden diesen Arbeitern
zu Pferde von der Krone frische Pferde .ge-
geben. Zu deren Anschaffung sammelt. die Kro-
ne eine Summe, indem von oben erwähnten dazu
bestimmten 25 Rubeln, 16 Rubel einbehalten und
den Bauern zur Unterhaltung des Geschirrs
nur 9 Rubel ausgezahlt werden.
Diese zugeschriebenen Bauern sind ihrer
Feldarbeit keinesweges entnommen , sondern
es bleibt ihnen noch hinlänglich freie Zeit ü-
brig , dieselbe zu verrichten. Ueberdem sind
sie von allen Kronsabgaben befreit. Die Ueber+
zähligen sind verflichtet, den Vollzähligen bei
der Kronsarbeit zn helfen , welche eigentlich
nur auf die Zahl der Vollzähligen berechnet
ist, wodurch ihre Arbeit so sehr erleichtert ,
und abgekürzt wird, dass sie viel an Zeit ges
winnen, welche sie zu ihrer Feld-und anderer
382
Landarbeit, auch zu anderer Industrie anwen-
den können.
Ihre Lage ist auch dadurch .um so viel
besser , als die der Meisterleute, dass ihnen
erlaubt ist, statt ıhrer andere Arbeiter zut
Verrichtung der Kronsarbeiten zu miethen, wo-
durch ganze Dorfschaften in Wohlstand , und
Ueberfluss gekommen sind , weil sie dadurch
um so viel freier, sich ganz den vortheilha-
ftesten Objecten der Industrie widmen kónnen.
9.
Am 1sten May 1829 war bei allen Eka-
terinburgischen Berg - Hüttenwerken an Vor-
räthen :
An baaren Capitalien.
In der Hauptrentkammer 1,122,877 В. 607 К.
In der Casse des Münz-
compton’! 19m, . 35,571 — 634
In der Casse der Goldwer he 64,492 — 244
In der Casse der Nischni-
isetzkischen Hütte . . 17,213 — 157
In der Casse der Kamenski-
schen Hütte . . . . 25,500 — 503
383
In der Casse des Utkischen
Kronshafens . . . . . 898— 34
In der Casse der Steinschleiferei 18,940 — 52
Summa 1,285,493 — 691
An Metallen.
In der Haupt = Rentkammer.
an Goldschlich 5 Pud 23 35 8552 Solot.
an Kupfer in Barren 1373 Pud.
Bei den verschiedenen Hütten am 1sten
Januar 1829. |
An Eisen von allerlei Sorten 21,935Pud 7: Pf
— Cementstahl . . . . . 824—352
— Bahbsahlz^vs. . . 07. . 23437, SS
— Gusseisen in Gänsen und
Ballast een. 69,452 — 262
— Gusswaaren . . . . 11,806 — 15
— Kupfer zum Umschmelzen 30,827 — 2433
Andere Haupt-Vorräthe.
An Golderzen . . . 328,883 Рад.
— Fisenérzen. р... 98,988 — 30 Pf.
eu Schlichen decia. ie 8,439 — 27 —
——sGoldsindenj:,.:. ,. 896,788
384
An Flusssand "27 “88 5,617
—ifGestellstem .. ... .. 30,937) —= 10. —
— Brussianischen feuerbe=
Siandisen, Stem. =
— Kôhlerholz . . . 13,6245 Faden.
— Brenn-oder Klafterholz 11,3417 |
== Кое . . .., . „181651 ВОВ
— Balken von verschie- |
denem Maasse Nue 14,8544 Ssück.
— Proviant, Roggenmehl 89,661 Pud 244 Pf.
desgleichen, Vorrath fürs
künftige Jahr . . 413,081 — 282 —
Hafer S du» 58,127 — 13i —
Heu. (x. 42,126:-—30) —
Rindstalg м 598 eis ==
10.
Zu Verwaltung sind dem | Ekaterinburgi-
schen‘ Oberbergschef untergeordnet :
In Ekaterinburg.
1. Das Hauptcomptoir, aus zwei Expeditionen
bestehend , die еше’ für die Fabricken ,
die andere für die polizeilichen Angele-
genheiten.
bo
SS
10.
1%:
$2.
13.
14.
15.
16.
17
385
Bei demselben ein Revisionstisch.
. Die Rentkammer zur Aufbewahrung der
Casse und des Goldes.
. Die Bergstadt-Polizei.
. Das Münzcomptoir.
Eie Zeichenkammer, wo die Pläne, Risse
und Karten gezeichnet werden.
. Das. Kriegsgericht.
. Das Bergskreishauptmannsamt , oder die
làndliche Bergpolizei.
. Der Forstmeister mit dreien ihm beige-
gebenen Waldmeistern zur Verwaltung der
Wälder.
Das Commando des Berg - Etats.
Die Volksschule, Bibliotek, Mineralienca-
binet, Sammlung physicalischer Instru-
mente und Modelle.
Das Laboratorium.
Die Probierkammer.
Die Bergapothecke.
Das Archiv, zur Aufbewahrung abgemach-
ter Sachen.
Das Hospital.
Das Gefängniss.
386
Bei den Goldwerken.
1. Das Bergcomptoir.
2. Die Zeichenstube.
3. Die Volksschule,
4. Das Haupthospital der Goldwerke.
5. Kasernen zum Arretiren der Arbeiter . für
kleine Vergehen.
Bei der Nischny - Isetskischen Hütte.
1. Das Hüttencomptoir.
2. Die Volksschule.
Bei der Kamenskischen Hütte.
1. Das Hiittencomptoir.
2. Die Volksschule.
11.
Die Gerichtsbehörden, welche in Civilangele-
genheiten vom Gouverneur , in Bergangelegen-
heiten aber, vom Berg - Chef abhängig sind.
1. Das Kriegsgericht.
2. Das adliche Vormundchaftsgericht.
3. Das Niederlandgericht.
4. Die Stadtvogtei (Дума ).
Der Stadtmagistrat.
Сл
387
6. Das mündliche Gericht.
7. Das Waisengericht.
8. Die Kreisrente Kammer.
9. Die Kreisschule.
10. Das Stadtpostcomptoir.
11. Das Amt der Handwerker ( Gewerkamt ).
12. Die Schutzblatterncomitit.
13. Das geistliche Gericht.
12.
Von der Zahl der Einwohner im E katerinburgi-
schen Bergwerksbezirk.
In allen zu diesem Bezirk gehörigen Hüt-
tenwerken , Ortschaften und Dörfern , welche
unter der Verwaltung des Ekaterinburgischen
Bergamts und dessen Chef stehen, befinden sich
Personen beiderlei Geschlechts. Im Bergdienst
stehende einen Rang habende
männliche weibliche
Berabeamte , . . . 168
Militairbeamte . . 6
Civilbeamte . . . 72
Medicinalbeamte . 6
niedere Beamte, welche keinen Of-
fizierrang haben, Bergbeamte 280
Civilbeamte D ^iv vae 60
231
388
männliche: weibliche
Medicinalbeamte . . À 32" 20
Unterofiziere und Soldatin . 595 496
Meisterleute und Arbeiter . . 8921: 9180
Zugeschriebene Bauern |. |. 5061 6829
. Verschickte zu den Hütten .’ 267. 125
Das Invaliden = Commando . 161 sS c!
Verabschiedete mit ihren Familien.
Bergbeamte mit einem Range 11 15
14 „ 23
Niedere Bergbeamte ohne Ofiziers-
Бо ; 30
Niedere Civilbeamte ohne — в. 15
Unteroffiziere und Soldaten. vom |
Bergcommando а 1122 142
vom Invalidencommando 20 26
Meisterleute MD MSN ME UC
Civilbeamte mit —-—
Aus andern Ständen.
Себе 5$ unsre M 072
Bürgerliche nano dd5i5w i9 aga MO
Kaufleute... . 142 134
Eigentliche Bürger er adsis: ker1198 1400
389
Krons-und andere Bauern . . 368 427
Heegrente .. gas). ... 278 324
Zusammen 18283 20537.
Im Jahr 4828 Geborne . . . 2448 1032
Gesterbenesf buse ale? oe 7830, 713
Copulizte hop inotsoutt sex 460 Paar
14,
In der Stadt Ekaterinburg zählt man
Häusser , ra Lh ig fos RAL, i MINE 1
der Krone hölzerne .* .* .: 5. би
Be ' steinerne’. * , * , wu 69
еее |. 2091
männlichen eo^, X. aod
; Einwohner.
weibliche В . 79919
In dem ganzen Ekaterinburgischen Berg-
werksbezirke befinden sich:
Böychüttenwerke |... . сома 8
Мс ег... о. сом. 7
Därier 4. 15. 5; 25.057. ам, 16
Bussen . Lo 2v 70V ee ee. 6107
steinerne . пионы lt
davon Krons-)
hölzerne À 60.5 en phe AO
390
Privat. inus TUNE 4
hölzerne . . 6062
Kern. ern a CA à. 12
hôlzerner. "ts 11
Klöster" res.» 2 оба Be 1
M Mie d Salz und Brandiewein
zu Proviant und anderen
И. 37
Schulen SOUL gt. DADO ARE 12
Darin Schüler“ tidy подле Tine 323
Apothecken. ifsc QU SRE 1
Hospitäler
Besnenhauser 9/2 oS adi Int ee 1
Talgschmelzereien und
Lichtgiesereien . . . 83
Lederfabricken. var A NES 27
Papierfabricken о 1
Behmieden со D à 2.2. 2 QE
Buden Jii Sey ant Se 108
hölzerne , :.. : 55. 9010000 62
Mehlmühlen: . : ..- + 198 18
Minen semer MEM M RUIT 5
Lohmühlen +... ass SD 4
1
Malzereien
Fabriken
Brandtweinschenken . . . . . . 29
SO И
Gasthöfe . . 1
Posthäuser 1
Gefängnisse . EY A Sn a WD 5)
ЗЕ Ваще Flüssen. su. as sc, 00. 1
Andere Flüsse , kleinere und grössere 21
26
POP LOE GOGDLPE LIT BGG GG GL GG ESS DB BGE BGG GI EI GC HG TG GI GH GC HG TE LOD LOD
Haans. npegnpunumaenaee onucania
CausnAroës, es предълать Росей-
сваго Государства обитающих.
Cb moro времени, какъ /locmonoumen-
ubñurie Члены Общества благоволили ме-
ня YAOCMOHME своимъ сошрудникомъ, я
получиль непреодолимое желание споспф-
птесптвовать птакже и ‘съ моей стороны ,
Bb H3BBCHIHBIXB всфмъ и полезныхь шру-
Aaxb знаменитаго Общества. Это нашу-
рально должно было заставишь меня из-
брапь какую либо изъ статей, менъе из-
слБлдованныхъ , которая могла бы достта-
вить мнЪ боле изобильной предмепть къ
заняпиямъ. Въ выборъь шакой сшатьи
я не находилъ затруднения , HO UMbA уже
BB 3anacb довольно машерляловь о Слизня-
кахь (Mollusca), кои мнЪ удалось со-
брать, и наблюдая HBCKOABKO ABMS CHXb
животныхъ, я рышился заняться ими BB
особенности. Чувсптвую въ полной wbph
393
Bch MPYAHOCMH, KAKOBBIA предстояить Mut
по ‘причин новости camaro Tpermema,
находящагося y насъ досель почити Bb co-
вершенномъ забвенши. Но если ограничен-
HBIA мои CHOCOOHOCMH и CBLABHIA не по-
зволять MHS совершенно успьть въ моихъ
предирляпияхъ: MO, по крайней mbps, Ha-
дьюсь симъ доставить HEKOMOPBIA маше-
ртялы , кои могушь пригодиться шому,
KIHO лучше меня усифепть изъ HHX'b сос-
тавипть цфлое. Изъ сего видно уже мое на-
wbpenHie, Cb каковымъ я охотно согласенъ
посвяптиить свободныя минуты оптъ моей
AOJUKHOCIIM , изслъдовантю CHXB многочи-
CJeHHBIXb у HaCh и мало H3BHCMHBIXE жи-
вошныхъ. Смью шакже ласкапть себл Ha-
деждою , umo Доспопочшеннъйпие Члены,
принимая съ своей стороны yuacmie въ
моемъ предпртятии, и желая видъшть оное
въ возможной сшепени совершенства, не.
ошкажушся безъь COMHBHIA поддерживать
оное, Kakb сообщенлемь самыхъ предме.
MOB, HIAKb и собсшвенною опытноспию.
Подь загламемъ: Faunae Molluscorum
Imperii Rossict Initia , или Описаше Слиз-
26 *
394
няковь Pocincraeo Государства, a nawbpemb
описывалть пресноводныя, сухопутныя
и MOPCKIA живошвныя Kb сему ошлвлентю
ошносяпияся. Ho какъ cie сочиненге : лол-
жно выходишь въ CBBMP оть имени Обще-
ства, шо и Ha все шо, что предполагаю
сказать оптносительно онаго; Общесптво
будешь въ правЪ согласиться, перемвниить
umo либо въ ономъ, либо и вовсе ошверг-
нушь. СлЬдсептвенно и самое заглавие сочине-
HiA , его Фхормапть и Kakb обпий, HIaKb' H
частный планъ въ ономъ зависьшь будупть
совершенно ошь его распоряжений.
Пяшь «AML сряду занимаюсь я Ha-
‘блюденемь сихь живошныхъ, и Bb
‘непродо. тжительное сте время, я ysb5pnua-
CA , что COUMHEHII о семь предмем $
никакимь образомь нельзя назначить
‘опредъльныхь границъ; а слБдсшвен-
‘но’ едва ли можно, BB настоящее
‘время, при столь. малыхъ запасахь,
‘составить о сихь животныхъ обширные
‘momar, a шёмъ болье въ CHCMEMAMHUECKOME
порядкф. Cie обстоятельство засптавило
395
меня предпочесть cnoco6s, какому
слфдовали Панцеръ BB описанши Герман-
скихь Насъкомыхьъ, и Штурмъ въ своей
Deutschland's Fauna. Причины, побудивиия'
меня преимущесшвенно слБдховапть OHBIMTP
способазмь CyIIIb :
1) При издании counHenia шакимъ
образомъ ‚ чтобы каждая птаблица имЪла
на оптдьльномъ лисшкЪ описанте, осптаепся
ma выгода, чшо, CO временемъ, при точ-
нъйшемъ изслЪдовани предмепта, чрезъ
перепечаптан1е одного шолько лисшка, CO-
uHHeHie, не шребуя новаго издания, полу*
JAIME большее совершенситво.
2) По принятому плану Общесшва,
BCAKIH можепть весьма удобно продолжапть
COUHHEHIE , и шакимъ образомь доводить
оное KL окончанию, He имъя’ нужды
переработывать moro, что уже сдЪфлано.
3) Въ шакомъ случа HBB нуждьт
ожилапть пока откроется значительное’
число породъ, принадлежащихъ къ H3BBCIH- |
ному роду ," или отплфлентю, Komoparo
396
изслБдовантемь занимается описываюнций.
Здъсь всякая порода, хорошо изслБдован-
Had, составляеть сшатью Kb пополненю
сочинения.
4) Должно надБящься, что одна или
Abb ошнечашанныя mentpagH, могушь
возбудить OXOMY и обратишь внимание
Ha сихь живошныхь, не только Членовь
Общества, но и Apyria поелтороннтя ли-
ца, а cie можеть послужить Обществу
CAMBIM'b лучитимъ пособтемъ къ достижению
WEAK.
5) Нельзя mrakxe упускать и moro
изь вила, UMO COUHHEeHie, выходящее He-
большими тептрадями, по HPHUHHB незна-
= e
чишельной цфны, найдеть боле охот-
HHKOBB Kb HOKyIKb, и MEMB самымъ
увеличить число наблюлающихъ.
6) Наконець, когда такимь способомъ
умножится число описанныхъ предметовъ
до того, что ихь можно будепть пред-
ставишь въ особенно напечатанномъ си-
CIHEMAMHUECKOMB - MOPAAKS : mroria BCAKb
397
изъ OMALALHO выходящихь птептрадей, c.rb-
дуя показанному порядку, удобно cocma
випть полное системаитическое сочиненте.
Соображаясь съ IIAKOBBIM'5 предноло-
жентемъ, я всв рисунки, сняптые C5 живо-
шныхь въ довольно уже значиптельномъ
числ , пригоповилъ въ oopManrb шакомъ
же, каковой принять Штурмомь въ ero
Фаунъ Слизняковъ. Быть можепть, что Фор-
мапть сей He покажется Обществу удобнымъ;
въ шакомъ случа, полагаю, можно пособить
MbBMb, UNIO изь четырехь рисунковъ вы-
Aem 4°.
Подробное описане каждаго живоптнаго
и раковины составляю. я наРусскомъязык$;
но дабы дать сему сочиненю обигирньйшее
упошребленле, даже и BB Росси, каждая
порода при началь будеть имъшь изло-
женные признаки на Лаптинскомъ ASBIKB:
съ такою подробносиию, какая покажет-
ся необходима для предситавленя рЪьши-
птельно ея ошличя OMb другихь породъ.
Въ описани соблюдаю слБдуюций поря-
докъ: посл системаптическаго наименова-
398
Hid живошнаго , какое HPHHHMAeMICA HO-
вБишими Испьтиталцелями , если уже оно
KBMB описано , слБдуепть: — ıe Описанле
Ha Лаптинскомъ A3bIKb; — 2° Вычислевше
сочиненй, въ KOHXb оно описано и CHHO-
ним я; — 3° Onncanie живошнаго " — 4e
Описан1е раковины Bb совершенномъ BO3-
pacmrá; — 5e Onucanie живошнаго въ pas-
AHUHBIXB эпохахь его жизни и H3MbHeHil;
— 6 e. Вычислене мёспть, изъ коихъ произ-
ходили разсмаптриваемые мною образчи-
ки и чрезъ кого доставлены; — 7° Изъ-
яснен1е рисунка. Изъ сего видно , umo я
HaMbpeHb заняиться описанлемъ не однъхъ
HIOJbKO раковинъ, и чшо всякаго вида опи-
сане He прежде можеть поступишь въ
печать KAKP шолько по совершенномъ
H3CAbAOBAHIH онаго.
Не нахожу причины, по KOMOPOH бы
живошныя , описанныя въ иноспранныхъ
сочинентяхь, коль скоро HAXO{AMCA, въ
Росси, не заслуживали бъышть описанными
B5 PocciückoH ФаунЪ; но cle не можеть
меня освободить опть личнаго оныхь H3-
399
CABAOBAHIA , поелику He однокрашно Miu
случалось YBEPHMECH, чшо MOUHOCME,
даже въ xoponmx» сочинен1яхъ, особенно BB
изображеняхь, не всегда соблюдена,
Изь приложеннаго при семъ описангя
Лужанки прудовой Paludina vivipara Дат. и
ея рисунка получипть можно совершенное
понапце о приняшомъ мною способБ при
изсл5дован1и сихь живошныхъ , которое
и пошому еще сообщаю , чшо надьюсь
услышанть опть ДосшопочшеннЕйшихь Чле-
новь полезныя для меня замЪфчантя. Но
какь рисунокь сей находишся y меня шолько
въ одномъ экземплярЪ, шо всепокорньйше
прошу, возврашить MHB его когда OKas
жешся уже ненужным,
Какъ Bh ONHCAHIH сей породы, mak
и во BCBXb APYIHXb, кошорыя шолько
составляюнть IIHILb извъсшнаго рода, Mo я
ветрптилъ необходимосить коснуться птак-
же и анамомическаго ихь YcmpoeHia, Umo
касается до точности Bb изображенляхъ,
mo за оную CMBIO ручапться; поелику OH
400
всегда снимаюнтся съ живыхъ предмептовъь,
мною самимъ, или ближайшею мнф особою,
KOMOpax свое теризне и легкую руку
посвятила съ YCHBXOMB подражантю Приро-
дъ.Изображенте, отправленное въ Общество,
есть одно изъ первьйшнхъ, безъ навыка еще
сдьланное, а потому до шочносши не до-
стаепть еще чисптопть Bb OMAbAKB, Ka-
ковою уже отличаются Mb, кои TOCA
сдБланыг.
Удалене мое OMB wbemrb, изоби-
лующихь полными биб.мотеками, недо-
cmamokb любителей въ здьшнихь cmpa-
нахъ, кои бы занимались со мною подоб-
нымъ предмептомъ и наконецъь должносшьв,
привязывающая меня болье Kb одному
Mbenry , He позволяющь мнЪ даже и поду-
мать, чтобы я могъ, при шеперешнемъь
моемъ положенти, когда либо, собственными
силами и издержками, привесть въ испол-.
uenie woe предположен!е. Таковыя oÓcmro:-
MEABCIMBA засптавляюпть меня OOPANTHMECA
CB покорнъйшею моею просьбою Kb
Общесшву ошносишельно пособ, съ на-
401
wbpeHiews предосптавить BCE мои труды,
относянйеся Kb Слизнякамь, полному
онаго распоряженгю. Ho и при всемъ шомъ
не нахожу себя еще Bub затруднен.
Не обращаю BHHMAHIA на многочисленныя
м5лочныя обстоящтельситва, какъ MO:
иофздки и проч., не птребуюния большихъь
издержекъ: но самой затруднишельный
случай нахожу въ недоспташк сочинений,
коихь здьышняя библлошека, за неимнлемь
оныхъ , по незначительной CYMMB поло-
женной на ея содержан!е, никогда MHS
не можешь доставишь. Таковыя я при-
нуждень прлобрьышашь за собсшвенныя
деньги, и пошому шо, въ случаф приняпия
MOHXb шрудовь Обществомъ подъ свое
распоряженле, я принуждень просить y
Общества о назначении такой по крайней
м5ръ суммы, кошорая бы могла возна-
градить понесенныя на сей предмепть
издержки. Положенныя Общесшвомъ деньги
3a кажлую шетрадь должны MH быть
вручаемы послБ ошпечатантя оной.
При моихь 3AHAMIAXB я увЪъренъ,
что можепть встрфштиться MUB нужда
402
BB, шаковыхь сочинензяхь, кои He Has
xogamca уже BB 1posaxb, a пошому и He
могупть Obimr иробръьшены. Всъ подобнаго
рода сочиненя, если бы нашлись BB
библлющекъь Общества , надбюсь, YO, въ
случав пошребносши, не будуть MHS
ошказаны для упошребленя ихь Ha
опредъленное время.
Въ насптоящее время имъю около 10Q
нородъ CHXb живошныхъ , Db предБблахъ
Росси мною собранныхь ; между ними
однакожь не много еще изсл5дованныхь
птакъ , читобы описане ихъ могло mocmy-
нишь въ печапть. Но не думаю UMNO OL cie
IIpeILIHICHIBOBa.O начанию сочинения; по-
елику я HAMBPEHP помщапть Bb одной
шептради не боле 20 породъ. Прибавить
также должно и IIO, UMO предмепть сей, по
своей новости, птребуепть необходимо изло-
жентя шерминолотти, кошорую намфренъ
я HOMBCMHMES BB первой шешради. Для
перваго Номера у меня noumu совершенно
уже приготовлены матер1алы; но какъ
въ шеченти ABMHHXb экскурсти, нальЬюсь
403
еще повторить MOH наблюден1я и надь
MEMH породами, кои уже описаны: MO
и ‘рукопись первой шетради иредпола-
raro не прежде ошправить Общеспттву,
какь B5 Октябрь mbcaus. При пересылкъ
рукописи сшараться буду шакже om-
правляшь въ Кабинеить Общества: и об-
разчики BCKXB описанныхь - MOPOAR въ
c
OHOH.
Ks Te. Членамз, коимз угодно 6у-
ems сообщать митъ сить тивот-
HUXS для Onucania.
Поелику посылка раковинь Cb ÆHBOM-
ными сопряжена съ нБкошорыми затру-
AHCHIAMH, шо и прошу покорнъйзше сна-
чала, дабы удосшовьришься : могупть am
OHS бышь для меня нужны, сообщать
птолько понёскольку образчиковъ OAWBXTE
раковинъ. По желанию всякаго я беру на
себя съ особеннымъ удовольствемъ опре-
дълить присланные предмептьт, и охотно
гошовъ услужишь , Bb замъну, другими y
меня находящимися.
404
При всякой раковин желательно
имфпть подробное изложене wbcmomnponc-
хожденя оной, — mre. въ какой собрана
Губерни, yb34b, деревнъ, BB Mops, pbk5,
на какой почвЪ, на каковыхъ pacHrbHiaxe
и проч.
Слизняки имъюшть свое пребыван!е ли-
бо Bb водахь морскихъ, или IPECHBIXE, ли-
бо насушф. Водяные, а особенно покрытые
двусшворчашою pakKOBHHOIO, ’зарываюпнт-
ся обыкновенно въ песокъ и часито до зна-
читтельной глубины, либо прячутся про-
между ущелинъ камней и проч. Односшвор-
чаптые же, хошя шакже могушь вситрЪ-
чапться Ch предъидущими, чаще однакожь
скрываюшся между водяными расптьн1ями,
либо между камнями и проч. Y послёднихь,
большею часпию, примфчаешся еще особен-
ная пласптинка, на верху подошвы при-
роспииая крьишечка , служащая MMB для
закрыпия ошверспия. Ona также долж-
на бышь сохраняема.
Сухопушны e, опносишельно MECIHOHPe-
OxiBauis, предсшавляюнть болъе разнообра-
405
sin. Одни изъ нихь предпочитшающь MÉ-
CHIA ошкрыптыя и CyXig, Bb коихъ пребы-
ваюпть на pacmbHiaXb и между оными, на
камняхъ, либо подъ ними, иногда Ha cmrb-
нахь, на каменныхъ заборахъ и. m. д. Дру-
rie нанрозмивь скрывающся BO влажныхъ
4 HrbHHCIUBIXb MbcHIAXb , какь MO: BB ChI-
рой землъ, подъ корнями деревъ, Ha Kops,
либо подь корою OHBIX5, въ HOPOXHABOMB.
деревЪ, на листтьяхъ pacmbuin и. ит. д. Вооб-.
ще о сихь послфднихъь замфииить можно ,
WHO OHH , HOCAB шеплаго дождя и по y-
птрамъ, вешрЪчающтся изобильнъе, чёмъ Bb
сухое время. |
Теплая влага преимущесшвенно побу-
ждлаешъ CHXb живошныхь Kb дБяшельно-
сти и бодрствовантю. Посредствомъ оной
Слизняки Сухопутные , осшавицеся - upes»
н$5сколько недьль погруженными въ своей
раковинЪ безъ всякаго движенйя, весьма
удобно приводяшся BE Cocmoanie онаго. На
CeM'b основываясь, можно HXb безь всяка-
ro поврежденля, перемьшавъ съ завялыми
травами , омправляамь на весьма далекое
разситоянге.
406
Чиобьт ‘освободить’ двустворчатую
раковину OMT живошнаго, въ шомъ HEINE
никакой трудности. Затруднишельнфе cie
исполняешся Cb животными, носящими од-
носшворчаптую, и особенно виншообразную
раковину. Дабы живолтное лишить жизни,
я обыкновенно погружаю его, Ha са-
мое короткое время, въ Kunamors. Такимъ
образомъ нолучаешся ma выгода, "IIO бло
онаго лБлаешся туже, а въ мускуль; при-
крпляющемъь живошное къ сполбику ра-
ковины , ослабляешся Abäcmsie, чрезъ
что уже легко BbINIAHIHHIb оное изъ ра-
KOBHHBI. Cie однакожь ошносится шолько
къ большимъ раковинамъ; читожь касаепт-
ся до мБлкихь , MO оныя освобождаются
MOABKO WOCpeACMBOMB медленнаго вымачи-
BaHia въ BOX, имъющей умъренную mem-
перантуру.
Mon адрессъ: Прохессору Hs. Андр.
Жриницкому $5 Харьковъ.
Полагаю птакже необходимымъ знать
адрессъ каждаго благоволящаго 'сообщайть
мн uno - либо по сему предмету
И. Kpnunykin.
407
Paludina vivipara.
Лужанка прудовая.
Testa ventricoso-conoidea, acuta, profunde
umbilicata, tenui, diaphana, transversim tenuis-
sime striata , corneo - vitrescenti, fasciis longi-
tudinalibus obsoletis aut mullis; anfractibus
senis rotundato turgidis, supra subcontabulatis;
suturis valde impressis.
Incola nigricans , punctis flavis dense
adspersus.
Testa junior flavescens , setis cristallinis
seriatim dispositis fasciisque brunneis evidenti-
oribus. |
Diam 14^; alt. 17^ (а margine anteriori ).
Lamarck. anim. sans vert. VI. 2. 173. pi i.
Blainv. Manuel de Malac. 436. XXXIV. 6.
—— Mémoires des moll. n. XVI.
Cyclostoma vivipara Draparnaud. 34, 5.1.
16. 17. TEHOW WE
Nerita vivipara Müll. verm. II. 182. 370.
Sturm. Deut. Faun. Würm. И.
. 11 (fig. mediocr- ).
Helix vivipara ? Gmel. 3646. 105.
27
408
Вс части mrbaa, кошорыя живошное
изъ раковины выдвигаенть, MO есшь:
подошва сверху и снизу , голова, щу-
пальцы и побочные лепесшки по сшоро-
намъ послБднихь находяциеся , имъюшь
цвъшъ сфровашо-черный, HO сшоль часшо
yCBAHBI желшовашыми крапинками, AMO
OHS предсптавляются желшыми Cb черны-
ми шочками. Хобоптокъ между шупальца-
ми умъренной длины, полуцилиндриче-
ск1й, образуешь птрубку съ кругловашымь
ошверсппемь рша Ha koHnh оной. По
объимь сшоронамъ хобошка при основанйи
помзщены шупальцы, y самокъ ровныя и
чцептинисптыя; OHS HE далеко ошьъ основа-
Hin снаружи на нЪкошоромь возвышен:и
носяпть черные глаза. Y самцевъ же правое
шупальце шуное, не много длиннъе хобош-
ка и почши шакой же шолщины, имфешь
при концё примъшное ошверспие ‚ слу-
жащее проходомь дъшородному члену.
Подошва сверху и на испод5 имешь
одинаковые цвъша съ описанными часшая-
ми: она продолговашая , на переди шу-
пая и съ шаковыми же углами; но перед-
409
Hin ея Край будучи ropusonmiad5uo надвов
раздълень , образуешь nogobie двойной
губы.
Жогда живошное ползаешь, шо кры=з
течка приросшая Ha Bepxy подошвы
находишся позади раковины ; HBCKOABKO
KB правой (f. а) сшорон5; въ прошивномь
же случаБ, живошное ; сгибая nonepers
нодошву , вшягиваепть Bb свое хранили“
ше сперва переднюю часшь mba; а
носль задн конецщь подошвы; "peas
что крышка запираепть со всею нлошно=
emiro отштверспие раковины.
За щупальцами HECKOABKO Kb сшоро=
намъ примфчаюшся побочные ленесшки ;
изъ коихъ правой предъ жаберною поло-
спию лежашли, больше лфваго,; склады“
заемъ бываешь обыкновенно живошнымъ
аля сосмавлен1я полуцилиндрическаго
прохода Kb упомянушой полосши. Сверхъ
HIOTO легко примьшишть можно еще другую
складку , ошличнаго даже цвьша, полу-
чающтую свое начало прм OCHOBAHIN пра
Baro шупальца, и досшигаюцтую до He=
bt
410
большаго пгреугольнаго ошверспия , при
основан1и полоеши находящагося. Сей
полуканаль служишь для извержен1я ис-
пражнен1и, а шакже, безъ COMHbHIA,
и для прохода воды въ полосшь, когда
живошное погружаешся Bb раковину.
Иногда шакже чрезъ оной животное
выбрасываешь слизисшые шарики.
Въ жаберной полосши, подъ епанчею
по правой cmopons mbaa обширное MBCUIO
занимающей , Kb верху помъщены птремя
рядами гребенчаптыя жабры. a Ha исподЪ
къ переднему краю y самокъ, ближе щу-
пальца мясисшое возвышен1е съ ошвер-
сппемъ Kb машкЪ, и по правой cmopont
cero послфдняго порошица. Дъшородный
членъ y самцевъ, проникая правое шупаль-
це, досшигаеть до ошверспия на его
конц; OHB имъешь весною слишкомъ
19 лин!й длины, и на передней половинъ
сургучно - красный UBS.
Рошь у сей породы сосшавляешь
кругловаптая птрубочка, безъ примьшнаго
языка , копторая переходишъ посл BB
согбенное дважды пишепр1емное горло.
411
Сверхъ moro Hpumsyaemca еше y Hes
довольно обширной желудокъь и съ двумя
сгибами осшальныя кишки.
Она размножаешся все ABMO, и CMOAB
плодовиша , "IIO одна ‘самка въ сушки
рождаешь до 30 маленькихь. Br cie
время, при вскрыппи самки, очень HACMO
всиръшишь можно машку наполненную
плодомъ , раковиною уже покрыптымъ.
Молодыл Bb скоромъ времени mocab
рожден1я ошличающся OMR сшарыхъ
блфдлнымъ вообще IMBAOME , и IMbMB еше,
что y нихь передн край епанчи, надъ
жабернымъ ошверспицемъ, имешь шри
красноватые оптросшка, кои OH во время
движений выдвигаюшьъ изъ раковины Ha
подоб1е птупальцевъ (f. e).
Раковина y вновродившихся umteme
маленькой пупокь, и почши чешыре
обороша, изъ коихъ послфдьй весьма
птолсшь и съ обширнымъ по величин
оной ошверспиемъ, украшень mpeMa
черными полосками, происходящими OMS
пяшенъ живошнаго, и шремя Marke
рядами длинныхь (въ 1 AWHIIO) и ipo»
412
зрачныхъ BOAOKOHB, расположенныхъ HA
полоскахъ. Между сими ‚ чрезъ увеличи-
шельное сшекло, можно еще замъшишь
очень ньжныя параллельныя линейки,
кои перескаюшь зершикальныя сшруи,
Въ cews cocmoaHin (3 лин. въ Alamempt)
она весьма шонка и 6e€3b живошнаго съ
полосками KPACHOBAMO - бурыми мало при-
мфшными (f. e).
Въ cpegcmeennoms eospacmé (10 лин,
въ AiaMeMpPpé) раковина (f. d.) обыкно-
венно CBBIMAËE, желшовапто - зеленоваптая
съ полосами 6045e примъшными и MHO-
жесшвомъ (всегда, если живошное въ XO-
pomews cocmozaHiu добышо изъ воды) низ-
кихъ щшешинокъ , расположенныхъь очень
правильными продольными лин1ями,
KOUXB на послБднемъ изворошф бываепть
боле 40. Сей изворошь имфешь еше Ha
себь шри бурыя полосы, каковыхъ Ha
предпослБднемъ ABb, a Ha шрешьемь одна
шолько. Пупокъ предсшавляешся въ BUYS
небольшой сжашой щели.
При совершенномь возрастё раковины ,
очень pbakO осшаешся на ней CAbAS
413
бурыхъ полосъ; въ CEMB COCMOAHIM она
обыкновенно получаепть цвьшъ ровный,
боле либо менфе шемно - зеленый, KOMO-
рый измфняешся еше ошь NOCMOPCHHUXS
Mba, покрывающихь часшо ея поверх-
ность. Она имфешь видъ сокращеннаго
шолсшаго конуса, съ вершиною зесьма
осшрою, и COCIHOHII изъ шесши полныхь
оборошовъ , изъ коихъ первые на верху
HECKOABKO сплюснушые, à нижне почши
совершенно круглые. Изворошы ommybae-
ны весьма глубокимъ швомъ , чрезъ "Uno
виншь дБлаешся HECKOABKO сшупеньча-
шымъ. У нея пупокь увеличиваешся съ
возрасшомъ, и потому — по въ семь COCMO-
AHIM OHB очень великъ, глубиною досщи-
таешь почши до самой вершины, и сжашь
не много чрезъ ошворошь внушреннаго
края. Раковина по своей величинЪ очень
тонка, и если He нокрыша налипнувшими
часшицами , MO сильно просвчиваешь.
На поверхносши своей umbemp неболь-
шой блескь и множесшво поперечныхь,
совершенно вершикальныхъ и неровныхъь
бороздокъ. Иногда на свЪжихъ образчикахь
414
TIPHMB“HAIOMCA еше продольныя , мало
примфшныя линейки, показываюния на-
правлен!е, по кошорому разположены
были шешинки; коихъ слБды довольно
часшо можно видЪить и въ семъ сосшояни
раковины , особенно при углублен1и ura.
Сверхь moro на весьма сшарыхъ ракови-
нахъ бываюшь еще на послфднемъ изворо-
mb неправильныя впечашленйя. Посльднй
оборошь шолщиною своею не много пре-
BOCXOAUMB осшальные, изъ коихъ первый
весьма малъь и дБлаешь вершину весьма
ocmporo. Kpañ внушренн!й omsepcmia
немного ошворочень и гораздо прямъе
внъшняго , OMB чего и самое ошверспие
co сшороны сшолбика приш$шно сжашо,
но къ верхнему углу оно не сшановишся
уже. ПИвфить внушри раковины молочно-
бълый.
Жрышечка овальная съ краемъ co
сшороны сшолбика нъсколько вогнушымъ.
Она umtems ивфшьъ буровашый, съ шем-
нъйшими конценшрическими полосами,
и шакимъ же образомъ расположенными
бороздками. Сверху она вогнуша, особенно
415
прошивъ выпуклой на нижней сшоронь
вершины, OMB коей расходяшся HEIRHBIA
сшруи въ видЪ лучей.
Водяныя пшицы, а особенно лысухи,
очень часшо упопгребляюшь ee въ пищу.
Обишаешь въ чисшыхъ водахъ и пре-
имушесшвенно въ прудахъ заросшихъ
шравами и имъюшихь дно мълкое, на
коемъ ползаешь особенно при ciamim
солнца.
Въ Харьковской Губерн!и (Двуръчной
Ryms). Въ Нурской (Муптивль, Николаевка).
Иззяснеше рисунка: a. самецъь въ нашураль-
ной величинЪ, b. раковина со сшороны
ошверспия, с. крышечка, d. раковина BB
среднемъ возрасшь, e. молодая раковина
съ живошнымь предсшавляющимъ при
волокна на краБ епанчи.
РРР РР УР РР СТР EDI LODLEL ILD IOL DOE SOS DIOL ELL T 27 PPP
Note sur un genre de polypiers nouveau, pre-
senté sous le nom de Rhysmotes ,
par G. Fischer.
Les polypiers lamellifères, présentant beau-
coup de variétés, il faut, pour les distinguer,
avoir recours en partie à la forme général
du polypier , mais surtout en particulier à la
forme et à la place des étoiles lamelleuses.
Т.АМАВСК a été assez henrenx , de les exposer
d'une maniére claire et précise. Mr. le Profes-
seur Gorpruss y a porté quelques changemens,
qui faits avec sa sagacité connue, ne manque-
ront pas d'étre reconnus, à l'exception peut -
étre de trés peu de cas, qui exigeront quel-
que revision.
L'exposition des polypiers lamelliféres de
Lamarcx peut-étre compris par le tableau suivant:
Division DES POLYPIERS LAMELLIFERES.
*) à Etoiles terminales.
1. à cellules cylindriques et paralléles.
Styline.
Sarcinule.
417
2. Cellules, soit cylindriques, soit turbinées,
soit épatées , non parallèles.
Caryophyllie.
Turbinolie.
Cyclolite.
Fongie.
** ) à étoiles latérales ou répandues à
la surface.
1. Cellules non circonscrites , comme ébau-
chées imparfaites ou confluentes,
Pavone.
Agarice.
Meandrine.
Hydnophore, ou Monticulaire Lam.
2. Cellules circonscrites.
a. Expansion seulement stellifère à la sur-
face supérieure.
Echinopore.
Explanaire.
Astrée.
b. Expansions partout stelliféres, c’est à
dire , sur toute surface libre.
Porite.
Pocillopore.
Madrépore.
418
Sériatopore.
Oculine.
Le genre Rhysmote, appartenant a la sous-
division des polypiers lamelliferes à cellules
circonscrites , à expansion seulement stellifère
à la surface superieure , offre pour ainsi dire
un passage de ceux à cellules circonscrites , à
ceux à cellules confluentes. Mais cette confluen-
ce consiste plütöt dati les rayons que dans les
cellules elles-mêmes qui sont distinctes et même
distantes lesunes des autres. Les lamelles ray-
onnantes forment un petit monticule antour de
l'entonnoire de l'étoile et se touchent, ou se crois-
sent sur les limites intermédiaires des cellules.
Elles sont en outre ou dentées , ou épineuses
ou nodiferes ( perlifères ). Ce genre trouvera
donc place entre ГР Echinopore de Lamarck et
mon Hydnophore, que Lamarck a nommé, dix ans
après, Monticulaire et que Mr. Gozpruss a sup-
prime dans son excellent ouvrage sur les Pe-
trifications du Musée de l’Université de Bonn.
Mais l'individu vivant du Hydnophora Demi-
dovit ‚ m. provenant de la mer du Sud, for-
mant un des ornemens ‘du Musée de l'Univer-
site de Moscou, offrira toujours un document
419
infaillible du genre par sa grandeur, sa beau-
té, et la précision des caractères qui le distin-
gue d’autres polypiers.
La phrase caractéristique du genre Rhys-
mote peut être exprimée ainsi :
hhysmote. Rhysmotes.
a. рибидво , formo. |
Polypier pierreux , sessile , globiforme ou
fongiforme , à étoiles circonscrites sur la sur-
face supérieure; à lamelles larges dentées, épi-
neuses ou nodiféres , se touchant ou se crois-
sant sur les limites intermediaises des cellules.
Oecema calcareum, sessile, globiforme aut
fungiforme ; superficie. externa stellifera ; stel-
lis lamellosis infundibiliformibus; lamellis lar-
-gis, denticulatis, spinosis aut nodiferis, latere
sive interstitiis cellularum sese decussantibus.
Deux polypiers vivans paraissent apparte-
nir à ce genre, d'aprés ma connaissance actuelle:
1. L'astrée cardère , de Ocean Indien. |. |
Astrea dipsacea , Lamarck ‚lass. mod.
262. n. 16. | ]
Suma, thes; III. 4112, fi Su 105 2410.
Enis et Scranper ed. de Lamovroux,
Pat
420
2. Une nouvelle espèce de Java.
Rhymotes Centaureae, m, oeeomate sessili,
superficie expansa stellifera , cellulis la-
mellosis latis , parum profundis ; lamel-
lis latissimis profunde dentatis. |
L'espécc fossile que j'ai a décrire provient
de la chaux de transition des environs de St.-
Pétersbourg.
Rhysmotes petiolatus.
Tab. IV. magnitudine naturali.
Oecema calcareum , petiolatum , fungiforme ;
superficie stellifera ; stellis | distantibus ,
parum profundis , lamellosis; lamellis
tenuissimis , tenueque dentatis.
Le corps de ce polypier est arrondi, pres-
que circulaire et en forme de champignon,
ayant à la surface des étoiles distantes, peu
profondes. Ces cellules ou étoiles sont formées
pas des lamelles minces, nombreuses et fine-
ment dentelées , surtout là où elles touchent
les autres, ou se croissent avec elles, ou avec
d’autres mots, dans les interstices entre les
étoiles.
421
La Societe vient de recevoir de Mr. Zt-
heldred Bzwrrr, notre Membre: a Catalogue on
the organic Remains of the county of Wilts.
Warminster. 1831. 4. avec 18 planches litho-
graphiées. Ce catalogue est interessant par les
bonnes figures lithographiées d’un genre de
polypier, que l’auteur appelle: Polythecia, mais
qui paraît réunir plusieurs genres d’autres au-
teurs; comme Cnemidium, Gorpruss; Siphonia,
Parkinson, Âallirrhoa , Lamouroux. Voici le
catalogue des espèces figurées de son genre
Polythecia.
Tab № 1.1. Polyth. Cepaeformis.
2
sphaerocephala. Goupruss,
t. 35. f. 10. Siphonia.
3 ——— pyriformis.
11, 1. —-— biloba.
2.3, —— triloba.
III. 1. —— quadriloba. Hallir-
2. —— quinqueloba. rhoa.
IV.1.2. —— sexloba. Lamou-
У. 1. —— quadriloba. var. À roux.
2, —— quinqueloba var.
3. —— septemloba.
VI. 1. Polyth. complexa Jun 2,1.
2 Eupen, Cnemidium.
Wits idan \andate: a
VII. 1.2. —— obliqua.
IX. ——— Infundibulum. var.
KO GANS Ye ndetmitae:
Xq ior sale palmata.
XII a аи ssa ©
2. —— clavellata.
XIII —— . dichotoma.
XIV. —— ——.. gregaria.
ХУ. 1.2. — — agariciformise Hallirrhoa?
Lamouroux.
ПЕЧАТАТЬ ПОЗВОЛЯЕТСЯ
съ mbw», чтобы по ошпечашанш предсшавлены
WR, ls
4992
были въ Цензурный Комишешь mpu экземпляра.
Москва. Марша 24ro дня 1832 года.
Ценсоръ, Cmamerin Совфтникь и Kaeaaepo
Ilaauw Двигубскй.
C-
Ре LA IV 183°.
CP ST RES
= о
u:
AFFE.
Va I AL, TE 1839 | cou FE
PETERS
QA WZ PA moo E |
рее WALL DG2 NN)
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[oso OOD ORO DOD ORO DOLODODE
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semences»
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EC Wm PII T. LM. ER HT MNA Me
& = Ox ORS Soe encore =
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©
(7
BULLETIN
DE LA SOCIÉTÉ IMPERIALE DES .
NATURALISTES
5600 a cum)
pe MOSCOU.
PME
TOME EV,
ANNÉE 1839.
NV. HT: avec 2 Blancs x
©
а
os 560308 EE Oe = em BROS = e
аль лы
9
'
|
2
L
!
РФР
APN OAL Bae A
ad Faunam inseciorum rossicam auctore
С. Fischer;
Inde a tempore quo Entomographia rose
sica adparuit , quae continet nova > multis
omnino novis aucta existunt, Multa in proms
tu sunt, ‘alia ab aliis jam publicis juris exs
stant. Illustrissimus Comes Carolus a Manners
HEIM observatione indefessa mulia genera coms
plevit ; Cel. Zovskow , e Tataria magna plus
ra nova hisce diariis edidit ; Cel. GesrkR. ine
secta quae Dauriam incolunt in nostris Actis
descripsit exceptis multis aliis speciebus coles
opterorum novis ibidem notatis ; Fauna inses
ctorum persica praeparata a Cl. FarprRwAxN,
Coleopterorum historiam plus quam tricentis nos
vis speciebus auxit , quae iterum nova incres
menta itinere Sodalis nostri diligentissimi Cl.
Ménérriés e Georgia ete vicinis Caucasi acces
pit. A sodali nostro Cel. Karen , itinerato=
re et observatore indefesso , itenere novo ine
stituendo multa nova sunt exspectanda.
28
424
Quae Cel. Steven et Besser de Coleop-
teris novis habent , quae Sonorsky et Evens-
MANN de Lepidopteris dederunt, quae de Dip=
teris Cl. Jensen et GimmErTuAL animadver-
terunt, haec omnia cum in Actis nostris, tum
in Diario hocce nostro publico juri sunt con-
secrata. Quae cum ita sint , mecum cogitavi,
hisce plagellis colligere ea, quae ad Entomo-
graphiam rossicam completiorem adcuratiorem-
que apta videantur, quaeqne in genere aliquid
ad cognitionem insectorum rossicorum confer-
re possint.
COSSYPHUS , OLIVIER.
Sunt insectorum genera, quae habitu,
forma , vitaeque genere ita sese distinguant, ut
specierum diversitates ingenio difficillime per-
cipiantur vereque raro in natura existant.
Hisce generibus merito adnumerantur Zethrus ,
Physodactylus , Pelecotoma , Pogonocerus ;
Rhipiphorus , Cossyphus et alia plura. Cos-
syphi forma depressa jam Fabricium tum tem-
poris cum non nisi duae species cognitae fue-
rint, dubium reliquit , numne C. depressus et
planus (Hoffmanseggii Неввзт) verae sint spes
cies an merae magnitudinis — varietates. Plures
495
hodie cognitae sunt species inter quas C.
Salzmanni Deszan optimae est notae. C. pyg-
maeus Sturm corpore fere ovali facile distin-
guitur. C. pusillus GvrreNnan ab hoc genere
excludendus. Cossyphus a Cel. Steven in
-Georgia detectus et a Cel. Ménirnits iterum
inventus , descriptione singulari mihi dignus
videtur.
Cossypuus tauricus STEVEN.
ab IV. ES:
Museum Stevenian. (Mus. Univ. Mosquens.
P, Hop. 24.)
Fuscus?, limbo lato diaphano, lateribus
pallidioribus punctis fuscis adspersis , margine
ubique reflexo; elytris distincte costatis; anten-
nis clypeo multo longioribus.
Long. 53 lin. Lat. 3 lin.
Elongatus , depressus, fuscus , formae С.
depressi simillimus. Limbus thoracis et abdo-
minis latus, diaphanus reflexus, marginatus ;
infra subsulphureus punctis fuscis irroratus ,
margine fusco. |
Caput sub clypeo absconditum, depres-
sum , fuscum uti reliquum corpus , oculis ma-
28 |
496
gnis nigris, Antennarum articulus primus ob=
conicus, valde intumidus, sequentes 2 — 6
obconico - cylindrici; reliqui formant cla-
vam turbinatam , ultimo articulo majori setis
quatuor fortibus brevibus obsito. | Scutellum
distinctum subtriangulare, medio transverse di-
visum, Elytra tricostata , costa suturali com-
muni , media completa , et laterali subincurva,
formam abdominis tenenda. Pedes debiles fusei,
tarsis fortibus , articulis setis robustis armatis
utrinque , ultimo unguibus validis incurvis.
Habitat in Georgia.
. & E . $
"Museum Stevenianum , nunc Universitatis
Mosquensis.
RIPIPHORUS. BOSC.’
Genus forma corporis ejusque partium sin-
gulare , inprimis antennanem flabellatarum di-
stinctum.
Глтвепле Gen. II. p. 206.
Tuticer. Mag. 3. p. 90.
Orıvıer , Entomog. Ш. n. 65.
Fasricius , Eleuth. II. 118. n. 122.
SCHOENHERR , Synonym. Ш. p. 69.
Familia Mordellanarum. ’ Fiscuer MEnto-
mogr. ross. ll. t. X XXVIII.
497
Rurerenorus affinis STEVEN,
Babe’ Va 4:
Museum Stevenian. ( Mus. Univers. P. II.
pue,
Capite thoraceque nigris, abdomine ely-
trisque flavis, his versus apicem nigrescen-
tibus.
Longit. 4I lin. — Lat. 2 lin.
à Forma et habitu quandam prae se fert si^
militudinem Ah. subdipteri , aeque in Iberia
habitantis. | Caput nigrum, oculis protuberan-
Bbnss -"antenbis 6.0. «(n fractisi). jit horace
nigro supra canali subtriangulari profundo im-
presso , lateribus sulphureo - flavis. Elytra en-
siformia plicata, flava, versus apicem nigres-
centia.
Abdomen flavum, sexannulatum , quovis
annulato nigro bipunctato. Pedes debiles ni-
gri, tarsis pallidioribus.
Habitat in Iberia.
Ruipipnonus binotatus FiscHER.
mah № ЕО.
Museum Univers. P. II. p. 77.
428
Capite, thorace, elytrisque supra rubris, his
postice guttulis oblongis nigrisnigroque marginatis,
Long. 2 — 4 lin. — Lat. 1. — 11 lin.
Capite rubro , antennis oculisque nigris ,
fronte valde dilatata , nec sulcata , ut in Rh.
bimaculato cujus imaginem aemulatur. Palpi
longi rufescentes. Thorax ruber punctulatus.
Elytra flavescentia subvariolosa , postice nigro
marginata , guttulisque oblongis duabus a su-
tura distantibus. Pectus nigrum. Abdomen
abbreviatum rubrum. Pedes rubri articulati-
onibus nigris.
А Rh. bimaculato Е. differt , statura mi-
nore, fronte margine convexa, dilatata , nec -
sulcata , guttulis elytrorum adcuratius ovatis
et a sutura distantibus, tandemque defectu
maculae basalis, |
Habitat in Rossia meridionali prope Sarep-
tam , minor; individua majora in Caucaso ob-
servantur.
Buuerenonus nigrithorax , STEVEN.
Tab. S ar
Totus niger; elytris flavescentibus , gut-
tulis duabus nigris.
429
Long. 3 lin. — Lat. 2 lin.
Capite thoraceque crebre punctatis nigris.
Elytra flavescentia maculis ovatis nigris postice,
Corpus infra totum nigrum, pedibus nigris,
tarsis fusco pruinosis.
Habitat in regionibus Caucasi.
Ruiprpnorus apicalis , STEVEN,
Tab. "WI 1%.
Totus niger; elytris flavescentibus, basi
apiceque nigris.
Magnitudine fere praecedentis. Caput nig-
rum fronte valde elevata ; thorax punctulatus
elongatus , latere postico spinis utrinque for-
tibus armatus. Elytra flavescentia, basi, su-
tura apiceque nigra. Corpus infra totum ni-
grum pedibus pallidioribus,
Habitat in Tauria.
Rarpipnorus sulcatus Fischer.
ар лу. ct. oe
Totus niger; elytris rubris immaculatis ,
medio longitudinaliter sulcatis.
Longit. 3 lin. — Lat. 11 lin.
43 0
Magnitudine praecedentium. Caput nigrum
antennis longe pectinatis. Thorax abbreviatus ,
postice dilatatus, niger. Elytra rufescentia pun-
ctulata, sulco longitudinali profundo notata.
Corpore infra et pedibus nigris et nitidis. Ab-
domine abbreviato , retracto.
Habitat in Georgia. Dnus. MÉxÉrRIÉs.
MEGACEPHALA euphratica. OLIVIER.
Aptera, viridi cuprea, nitida; ore, ans
tennis, ano pedibus elytrorumque apicibus ma-
cula magna communi cordata flavis; elytris
subrugosis.
Desean, Species des coléoptères, I. р. "fa
——— Iconographie, I. p. 37. T. 1. f. 4.
Haec elegantissima species, nostra inprimis
azureum tenens lusum cum viridi , a Cel. Mé-
NÉTRIÉS in littoribus Cubae lecta fuit.
Cicinpeta. L.
Genus Cicindelarum, in Rossia frequentis-
simum pulcherrimis quibusdam speciebus aucta
est. In Entomographia rossica viginti duae spe- .
cies commemorantur Rossiae propriae; hisce
addendae :
431-
CrcinpELA Dejeanit. GEsLERn.
Tab. VIS t.
Smaragdino = viridis ; elytris flavo = imargi-
natis , lunulis humerali gracili , obliqua, api-
cali finibus obtusis, fascia media geniculata ,
ramo curvato descendente fimbriato suturam
attingente.
Long. 53 Па. — Lat. 23 lin.
Ad pulcherrimas pertinet species , colore
hilari smaragdino et puritate delineationis. Ca-
put viride , oculis , antennisque nigris , clypeo
flavo. Mandibulae palpique aeque flavi, apicibus
nigris. Thorax canaliculatus , cucullatus , viri-
dis, aeneo cinctus, antice et latere albo -pilo-
sus. Delineatio elytrorum distincta, lunulis cum
margine toto flavo confluentibus; lunula hu-
merali gracili oblique posita, ita ut ramus ins
ferior medium elytri attingat. Fascia media,
linea basali margini flavo insistens, brevem ha-
bet truncum sed crassum , ramo descendente
incurvo fimbriato , longo , suturam attingente,
Lunula apicalis excisione parva cognoscitur,
432
Corpus infra aeneum , abdomine caeruleo,
lateribus albo - hirto , pedibus aeneis albo -
pilosis.
Hab. in Sibiria Dns. GEBLER,
CicinpeLa Xanthopus. Fiscurn.
Viridi - aenea, opaca, depressa; lunula hu-
merali interrupta, apicali geniculata; fascia me-
dia gracili parum geniculata, fere recta, flavis;
pedibus acneo - nitidis.
Long. 6lin, — Lat. 2 — 3 lin.
Circa Charcoviam legit cel. Knywicxr. C.
solutae Kov valde affinis, quacum forsan con-
jungenda ; sed brevior est, elytris magis ad-
planatis.
CiciNDELA Karelini. Fiscuer.
Tab, VE £02:
Aenea, niüda , elytris opacis; lunula hu-
merali subangulari cum margine lato confluen-
te, fascia lunulaque apicali brevi; lata vix a
margine superiore sejuncta, pallide flavis.
Long. 9i lin. — Lat. 2 lin.
E derserto Kirgisorum. Cel. Karezin.
NO. 46.
433
Species valde distincta delineatione quidem
vulgari sed valde singulari et incrassata et ita
dilatata, ut lunula humeralis ex triangulis duo-
bus sive dentibus triangularibus formata videa-
tur. Margo latus pallide flavus fere totus, non
nisi prope lunulam apicalem abbreviatam pa-
rum interruptus. Cetera reliquis communia,
CicinpELa Jaegeri. Fischer.
Tab. УЕ 3.
Viridis; elytris postice dilatatis ; puncto
subhumerali, fascia media bilunulata, lunulaque
apicali pallide flavis.
Long. 62 hing = bat à km.
Forma C. campestris sed robustior. Gaput
magnum viride , antennis nigris, oculis, clypeo
magno conico, orisque partibus fusco = flaves-
centibus. Thorax transversus , subcanaliculatus,
viridis , utrinque aeneus, linea postica pun-
ctisque tribus profunde impressis, notandus. Scu-
tellum magnum, conicum, basi punctis duobus
lateralibus impressum. Elytra postice dilatata,
depressa , granulata , viridia , opaca ; puncto
prope humerum , fascia media, e lunulis dua-
454
D
bus, recta sitis , composita , lanulaque apicali
pallide flavis. i
Hab. in Caucaso, Amicissimus JAEGER.
CicinpELA contorta STEVEN.
Entomogr. rossica. IIT. T. № f. 11.
Cl. KareziN hanc speciem etiam in deserto
Kirgisorum observavit. ( NO. 45.)
Cicindelarum Sturmii, Dumetorum, Mon-
ticolae ; et al. descriptionem, a cel. Méxérrés
in itinere in Caucasum et Georgiam detectarum,
ab observatore ipso exspectamus.
CARABU S.
Carabi ab Illustr. Comite Carolo a Max-
NERHEIM in Номмемт Zssais entomologiques ,
No. VI descripti, in Entomogrophia rossica
0111551 , sequentes sunt:
Canasus Æschscholtzit , MAnnern.
Ovatus , supra nigro = virescens , elytris
costis elevatis interruptis punctisque obsoletissi-
mis impressis triplici serie.
Long. lin. 12 — Lat. lin. 5.
Hummer , Essais. №. VI... p.921. в. M.
Hab. in Sibiria. D. GeBLEr.
435
"Canasus Herrmanni. Mannenu.
Oblongo-ovatus , supra niger, sub-aeneo-
marginatus , elytris. pone medium latioribus ,
costis elevatis interruptis punctisque impressis
obsoletissimis triplici serie.
Long. 11 lin. — Lat. 44 lin.
' Hab. prope Metallifodinas ad Zlatoust Si-
biriae. D. Herrmann.
Hummer‘, hic p. 22.30.02.
Canasus Stscheglovii. MANNERH.
Ovatus , supra cupreo - aeneus , margine
rubro - aureo , elytris costis elevatis interruptis
punctisque subrotundatis elevatis triplici serie.
Long. 10 lin. — Lat. us lin.
Hab. prope Metallifodinas ad Zlatoust Si-
biriae. D. Herrmann.
Hummer >) 1.1 С. р. 29. n. 3.
Canasus Hollbergi , Manneru.
t
Oblongo-ovatus, supra coeruleo-violaceus,
thorace rugoso, elytris profunde crenato-striatis,
punctisque impressis triplici serie.
Long. 82 lin. — Lat. 4. lin.
436
Hab. in Daghestan. Dom. Houusere.
Hummer , l. c. p. 24. n. 4.
Corazus Billbergi , Mannern.
Ovatus, supra aeneus, elytris tuberculis
elevatis rotundatis triplici serie, interjectis co-
stis tribus angustis, media elevatiore, la-
tiore.
Long. 93 lin. — Lat. 4 lin.
Hab. in Dauria. Dom. Wladsimirsky Mum =
NEL, Doc n
Carasus Zversmanni , FiscHER.
Tab. VI. f. 4.
Oblongus , angustatus ; thorace sublyrifor-
mi, punctato , marginibus aureis; elytris an-
gustatis , punctato - intricatis , pupurascentibus,
margine reflexo viridi - aureo.
Long. 9 lin. — Lat. 3+ lin.
Caput nigrum, clypeo valde producto,
emarginato, utrinque capitulo subrotundo. Tho-
тах sublyriformis , canaliculatus , crebre pun-
ctatus , metallico - fuscus , marginatus , margi-
nibus aureis. Scutellum minimum. Elytra an-
gusta, punctis crebris et irregularibus scabra ,
437
purpurascentia , marginata , marginibus reflexis
viridi - aureis.
Hab. in deserto Kirgisorum. Dom. Evens-
MANN.
In honorem Dni. Eversmann , Professoris
Casanensis , itineratoris et naturae scrutatoris
indefessi.
Canarus melambaphus , Fischer.
Tab. VI. f 5.
a uelaufapys, nigro tinctus.
Oblongo -ovatus niger, nitidus ; thorace
transverso , convexo, utrinque rotundato, mar-
ginato ; elytris oblongo = ovatis, tenuissime
striato - coriaceis , nitidis , punctularum vesti-
gis quibusdam irregulariter impressis, serie-
que laterali fere completa. |
Long. 103; — Lat. 43 lin.
Totus ater, nitidus. Caput foveis binis
longitudinalibus valde profundis. Thorax qua-
dratus ; tenuissimie punctatus, antice postice-
que parum excisus, utrinque rotundatus, mare
ginatus , margine tenui reflexo , supra punctis
crenato. Scutellum latum , intumidum , breve
438
postice rotundatum. Elytra connata, sutura. fo»
vea Terns striolis coriacea, nitida. Punctula
impressa observantur quaedam postice irregula-
riter disposita , latere seriem fere completam
componere videntur. /
Hab. in deserto Kirgisorum. Dom. Kanes
tin. NO 64. | Е
Слллалрюм Fischeri , Kmysickr.
Tab Ето.
Nigrum, nitens, thorace ad latera , ely-
trisque obscure viridibus , rugosis; femoribus
clavatis.
Long. 11 lin. — Lat. 4 lin.
Hab. in sylvis prope. Charkoviam. Dom.
Квумскг. Cf. descriptionem ulteriorem, Bulle-
ün.:1829. "ome. I. p. 197. n. 33.
Cyrus Perspicillum , Fischer.
ab! VI.. UP
Fuscus; thorace globoso ; elytris punctis
quatuor basalibus , fascia media binisque api-
calibus arcuatis flavis; antennis pedibusque]
ferrugineis.
Long. 9 lin. — Lat. 3 lin. Femina longior
latiorque.
439
Species e maximis hujus generis. Caput
‚abbreviatum fuscum, antennis ferrugineis. Tho-
rax globosus, fuscus, antice ét latere pilis
brevibus ferrugineis adspersus. Pili lateris
ita densi et coordinati , ut fasciam flavam are
аа efficere videantur. Scutellum triangu-
lare , e dimidio flavum. Elytra fusca, pun.
etis binis baseos elongatis , altero prope sutu-
ram , fascia media, lunulisque binis apicis sibi
oppositis , flavis. Corpus infra fuscum, pec-
tore stria longitudinali flava, abdomine pallide
annulato ; pedibus ferrugineis.
Hab. prope Georgiefsk. Dom. Сизсшвовски,
Crivrus latifasciatus , Fiscu.
Tab. ML 8.
Nigrescens; thorace globoso - cylindrico ;
elytris spinosis , puncto , lunula , humeralibus,
fascia media lata , apicalique cinereo - albis,
Long. 5 lin. — Lat. 9 lin.
Elongatus , angustatus. "Thorax coriaceus
pilis longis cinereis hirtus, Scutellum magnum
obtuso = conicum. Elytra puncto sive macula
humerali , lunula a latere scutelli incipiente et
versus medium elytri descendente , fascia me-
21
440
P * 2 : Ld E £
dia prope suturam latiore , aliaque apieali cı=
nereo = albis. Apex hirsutus ens Pigg ts.
Corpus infra cum pedibus drum pilis
cinereis hirtum. Ceröm a d. p Barum
distinctus , et forsan non, nisi ejus v: arietas.
Habitat prope Georgiefsk Guberh. Caucä- |
. e. * = " re al
sici. Dom: GRscHmorsKY. i » LL Fs
%
Icones Ti ie у.”
Cossyphus tauricus. eh E
D
4, Rhipiphorus- ACRES STEVEN:
bimaculatus Fischer: i
nigrithorax. Srey.
apicalis. STE.
sulcatus. Fiscuek:
Tabulae VI.
Cicindela Dejeanii. GEBLER.
— Karelini. Fischer:
Jaegeri. Fischer.
. Carabus Eversmanni. Fischer;
3
4
5 melambaphus. 24.
6. Callidium Fiseheri. Kaynıckt.
7. Clytus Perspicillum. Fischer.
8
——- latifasciatus. zd.
PP BR Re FPF we "n г (IS x Y.» SERRE Y $ Г f" » "
ПА LISICIISS IIS DOLL LOL GI PISTES IIS LOTS ORGS SIN SOINS ODDLY OLLIE SOS GLOGS
RESPONSUM
dd quaestiones Consilii Medici Imperii J. 15
Octobris 1830 На et a Consilio Medico
Volhynico d. 18 Novembris 1830. №. 1912
communicatas
cum W. Besser. M. D.
1. Necessaria est notio topographica oci.
Adhuc ante 1820 annum collegi materi-
am pro ЕН Topographia Cremeneci
et dum A. 1821 adii Vilnam pro confirmando
gradu Medicinae nneevere adispiscandoque jure
liberae praxeos medicae , ea, quae hunc in
scopum elaboravi dissertationis in locum in Fas
cultate Medica deposui:_ at fragmentosum ho-
rum Topographiae Cremeneci casu duplicatum
( Brouillon ) deperdidi, ut nonnisi quaedam
adferre possim.
§ 1. Situs Geographicus Cremeneci ex-
tensio et constructio. Krzemieniec (Нремененъ)
juxta loannem Sniadeckium est in 50°,5,53
29 À
442
Jatitudinis borealis et in 23°,21,0 longitudinis
relatae ad Meridianum parisinum. Distat so«
lum 4 milliaribus a limitibus Imperii austriaci
et 5 ab urbe libera mercatoria Brody in Ga-
licia sita. Extenditur cum suburbiis a septen-
trione versus meridiem ad 4 werst. s, fere +
milliaris Germanici et ab oriente in’ occiden-
tem cum casis incolarum in monticulis disper-
sis hinc inde ad 2 werst., s. fere. 4 milliaris
Germanici. Cremenecum in valle est aedifica=
tum, cujus directionem supra memoratam et
via publica Dubnensis in Podoliam sequitur.
Planitie fere omni caret, si excipies viam ex
parte opposita Synagogae Hebraeorum incipi-
entem et ante monasterium P. P. Ord. S. Fra-
ncisci minorum , ubi est parochia Catholico-
rum, cum publica iterum juncta. Extensio
oppidi solum in occidentem locum habet a via
publica incipiendo : nam in oriente a dicta
ecclesia incipiendo est tantum simplex series
domorum et post eas fossa profunda et demum
monticuli. In occidente viae publicae a Sy-
nagoga incipiendo sunt 4 viae paralellae ad
medium oppidi ducentes, vix 2-plici serie do-
morum parvularum separatae. Forum oppidi,
443
locus sat amplus , non minus declivis ex pare
te occidentali decoratur Collegio quondam Soc,
Jes., modo aedificio et templo Lyceali, a ter«
go dorum aedificiorum hortus botanicus longe
sese extendit et in altum ascendit. Ad latera
horti et collegiorum Soc. Jes. et P. P. Ord,
S. Basilii nunc quoque ad Lyceum spectantis ,
ubi cubile supplet locum templi pro ritu grae-
co s. regnante , sunt duae plateae praestanti~
ores. Tertia via a septentrione incipiens con»
tinuatur per medium oppidi et in sequentem
collem versus meridiem ac tandem mutata di»
rectione rejungitur cum via publica. Sunt ad-
huc plures plateae minores , Jungentes majores
aut versus suburbia ducentes. Viae principa-
les et forum saxis sunt stratae ; at saxa sunt
saepe saepius nimis friabilia : ideo non magni
sunt commodi. Latitudo earum est varia; vix
publica praescriptam hino inde adaequat. Via
a latere meridionali horti (у. hortensis ) sola
metitur 32 pedes lithuanicos; atque cum pub-
lica est maxime recte porrecta; reliquae arcu-
atae , inaequaliter fractae et hinc inde mire
angustatae. Monticuli oppidum cingentes , in
quorum nno in latere orientali magis versus
444
e оо " e °
occidentem producto conspiciuntur ruinae are
cis antiquae Reginae Bonae dictae , sunt om=
#
e. e о 0 o " ar
nes ejusdem altitudinis (vix ultra 400 orgyas)
a ER e a
de
et in planitiem versus orientem et meridiem
4$ LE e
". e
continuantur. Praeter templa memorata. est
monasterium P. P. Ord. S. Francisci Reforma=
torum, ubi modo P. P. Ord. S. Basilii tegunt
et Parochiam Graeco - Catholicam curant. In
suburbiis sunt adhuc duo templa lignea paro-
chialia religionis regnantis. Praeterea sunt 26
domus ex lateribus et lapidibus constructae et
26 ligneae in contignationem elatae, Domus
plurimae > quarum maxima pars tantum casae,
ex ligno sunt constructae , parietibus ex asse-
ribus ad summum 4 pollices crassis compactis,
cuneis ligneis sesquipollicaribus exasperatis р
quae агоШа sola aut demum et са]се obtegun-
tur , ut meliorum domorum octo , ad summum
decem pollices metiantur crassitie. Si domus
in contignationem attolluntur , tunc subterra-
neo lapideo instruuntur, quod im novissimis
solum domibus locum habet. Fenestrae dupli-
ces non pridem sunt introductae , ut pluri-
mum simplices , valvis saepissime ligneis. extus
instructae. Cubicula minuscula , 256 — 360
445
pedum |] jam ad majora spectant. Altitudo
alias fuit 7 pedum , in novissimis 9 — 104
pedum. Caeterum domus malae sunt constru-
etionis : yentus etenim et per fenestras et per
portas , imo per parietes. flat , ubicunque calx
.aut argilla exsiccatione finditur. Paucissimae
i domus sunt tegulis lectae , ex hae praecipue
causa , quod desint bene paratae. Casae vul-
gi miserae, plus minusve uno latere terrae ims
mersae , pro maxima adhuc parte pariete ace
cessoria ad 2 pedes alta frigus arcente instrus
ctae, humidae. Domus elatiores, eo magis
conditionis siccae; subterranea lapidea- seme
per humidissima. Fornacibus ignis injicitur
ut plurimum e cubili: at vulgus flamma vix
extincta statim ductum fumi claudit, unde sae-
pe saepius a gas acido carbonico cephalalgia
vehementissima corripitur. Temperatura cubi-
liorum apud honoratiores est -+-12°, —+15°.
Vulgus et judaei magis calida temperatura de-
lectantur. Domus viarum lateralium et subur-
biorum ambiunt horti et pomaria.
Cremenecum et aqua fluente et aqua stag-
nante caret. Est scaturigo sat larga in fossa
446
ad latus orientale viae publicae ad pedem
monticuli dicti Zamkowa Gora (ubi ruinae ar-
eis supramemoratae sunt) in solo cretaceo.
Praeterea adsunt quinque putei publici, plus
res privati et tres fontes minores, qui habi-
tantibus aquam largiuntur necessariam. Lintea
lavant noctu aut in rivo Ikwa + milliari di-
stante, Si vero imbres cadunt, tunc per om-
nes vias laterales ab occidente versus orientem
directas aqua torrentium adinstar ruit in fos-
sam , ubi aqua tunc ad plures attollitur pedes
et maximo cum impetu non sine detrimento
accolarum petit planitiem. A. 1820 die 3,
Pentecostis imber adeo copiosus fuit, et fere
per duas horas durans, ut aqua in fossa ad
18 pedes fuerit alta. Sed nullum infortunium ,
quocum aliquod emolumentum non sit jun-
ctum. Aquae hae purgant vias caeterum sat
neglectas,
$ 2. Clima. Instituuntur in Lyceo obser-
vationes meteorologicae et ex hisce tunc com«
putavi 6 annos, 1812 — 1817, et resultata at-
tuli, quae non amplius sub manu habeo. Re-
sultata paucissima solum conservavi. Altitudo
447
maxima Barometri calculo 6 anuorum est
27,8,684, minima 26,0,708, media 26,9,266.
Calor maximus aestate praeterita. Julio fuit, ubi
thermometrum Reaumurianum in ened mons
stravit 28°, alias + 25°, + 26°. Frigus ple-
rumque maximum 22°, extraordinarium 25°.
ergo ‘differentia maxima temperaturae est 53°,
Venti frepuentissimi NO et SW. et vix 37 dies
sine ullo vento. Dies sereni toto anno circi=
ter 118, nubilosi 169, nebulosi 48, nives 33,
pluviosi 44 (Hoc ex calculo trienni h. e. а
1915) 17 y
Hyems valde inconstans et irregularis, mo-
do thermometrum circa — 15 — 17? per 2,
3 septimanas monstrat, modo mercurins cadit
ad — 22°. Raro ultra mensem est constans,
sed contingit, quod etsi interruptum frigus per
plures dies pluviis et calore aliquot graduum
iterum per duas tres septimanas hyems reveniat.
Rarissima hyems fuit A, 1829 ubi via pro ira-
his per quatuor menses non interrupta duravit,
alias vix per 2 menses sine interruptione ob-
servatur. Nives , si eopiosae , rarissime ultra 2
pedes altae quandoque adeo parcae, ut vix
448
z pedem adaequant. Saepius jam Februario eva
nescunt et tunc non sine detrimento segetes
per plures hebdomadas sunt expositae gelu et
ventis frigidis Martii. Rivi et stagna raro conge-.
3 3 gu Y
lant ante Decembrem et glacies vix ad dimidi-
um Martii usque perdurat,
Ver proprie dictum nonnisi mense Aprilis
incipit , quandoque. Martio, in apricis meridiei
expositis, Galanthus nivalis, Anemone hepatica
et Daphne mezereum efllorescunt. Calor adauge-
iur ad 16° et ultra, at frondescentia arborum
vix ante finem Aprilis (v. st.) subsequitur post
primas pluvias tepidas et tempestates. ÜCerasi
avium plerumque circa 25 Zprilis incipiunt flo-
rere. Rarus casus fuit A. 1818, ubi jam
8 Aprilis effloruere. Aprilem calidum sequitur.
Majus ab initio frigidus et humidus, neque ca-
ret gelu nocturnis nocivis, nec nivibus etiamsi
minus frequenter. — A. 1813 melones tenerae
etsi tectae die ii Maii adhuc gelu fuere de-
structae.
Aestas incipit calore ad 20? et ultra adau-
clo saepius jam post dimidium Maji. Messen
foeni (post dimidium Junii v. st).saepius con-
$
449
comitantur pluviae, Cerasa prima acidula vix .
medio Junii maturescunt. Julio , rarius initio
adhuc Augusti maximum habemus calorem, sed
noctes saepissime frigidiusculas. ^ Tempestates
frequentissime aeque ac pluviae ex occidente
adveniunt. Pyra et mala aestivalia versus finem
Juli incipiunt maturescere. À medio Augusti
( intelligitur semper veteris styli) temperatura
jam refrigeratur pluviis ita, nt quandoque ad
finem hujus mensis gelu nocturnum appareat.
‚ Àutumnus rarus sine gelu nocturno initio
Septembris: alias initio Octobris plantae deli-
catulae gelu destruuntur. Hicce mensis plerum-
que est pluviosus > rarius insequens , qui sae-
pissime est serenus et tempus gratissimum, ca-
lore vix ultra 16°. Pyra (Beurre blanc) restant
ad dimidium Octobris in arboribus. Hocce tem=
pore incipit defoliatio arborum. | Nives | rarius
cadunt, nec perstantes : attamen frigus a me-
dio Octobris incepit Anno memorabili. 1812 et
primis diehus Novembris 1829 cum nivibus
perstantibus. Caeterum in hoc mense gelu noc-
turnum fere continuum post ortum solis rela-
xatur. Novembri nives et pluviae alternant ;
magis tamen pluviosum tempus esse solet: non
450
desunt tamen et dies et septimanae integrae
tepidae et serenae — A. 1813 adhuc die 23
Decembris in horto laborarunt terram et ves-
pere Ateuchi stercorarii volitabant.
Vegetatio varia quo ad soli naturam, quod
est argilaceum aut cretaceum pede aut duobus
pedibus humi tectum. In horto botanico ar-
busculae inoculatae proferunt prima vere sur-
culos orgyales. Ubi vero solum lapidosum, ibi
vegetatio misera et parva; nonnisi fimo red=
duntur fertilia.
$ 3. Populatio. i
Cremenecum , cujus arx jam a 9500 annis
existit, ab aliquot centenis annis punctum cen-
trale Capitaneati (Starostwo) ejusdem nominis
et sub regno Stanislai R. P. schola dictrictus
inctructum atque Imperio Rutheno junctum, urbs
dictrictus cremenecensis et eo ipso sedes judi-
cii utriusque ejusdem districtus adhuc parvi
momenti fuit, dum 1805 divus Thaddaeus
Czaiki id elegit pro erectione Gymnasii Vol-
hynici, quod Augustissimus Imperator Alexan-
der I piae memoriae A. 1818 ad gradum Lycei
elevavit. Ab illo tempore (ab A 1805) nu-
451
mecs Bahbitautum. de die.in diem ad A. 1830
usque fuit adauctus ct numerus domorum cer-
te duplicatus.
dfinem A 1830 elu-
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452
Ab Anno 1815 ex hie stato Generals
Brigadae , Colonelli et 1000 militum. Nume-.
tus discipulorum inter 600 et 800.
$ 4. Character et vitae genus.
Character jam aliunde notus; Nobiles hic
degentes curant unice educationem infantum;
Numerus notabilis habitantium speculatioiem
in eo colunt » quod largianitur studiosis habita-
donem et nutrimenta. - Multi invigilant juven-
titi, alii vivunt e praelectionibus publicis aut
privatis scientiarum, linguarum; musicae et ar-
tium liberalium. Ob praesentiam fori nobilium
hujus districtus adsunt quoque plures juris
gnari. Incolae proprie dicti occupati sunt vas
riis artibus liberis ; opificiis et cultura Nico-
tianae rusticae. |
Nobiles dilectantur in societatibus privatis;
quas frequentat quoque pars juventutis, lectio-
ne librorum, musica et saltu. Simili modo
congregantur et alii habitantes distinctiores :
desunt tamen aedificia publica relata hune in
scopum.
Deest theatrum ; adsunt solum duo Dul-
ciarii et unus ludus tudicularis. Cremenecum
453
abundat e situ amoenis ambulacris propinquis
et remotioribus , quae multum frequentantur,
Cives, qui educatione parum distant a rusticis,
amant saltuni et crematum ‚ pro cujus dispen-
dio exclusive (v. Kabak) Judaei solvunt annue
aerario. 80,000 Rubellones. Recreatione majali
studiosorum participatur niaxima pars habitan-
tium aut lucri gratiá Aut PME communem
amoenitatem.
$ 5: Morbi hicce regnanles.
Sunt sporadici , epidemici , endemici aut
stationarii. Sporadici sunt varii. Inter frequen-
tiores sunt numerandi aflectiones haemorrhoida-
les, rheumatici , fluor albus, herpes, erisype-
las, hydrops : : ( inter hebraeos adhuc scabies )
ad rarissimos véro spectant Tetanus , Zona ,
Taenia. Epidemici. Decursu 22 annorum, qui-
bus habito Cremeneci, observavi tantum duas
epidemias Scarlatinae malignas , unam inter
Christianos, ubi finiere aegri gangraena faucium.
quarta die. Altera inter hebraeos fuit, quae ter-
tia die necavit suffocatione ultra 800 infantes
Sariae aetatis. Aliae Scarlatinae , morbillorum
non fuere magni momenti, ( Post choleram va-
454 |
riolae et variolois prima vice hic apparuere.
Prior infantibus tenerae aetatis saepe lethalis. )
Anno 1811, ubi circa circum regnarunt fe-
bres biliosae nervosae , hic fere nullos habui-
mus aegros. A quinque solum annis regnant
febres 'intermittentes pertinaces , ut plerumque
ad usum Sulfatis Cinchoninae simus coacti. Per
17 annos praecedentes tantum bis pulverem
corticis peruviani praescripsi; alias Rheum et
amaricantia suffecere et raro aegri ultra 4, 5
paroxysmos sunt passi. — Hyeme regnant adaucto
frigore, morbi inflammatorii praeprimis pulmo-
num. Vere praeter febres intermittentes quae
aut biliosae, aut gastricae aut catarrhalis, imo
inflammatoriae sunt indolis, observantur et con-
tinuae ejusdem naturae, quae hoc anno a Majo
incipiendo cum intolerabili capitis dolore, et
insomnio sunt junctae ad 7 mam imo ad 14tam
diem , qua solvuntur sudoribus et urinis criti-
cis. Aestate diarrhaeae et dysenteriae sunt fre-
quentes , infantibus inter 1 et 2. annum vitae
sub dentitione plerumque lethales. Autumnus
adfert febres catarrhales biliosas, sastricas aut
rheumaticas aut varie complicatas , rarius ner-
vosas. £ndemicos morbos nullos habemus , si
455
exceperis diarrhaeam , quam omines advenae
patiuntur per mensem et ultra ob aquam cons
tinentem multum carbonatis et sulfatis calcis,
Stationaria est jam 15 annos diathesis inflam-
matoria, dum prius nervosa praevaluit. —
2. Quando, quibus in circumitantiis et
apud quem prima vice observatus est Cholerae
Morbus à
Et hic autumno praegresso mortalitas mis
nima fuit, imo in Februarium usque paucissimi
fuere aegri hyeme sat laevi. Versus finem ejus=
dem mensis et ineunte Martio numerus 'aegro-
rum febribus catarrhalibus , inflammatoriis , ins
iermittentibus multum fuit adauctus. Tunc tems
poris, dum Cholera jam regnavit circa circum
in Dubno *), lampol **) Wiszniouzic *## )
et Radzıwilow, duo milites redeuntes e Dubno
d. 21. Martii eremato abusi ab hoc morbo
*) Distat a Cremeneso 4 milliaribus,
**) 5 milliaribus,
u$ 3 milliaribus rossiciss
30
456
fuere correpti, quorum unus spatio aliquot ho=
rarum mortuus est, dein duo servi, quorum
unus copiosos comedit Cobites fluviatiles fumi-
gatos et alter crapula ansam dedit; postea foe-
mina pauper, quae nutrimentum in sylva quae-
rens (in baccis Viburni opuli) insimul refrigerio
sese exposuit; tandem in fine Martii senex 70
et aliquot annorum , pater Praefecti Lycei et
servus hujus instituti, 24 annorum , hoc mor-
bo affecti et mortui, nullum amplius dubium
de praesentia hujus morbi reliquere. Prior
diarrhaea jam correptus, mane adiit jejuno ven-
triculo ecclesiam communionis in gratiam, ter-
tia die morbi, alter elapsis vix 8 horis suc-
cubuit. Ignoramus initium morbi inter judaeos,
qui mortuos suos clandestine nocte exportarunt,
timentes , ne urbs claudatur, si suspicio de
morbo regnante foret. Ab initio pauperrimi
solum hoc morbo attacti fuere; dum vero mor-
bus epidemicus non pepercerint amplius ditio-
ribus, hi medelam apud Medicos quaesivere.
Mortalitas maxima tribus WERT hebdoma-
dibus Aprilis fuit. Tunc plus quam 10 Judaei
de die moriebantur ; vix tamen ultra 8 Chri-
457
stianos varii cultus in urbe et 8 in nosocomio,
Postea multum imminuta fuit vis Epidemiae ;
dein-iterum quidquam aggravata. D. 16 Maji
jam nullos habuimus aegros cholericos $ at. ses
rius iterum unus alterve hoc morbo correptus |
fatis cessit aut sanatus fuit. ( Ultimos aegros
habuimus ante medium Julii ).
: :
Habitantes donis generosis in solatium ае-
grorum patiperum fundarunt in domo Rev. Jo-
sephi Verdelet nosocomium , pro quo Pharma-
copola Andreas Tkacrynski gratis largitus est
medicamina necessaria , cujus curam gessi ad-
juvante Gen. Jasinskio Medicinae et Chirurgiae
gnaro. Habuimus ad finem Maji usque 226
aegros et quidem 3
ssypesouad |8 ^ a|8
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P | - ОЕ SE
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458
459
ex his mortui sunt prima die 20, 2da, 21,
3tia 17, 4ы 3, 5% 9, Gta 9, om 4, Bva
7,973 1, 1072 3, Lima 2, 12ma 0, 13m«
1, 14% 0, 159 0,16% 2, 18va 1, —
Inter mortuos altera die sunt etiam tales, qui
vespere fuere allati et ante auroram insequen-
tis dies sunt mortui : reconvaluerunt vero {ma
die 1, 2da 2, 3tia 9, 4ta 26, 5ta 22, Gta
21, 7m» 14, 8va 9, Ona 4, 10ma 3, Lima
2, 12m» 2, 17ma 1, Qima 1, Q3tia 2, 24%
1, 27ma 2, 29na 1 et 33tia 3. *)
Ex his qui 1™ et 2da die reconvaluere ,
unus a vermibus et 2 a crapula specie cho-
lerae at non epidemiae fuere correpti. Ad
Эш diem reconvalescentes sunt e morbo re-
gnante, ubi nullus supervenit morbus secun-
darius. In reliquis reconvalescentia protracta
fuit aut diarrhaea et superveniente febri ner-
vosa , suppuratione vericantium aut recidivis.
Duo milites restarunt diu ob vulnera pedum
gangvenosa ex alia causa.
*) Numerum mortuorum adeo adauxere praecipue
milites saepe saepius advecti moribundi et quos
460
E relatione Tutorum sequens status fuit
Cholerae morbi totius Cremeneci eodem decur-
su temporis.
ordinis in gratiam inscribere debuimus, etiamsi
sine ullo ad ministralo remedio aut iis incassum
tentatis spatio unius aut nliquot horarum mortui
sunt. Similes casus fuere et cum pauperibus. mo-
ribundis in plateis detectis et ad nosocomium mis-
sis cum recomendatione alicujus tutoris,
461
Locus | Populatio.
Christiani. Fudiai. E Е
в =
Е
2 |Sum, role
I eg KT HR) (| pe mn
aj Q Sum.| d
In urbe et
suburbiis |5714|4100|7014|2400
2600 |5o00! 12814
circiter,
Milites . | 1000
| Summa. | | | | 13014
Locus. Morbo aggressi.
Christiani, Judaei. &
E
d Q |s3um.| ii
—— | — | À —— —— | —
In urbe et
suburbiis 99| 68| 158
р
.900| 190 sol 556
In nosoco-
mio ,
Milites . 190 2| 139 152
Summa.| 220| 70| 290| 200| 198| 398| 686
In urbe et
suburbiis| 40| 27| 67 110| 185
In nosoco- i
mio . ar} 25| 44 44
Milites . $9| —| 02 62
Summa,! 143] 50| 195, — 118| óÓrr
Locus. Mortui
c————
| Chöre, b E
я
Lil ul a 1 à 5
d | 2 ISum.| d | 9 |Sum.| ^?
Th sheet dA M NT 4108
suburbiis | 32] 56| 68 180] 248
In nosoco-
mio . 32] 18| 5o 50
Milites . 48 o| 5o _ 50
Summa. ge 56| 168| — | 160} 548
| | DOR U DUDEN UNUM
463
3. Quali modo propagatur morbus quali-
cunque in loco et quomodo transfertur ex uno
in alterum ? |
Morbus hic advectus fuit sine dubio tran-
situ exercitus elocis eodem morbo affectis ad-
venientis: nam 1, sequitur hanc viam; 2, occupat
plurimum oppida habitata a Judaeis, qui lucri
in gratiam continuant defensam cum alis locis
communicationem; 3, pagi, quos arcet Dominium
ab omni communicatione cum locis, ubi reg-
nat malum, restant liberi et 4. eo magis si cu-
ram gerunt, ne deficiant nutrimenta. Dein àeri
videtur communicari et devenire epidemicum ;
nam corripiuntur homines quam maxime absti-
nentes a commercio cum aegris, si in eum sunt
dispositi. Tunc nullae amplius cautelae infrin-
gunt expansionem morbi in tali loco. Aëre
transferri morbum ex uno loco in alium pro-
pinquum aliunde fuit observatum.
4. Cujus classis homines praeprimis ex-
positi sunt huic morbo et generaliter quales
causae occasionales favent ei et ejusdem pro-
pagationi ?
Defectus secalis et fagopyri, quae prima-
ria sunt plebis uutrimenta ( nam segetes hye-
464
males anni 1833 nivibus copiosis sine "gelu
praegressis periere , et aestivae defectu pluvia-
‚rum ) talem causavit famem , ut rustici multis
in locis mense Novembris jam glandibus quer-
.cinis, cortice arborum , glumis et furfuribus
usi fuere. pro conficienda pane. In aliis adhue
adjuvantibus Dominiis ex avenae , hordei, se-
calis, phaseolorum aut pisorum et glandium
miscela panem pararunt meliorem. Et sic rus-
ticorum sanitas valde alterata facile ansam prae-
buit accessui Cholerae - Morbi. Pretio eximie
multiplicato victualium judaei pauperiores mage
nopere praemebantur et plures ad literas fame
periere et adhuc plures morbo regnante. Ge-
nerositas Nobilium hicce habitantium non pau-
cos christianos salvavit ab hocce flagello, lar-
giens pro ducentis pauperibus jusculum Rum-
fordianum per duos menses. Alii hahitantes
melioris conditionis nutriebant domi plus quam
100 pauperes.
Si observamus tempus, quo ad nos per-
venit; famem regnantem, classem hominum,
in quam plurimum saevit et circumitantias , in
quibus homines melioris conditionis ab hoc
morbo fuerc aggressi; fateri debemus pauperes
defectu ciborum sanorum et vestium suflicien=
iium, alios refrigerio , intemperie et quanti-
tate et qualitate ciborum et potus, animi pa-
thematibus deprimentibus , praeprimis timore
nimio , et diarrhaea neglecta in hune morbum
disponi, ac tandem ab eo corripi, — Vidi
exempla cholerae post comessam carnem sal-
‚sam Husonis et plures post crapulam. Taceo
de exemplis e miscela incongrua ciborum, ubi
cremorem lactis, salatam acidam, cancros, cu-
cumeres et similia insimul comedebant.
9. Decidere, an Cholera Morbus sit con-
tagiosus et si est, quali gradu?
Ego de contagio cholerae morbi nunc rege
nantis vix dubito. Loquitur pro illo .1) expan-
sio hujus per imperium Ruthenicum. 2) Quod
quarantana stricta diu salvaverit Petropolin ab
hoc morbo, aeque ac communicatio stricte in-
tercepta plures pagos harum provinciarum. 3)
Plurimi casus singulares , ubi post unum ae-
grum , qui mortuus est aut sanati alii, quan-
doque .omnes in eodem cubili correpti fuere
eodem morbo. 4) In nostro nosocomio duo
servi, qui spoliarunt vestes mortuorum lucri
466
gratia, hoc morbo mortui sunt. 5) Refert mihi
amicus Professor de Haberlé Pesthini degens,
transportatum Cholera - morbum ad Tarnopol
in Galicia per militares aurigas, qui fuere in
nundinis oppidi cujusdam in Podolia et quod
rusticus sponsam e Podolia domum vehens cum
illa sit mortuus et hunc morbum adhuc cum
aliis ejusdem pagi communicaverit etc. etc.
Quid attinet gradum, quo Cholera-Morbus
epidemicus est contagiosus , cofnparari potest
cum aliis morbis epidemicis. Certe contagium
hujus morbi insidiosi non adaequat illud pe-
stis nequidem Typhi. Narrantur tamen casus
velocissimi effectus , ut spatio aliquot horarum:
alii post obitum unius periere: attamen hos,
uti relata , refero. Ipsemet et in nosocomio et
in urbe omnium aegrorum pulsus tetigi et non
paucos mortuos adhuc examinavi aeque ac D.
Jasinski. Fuere dies, ubi per 13 horas versa-
ius sum cum aegris cholericis (fui etenim fere
derelictas a collegis. Medicus Districtus alibi
occupatus fuit in Districtu ; alii fugam dede-
runt; alii ab initio infelices vix usitati fuere).
Fateor me ab initio usum fuisse chlore calcis
467
pro frictione manuum et loco pulveris herbae
tabacae intrans nosocomium. Serius hoc in urbe
neglexi: attamen diaetae moderatae in omnibus
el vestitui sufficienti studui, nec jejuno ventri-
culo aegros petii, ne occasionem huic morbo
praeberem.
6. 5: Cholera - Morbus est contagiosus
eruere viam , qua communicatur cum aliis et
demonstrare , an communicatur respiratione an
communicatione cum morientibns ex hoc morbo;
anne adsunt argumenta, guod morbus hicce
transferatur in alios mediantibus rebus et ani=
malibus domesticis ?
Quo ad viam, qua Cholera - Morbus come
municatur cum alis, nil certi statuere possum.
Vix dubitandum, quod exhalatione aegri et ma-
gis adhuc mortuorum ier inficiatur: attamen
non eo gradu, ut adstantes, scrvientesque ae=
gris , aut habitantes in eodem cubili, aut qui
curam gerunt mortuorum,. statim ab eodem mor-
bo afficiantur. Non desunt casus, ubi filius
hoc morbo affectus fuit sanatus et filia. fere.
eodem tempore ab illo correpta. est mortua ,
aut ubi mariti mortem brevi secuta est mors.
у
468
üxoris aut vice versa. Sed säepesaepius non
plures quam unus e numerosa familia fuit ere
ptus et nullus adstantinm eodem morbo fuit
affectus. Medicus aurtriacus D. Katzenellen-
bogen tune Jampoli degens narravit mihi hunc
morbum ibiapparuisse exhalatione cadaveris au-
rigàe, qui in platea mortuus, absente tunc ille
medico , ibi tota die fuit relictus. Prima die
4 personae, altera jam 40 fuere correpti hoc
morbo. Referunt et rebus disseminari morbum;
at facta certa desidero. E contrario sunt hic 2
faeminae sanae quarum una usa est pelle et
altera decumbit in eodem lectu, in quibus ea~
rum mariti ante mensem sunt mortui. An ani=
malibus domesticis communicetur, plane ignoro.
.7. Determinare , quousque cholera possit
latere in corpore , antequam se manifestat al-
teratione visibili sanitatis ?
Nullum vidi casum , quo aliquid statuere
valerem , quousque contagium in corpore po-
test latere sine ullo visibili eflectu. E casu su«
perius allato , qui Iampoli locum habuit; vi-
detur quod infectionem evolutio morbi cito
sequatur ; .
469
8. Anne influunt in decursum Cholera =
Morbi tempus s. pars ати’, loci situs , venti
et aliae mutationes deris 8
Nullum restat dubium de influentia harum
circumitantiarum in decursum imo naturam hujus
morbi, quod varia ratio medendi ei conveniens
et major vel minor ex eodem lethalitas suflieien-
ter probat: nam quae laudantur in uno loco ,
in alio nocent et vice versa.
9. Quae sunt symptomata prodroma hujus
morbi ? | |
Symptomata prodroma vix ulla observare
licuit. Multi tantum conquerebantur de qua
dam indispositione, quae initium diarrhaeae
concomitatur et de moestitia.
10. Qualis decursus hujus morbi ?
»
Morbi hicce regnantis cholerici duo sunt
distin guenda stadia.
[mum Stadium. Г. causa saepius ignota,
saepius in vitio diaetetico , in refrigerio ; aut
inremedio purgante a eccobrotico incaute por-
recto quaerenda imo ad finem. febrium catarrha-
lium et gastricorum loco criseos oritur diarrhaea
470
copiosa , violenta et frequentissima. Alvus est.
. 7" ° * ». " 0
aquosa, coloris decocti hordei, rarius flavican-
tis, viridis, aut nigri, qualem bis tantum vidi,
saepius sine odore , quandoque foetidissima.
Concomitatur hanc diarrhaeam plenaria ane=
xoria, insomnium, lingua. saepius spurca, quan-
doque sicca , rarius sitis, rarissume tormina ac
tenesmus. Borborygmi continui et valde sonori.
Febris plerumque nulla. Si morbus non leva-
tur insequitur virium lapsus: Medela convenien-
te administrata , aegri potissimum . sanantur :
ila vero neglecta aut incongrua aut in suffi-
ciente morbus transit in stadium alterum.
Пат Stadium. Elapsis 2 — 4 diebus quan-
doque post 24 horas, attamen et vix elapsis
2 horis, imo rarissime fere momentanee aeger
corripitur nauseis, semel ad lipothymiam usque,
ructationibus , vomitu copioso aquoso , saepius
dolore atroce in epigastrio, manus et pedes
frigescunt ac livescunt , ascarides lumbricoides
ejiciuntur vomitu aut exeunt cum alvo, saepius
numerosi, ruberrimi. Musculi pedum, sura-
rum spasiice contrahuntur, imo manus , mus-
culi intercostales tempore inpiralionis = unde
471
pectus valde distentum , — abdominales et mas
xillae inferioris , — inde trismus et difficultas
deglutiendi et semel cum globulo hysterico, —
quandoque torpor manuum. Sitis plerumque
magna cum siccitate. oris et appetentia aquae
frigidae maxima. Pauci vix sitiunt. Oculi tris-
‘tes annulo nigricante cincti et quasi in cavum
orbitae retracti , monstrant maximam debilita-
tem. Vox debilis, quidquam rauca. Nonnulli:
dormitant semiclausis palpebris, oculi sursum
vertuntur , ut nonnisi albuginea in. conspectum
prodeat; tandem nitorem vitalem perdunt. In.
junioribus praecipue pupilla demum valde di-
latata. Rarius inflammantur et copiosas fundunt
lacrymas puriformes. Semel vidi fluxum puris
formem e naribus dextris in milite per tridu-
um. Inquietas summa et jactatio continua. Li-
vor dein et faciem occupat. Livescunt praepri<
mis labia et lingua atque. latus interius labio-
rum albescit acsi sanguinis expers foret. Ces
santibus demum excretionibus (dum in pejus
ruit ) tamen corpus friget imo algidum fit et.
rigidum. Pulsus ab initio jam parvus frequens.
et debilis, brevi evanescit. Alii praesentes mos
riuntur , vix agonizantes, loquuntur in finem
51
472
usque, alii in lethargo diutius aut brevius du-
rante, respiratione tunc summe aggravata et
inaequaliter retardata , maxilla tunc inferiore
sub qualibet inspiratione mire retracta. Sudores
quandoque frigidi partiales , rarius universales.
Urinae secretio semper suspensa et non reve-
nit nonnisi in reconvalescentia tertia die morbi.
Nota. Dr. Domher distinxit in Dubno ad-
huc hujus stadii duas periodos: priorem , in
qua excretiones ct crampi vigent, alteram iis
jam cessantibus summae debilitatis , mihi ta-
men videtur hoc stadium debilitatis potius es-
se artefactum s. effectum methodi medendi ad-
hibitae, aut agonem aut primam partem recon-
valescentiae.
11. Demonstrare an hic Cholera = morbus
epidemicus solet esse ubique idem? Qualia
ejusdem proprietates et symptomata sive cha-
racteres aut si variae ejusdem sunt formae ?
De varia natura hujus morbi epidemici
testantur diversae rationes medendi in momen-
ts gravissimis ( Plura huc spectantia sunt in
responso ad quaectionem 15'т). Variae in-
473
dolis esse hunc morbum videmus e variis sym-
ptomatibus ejusdem et ex effectu remediorum
adhibitorum, ut distingui possit gastrico - bili-
osus , inflammatorius et nervosus. Si compa-
raveris descriptionem nostrae epidemiae cum
ea, quam dederuut alii, facile patebit diffe-
rentia. Apud nos plerumque lente progredi-
tur. Dolores saepius nulli et facile compescun-
tur in primo stadio: non defuere tamen casus
decursus velocissimi et magnae malignitatis.
Judaeus Srul mihi narravit filiam ejusdem 13
annorum spatio 2 horarum a morbo aggressam
et mortuam esse. Vidi infantem spatio 4 hora-
rum mortuum.
12. Quales mutationes observamus in or-
ganismo durante morbo , et quales post mor-
tem ?
Silet actio cutis et renum atque vicario
modo secretio membranae mucosae ventriculi et
intestinorum est exorbitans - exinde copiosissi-
mi aquosi vomitus et alvi. — Oxydatio san-
suinis nulla - ergo et actio pulmonum labefa-
ctata , - quod probat sanguis ater, fere piceus
in venis pulmonalibus et venaesectione edu-
au
474
ctus. — Sub initio solum | morbi quandoque
parcam crustam sic dictam inflammatoriam mon-
strat. Serius est spissus , sero parcissimo. —
Non possumus tamen. negare systema nervosum
insimul et fors primarie violenter affici , mox
magis encephalon , mox magis plexus solares.
Decursus etenim saepius velocisismus , mors a
peripheria incipiens , propagatio morbi: conta-
eio et expansio dein epidemica loquuntur pro
natura typhode hujus Cholerae Morbi regnan-
tis; congestiones sanguineae vero fieri secun-
dario modo etsi sat celeriter.
Quod sectiones cadaverum attinet, fateor
me nullos instituisse ob defectum supellectilis
| proprii, medicus districtus fere toto tempore
in districtu fuit occupatus et discipulus ejus
incipiente epidemia est mortuus, nec tempus
sufliciebat. Dr. Domher in Dubno cum aliis
medicis exercitus quatuor instituit sectiones ca-
daverum , quae monstrarunt pulmones соПар-
sos, venas pulmonales aeque ac cor, venam
portarum et hepar sanguine atro, fere piceo
distenta. Gangraenae vestigia in intestinis tan-
um in illis, quibus larga Calomelani dosis fuit
475
administrata. Caeterum nulla vestigia inflam-
mationis nec in ventriculo aut intestinis nec in
spina dorsi aut cerebro.
‚13. Qualia signa promittunt | sanationem
et qualia mortem proximam indicant ?
Ignoro aliquem sine ulla medela, solo na-
turae conamine sanitatem recuperasse. In pri-
mo stadio sanitatis redeuntis indicia sunt
1. Si diarrhaea imminuitur et frequentia
et quantitate alvi.
D. “Si Bins devenit flavicans et spissior.
3. Si borborygmi cessant aut. flatibus ex-
euntibus 'solvuntur.
“A, "Si sudores сана Superveniunt univer-
sales.
9. Si urina excernitür copiosa.
6. Si somnus et appetitus reveniunt.
7. Si faeminis süpervenere catamenia.
Alias citius aut tardius in stadium secun-
dum transit ( attainen pessimae indolis est al-
vus nigra). Tune adhus sanitatem recuperan-
dam esse indicant:
476
1. Si crampi musculorum , dolores , vo-
mitus , nauseae , diarrhaea et sitis cessant.
2. Si pulsus elevatur, calor corporis rer.
dit et color lividus disparet.
=>
3. Si somnus et sudores universales cali-
di superveniunt. {
-4. Si urina iterum excernitur.
5. Si vesicantibus excoriata loca incipiunt
suppurare.
6. Si elapsis 12 horis malum in pejus
non ruit, imo 24a conditio insimul locum
habet.
7. 81 oculi et vultus exhilarantur.
8. Si sexui alteri superveniunt men-
strua.
Infantes et senes utriusque Sexus rarissi«
me sanantur. Priores plerumque uti sub di-
arrhaea , tempore dentitionis metaschematismo
ad encephalon , brevi moriuntur.
Quandoque cessant excretiones , attamen
nauseae , inquietudo , frigus corporis et livor
2 Ч 2 E
477
uuguium restant et pulsus non amelioratur ;
tunc brevi mors subsequitur.
Si ope 2 digitorum plica cutis ubicunque
elevatur et haec per aliquot momenta restat
immutata , nulla spes de salute, quod primum
observavit Sarinski et dein in nosocomio : in
^
omnibus advenientibus approbavimus.
In nonnulls cedunt omnia symptomata ,
restat sola diarrhaea invincibilis , cui febris
nervosa associatur brevi lethalis.
14. Quomodo praeverti potest hicce mor
bus ?
Ad ea, quae jam publicata fuere a Con-
silio Medico Imperii, nil addere valeo.
15. Quibus remediis optime sanantur ae-
gri hoc morbo decumbentes et quales cautelae
a politia sunt petendae pro exterminando hoc
morbo 2
Ab initio tentavimus quae ab Exc. Mini-
stro rerum internarum fuere publicata , dein a
Collegio Medico Mosquensi per novellas ( Zei«
478
tungen ) communicata, nec non quae auctores
laudant.
Opium Charkoviae fuisse deleterium retu=
lit mihi amicissimus Professor Krynicki; non
minus noxium Calomel larga dosi adhibitum
vidit Dr. Domher. Sal commune cum aqua
adhibuimus sine effectu in Nosocomio; nec vi-
dimus a Magnesia effectus speratos, neque а
laudato a Collegio Medico Volhyniae Infuso
Menthae piperitae №] cum tetrae Assae foetidae
Dr. jj Liq. anodyni Hoffm Dr. j et Laud, liquid.
Sydenh. Gutt XV. —
Consului quoque Eneyclopedie der medi-
cinischen Wissenschaften, ubi tractatus de Cho-
lera desumtus e Distionnaire de Médecine. Legi |
libellum de Cholera Dr. Mich. Vraczkovski ,
qui omnia de hoc morbo notatu digniora sedulo
collegit : nec non notionem de hoc morbo et
de purificatione aëris Vilnae apud typographum
N. Glücksberg impressam.
Ex consilio Dris Seidler in urbe Stary
Konstantinow praxin medicam magno cum lau-
de exercentis, qui morbum hunc nervosum esse
putat, tentarunt nonnulli statim ab initio solu-
479
tionem Phosphori aetheream cum oleo menthae
piperitae , at deleterio cum eflectu.
Contra diarrhaeam ratio medendi Nestoris
medicorum Volhyniae D ris Hakenschmid majo-
ris fuit utilitatis , qui jubet porrigere cochl.
coffean, magnesiae muriae cum Laudanı liqui-
di Sydenh. gutt. XII, et dein omni + hora 4
cochl. coffean. Pulveris Rad. Columbo cum
Laud. lig. gut, XV, donec obdormiet aeger.
Abdomini curat imponi herbam menthae pipe-
ritae Cremato humectatam, Si crampus pe-
dum supervenit , sinapismata fortia suris
applicare jubet. Sed et haéc graviori in
morbo non sufficiunt et nec mentionem facit
vomitus,
Asseclae medici gallici Le Roi laudant ejus -
o
remedia consueta et contra hunc morbum : at-
tamen non vidi eorum applicationem.
(Ope Magisterii Bismuthi, cujus notio ad nos
pervenit primum Junio , duos solum tractavi
aegros , quorum unus 30 annorum , mortuus
est, alter vero puer 14 annorum, sanatus. Priori
tentatis jam omnibus nimis sero fuit administra-
480
ium et casus fuit velocior: nam vix 12 horis
absolutis Jam fatis. cessit. )
Supervenientes hicce inflammationes variis
in vesceribus aut saltem congestiones sangui-
neae , imo praematura mors , neglecta ab ini-
lio yenaesectione aut insufficiente instituta, quam
putavimus superfluam , si morbus sine dolore
locali incedit, nos convicit de absoluta neces-
sitate phlebotomiae sine habito respectu ad sta-
tum aegri, ad sexum , aetatem et comtitutio-
nem. Et venaesectio tali ratione adeo univer-
salis brevi devenit , ut raro appellatus fuerim
ad aegrum ante instituta jam venaesectione.
Dein fomento calido et irritantibus extere
nis restituere circulum liberum et actionem cutis
fuit primaria indicatio; dein compescere ехсге-
liones nimias , crampos et dolores tentavimus.
1. Irritantia externa, sive morbi stadium ses
cundum cum doloribus, sive sine ullis se dct
festat, maximi sunt momenii. Applicavimus in
nosocomio foenum aqua ebulliente humectatum
eo usque pectori et abdomini, donec rubedo
apparet, vesicae attolluntur et abdomen molle-
seit. er cum eodem frictiones extrem
481
nitatum , apponuntur lateres calefacti pedibus
aut fecimus pediluvia sat calida, donec calor
et pulsus iredit. Dein superimposimus abdo-
mini Sinapismata e partibus aequalibus farinae
seminum Sinapios , Rad. armoraceae et Pastae
acidae cum aceto vini calido mixtis, quae adhuc
pulvere piperis nigri aut anglicani vel radicis
Zingiberis adspergimus. Vulgus adhibet folia Ni-
cotianae Tabacae aut rusticae cremato calido
humectata, alii infusionem spirituosam fructuum
Capsici annui, Oleum Terebinthinae, cum spi-
ritu vini mixtum et similia. Ruri quandoque
adhibent lintea cremato humectata et accensa
abdomini applicant. Alio in loco balnea calida
bono cum effectu adhibuere etiterum ali cum
Urtica dioica recente tegunt totum lectum et
ipsum aegrum: attamen exinde excoriatio dolo-
rifica totius corporis, quae exigit 4 hebdoma-
das, donec consolidatur. Cameneci in Podolia
imo ferrum candens adhibuere. In urbe pro
frictione extremitatum praescripsi spiritum aro-
maticum, spiritum camphoratum, cum ammonia
pura , oleo terebinthinae et tcra cantharidum Si
adhunt crampi pedum, tunc suris facta fric-
tione apponimus sinapismata ut supra et cine=
482
res, aut furfures calefactos superimponi cura-
mus , donec sudores excitentur, Talibus aegris
porrigo statim. Laudani liqu. gutt. xx — xxx et
dein omni bihorio gutt. x alternatim cum aqua
Lauro Cerasi, donec crampi et diarrhaea cessant.
Frictiones abdominis cum aqua forti, non magni
fuere momenti et apud pauperes ob destructio-
nem indusiorum linteorum vix adhibendae sunt,
-tamen aegri, qui applicationem calidarum fo-
mentationum non perferunt:, augent ipsis sci-
licet nauseas et caput obfuscant.
D
2. Edoctum experientia in aliis aegris de
praestantia et efficacia aquae Lauro-Cerasi, qua
remedium nervos compescens , sopiens et an-
tiphlogisticum, tentavi eam in hoc morbo op-
timo cum effectu contra nauseas et vomitus or-
dinare (guttas x — xxx, omni 2 horio ) — De
bono effectu poterunt testari Pharmacopolae
Cremeneczenses; nam e sola oflicina Tkacrynski
plus quam 15 librae fuere expeditae, etiamsi
plerumque tantum dr. jj pro uno aegro ordi-
naverim. Nota. Eandem quoque bono cum ef-
fectu adhibuit Dr. Babel Leopoli.) Non de-
sunt tamen aegri, quibus pulv. aérophorus e
483
carb. Sodae et acid. tartar. aa gr. x aut potio
Riveri melius arrident. In nonnullis nauseae
compescuntur aqua frigida. Si haec non suf-
ficiunt porrexi Extr. Hyosciami gr. j optimo cum
effectu. Contra nauseas, dum vomitus jam ces-
serunt , adhibui quoque bono cum effectu Li-
quorem anodynum Hoffm. oleum menthae pi-
per. et oleum Cajeput gutt. jj — V.
E Diarrhaeam cholericam ab initio facile
compescit 1) Pulv. Dower. Disp. Austr ( ubi
sulf. Potassae exclusa) gr. j — jjj aut Laud.
liqu. Syd. gutt. yb x omni 2 horio cum de-
cocto mucilaginoso e Radice Salep , seininibus
Lini, amylo; rad. Althaeae, radic. Symphyti
Hordeo mundato aut Oryza. Nota. Aegri nostri
raro perferunt infusum menth. piper. aut si-
milia. — Si haec non sufficiunt dedimus: 2) Rad.
columbo gr jjj — x 3) Alumen commune g.
draconisatum interne et clysmatibus gr jjj — x.
4) Pulv. cort. Cascarillae gr x — xx ( Pulvis
corticis fructuum Punicae granatum sine effectu
porrexi, nec effectum speratum praebuit solutio
Extr. nucis Vomicae gr. i in cochl. coff. aquae
menthae omni 2 horio,-nec Sacchari Saturni so-
484
lutio laudata cum Laudano ) Non negleximus
insimul clysmata mucilaginosa ex amylo aut
decocto Sem. Lini cum vitello ovi et Laudanı
gutt. jj — xx et ultra atque eo usque omni
3 — 4 horis, donec alvus sistetur , augendo
Laudanum sub quavis repetitione gutt. jjj — v.
Si morbus perdurat applicatis remediis 1, 2,
3 et 4 et clysmatibus atque pulsus frequentia
fcbrem praesentem indicat, ad venaesectionem
procedendum et ad irritantia externa. Tali in
casu aliquoties Calomel. gr. j omni 2 horio opti-
mo cum effectu adhibui et si vomitus biliosi
supervenere aut amaror oris emeticum e. Pulv.
Rad. Ipecacuanhae gr vj — x pro dosi sum-
me est indicatum et eflicacissimum.
5. Dolores locales aut ab initio morbi aut
post venaesectionem adhuc se manifestantes vas
ris inlocis exigunt hirudines copiosas, ampul-
las sectas, aut vulnusculis hirudinum superim-
positas , dein sinapismata fortissima , imo vesi=
cantia applicatis prius rubefacientibus, ut effe-
ctus illorum acceleretur. Ablata vesica appo-
no ung. Bacilic. cum ung. Hydrargyri partes
anaticas.
485
6. Si febris et sitis non imminuitur silen-
tibus jam excretionibus et nauseis, tunc acidum
sulfuricum dilutum aquae coctae a. decocto
Salep ad gratam aciditatem adjunctum optimi
est effectus. |
7. Saepius Cholera-Morbo debellato aegri
febri nervosa afficiuntur, quae vero,-nisi diar-
rhaeae juncta, facile cedit infusis Rad. Va-
lerianae Florum a. Radicis Arnicae, Rad. Ange-
lite, cum Liqu. anod. Hoffm. et in casibus gra-
vioribus Camphorae , floribus Bensóes et vesi-
cantibus.
8. Nonnulli medici, si ascarides exeunt,
porrigunt anthelmintica : attamen et sine hisce
haec complicatio cessat. Si sursum turgent ,
tunc quandoque Olei Terebinthinae a. Betulae
empyreumatici guttulas aliquot cum saccharo et
clysmata ex lacte et saccharo et sub diarrhaea
addito amylo necessaria fuere.
9. Si ab initio morbi adsunt indicia indi-
gestionis adhuc sursum turgentis, aut amaror
oris, tunc emesis cienda pulvere Rad. Ipeca-
cuanhae granis v =~ x pro dosi, secundum
486
casum saepius repetenda , quae optimum facit
effectum.
10. Contra retentionem seu potius suspeñ=
sionem secretionis urinae incassum tentavi
emulsionem camphoratam, varias frictiones lau-
datas ab aliis ex ung. Baccarum viridium. Juni-
peri cum ung. Digitalis purpur. neapolitano ;
Camphora et tetra thebaic. cantharid. et simili«
bus. In vera retentione , ubi vesica fuit ex-
tensa injectio olei Lini bono cum effectu . fuit
instituta.
11. Sunt quoque aegri, qui desiderant val-
dopere cerevisiam et eam calefactam bibunt.
Haec sudores copiosos elicit et ipsis bene cons
ducit.
Non desant tamen casus, ubi omnia facta
fuere et uti videtur suo tempore, at omnia ins
cassum, quod malignitatem hujus morbi probat.
Quod attinet cautelas a Politia observan-
das, videtur mihi, quod eae contra morbos
contagiosos non esse supervacaneas et fors res
medium unicum arcendi propagationem hujus
mali. Convictus sum , quod expansio morbi in
487
loco, ubi jam est, non amplius sit avertenda,
ncc non persuasus sum, qnod abrupta com-
municatione cum locis affectis habitatio remo-
üor quaedam, non exposita fluxui aéris ex il-
lis possit liberari ab accessu hujus morbi. At-
tamen haec interceptio omnis communicationis
est saepius fere impossibilis.
HISTORIAE MORBORUM.
I. | Filia pistoris Hoerter 18 annorum sa-
na et fortis constitutionis absolutis brevi antea
catamoeniis , eX causa ignota diarrhoeam рег
aliquot dies jam passa, die 31 Marti versus
meridiem correpta fuit dolore in epigastrio et
nauseis fortissimis. Oculi, vultus et vox mu-
tata: manus livebant , nec tamen frigidae fue-
re aeque ac pedes. Pulsus debilis caeterum
a naturali vix recedens : adfuit tamen torpor
manuum et crampus surarum. Jussi ipsi ve-
nam secari, superimponi abdomini furfures ca»
lefactos aut cineres aeque ac pedibus et prae-
scripsi Aqu. Menthae pip. un. jv, Liq. Anod.
Hoffm. scr. jj, Laud. liq. scr. j, de qua su-
mat omni + hor. cochl, mens, At sentiens are
A
92
488
dorem in ventriculo , post singulum cochlear
mixturae, post alteram vicem eam respuit. Hora
4.a meridie adhuc idem 'status. Sanguinis atri
vix uncia effluxit e vena manus unius ,
ideo curavi repeti venaesectionem ex altera
manu, ex qua plus quam libra similis sangui-
nis effluxit (1). Dixi, ut applicentur sina-
pismata ad abdomen, et ordinavi, ut sumat
ejusdem mixturae tantum cochl. coff. cum 2
cochl. mens. inf. Flor. Tiliae. Vespere hora 8
vomitus vehementes maxima cum Jactatione et
inquietudine. Ordinavi tunc Mucil. Gum. arab.
Olei amygd. dulc. recent. Aq. Ceras. nigr. aa
un. jj. Ag. Lauro Ceras. Dr. jj. DS. Omni +
hor. cochl. mens. donec levamen erit; inun-
ctionem epigastrii aqua forti ad rubedinem et
fomentationes calidas. Bibit decoctum Rad.
Salep. et Inf. Flor. Tiliae : attamen sitim non
potuit hisce compescere. Appetiit aquam fri-
gidam , quam quidem non concessi: pater ta-
men praecibus filiae cessit et porrexit ei quan
(+) Hirudinum applicationem proponere non potui,
ob illarum praetium tunc exorbitans : ampullas ve-
ro respuit.
489
tum voluit. At quoties bibit, toties vomuit.
Versus diem petiit limonadam. Sumto vascu-
le uno et altero coffeario vomitus cessarunt ,
aeque ac nauseae et abuartanm Te 4 Apri-
lis inveni eam multo melius post somnum plu-
rium horarum et leves sudores : attamen ob
alvum adhut laxam ad singulum mixturae cochl.
omni 2 hor. porrigendum Laud. lig. Syd.
Gutt. jv. addere curavi et ob dolorem lateris
dextri Ung. Hydr. — Alth. за dr. jj. Olei
Terebinth et Trae Theb. dr. В ter de die in=_
fricare jussi. Sub hac medela adeo cito re-
convaluit, ut vespere jam in cubiculo ambu-
laré et nutrimenta petere posset. —
II. Nobilis puella. Olympia Silen 11 an-
norum , delicatula , caeterum satis sana die 5
Aprilis diarrhoea correpta fuit. Dum vero do-
lores nullos passa est et appetitus sat viguit, |
matre inscia vesperi adhuc tubera cocta sola-
ni tuberosi cum butyro et lac larga dosi с0-
medit: Exinde diarrhaea d. 7 fuit exaspera-
ta et versus meridiem nauseae et vomitus se
manifestarunt. Hora 3 appellatus inveni illius
óculos niutatos consueto modo, mianus et pe=
5247
490
des livescentes frigidos et hosce crampo cor-
reptos , vomitus et alvos aquosas frequentes et
copiosas: attamen sine ullo dolore interno.
Ordinavi Potionis Riveri unc. jv. Aq. Rub. Idaei
unc. jj» Syr. Rub. Idaei unc. j. DS. Omni + hor.
cochl. mens. Sinapism. fortia ad abdomen et
suras et fomenta sicca calida. Hora 6 excre-
tiones et crampus jam siluere. . Conquerebatur
tunc dolorem in latere dextro quidquam supra
hepar , nec tamen validum; ut jusserim appli-
cari furfures calidos, et si hisce non cedet,
brevi statim 10 hirudines, Adveni hor. 8
iterum inquictus de sorte hujus aegrae. Hiru-
dinibus nondum applicatis , videns respiratio-
nem difficilem , pupillam dilatatam , vocem
suppressam , pulsum filiformem , volui adhuc
tentare venaesectionem: at ante adventum Chi-
rurgi, spatio 7 minutarum , tranquille exspi-
ravit. —
III. Judaeus Cal 30 circiter a
sanus et sat bene constitutus, vesperi d. 11
Aprilis correptus fuit diarrhoea et nauseis.
Chirurgus ipsi ad ib. |. sanguinis atri et densi
venaesectione e brachio eduxit. Mane die 12
491
#
appellatus ,jam inveni clioleram | declaratam.
Praescripsi ipsi Potionis Riveri unc. jv. Aq. Rub.
Idaei unc. jj. syr. Rub. Idaei unc. j. DS. Omni
2 hor. 2 cochl. mens. alternatim cum Laud.
liq. Syd. Gutt. xx donec vomitus et diarrhoea
cessabunt, praeterea clysmata ex decocto Amy-
li cum vit. ovi et Landano, et synapismata e
Rad. Armor. ad abdomen. Vesperi jam melius
se habuit et altera die jam fuit reconvalescens,
ut ipsi ad revocillandas vires permiserim Liq.
Anod. Hoffm. omni 2 hor. Gutt. x cum luf.
Hbae Menthae. — _
IV. Nobilis Carolina Bokszezanim uxor
Praefecti Lycei, vix 30 annorum, elata, habi-
tus gracilis , delicatula , mater multae prolis.
Pluries metrorhagias et leucorrhoeam est passa:
attamen aliquot abhinc annis meliore fruebatur
sanitate, excepta excoriatione et pruritu in mam-
millis. Similem pruritum experta est quoque
in extremitatibus : sine ullo tamen manifesto
impetigine, nisi orto e nimia frictione in hisce
partibus. Ob leucorrhaeam et debilitatem ante
3 annos usa fuit aquis mineralibus prope Za-
novce , 4 milliaribus distante, bono cum ef-
+
492
x
fectu (1): nam brevi devenit gravida et filio-
lum sanum peperit : at ob illam affectionem
mammillarum et harum exulcerationem conti-
nuam debuit interrumpere lactationem. Aestate
sequente adiit aquas sulfuricas prope Szepetovka
in Distr. Otrogiensi at iis nimis brevi usa fuit
tempore. Anno elapso petiit aquas sulfuricas
Lubienenses prope Leopolim, bono cum effec
tu: sed tamen haec cura adhuc fuit insufficiens:
ineunte etenim hyeme pruritus artuum | iterum
se manifestavit. Respuit fonticulum a me pro-
positum, sed adhibuit balnea vaporum cum les
vamine. Difficilis fuit pro eliciendis sudoribus ,
quem effectum optimo cum successu praestitit
febris intermittens 3 na qua ab initio Februarii
ex refrigerio sub menstruatione aggressa fuit.
Elapsis 4 hebdomadibus ex terrore recidivam
febris 3nae passa est, quam quoque sulfate
(1) Aqua haec continet quidquam carbonatis ferri; bi-
bunt eam et balnea exinde parantur tepida, quae
feminis similibus affectionibus sat bene faciunt. Do-
lendum est quod dominium hujus oppidi non gerat
curam eorum, quae advenientibue aegris sunt sum-
me necessaria , incipiendo ab ipsis balneis.
d
Sons
493
chininae , dum aliis remediis noluit cedere,
compescere fui coactus. Die 8 Aprilis filiolam
perdidit, cui aegrae per plus quam 8 dies die
noctuque adstitit. Hae fatalitates , quibus adde
inquietudinem ex discessu mariti et ex rerum
positione , causarunt ipsi diarrhoeam, qua ipsa
die mortis infantis correpta fuit. Vocatus ves-
peri inveni eam tristissimam et sat debilem. Al-
vum nigram aquosam deposuit per diem Sties
sine torminibus. Sitis fuit parca, appetitus nul-
lus: pulsus parvus, frequens. Consului sinapis-
mata ad totum abdomen et decoctum Oryzae
pro potu, putans haec quietem atque somnum
compescere diarrhoeam. Sinapismata non ap-
plicavit. Nocte pluries alvum aquosam depo-
suit et inde somnus fuit interruptus. Inveniens
mane eundem statum pulsus, praescripsi Pulv.
Rad. Ipecac. gr. j — gumm. gr. x, ut sumat
omni 2 hor. talem pulverem. Dum pulvis pri-
mus ipsr vomitus causaverit, plures non sump-
sit: attamen a meridie timens transitum diar-
rhoeae in Choleram , sinapismata applicavit et
vesperi adhuc. pulverem. deglutiit ; sed rejecte
et hoc , plures sumere noluit. Nox vero me-
lior fuit et diarrhoea multo imminuta. Res.
V
494
puens omnia medicamina, dicens nulla unquam
perferre posse, dum d. 10 multo melius se ha-
buit, praescripsi illi tantum empl.. stomach. unc.
] cum Empl. vesic. perp. dr. j. ad, abdomen,
quod nonnisi vespere applicavit, Die 112 ap-
petit magnopere decoctum. baccarum. vaccinii
Myrtilli; et quidquam vini rubri cum aqua; sed
haec iterum adauxere diarrhoeam, brevi et al=
vus fuit colorata ab illo decocto. Praeterea a
meridie fuit correpta dolore in urethra sub
mictu , qui et ultra duravit (1). . Vocatus. tunc:
praescripsi Ршу. Dov. Disp. Austr. Gr. jj, —
Gumos. gr. x , ut sumat omni 2. hor. talem
pulverem, Oleum Hyosc. pro fomento. tepido
"regionis vesicae et ad clysma ex decocto amyli
cum, vitello ovi parandum. Dolores in urethra
compescebantur ; at pulveres perferre non po-
tuit, et prima et altera vice evomuit, ut illos
seponere debui: nauseis fuit sat cruciata, con»
tra, quas ipsi inf, Melissae ordinavi. Noctu diar«'
rhoea adaucta fuit et versus auroram vomuit:
et conquerebatur habere se torporem manuum.
quas hora 4t». matutina d. 12 inveni. lividas
(1) Similes dolores et alias sub gravitate fuit разза. —.
495
et frigidas. oculos in cavum orbitae retractos ,
faciem valde mutatam et pulsum nimis parvum,
debilem et frequentem. Statim sinapismata for-
tissima et super haec fomentationes calidas ab-
domini imponi jussi et ex consilio D. Dris 444.
Kaczhovski ordinavi pulverem aérophorum ex
carb. sod. et acid. Tart. aa. gr. x. omni 2
horio alternatim. cum Laud. lig. Syd. cujus
guit. XXX prima vice porreximus. Proposui ve-
naesectionem at ob causas debilitantes praegres-
sas ipsi videbatur supervacanea imo nociva. Vo=
luit abdomini imponere sacculos humidos cum
herbis aromaticis: at aegra perferre non potuit
ob effectum rubefacientium. Inf. Hbae Men-
thae pip. pro potu. — Alvus et vomitu excreta
omnino fuere uti dococtum hordei impurum.
Porreximus dein adhuc Laudani guttulas bis
xx, X ac tandem vj, dum alvus incepit esse
rarior. Circa horam 11 -conquerebatur sentire
se oppressionem pectoris et praecipue constri-
ctionem gutturis, ac si globulus hystericus ades-
set. Insimul inquietudo magna, vox mutata. —
Sinapismata ad pectus applicata auferebant hoc
malum. Porrectas ex consilio D. Dr. Domher
guttulas XV e Trae assae foetid. Liq. anod.
en.
496
Hoffm Laud. liq. Syd. Trae Valer aether. et Lig,
l. c. succin. аа p. evomuit; Laudani tamen
guit. xx retinuit. Pedes quoque devenere fri-
gidi et ungues manuum omnino lividi, et co-
lor faciei luridus et livescens. Inquieta et du-
bitans de recuperanda sanitate se confessa est.
Apposuere lagenas aqua calida, lintea calefacta,
instituere frictiones spirituosas. Post 3 horam
imminuere excretiones ; at nec conditio pulsus
ameliorata , nec color corporis rediit. Circa 6
obdormiit. Adveniens h. 7 vidi hoc esse potius
statum lethargicum et agonem quam somnum
reficientem. — Tentavi applicationem lintei aqua
ebulliente humectati ad regionem ventriculi: at
haec etsi reiterata , nullam amplius excitavit
reactionem. Nec indicia doloris edidit. Oculi
jam fuere sine vila, attamen curavi adhuc ap-
plicari hirudines ad: tempora et post aures; sed.
sanguinem exsugere jam non valuere. Respiratio
devenit laboriosa, lenta et inaequalis, donec ho-
ra 8 ultima supervenit, —
V. Chirurgus judaeus Moyses Herss 35
annorum, sat crassus , attamen infatigabilis et
sanus, die 17 vespere correptus fuit diarrhoea,
497
nausea et vomitu. Timens morbum regnantem
ipsemet venam secari sibi curavit. Conquestus
insimul se habere amarorem oris , prascripsi
ipsi. pnlveres e Rad. Ipecacuanhae gr. x ad
sufficientem vomitum usque. Absoluto vomitu,
voluit sumere Aquam Lauro Cerasi; at eam non
potuit perferre, dum nauseam adaugeat. Die
18 mane praescripsi ipsi pulverem aéropho-
rum, ut supra, alternatim cum Laud. liq. gutt.
x, clysmata mucilaginosa cum, eodem opiato ,
sinapismata ad abdomen et 10 hirudines ad
epigastrium ob dolorem levem sub attactu.
Die 19 jam melius se habuit: alvus non fuite
adeo aquosa nec frequens ; vomitus cessarunt,
Cum vero sit plethoricus et haemorrhoidarius
consului ipsi ut adhuc 8 hirudines applicet ad
anum, et praescripsi Pulv. Rad. Columbo et
Elaeos. Menth. pip. aa gr. x. omni 2 hor.
Vespere bene se habuit. At d. 20 mane h. 4
me appellarunt dum aeger iterum nausea , vo-
mitu et diarrhoea fuerit correptus, facie et vo-
ce multum mutata. Ob dolorem epigastrii cu-
ravi ipsi adhuc 15 hirudines ad epigastrium
applicari , et ex consilio D. Dr. A. Kaczhov-
ski ordinavi Calom. gr. j|. sacch. gr. vj. al-
495
ternatim cum pulveribus ex Extr. Hyosciam.
gr. jj, sacch. gr. vj, aquam fortem pro fri-
ctione abdominis et aluminis draconisati gr. X
cum clysmate mucilaginoso. Non potuit per-
ferre calomel, quod ipsi adauxit nauseam et
diarrhoeam ; Extr. Hyosc. vero compescit nau-
seas; diarrhoea demum siluit sumptis 2 clys-
‘matibus. Tentavit quoque Oleum Menthae pi-.
peritae cum saccharo contra nauseas , timens
frequentiorem usum Hyosciami , bono cum ef-
fectu. Die 21 sat bene se habuit; at die in-
sequente ob amarorem oris, iterum coactus fui
ipsi porrigere lIpecacuanham. ^ Nauseae tamen
eum adhuc molestabant: ideo ipsi d. 23 cum
D. Dre Kaczhovski praescripsimus Potion. Ri-
veri unc. jv. aq. Foenic. unc. jj, ut sumat om-
ni 2 hor. 2 cochl. mens. alternatim cum olei
Cajeput gutt. v — jj] с. saccharo. Tandem re-
convaluit, ut d. 24 jam ambulare quid-
quam comedere, et d..25 rus petere pos-
set, —
VI. Exemplum clarissimum | convincens
de necessitate absoluta venaesectionis praebuit
nobis uxor Capitanei Exercitus Ross. Nobilis
499
Carolina Zienkovicz circa 30 annorum, mater
4 infantum, delicatula , hysterica , saepius ce-
phalalgia nervosa correpta , ante mensem diu
vexata odontalgia et fluxione nec non animi
pathematibus deprimentibus fere continuis, ab-
solutis ante 3 hebdomadas catameniis , d. 23
Aprilis aggressa fuit adeo violenta diarrhoea ut
post alteram alvum Lipothymiam sit passa. Vo-
catus D. Dr. A. Kaczhovski ordinavit emulsionem
cum Laud. liquido,,decoctum Salep pro potu;
sed dum aegra post 2 alvum conquesta fuerit
habere se ardoris sensationem in abdomine ,
ipsi 20 hirudines ad illud applicari curavit,
Etiamsi et clysmata cum Laudano fuerint por-
recta , attamen diarrhoea adhuc. continuavit.
Die 24 in consultatione praescripsimus Pulv.
Rad. Columbo gr. x. omni 2 hor. alternatim
aquae Lauro Cerasi gutt. xv et aluminis dra-
conisati gr. x ad clysmata mucilaginosa : inve-
ni etenim eam valde mutatam , dormitantem ,
oculis in caput retractis, sursumversis, pul-
sum parvum , debilem , frequentem ; inquietam
et nauseis vexatam , manus et pedes frigidos.
Die 25 absente Medico ordinario eam iterum
vidi, Diarrhoea fuit imminuta , alvus saltem
500
consistentiae syrupi flavescens; at genae rüben-
tes, respiratio difficilis ob oppressionem petto-
ris, jactatio magna: pulsus idem. Curavi
ipsi venam. secari in brachio dextro. Effluxe-
re unciae 4 et dein cessavit fluere , sanguis
fuit ater spissus. Dum aegra proxima fuit Li-
pothimiae et pulsus in altera manu non fuerit
magis evolutus , haesitavi venam secare in als
tera manu et eo magis qnod solus fuerim. In
pectore iamen sentiit levamén notabile, die ins
sequente sat tranquilla füit at die 27 dolores
se manifesiarunt in epigastrio et in imo abdos
mine, ut refugium et salis adhuc fuerit in
venaesectione ot applicatione hirudinum. "Tanz
dem reconvaluit snpervenientibus Catameniis. —
VII: Nobilis Helena Medecha 40 et äli-
quot annorum, ante mensem pleuritidem et dein.
febrim intermittentem est passa; absoluta ante
2 hebdomadas menstruatione ; ob alvuni valde
laxam per aliquot dies; consuluit D. Käczko-
vski qui ipsi Tram Rhei aquosam cum aqu;
Menth. pip. et Laud; liq. Syd. ordinavit : àt
mixtura haec ipsi sensationem ardoris ingrati-
Ssimaur caussavit et diarrhoeam non retinuit ;
ind
501
neque Infusum Menthae pip. perferre potuit. Illo
absente me vocarunt d. 27 Aprilis mane: In-
cdi praeter diarrhoeam aquosam , dolorem in
epigastrio , nauseam et vomitus: manus frigidas
et crampum surarum. Jussi ipsi venam secari
ad 8 uncias (tempore pleuritidis phlebotomia
quoque locum habuit), sanguis ater primi va-
sculi fuit tectus crusta inflammatoria; caeterum
serum praevaluit. Praescripsi ei pulveres aëros
phoros, ut supra, alternatim cum Laud. liq. gutt.
VI omni bihorio sumendos; decoctum Rad. Salep
pro potu, cui quidquam succi Citri addere per-
misi; atque sinapismata ad abdomen et clyma-
ta mucilaginosa cum Laudano. Dolor epigastrii
quidem circa meridiem quidquam fuit imminu-
tus, cum tamen nauseae et vomitus continua«
rint, 15 hirudines ibi applicari curavi. Diar-
rhoea sistebatur, at ob nauseas noctu parum dor-
mivit. Die 28 observans regionem epigastricam
adhuc sub attactu esse dolorificam et natiseas
nondum cessasse, jussi adhuc applicari 12 hi-
rudines: praescripsi aquam Lauro Cerasi. Serius
applicatis sinapismatibus, dein vesicante, deni-
que Extract. Hycscyami , tandem siluere naus
seae, symptoma molestissimum hujus morbi. =
502
Die 29 jam libera a cholera afflicta fait aph-
tis inlingua et gingivis; etadhuc magis d. 30
angina, quae etsi magnam non monstravit in»
flammationem , tamen maximam ipsi causavit
difficultatem deglutiendi. lpsa desideravit ap-
plicationem 10 hirudinum , quo facto adhuc
sinapismata superimponere debui, ob perdu-
rantem quasi spasmodicam constrictionem gute
turis adhuc miscelam ex Theriac. Androm, et
ung. Hydrarg. „а unc. j. paratam gutturi et su
periori thoracis parti applicari curavi. Insimal
utebatur decocto Altheae cum quodquam mellis
et aceli pro gargarismate et pediluvio: et sic
ad vesperam liberata fuit ab hoc malo. Ob
aphthas adhuc linctum cum Borace veneta
ordinavi.
VIII. Nobilis virgo Paulina Bobróvna 20
annorum , sana, sat crassa, d. 27 = hora Эа
matutina diarrhoea fuit correpta, hora 7 a jam
experta est nauseam, vomitum, dolorem violen-
tem epigastril, borborygmos continuos et сгат-
pum pedum, manus et pedes frigebant: pul-
sus fuit parvus , debilis et frequens. + Curavi
slatim. venam secari àd libram unam. Sanguis
5053:
fuit ater et spissus: ordinavi pulverem aéro-
phorum e Carb. Sodae gr. xjj et Acid. Tart.
gr. vjjj alternatim cum Laud. liq. gutt. vj, pro
potu decoct. Rad. Symphyti , Sinapismata for-
tia ad totam abdomen et ad suras 5 nec non
clysmata cum Laudano. Circa meridiem talis
solum fuit mutatio quod calor corporis aequa-
lior et quod crampi cessaverint. Ordinavi ita-
que 15 hirudines ad epigastrium. Vesperi qui-
dem dolor epigastrii et diarrhoea siluit: atta-
men jactatio et nauseae maximae cum vomitu
bilioso et siti magna. Praescripsi itaque Pulv.
Rad. Spec. gr. x. omni i hor. porrigendos ad
sufficientem bilis ejectionem, quam aqua calida
adhuc facilitare. debuit. Rejecta bile vomitus
cessarunt nec tamen nauseae, ad quas debel-
landas dedi aquam Lauro Cerasi, Liquorem ano-
dynum Hoffmanni et Oleum Cajeput. Ex his
ipsi Liquor Anodynus et Infus. Hbae Menthae
pip. optime convenit. Appropinquante aurora
primum obdormiit. Die 282 mane jam melius
se habuit. Clysma mane sumtum ad meridiem
usque retinuit: dein deposuit bis alvum ne-
quaquam aquosam et borborygmi cessarunt æque
ac nauseae. Calor corporis aequalis, pulsus
504
elevatus , nec debilis, naturali tamen frequen-
tior, sitis mediocris. Nox nondum bona, nam
somnus parcus adhuc fuit. Die 29% jam adeo
bene se habuit excepta debilitate et defectu ap-
petitus , ut se reconvalescentem esse putaret ;
etiamsi vesperi prima vice urinam emiserit: d.
304 vero in hypochondrio sinistro et inguine
tali correpta fuit dolore, ut ipsi adhuc 12
hirudines apponere debui, quo ei adeo -con-
duxére , ut eadem die adhuc ambulaverit in
aula domus. Supervenientia demum eadem adhuc
die catamenia sanitatem illi restituere plenariam.
IX. Nobilis Kozaczyriski Procurator Fundi
Educationis per tria Gubernia Volhyn. Podol.
et Kiov. reversus ex ambulacro sudans, I
vestibus , aquam frigidam larga manu bibit. T
quae ipsi relaxationem alvi causavit: attamen
infuso Theae nigrae pro parte compescit. Tandem
D. Dr. Majewski prascripsit ipsi medicamina.
Melius se habens, tempore vrspertino frigido
et humido iterum ambulavit et malum multum
exacerbavit. Ob nauseam et ructus sat ingratos,
idem Medicus ipsi porrexit die 52 Maji Rad.
lpecacuanhae gr. V bis, at hi pulveres videntur
505
accelerasse evolutionem morbi regnantis. Die
62 Maji hora 52 matutina appellatus , post
noctem insomnem , nausea , vomitu , diarrhoea
frequenti cum borborygmis vexatum aegrum
inveni valde mutatum in facie et voce, Quod-
cunque bibit, vomitu rejecit , et tali ordine,
quod ultima prius etserius ea quae antea bibit:
et sic altera primum die ejecit Inf. Hbae
Menthae, quod precedente adhuc nocte deglutiit.
Unice aquam frigidam potuit perferre (1) Haec
ipsi nauseas saltem per aliquod tempus com«
pescit, et vomitu non ejicitur. Pulsus fuit
febrilis, nec parvus, nec debilis; adhuc manus
quidquam frigebant , nec tamen pedes. Curavi
statim venam secari. Sanguis ad №] emissa ad-
huc bene fluxit , fuit ater, spissus, sine crusta
inflammatoria. Ordinavi aquam Lauro Cerasi
et Laudanum alternatim sumenda, Decoct. Rad.
Salep pro potu, Sinapismata fortia cum Rad.
Armoraceae ad totum abdomen et clysmata
consueta, — Dum jam in aliis observavi aquam
frigidam non esse adeo nocivam et unicum
fuisse solatium quorundam aegrorum , et huic
(1) Vide ad finem Quaestionum,
55 *
506
ejus usum moderatum permisi. Clysma ad
horam 4:8 pomeridianam ex perturbatione ad-
stantium non fuit injectum, Nec aquam Lauro |
Cerasi, nec Laudanum , nec Decoctum Salep-
tepidum perferre potuit: omnia vomitu rejecit.
Conquestus est tunc habere se in utroque latere
thoracis pone epigastrium dolorem. Curavi ipsi
applicari ad epigastrium hirudines sex et ad
utrumque latus octo cum 4 ampullis. postea
vero ordinavi pulveres aérophoros, quorum
primum rejecit, alterum autem retinuit aeque
ac tertium ' me presente hora 94, permisi enim
superbibere aquam frigidam. Attamen tunc
maxima fuit inquietudo , et continua jactatio
ex nausea intolerabili. Sitis magna; pulsus
frequens parvus et debilis. Urinae nullae.
Consului pediluvium | calidum acre; vaporem
ex aceto pro elicienda transpiratione, Sinapis-
mata fortia ad suras et iterum clysma cum
Laud. Gutt. xjj et addita aqu. Lauro Cerasi
gutt, xxx. Post pedilavium obdormiit ; ideo
clysma non sumsit. Lingua tota die sieca per
duas horas nocturnas omnino humida fuit.
Diarrhoea siluit et mane die 72 adeo bene se
sentiit ut facie serena et ridente nos salutaverit.
OO -
507
Ante adventum nostrum bis sumsit pulverem,
Dum vero post aquae frigidissimae haustum
singultu fuerit correptus, bibit Infusum Theae
chinensis nigrae vasculum coffeanum calide, quod
tamen brevi ejecit et iterum nauseae et yomitus
se manifestarunt. Dolores in lateribus thoracis
adhuc nocte quandoque sub profunda inspirae
tione sentiit; mane vero ex integro evanuere.
Calor corporis fuit naturalis et aequalis, pulsus
magis elevatus. Per totam diem fuit dormitans, |
et nauseis et vomitu vexatus. Sumsit tantum
Pulv. aérophoros. Balneum tantum vix tepidam
potuit perferre, nam et vulnuscula hirudinum
et cutis abdominis adhnc post sinapismata
nimis fuit dolorifica. Vesperi ipsi vesicans
amplum ad epigastrium ,applicari curavi et prae-
scripsi ei Extr. Hyosc. Gr. j, Lap. Cancror.
gr. jjj; ut sumat ommi 2 hor. Sumta primo
pulvere nauseae siluere et nox fuit tranquilla,
Alvo soluta clysmate prima vice urinam №}
reddidit. Notari tamen meretur, quod non se-
dens sed corpore erecto prima vice minxerit,
Die 82 omnino bene se habuit. Flatus saepius
exeuntes quidquam alvi aquosae foetidae expulse-
re. Urina flava, copiosa cum nubecula suspensa.
508
Nec nausea, nec vomitus: ideo per totam diem
unum solum pulverem sumsit, Borborygmi
praecedunt solum flatus exeuntes. Febris adhuc
adest cum pulsu magis elevato , et lingua pri-
mum lateribus humida. Sitis continua. Aquam
frigidam solam adhuc perfert, Limonada et Elix,
acido Halleri admisto. Sudores nondum univer-
sales. Sudant solum caput, pectus et manus,
Post balneum tepidius obdormiit. Per reliquam
diem hilaris et sat loquax fuit. Dum febris
nondum cessat, ordinavi pro deligatione vesi-
eatorii Ung. Basil. et Hydrarg. aa. Post diem
optimam , tamen vesperi adeo debilem se sen»
sit, ut abstinuerit ab applicatione hujus Unguen-
ti et a pediluvio. Cum flatibus quidquam
alvi minus liquidae deposuit. Somnus fuit inqui-
etus et sudores partiales donec die 92 mane
port 4am horam aqua fontanae recentissimae
vase. coffean. biberit ; dein obdormiit iterum
et sudor universalis supervenit. Febris nondum
cedit. Lingua adhuc medio sicca et appetentia
aqua frigida eadem: ideo hodie ipsi ordinavi-
mus Decoct. Rad. Salep. m. p. Un, vjjj, acid.
sulf. scr. j, Syr. Rub. Idaei Unc. j, ut sumat
omni hora cochl. mens. Sub usu hujus febri-
509
eula imminuta fuit: appetitus lente revenit,
ut d. 12 jam reconvalescens nominari potuit.
X. Generosus Musicus Tretovski ; vir 40
et aliquot annorum, temperamenti phlegmatici,
haemorrhoidarius et ex hae fonte saepius dolo-
ribus, uti nobis narravit , in thoracis latere et
pede sinistro correptus fuerat. Jam a pluribus
diebus diarrhoeam est passus; remediis domesticis
tamen eo melius se habuit, ut appetitu vigen-
ie nimis lauta coena d. 8 Maji ansam novam
praebuerit exacerbationi mali. Diarrhoea d. 9
devenit violentior conjuncta cum nauseis et in-
quietudine: attamen nondum auxilium petiit, A
meridie post 3 horam vocatus fui cum D,
Jasinskio. Ante adventum nostrum vomitus co-
piosos est passus, os et manus livebant atque
aeque ac pedes frigidae fuere. Nauseae et ins
quietudo magna, Crampus pedum notabilis.
Pulsus parvus , debilis , frequens. Facies mul-
ium mutata aeque ac vox. Statim venam seca-
vimus ad unc. Vjj. Sanguis fuit fere ater et
spississimus. De nullis doloribus conquerebatur.
Antequam medicamina et sinapismata e Phar-
macopola attulere , instituimus frictiones abdo-
510
minis et pedum ope Balsami Opodeldok domi
praesentis et superimposuimus avenam calefactam,
Mollimentum exinde magnum : nam non solum
erampi cessarunt, sed pulsus elevabatur , imo
sudores calidi supervenere. Ordinavimus aqu.
Lauro Cer. gutt. xx alternatim cum Laud. liq.
Syd. gutt. x. elysmata cum Laudano et Sina-
pismata fortia ad abdomen. Vomitus et diar-
rhoea quidem sistebantur: attamen vesperi pul-
sus iterum minor et nauseae continuarunt.
Nocte correptus fuit doloribus in epigastrio et
in spina dorsi. Applicatae numerosae hirudines
et ampullae cruentae levamen. attulere adhuc
mane; at nec status pulsus fuit amelioratus,
Seposuimus Laudanum, continuavimus in aqua
Lauro Cerasi, quacum alternatim porreximus Ca-
lom. gr. jj; Sacch. gr. Vj. Applicavimus vesi-
cantia , instituimus frictiones extremitatum spi-
rituosas ; at omnia incassum ; versus meridiem.
fatis cessit. — ;4
XI. Ad nosocomium raro attulere aegros
in primo studio ; plerumque 2 evoluto; saepe-
numero vix praesentes, thorace distento, abdo-
mine ligni adinstar duro, toto corpore plus
511
minusve livido , frigido. Tali in statu venaese-
ctio jam inanis: nam sanguis non amplius fluit
et omnis spes in fomentatione pectoris, abdo-
minis, brachiorum , imo surarum ope foeni
aqua ebulliente humectati eo usque, donec cor-
pus mollescit, calor revenit et sanguis ex
apertis jam venis fluat. Dein porrigimus Laud.
liq. Syd. gutt. xx et aqu. Lauro Cerasi gutt.
xxx ter de die. Abdomini adhuc Sinapismata ,
si prima fomentatione non pervenit ad vesicam,
aut in hoc casu cineres calidos superimponi-
mus et lateres calefactos pedibus apponimus ,
atque pro potu porrigitur tepidum decoctum
mucilaginosum. Si dolores locales se manifestant
ibi hirudines et ampullas cruentas et serius vesi-
cantia applicavimus ; et ob diarrhoeam adhuc
clysmata mucilaginoza cum Laudano aut alum.
draconisato. Haec fomentatio saepius adeo feli-
ci fuit coronata effectu, ut plures aegri tertia
die ipsi domum petierint.
XII. Ad Judaeos plurimum | primo stadio
vocatus fui; rarius in secundo, quod nonnisi
inter pauperos locum habuit. In primo stadio
fere omnes fuere sanati: solum in paucissimis
512
morbus ulterius fuit evolutus. Quod attinet ac-
gros, ad quos fui appellatus in 2 stadio, efle-
ctus curarum mearum plurimum dependit a prom-
pto auxilio et a patientia aegri: nam plures
ex impatientia respuentes methodum curandi do-
lorificam, alit ex malignitate invincibili morbi,
aut ubi nimis sero fui vocatns, supremum obi-
ere diem. —
_ Nota ad historiam IX. Hicce aeger non est
primus, cui aqua frigida optime covenit, Retuli
abusum aquae frigidae in 1 historia. Die 5 Maii
fui appelatus ad judaeum , Leibo , qui quoque
nullum. potum tepidum perfert. Aqua frigida
est unica res, quam vomitu non ejicit. Dr. A.
Kaczkovski etiam mihi retulit casum — militis
cui facta venaesectione et applicatis irritantibus
uncia aqua frigida ad libitum usus fuit et opti-
mo cnm effectu.
# =
PILI PLGLL LLL IP LILPL BIDDLE LL IL LDIG LLG PANI IP PONI PIN BEND Fea INFO KNIE ROLE I PIRE
REMARQUES
Sur l'ouvrage de M, Fréderie Dv Bois de Mont-
pireux , ayant pour titre ;
Conchyliologie fossile, ou Aperçu geognosti-
que des formations du Plateau Volhynie -
Podolien ; in 4 Berlin 1830.
par Antoine ANDRZEIOWSKI,
Pendaut le cours des cinq années dernié-
res , les recherches géologiques dans nos con-
trées ont occupé les Naturalistes savans de
Russie, - Entre autres Mr. Du Bois vient de
faire paraître un mémoire sur les coquilles
fossiles de Volhynie et de Podolie.-Assurement-
les Naturalistes étrangers , d’après l'esquisse
faite par Mr. Du Bors et d'aprés sa carte , se
feront une idée générale de l'état géologique
du pays que l'Auteur nomme le plateau Vol-
Буше - Podolien; mais les habitans. de la con-
trée, à portée sans cesse d'observer le sol:qui
les a vu naitre, et qui les nourrit; se voient
514
souvent forcés, d'avoir à cet égard une
opinion qui différe de celle de Mr. Du Bois,
Il y a des faits qui ont pu échapper à l'oeil
de l’habile observateur malgré ses laborieuses
et savantes recherches, et qui sont familiers
aux habitans de la contrée. —
On aime à se méfier de l’opinion de ceux
qui paraissent moins instruits, mais dans des
circonstances où il y va de l'intérêt de la scien-
ce, ou ne doit pas mépriser les avis même
des gens de la campagne. — Malheureusement
nous voyons bien souvent des hommes célé-
bres par l'étendue de leur connoissances et par
les services éclatans qu'ils rendent à l’instruc-
tion dans leurs savans écrits , se laisser guis
der par une dangereuse présomption, qui ne
leur permet d'apprécier , que се qui leur ap-
partent. — Nos contrées n'ont pas её aussi
négligées qu'on veut bien le faire entendre; et
le sol que nous habitons n'est pas resté aussi
inculte qu'on pourrait se la figurer d'après les
ouvráges de Mr. Eichwald et de Mr. Du
Bois, qui prétendent en être les premiers
examinateurs.
515
L'Europe connait déja le mérite du Pro»
fesseur Besser, et son nom célèbre parmi nous
n'est pas inconnu dans les autres parties du
monde.-Ses écrits l'ont fait rechercher des sa-
vans, et sa vaste correspondance nous ouvre
depuis plusieurs années des communications
avec les Naturalistes étrangers, et nous four-
nit tous les jours l'occasion de répandre dans
le monde savant les productions particulières
à notre pays; c'est de cette manière que le Ca-
binet - Zoologique du Lycée de Volhynie s'est
enrichi non seulement d’une curieuse collection
d'insectes , mais il en possède encore une de
plus de quinze cent espèces de coquilles, par-
mi les quelles il y en a plus de deux cents
fossiles bien determinées de Plaisance, de Rome
et de Paris. A l’aide de cette précieuse collec-
tion et de notre correspondance avre Mr. Puscu
nous avons su facilement tirer parti de ce que
ont donné nos fouilles dans les couches de nos
terrains. — Nous devons un juste tribut de
reconnaissance au zele infatigable de nos Pro-
fesseurs Mr. Zıenowitscn et Mr. ZsonzEwskt
dont les savantes recherches n’out pas peu
contribué à enrichir nos collctions — Ce der-
516
nier spécialement, dans ses recherches labori«
euses, ой les plus grands dangers n'ont pu
rallentir son ardeur , a ramassé une superbe
collection de fossiles , et se prépare a rendre
un service important à la science, en mete
tant au jour les fruits de ses veilles dans un
ouvrage aussi curieux qu'instructif et puisqu'il
faut mettre la verité dans tout son jour, ce
n'est qu'à nos collections, que Mr. Еленуульр doit
les pièces les plus belles et les plus rares, et
plus de moitié des fossiles qu'il décrit dans son
Esquisse (*), sans avoir cependant la loyauté de
citer à chaque article celui de qui il tient l'é-
chantillon, comme ont la delicatesse de faire Mrs,
Desean, DecannorLe , Sprenger, les deux Fiss
CHER, LepEsour; et tant d’autres ittustres savans.
Il se contente d'insérer dans une note une les
gére mention de Mr. Zrenowirscn et Zporzevski.
Je prendrai donc la liberté de dire quel-
que chose de mes propres observations, recueillis
pendant nombre d’années, non saus des grandes
ts
(*) Naturhistorische Skizze etc. Eichwald, 4 Vilna
103o.
517 À
fatigues et au milieu de mille daugers, et que
jai publiées sous le titre de Obiazd w przedmi-
otach Hystoryi naturalney , Czgsé 1. w 1823
Kolcu, Czgse ll w 1830 w Winie. Ces obser-
vations, il est vrai, écrites en polonais sont re-
stées inconnues aux étrangers, et, à ceux mé-
me qui habitent depuis plusieurs aunées notre
Pays.—Mr. Du Bois parait ne pas les connai-
tre, ou les avoir trouvées de si peu d'impor-
tance, qu’ il n'a pas même daigné y jetter,
les yeux bien que peut être il y aurait trouvé
quelque chose qui méritat sonattention; et quoique
Mr. Puscn ait bien voulu en faire une menti-
on honorable dans son mémoire lu en pré-
sence de limmortel Номвотот le 3. Juin en
1830 —
Après avoir là et relü I’ ouvrage de Mr
Duzois aprés en avoir examiné les descriptions,
comparé les figures aux coquillages de notre
Collection, je suis parvenu à déterminer quel-
ques unes des езрёсез que j'avois encore
sans noms, ainsi qua redresser l’opinion de
Mr. Du Bois sur quelques unes de celles qu'il
regarde comme nouvelles, — Je vais donc ici
518
passer. en revue ses obserrations et peut =
x
être trouverais-je à y ajouter des choses
qui ont pu échapper à l'attention de lau-
teur —
Mr. Du Bois dans un court avant-propos ex^
аня; <.
3 .
pose les changemens quont subi les corps or-
D EMITE
ganiques enterrés, et dit que l'on ne les peut |
pas comprendre, qu'en approfondissant l'étude
des pétrifications. — Il indique les progrés que
la science a faits en France eten Italie et ex-
pose la diversité que présente les mémes objets
а
2
observes dans les deux pays. - Eusuite il con-
En
duit le lecteur dans la contrée qu’il appelle le
Plateau Volhynie - Podolien, et après les fati-
ques d’un penible voyage au milieu des sables
et des marais de Pinsk et de Ratno il le fait
reposer agréablement dans ce pays fertile et hos-
pitalier aussi riche en sites pittoresques qu'en. 1
merveilles de la nature — Il dit que Mr. de Восн |
fait mention des tresors fossiles qu'il a appor | 3
tés de Podolie, et que dans l'ouvrage présent, |
il n’a fait que donner plus d'extension á ses pre- M
miéres remarques en y ajoutant encore ce que | /
Mr. E:cuwaup a fait connaitre dans son Esquise —
519
se. — Après cette disposition l'auteur parcourt
le Plateau en suivant les formations des roches
г
selon leur anciennete —
„ À larticle de formation primitive il trace
les points où il a observé les granites , en
indiquant leur direction dans la parallèlité du
Bohe (Boh) et du Dniepre coupée par une
ligne dirigee vers le sud du Dniestre.
~ Parmi les formations de transition, l'auteur
distingue sur le bord du Dniestre aux environs
de Mohileff une roche de phyllade recouverte
par une couche de Grauwacke ; qui s'étend
jusqu'a Ladawa , à Kouritovtsé ( Kurytowce )
et à Weirboviètz. Il observe ensuite que le
Dniestre se creuse un lit dans un calcaire de
transition depuis sa sortie de la Galicie, jusqu'au
dessus de ses cataractes, et que dans toute cette
longueur on nest pas encore parvenu à trouver
d’autre roche, si ce n’est une couche legère de
Phyllade à Kitaigrod, et que la plupart des
affluens à gauche du Dniestre, coulans parallé-
lement, se creusent deslits dans la méme roche.
Les roches de la formation secondaire,
méme la craie selon Mr. Dugois et Mr. Ercuwazn,
54
920
ne jouent aumidi du Plateau de Volhynie-Podolien
qu'un. role trés subordonné. — Tous les ruis-
seaux depuis le point. culminant du Plateau,
coulent sur la craie, qui ne cesse que là où
les granites commencent, ainsi donc la craie
repose sur le granite. — Puis l’auteur observe
l'aire singulièrement oudulé des craies de
Volhynie et le compare avec celui des craies
de Stubenhammer , d’Arcona , sur ile de
Rugen. П cite les pétrifications de cette roche,
et remarque que la craie si étendue vers le
Nord du plateau, diminue considérablemeut
et semble disparaître vers le Sud, si ce n’est
dans quelques points, p. e. Ladawa, Mohileff
Jampol, Morachwa. — C'est aussi d’après Mr.
Eicuwazp , que l’auteur trace les limites des
formations tertiaires et quaternaires. — IL leur
assigne le massif principal sur la plaine de
Bialozorka ed d'4vratine , et trace l’éteudue
de ses limites au Nord jusqu'á Botschanitsa ,
a l'Est vers Miendziboje, au Sud jusqu'au
Dniestre. — Cette plaine est 4 la fois le point
le plus élevé ; d’où partent des affluens pour
tous les cotés de l'horizon, pour le Dniestre,
le Bohe, le Bougue et pour le Pripets —
=
521
L'auteur marque son élévation de plus de 1000
pieds au dessus de la mer noire, sans cepen-
dant Ini attribuer le titre de montagne , com-
me la représenté Zannoni sur les cartes de
Pologne. —
Dans larticle des formations particuliéres;
ladteur en remarque quatre en les rangeant
d'aprés leur äge approximatif, savoir: l'argile;
le sable marin et le grès marin, l'oolithe et
lé calcaire a Cérites, le calcaire à serpules
et le calcaire marin grossier — Il les décrit
en détails en indiquant les espéces de coquil-
les fossiles qu'elles renferment, ainsi que les
endroits où il les a observé. —
Hi parle ensuite des terrains d’alluvions
qui renferment comme il observe une quantité
de silex roulés, surtout aux bords de la Tar«
nawa en Podolie, ainsi qu'en Volhynie aux
environs de Krzemieniec, où ils fournissent des
matériaux pour les fabriques de pierres à fusil.
— J] indique ensuite le plan supérieur de
cette formation, cette couche de terre noire
si fertile et qui est la source de l'abondance
et de la richesse du plateau Volhynie-Podolien.
54 *
922
Enfin il termine son Esquisse en faisant men-
tion des secours que lui out fourni les ouvra=
ges de Brocchi, de Basterot, de Brongniart :
de Lamarck, de Deshayes et de Poli, ainsi
que de Mr. de Buch dans la détermination des
espèces. — Il parle de l'ouvrage de Mr. Eıcn-
WALD, mais il avoue quil ne lui a pas été
d'un graud secours parcequil manque des
comparaisons nécessaires entre les produits
quil décrit, et ceux des contrées Subape-
nines ou ceux de la France. —
Dans l’eunmeration des genres et des
especes Mr. Du Bois suit la classification de
Lamarck d’après Bronn; quant aux espèces, il
cite scrupuleusement à chacune l'auteur, qui
l'a décrite. — Parmi 112 espéces énumerées,
il y en a 35 nouvelles qui ont été trouvées,
nommees, décrites et dessinées poa l'auteur. —
.Mr. Dv Bois y ajoute encore un tableau com-
paratif des espéces fossiles du Plateau Vol-
hynie-Podolien avec celles du Viceutin de Mr.
BroneniArt, de Bordeaux de BasreroT, des
subapennines de Broccnı et de celles de la
Méditernanée et de l'Océan. — Tout ce que
923
M. Du Bois a inséré dans cet ouvrage comme
fruit de ses observations, ne manque pas de
Jugement, car il a bien vu, et il décrit en
babile connaisseur. — Ses descriptions sont clai-
res et exactes et les figures dessinées avec
élégance et précision, — On y reconnait et le
talent et l'oeil d'un habile observateur. — Les
courtes observations de Mr. Du Bois offrent
plus d'avantages à ceux qui se consacrent à
l'étude des étres organiques fossiles, que celles
de bien d'autres ouvrages volumineux ll faut
rendre justice à l'auteur quil a bien sü saisir
lensemble, et que bien des détails y sont dé-
voloppés avec exactitude et précision. — Apres
avoir tracé le sommaire du Memoire et rendu
Vhommage dà au mérite de l'auteur, qu'il nous
soit permis d'ajouter quelques observations
sur des articles qu'il a sans doute oubliés, ou
quil na traité que superficiellement. LE
„Le granite excepté à Krupietz pres de
,Badziwiloff, m'a pas encore été vu a locci-
„dent du Plateau Volhynie - Podolien , mais
„les rivières en se creusant leurs lits, Pont
„mis à découvert au nord, à l'est et au midi.
524
C'est ainsi qu'à Nowogrod Wolynski et à Kors
эре (*) on le voit sur les bords de №
»Sloutsche ( Stuiz ), et à Zytomir sur ceux de
»Teteroff ,, — L’observation de Mr. Dw Bois
faite d'aprés Mr. Ercuwarp, montre qu il s'est
laissé trop entrainer par son prédécesseur , et
sans avoir vérifié Ни-тёште les faits, На
répété la même erreur. — Le Plateau Volhynie-
Podolien s'étend jusqu'au Prypetz, au Dniepre
et au Dniestre, il est done difficile de marquer
arbitrairement les bornes de ses quatre direc-
tions.— Le Granite de Krupetz n’est qu'un mor-
ceau percant dans un endroit au bord d’un étang,
sans qu'on puisse assurer si c'est une couche,
ou une pièce apportée par le courant d’un déluge
et enterré au milieu de la contrée abondante
en roches calcaires. — Le granite ne commence
à paraître sur les bords de la Sloutsche qu'au
р
(^) М. Etcuwarp se trompe 4 cet égard, car ce
nest pas la Sloutsche qui coule à Korzetz mais
une rivière nomméc Kourtschique ( Kórezyk) ,
quant á la Sloutsche, elle est éloignée de plus de
13 werstes ou pres de sept lieues de France de cet-
te ville, et recoit les eaux de Kourtschique.
925
Sud-Est de Staré Konstantinoff pres du village
Samtschiqui ( Samezyki ) en descendaut la'rivi-
ere vers Ostropol, ou les «masses granitiques
d'une trés belle pâte à grain fin avec beaucoup
de grenats, s'élévent jusqu'à 80 pieds de hau-
teur au dessus de la surface de l'eau, et de
là continuent de border le lit de la Sloutsche
par Lubar, Baranowka, Nowogrod - Wolinski ,
Sjedlistche ( Siedliszeze ) Houbkoff, et ce n'est
que vers son embouchure dans le Horigne (Ho-
ryn) non loin de Dombrowitsa, sous le village
Louchetsché ( Lucheze ) que ses eaux «coulent
daus un lit de terrain d'alluvion. — A peu de
distance de Staré Konstantinoff, à peine à 40
werstes vers le sud, on rencontre la méme ro-
che primitive bordant le cours du Bohe (*)
(*) Mr. Dusors ainsi que M. Eichwald se trompent dans
’Ortographce de deux rivières dont les noms se ressem-
blent, mais le Bohe que Мг. Du Bois nomme dans
son ouvrage Doug qui coule en Podolie est le Hypa-
nis des anciens, et l'autre qui sépare le Rm. de Polo-
gne de la Russie se nomme Bougue (Виз). — Il y
a peu denoms propres de nos villes, villages et ri-
vieres, qui ne soient changes de méme dans leurs
. . 2 . . р . . О LEO
ouvages, j'ai donc aimé mieux les écrite ainsi quils
526
; à Holoskoff tout prés de Miendzyboje (Miedzy-
boz ). — Nous voyons sur la carte de Mr. du
Bois, que le Boh ‘descend vers lEuxin entre
les granites presqu’en ligne droite; c'est juste-
ment sa direction, et ce nest que prés de Wo-
znesiensk qu'on perd les, traces du granite. —
Sur le Dniepre ou voit déjà cette méme roche
prés de Tahagnetscha (Tahancza) dans le Distr.
de Bohouslaff ( Bohustaw ), bien au dessus de
Kanioff , et de ce point là le Dniepre roule
rapidement sur le granite, rompt ses masses
énormes , forme les fameuses cataractes nöm-
mées porohy, et puis coule plus tranquillement
au mulieu de terres glaises au dessous de Nico-
pol et même jusqu'à Berislaff. — Toutes les rivi-
éres quil recoit coulent aussi dans des ravins
creusés dans la méme roche que le Dniepre. —
Quant au Bohe, tous ses affluens à droite cou-
lent moins rapidement , faisant un angle as-
sez aigu avec le fleuve principal, et ce n'est
quà leur embouchure, qu'elles se creusent avec
se prononcent que de conserver leur orthographe et
les rendre plus difficile à trouver pour les étran-
gers —
927
rapidité un lit dans le granite. — Tout le pays
borne par le Dniepre, le Bohe et la Sloutsche
est assis sur une roche primitive, car toutes les
rivières qui débouchent dans le Bohe, ou cel-
les qui portent leurs eaux à la Sloutsche et au
Dniepre coulent au milieu des granites. — C’est
ce Plateau que j'ai nommé dans mes observations
la région granitique; et le reste du pays borné par
le Horigne, le Stér, Zbroutsch, le Dniestre et la
mer noire, comme reposant presque sans inter-
ruption sur les formations postérieures, par
égard pour la formation dominante je l'appelle la
région calcaire. — Ainsi à l’ouest c’est la Slout-
sche, au Sud le Bohe qui forment les limites entre
les roches primitives et celles de formations plus
récentes, comme l’observe aussi Mr. Du Bois ,
mais les granites Hypaniques ne sont point pa-
rallèles à ceux du Dniepre, ni à ceux de la Slou-
tche, car celle-ci tourne vers le nord, etle Dniepre
se recourbe justement depuis le point où il ren-
contre les granites et forme un angle presque
droit avec le Bohe en recevant ses eaux dans
un vaste Liman (*). — La ligne qui selon Г
(*) Liman est le nom indigene des lacs formés par
des grands fleuves en approchant de leur embou-
528
auteur ,,coupe presqu'à angle droit“ les deux
(prétendues ) parallèles, n’est qu'une branche
de cette énorme contrée granitique, qui, s'étant
échappé des rives du Bohe dans les districts d’
Olgopol et de Bratilaff, se montre encore dun
endroit à l’autre, dans la direction du Sud,
comme à Olchanka, à Brailoff, prés de Mora-
chwa, et sur le Dniestre au dessons de Тат-
pol, où elle forme une considérable cataracte,
mais non ,,sur nombre de points à travers tout
le plateaus car excepté les endroits cités on ne
la rencontre plus nulle part en Podolie , c'est
a la droite du Bohe. —
En parlant de la formation de transition
Mr. Du Bois dit. ,qu'il faudrait d’abord di-
„‚stinguer sur le Dniestre a Mohileff une phyl-
„lade de transition , dont la couche inferieure
a prés de 60 pieds d'épaisseur, qu'elle est
recouverte par une couche de Grauwacke
»presque aussi épaisse et que cette méme for-
„mation reparait à Ladawa à Werbowietz “.
Puis il remarque, que: ‚le Dniestre creuse
chure.- Tels sont le Liman du Bohe , du Dniepre
et du Dniestre. —
—
529
„son lit dans le caleaire de transition, depuis sa
„sortie de Galicie , jusqu'au dessus de ses cas
sstaractes,, — Il n'est que trop vrai qu'on voit
cette espéce de roche au bord du Dniestre ,
mais ce n'est que vers l'embouchure de la Zbrou-
tche, de la Smotritsche, (Smotryce) et de la
Mouquecha (Muksza). — En descendant depuis
Zalestschiki (Zalesezyki) en Galicie, par Zwaniets,
Braha , Houdennetsa , Ouchitsa (Uszyca) , Lo-
iowtse , Kalouche (Kalusz), Jaricheff , jusqu'à
Ladawa et à Mohylef on voit continuellement
la roche feuilletée des Schistes agileux en di-
vers couleurs , tantôt seule , tantôt alternante
avec le Traumate jusqu'a Kalouche et à Ladawa
où cette dernière présente plutôt l'aspect d'un
gneiss verdâtre. — La même phyllade se fait
voir à Zinkof, et aux bords de la Zbroutsche
au dessus de Tscharnokosienitse (Czarnokosienice),
et peut ètre méme sur tous les aftluens du Dnie-
stre, comme je l’ai observé aux bords du Sé-
réte et de la Nectschlava en Galicie, ainsi
qu'aux bords de la Stoudennitsa, de la Tarnawa
et du Kalusique en Podolie, dès que ces riviè-
res approchent de leurs embouchures. — L'epais-
seur de cette couche occupe quelquefois toute
" S80
la hauteur de la colline, qui sert de bord aü
fleuve élévé de plus de 60 toises comme à Zwa-
nietz et à Loiowtse. — En remontant leurs cous
rants, ce sont des calcaires compactes (marbres),
des craies et méme des marnes qui bordent
leurs lits , et c'est ainsi que se fait la trausi=
tion! des raches plus anciennes aux plus recen-
tes jusqu'à ce que lou parvienne au calcaire
tertiaire vers leur source. — Il parait que Mr.
Du Bois a suivi à cet égard les renscignemens
donnés par Mr. Eicuwarn , mais il se sont
trompés tous les deux , faute d'avoir eux -me-
mes suivi le courant du Dniestre dans toute
la longueur de la Podolie. (*) A Zwanietz le
schiste est finement feuilleté d'une couleur brun-
violet foncée , à Loiowtsé c'est aussi la méme
phyllade , ainsi quà Lanowtsé sur le Sérét et
à Zaleschtschiqui en Galicie. —
C'est aussi d’après Mr. Ercawazn que l’au-
teur remarque, que: ;,la formation secondaire,
(*) Je crois qu'il m'est permis de pronocer sur la nature
des roches qui servent du lit au Dniestre, car je
l'ai visité depuis Zalestchiqui jusqu'à son embou-
chure —
531
,méme la craie, ne joue qu'un role trés subor-
„donne au midi de ce Plateau , tandis qu'au
„nord le long des aflluens du Pripetz il parait
, remplacer le calcaire de transition, qui y manque
„tout à fait.,, — Je ne connais pas la roche qui
sert du lit au Pripetz et à ses affluens à sa gauche;
car à sa droite, les riviéres qui lui apportent
ses eaux, passent au milieu des roches de plu-
sieurs espéces, ainsi le Stér coule au milieu des
terres glaises , l'Horigne creuse son lit dans la
craie, la Sloutsche dans le granite, et toutes ont
leur embouchure dans le terrain d'alluvion. Quant
aux craies jen ai observé nombre de carriéres,
et j'ose assurer que non seulement iln’en man-
que pas au Sud du Plateau, mais que même
il y joue un des principaux roles. — Nous la ren
controns à Tornoruda sur le Zbroutsché, à We-
selets, Krchemienna (Krzemienna), Zawadyntché
(Zawadynce)entre le Zbroutche, et la Smotritsche,
ainsi que sur le Dniestre à Ladawa.— J'en ai ob-
servé des couches énormes en descendant le Dnie-
stre depuis Iampol, jusqu'à Jaorlique sous différens
aspects et sous différentes formes de stratifica-
tion. — ll est à supposer qu'on en trouve aussi
dans bien des endroits au centre de Ja Pos
592
dolie. — A Ladawa une masse imposante de
craie à cassure plus terreuse, à grain moins.
fin que celle de Volhynie , couronne la*rive
escarpée du Dniestre composée de couches
alternantes de schiste et de Grauwacke. —
Cette masse de craie est entrelacée vers sa
base par des veines de silex imitant quelque
fois des tuyaux de 2 a 5 pouces de calibre,
et remplie de debris de Plagiostomes , de
Podopsides et d'autres Ostracées déperdues. —
La craie de Tarnoruda, et surtout celle de
Krzemienna et de Zawadyntse, offre un aspect
bien différent. — Elle ressemble 4 celle de
Krzemieniets , sert de base à la formation
4
tertiaire, se perd dans une profondeur incons
nue ct ses masses ne sont jamais trop élevées,
quelquefois aussi elle est superposée d'un bane
de sable comne à Tarnoruda. — Presque toujours
elle contient plus au moins de Cérithes, de
Monodonta mamilla , de Néritines avec leur
peinture , d’Erycines , de Térébratules et mé-
me des débris du problématipue Catillus. Les
craies de Podolie Sud - Est, à Kamionka, à
Saratseia et à laorlik se distinguent par la
singularité de leur disposition et de leur arranges
533
ment. — A hamionka la craie monte jusqu'à la
moitié de la rive du Dniestre, 40 werstes,
plus bas & Rachkoff ( Raszkow ) on ne la voit
point; le calcaire tertiaire descend jusqu'à la
surface du Dniestre, et 20 werstes plus bas a
Saratseia on voit de nouveau la craie a la
méme hauteur, qui ne se perd plus, mais
tantôt elle s’eleve, tantôt elle s'abbaisse jusqu'à
Jaorlik sur la rivière du même nom, là près
d'un moulin elle occupe les $ à peu près de
la hauteur de la rive. — Ce qu'il y a de singulier
aussi c'est sa stratification. — Tantôt c'est une
masse unie comme dans les endroits cités plus
haut, tantót des couches visiblement paralléles,
se cassent verticalement en piéces plus ou moins
réguliéres (*) à la manière des marnes et avec
leur dureté, jnsqu'á une certaine profondeur. —
(*) Cest dans un ravin à Saracis qu'on peut voir
cette singularité, quelque fois ce sont des rhombes
allongés réguliers, tantót courbés et recourbés en
divers sens, tantôt ce sont des hexaëdres parfaits
ou obliques , tantót des solides dont la forme est
indéfinissable , mais toujours leur hauteur égale la
hauteur de leur couche,
934
Quelques fois ces parallèles sont coupés par
la couche mince de 2 à 6 pouces d'une orale
assez compacte , d'un grain très fin, douce au
toucher, légère, et facile a broyer entre
les doigts. — On y rencontre peu de coquillages
fossiles, je n'y ai trouvé, que les débris d'une
Mactre , d'une Peigne, d'un Bucciu et le petit
Cerithium Lima Bruguiére , et ce n'est que
dans la partie supérieure de la couche. — La
craie de Volhynie depuis les sources du Horigne,
descend avec cette rivière jusquá Stepan, plus
loin aux environs de Dombrowitsa on n'en
a pas découvert jusqu’aujourd’hui. — Les craies
Horigniennes sont en masses ondulées comme
lobserve bien Mr. Dv. Bois, particuliérement à
Tampol Distr. de Krzemieniets et à Toutschine
( Tuczyn ) remplies du Silex et des fragmens
de quelques Peignes et de quelques Oursins ,
celle de Krzemieniets paraît constituer une cou-
che distincte, elle contient des Terébratules, des
débris d'une Peigne et du Catillus qui manque
dans d'autres craies de Volhynie, une Hydno-
phora ou Monticularia et des aiguillons d'un
-
Oursin, —
535
Quant 4 la fomation tertiaire et quater-
naire, elle n’a pas des limites aussi restreintes,
que le. prétend Mr. Du Bois. p. 9. Il a bien
raison de dire, que’ ,,ce massif principal -de
cette formation se concentre autour de la
„plaine centrale de Bialozörha et d’Avratyn ‚,
mais leurs couches ne sont pas si étroitement
eirconserites. Les collines qui entourent Léopol
en Galicie, une chaine de collines qui s'étend
à peu prés depuis Zbarage jusqu'au Dniestre ,
celles qui s'élèvent aux environs de Satanow
et de Lanchorogne ainsi que celles que s'étendent,
soit le long de la Podolie en direction Sud-Est,
soit ramifiées en divers sens dans les districts
de Dubno, d'Ostróg et de Rouwno en Volhy-
nie, sont formées par la méme roche terti-
aire. — Cette méme roche couvre en général
toutes les autres formations, tantót se reposant
sur le granite ; tantót separée par une couche
de sable ou de grès au ciment calcaire coms
me á Hotoskoff et à Snitouffka distr. de Letis
tscheff en Podolie ‚ tantôt sur les avant ders
nières formations comme la craie, ou le calcaire
de transition. — Le point mentionné de la
plaine de Bialozorka et d’Awratyn est le plus
55
536
haut de tout le plateau Volhynie - Podolien ,
il s'étend à l'Ouest jusqu'à Zbaraz et Podka-
mieñ en Galicie , au Sud jusqu'à Kupiel et à
Bembnowka. — C'est de cette. plaine que se
ramifie la roche tertiaire — C'est sur eette
plaine encore que naissent les rivières Niet-
schlawa , Bougue (Bug), Stér , Ikwa, Horigne,
Sloutsche, Bohe (Boh) et Zbroutsche (Zbruce),
et se dirigent vers tous les points de l'Hori-
zon (*) Mais la roche tertiaire aprés avoir vu
maitre dans sou sein la Sloutche et le Bohe
les abandonne prés de Staré Konstantynoff et
de Miendzyboge, cède sa place au granite, et
me reparait sur le Bohe qu'á Woznesensk, s'etend
vers l'Est à Berislaf sur le Dniepre, et semble
(*) Nietschtawa prend sa source prés de Zbarage,
le Bougue à Kottoff en Galicie à 14 Verstes de la
source du Horigne; le Stér commence prés de Pod-
kamien, Gkwa pres de Zwiniatsché, Horigne à
Horinka, toutes ces quatre rivieres naissent daus
l'espace de 1600 verstes carrées; la Sloutsch sur
la plaine d'Awratyn, Zbroutsche prés de Biutozovka
et Dohe sur le steppe de Bembnowka Distr. de
Proskiroff Gouv. de Podolie. —
537
même depuis ces deux points accompagner les
eaux de ces deux fleuves jusqu'à leur jonction
et leur embouchure dans la mer noire , forme
les roches - maritimes, et s'étend bien en avant
sur. le Dniestre. — Sur la Sloutsche elle ne
. reparait plus.
Les nombreuses variétés, de cette. espèce
de roche s’entremelent de telle sorte qu'il est
impossible de marquer avec précision leurs
couches. — C'est cette variabilité assurement,
qui a dirigé Mr. Du Bois. dans les distinctions
avec les quelles il désigne les couches des
formations particulières, p. 12 et 17. ainsi il
donne le nom d’Oolithe à la plus part, de nos
roches calcaires d’après l'apparence de leur pâte
grenue, — L'Oolithe. appartient. á la formation
secondaire , il est composé de grains plus ou
moins arrondis quelque fois même imperceps
tibles, que lon a comparés. à des oeufs de
poisson, joints par un ciment calcaire, et dont
certains depôts du système oolithique sont
entièrement composés (*). Il y en a plusieurs
(*) Cette definition d’Oolithe est tirée du Diction-
naire Classique d'Hist; Nat. Tom. XII et XVI,
55*
538
variétés, mais’ on’ ne’ trouvé dans aucune ni
Cetithes, ni d’autres genres de coquilles: de for~
mations postérieures. — Ce que l'auteur" nom
me l’oolithe de Krzemieniéc, enferme le Geri-
thium pictum Baster; la Modiola volliynica Ercuw:
V’Ericina Apelina. Lam. la Tena elliptica le
Cardium obliquum Lam. la Macıra Sirena
B&oscwi, la Venus tricuspis Ercnw. > plusieurs
petites Ztissoa, la Bulla’ polymorpha NOB. avec
les fragmens de Serpules et d’un Madrépore. —
Nous voyons dans d’autres endroits aussi des ro-
ches calcaires grenues; — ainsi près de Stary
Konstantynoff en Volhynie sur le Sloutsche, et
en Podolie pres de Holoskoff sur le Boh, on
rencontre des couches de 2 à 6 pouces d'épais-
seur d’une roche composee de grains de la gros-
seur des chenevis ou de petits pois, son gise-
ment est parmi les couches du Calcaire marin
grossier et du calcaire à serpules et cérithes,
je lacrois une vraie Pisolithe. — A Bialozörka,
c'est une concretion calcaire de plusieurs
petites espéces de Sabots, de Toupies, de
Rissoas , de Cyclostomes, de Bulla, de Serpu-
les, de Néritines, ainsi que des débris de Ce-
rithium pictum et calculosum Basr. de l'£ricina
bond aiios Мыь
539
Apelina Lam et ГЕгус, macrodon Nos. , ayec
des, globules réguliers ou irréguliers de la chaux
carbonatée — La même forme une couche prés de
Katerinebourg à 15 yerstes de Krzemienicts. —
"Près de Kalouche en Podolie on voit une belle
roche très compacte, assez dure, blanche,
dont la cassure présente une graine fine à peine
visible à Tiu imperceptible dans la pierre
taillée, qui ne parait renfermer aucun vestige de
coquilles. — I] me semble que c’est la vraie 00=
lithe moyenne ( great oolithe des Anglais, ) ой
Poolithe miliaire de Broneniartr d’après les de-
.scriptions dans le Dictionaire classique d’Hist.
Nat. Tome XII. et XVI. et d’après les, échan-
tillons de la Collection des Minéraux du Ly-
cée de Volhynie. — Il parait que le palais
de Maliovtsé est construit de pierres de ce
genre. — |
Le sable marin ne se montre pas seule-
ment sur le revers Nord - Est du Plateau ,.on
le rencontre aussi sur le revers Sud. — Ainsi
on en voit une couche déposée sur la craie à
Savaceia et à Warovtsé ; sur du Grés, ou se«
paré à peine de la craie par l'argile comme à
Krzemienna; sur le conglomerat calcaire à Ki-
540
taigröd. Ce sable est tantôt couvert du calcais
re marin grossier, ou calcaire à Cérithes, tan-
tôt de ce que Mr. Du Bois appelle oolithe ,
ou du grès marin, — Quelque fois cette couche
descend si bas jusqu’à l'eau comme à Joullowtsé
(Zullowce) et à Krzemienna si bas qu'on ne
peut plus distinguer la roche sur la quelle elle
repose.— C'est ce sable qui fournit les trésors
fossiles, dont Mr. Dv Bois a enrichi son Mé-
moire, dont Mr. Eicuwarp a rempli tout un
Volume , et dont il nous reste encore tant à
décrire, qu'on peut les regarder comme une
mine inépuisable, — Mr. Du Bois n’en a retiré
que 112 espèces de coquilles, la Collection
du Lycée en possède jusqu'à 200 bien deter-
minees , outre les nombreuses Rissoa , Cyclos-
tomes, Scalaires, Mélanies que j'ai communi-
quées à Mr. Puscn depuis trois ans, sans y
compter aussi les espéces du calcaire de tran-
sition de Kamiéniéts Podolski. — La collection
de Mr. Zsorzerrskı, en est encore plus riche,
car outre plusieurs espèces, qui manquent à
notre Collection , il possede une quantité de
microscopiques cephalopodes foraminiféres , et
beaucoup de genres ct d'espéces d'oursins ct
541
de zoophytes. — Il serait trop long d'enumé-
rer ici tout ce que possède notre collection;
je compte en donner un jours un Catalogue
à part, avec le lieu de leur gisement.
En parlant du calcaire à Cérithes et du cal-
caire marin grossier, l’auteur trace les crêtes de
Dumanóff, — Le plateau en a une quantité de
pareils, car les collines qui s'étendent de Satanóff
jusqu’à Lantshoron, par Uvsié, Koutkowtse ,
Iwachnowtsé forment une crête semblable 4 la
gauche de la Zbroutsche , de méme quil sen
forme une á sa droite, par les collines situées
aux environs de Skatat, de Grzymatoff, jus-
qua Usiatyn. — Tels sont encore les beaux
rochers de Morozoff, et les collines éminentes de
Krzemieniets et de ses environs. — Dans toutes
ces roches outre les Serpula spirorbis, Cardiun.
obliquum , Mactra cuneata , Astarte planata ,
Етуста apelina , une Peigne, Cerithium pi»
ctum , Buccinum baccatum , j'ai encore trouvé
des empatés , un beau Trochus, Certthinm
calculosum, quelques petites espèces de Rissoa.
Celles de Krzemieniets enferment des espèces
citées, à l’article d'oolithe. — Il m'a done paru
542
avec raison que ces roches appartiennent à la
formation . tertiaire, car la roche maritime
d’Odessa, ainsi que celle qui sert de voute aux
grottes de Krehiwschique (Krzywezyk) 5 > ou de
lit à la belle cataracte de Marynki , | que je
crois quaternaires , offre l'aspect d'une pierre
spongieuse > ou on trouve à peine les vestiges
de ces coquilles qui vivent encore pea la mer
noire. — La pierre d’Odessa est tendre et fa-
cile à tailler, on la coupe en pièces avec des
scies ; elle fournit d’excellens matériaux pour
batir, mais il faut la laisser durcir au moins
deux ans en pleine air, autrement les murs qu'on
en construit sont de trés peu de durée. —
Les lignites sont rares chez nous. — Les
plus considérables sont: celui qu'on voit à
Zotoby près de Krzemieniets, au dessus de la
belle fontaine, qui y jaïllit de la colline et
celui d'une des collines qui entourent Krze-
mieniets nommée Sitchouflka (Syezowka). — Les
depóts de Lignite sont toujours accompagnés
de l'argile plastique gris bleuätre , verdátre ,
ou jaunátre , comme dans la colline opposée
a celle de Sitschoffka , et dans les deux en-
HE
543
droits cités, argile trés propre à la fabrication
des poteries fines ; mais dont nos potiers ne
savent pas faire un bon usage. — Cette argile
est quelque fois entremélée de terre à foulon et
repose immédiatement sur la craie, ou n’en est
separée que par une légére couche de sable. —
Les formations d’eau douce se montrent
dans plusieurs endroits. Les plus remarquables
‚sont celle de Kougntcha ( Kuncza) observée
par Nr. Zsorzewskı en Volhynie à 30 Verstes
m^
l'Est de Bialozorka, et celle sur l'Ingoulets
à 13 verstes de Cherson, composée de Pla-
norbes et de Lymnées, melées aux débris de
Mactra triangula, d’Astarte planata, de Venus
littoralis Excnw. , du Pectunculus | variabilis
et d'un Cérithe dont les fragmens présentent
beaucoup de ressemblance avec le Cerithium
lesmiscatum. — On rencontre aussi une jolie
Lymnée parmi d'autres coquilles dans le sable
de Krzemieniets. —
L'alluvion du Plateau Volhynie - Podolien
22 5
„a quelque chose d’assez uniforme. — C'est
»dabord une terre - glaise étendue comme un
„manteau au dessus des formations tertiaires.
944
set qui ne contient presque point de debris
„de corps organisés. Il falloit cependant
ajouter que c’est particulièrement du coté Nord-
Ouest du Plateau, car au Sud - Est on ne re-
marque plus cette uniformité. — Il est vrai
que c'est le terain le plus répandu sur la sur-
face de ce Plateau, mais il n’en compose cepen-
dant pas partout la dernière couche. — Tou-
tes les plaines nommées communement Steppes
sont convertes d'une espéce de terreau noir
formé de la décomposition de végétaux et four-
nit une terre fertile, qui n’a besoin d'aucun
engrais, — On la trouve depuis Zbaraz: sur les
prairies d’Awradyn et de Koupiel, on la ren-
contre aussi sur la crête qui sépare les af-
fluens du Bohe de ceux du Dniestre surtout en
descendant vers la Mer Noire. — La profondeur
de sa couche est quelquefois de plusieurs toises,
comme aux environs de Sawran et d’Odessa. —
Elle se dessèche facilement et se partage en
brins auguleux , sans cependant se broyer fa-
cilement en poudre comme tous les autres tere
reaux cultivés. — C'est son genre de friabilité qui
l'a fait regarder par Mr. Yaxowitsxr comme
‘une terre marneuse. — Les terres = glaises ne
545
s’etendent pas seulement sur la formation terti-
aire; car elles couvrent aussi immédiatement la
plupart des granites. — Leurs depóts ne sont
pas si dépourvus de débris du régne animal que
le prétend Mr. Du Bois, car les terres-glaises de
Chpikolossi ( Szpikotosy ) de Kougntcha et de
Tcholhouzoff ( Hothuqow ) examinées par Mr.
ZsonzEwski contiennent de très beaux coquil-
lages en Bucardes et Cérithes. — En Podolie dans
le méme terrain aux environs de Kalouche on
a déterré les ossemens d'un Mamouth , pres
d’Olchanka les dents d'un Rhinoceros, et à
Sawran, dans une rive limoneuse du Bohe une
belle mâchoire inférieure d'un Mamouth. —
Quant aux silex roulés sous les divers as-
pects, ils s'offrent à l'oeil presque toujours au
dessus des derniéres couches calcaires au bord
du Dniestre. — Quelque fois ces cailloux joints
par une masse argileuse endurcie, forment des
conglomérats très fréquens en Podolie et très
beaux aux environs de Tarnoruda sur la Zbrou-
tsche. — La plus étonnante abondance de ces
silex roulés se fait observer à Krchiwtschique
(Krzywezyk) au bord de la rivière, — Les cail-
\
546
loux des environs de Krzemieniec , li du
coté du nord se trouvent. disséminés ku les
champs labourés dans une telle abonné :
qu'ils contituent la moitié de la couche peu
épaisse du terreau. reposant sur la. ‘стае. —
Ces morceaux du silex renferment une. quantite
de belles petrifications de plusieurs classes du
Regne animal, comme les dents de requins,
des Echinites, des Térébratules, des Bucardes;
des Madrepores et d’autres zoophytes. —
Voilà à peu pres tout ce qui m'a paru
nécessaire d'ajouter aux intéressantes observa-
tions de Mr. Du Bois. — En visitant depuis
plusieurs années le pays décrit par l'Auteur ,
je crois avoir acquis une connaissance .assez
profonde des faits et des localités qui caracté=
risent la nature du terrain de la contrée ou je
suis né. — Les derniéres excursions faites en
1822, 1823, 1824, m'ont encore mieux ou-
vert les yeux sur les tresors que la nature s'est
plue à deposer dans notre pays. - Mais je. dois
rendre ici hommage à la complaisance de Mr.
Yarowırskı dans le dernier voyage, exécuté
en 1829 avec Mr. Eıcnwaun ‘sur les lieux que
547
j'avais anciennement visités. — Ce savant Mi- .
néralogue a bien voulu rectifier mes idées sur
plusieurs points de mes observations autérieu-
res, et sans changer ma premiére opinion sur
le système de notre terrain, m’a fait voir plus
clairement des faits qui avaient échappé à mes
premières observations. — Tout ce que je viens
de dire dans. ce petit mémoire , est le résul-
tät de plusieurs années d'étude sur les coquil-
les tant vivantes , que fossiles avec leur gise-
mens. — J'ai donc cru quil m'est permis de
prononeer sur louvrage de Mr. Du Bois. —
Mes observations et mes recherches m'ont paru
m'y autoriser , d'autant plus qu'elles out eu de
l'importance aux yeux d'un savant tel que Mr.
Pusen -—
Coquillages fossiles des terrains tertiaires de
Folhynie et de Podolie.
1. Conus antediluvianus Bruc.! la figure 1.
Table 1. représente la variété à spire raccour-
cie , et ressemble à l'échantillon subapenin
envoyé par le Prof. Ian. — J'ai trouvé tou-
tes les deux varietés à Joukowtsce (Zukowce).—
548
2. Marginella auriculata T. Г. fig. 15. 16 est
la Voluta buccinea Broccu. Marg. buccinea
Розен. Jan. Zuk. Schouchkowtsce ( Szusz-
kowce ) ( *)
3. Mitra laevis Excuw est M. incognita Bast.
Jaw. Puscu. Zuk. itt
4. Terebra plicatula Lam. parait n’étre pas
méme une Terebra à cause de son ouverture,
ou elle est manquée dans le dessin. — L’ex-
emplaire qui a servi de modele 4 la figure
43. T. I paraît être endommagé et ressem-
ble plutôt 4 une espèce de Mélanie assez
frequente chez nous. eee Danke
(*) A chaque article j'ajoute l'endroit d'où je tiens
les exemplaires. Je crois rendre service à ceux qui
viendront à ma suite faire des recherches dans
nos contrées. — Je mets seulement les premières
lettres de nos dénominations du pays. Zuk. Zouko-
wtse, Szuczk. Schuchkowtse, War. Warowtse,
Krzem. - Krzemienic. L'autorité des Proff, Jan et
Pusch m'a paru aussi nécessaire à ajouter, — Les
exemplaires du Prof. Jan sont de Plaisance ou de
Paris, ceux du Prof. Pusch viennent de Franee
et de Pologne, — Si l'espèce est trop repandu je
ne cite pas l'endroit, car ce serait trop long.
549
5. Buccinum mutabile T. I. fig. 30 diffère
infiniment du vivant, par sa spire plus cour-
te, par l'épaisseur de la coquille, et sur-
tout par son ouverture où le bord extérieur
retourné fortement au dehors est muni de
plusieur dents. — C'est ma Nassa volhynica
Ballet IL p. 9 T. IV: £ 5, a. jb.
6. B. obliquatum Broccu. La figure de Mr.
Du Bois ne ressemble nullement aux échan-
tillons d'Italie que je tiens du Prof. Ian. —
Elle en différe non seulement par son volu-
me, mais aussi par sa forme et son ouverture.
Mr. Розсн la regarde comme non décrite,
mais assez rapprochée de la JVassa gibba
Lam. Zuk. Suszk.
7. Cassis tecta Brocen. T. I fig. 4. 5. n'est -
qu'une variété de С. Saburon Basr. singuli-
ére par son petit volume. — J'en posséde
des individus intermédiaires en grande quan-
tité. — Zuk. Warowtse. |
8. Rostellaria pes carbonis Bronc. ayant devant
les yeux une considérable quantité d'échan-
tillons vivans, ainsi que fossiles d'Italie, de
France et de nos contrées, je ue puis nul-
550
lement trouver des caracteres assez trauchans
pour distinguer tant d'espèces, et je suis
bien- tenté de ne les regarder toutes , que
comme des variétés de la Rost. Pes Peleca-
n L La M . 4 “yar
4
ri
9. Murex brandaris i: d. f. 49. ‚est sans aucun
doute. M. briacanthos С мег. "Te les tiens de
l'Italie ( Jan ) de Pologne ( Розен), ainsi
que le vrai M. brandaris vivant et fossile ,
mais la principale différence consiste en ce,
que ce dernier a toujours sa spire peu éle-
vée, dont les contours sont couronnés d'épi-
nes, mais n'a jamais dc varices épineuses si
saillantes comme dans le tricanthos. War.
10. Ranella granifera ? f. 50. 51. n'est point
une Ranella, car elles sont toujours munies
de deux varices opposées qui leur donnent
une forme applatie. — La figure citée pa-
rait représentcr plutôt une Cancellaria (*).
(*) Elle est une vrai Ranella d'aprés le bel echantil-
lon que jai apporté moi-m&me de Schouchkowtsé,
c'est une nouvelle, trés différente de A, granifera
Lam , c'est А. Du Boisit Nos.
551
11. Bulla T. I. f. 8. 11. 18. ne sont que
des varietes de la même espèce très varia-
ble, ou la spire tantôt enfoncée , tantôt à
peine saillante, tantôt allongée les joint tou-
tes par d'innombrables individus intermédiai-
res. — Elle se trouve dans tous nos sables
conchylifères. — Le nom de Bulla poly-
morpha lui conviendroit le mieux. —
12. Cerithium rubiginosum T. Il. f. 6. 7. 8.
est sans doute C. calculosum Bast. , dont
nous possédons plusieurs varietés. — L'exem-
plaire qui m'a servi de modéle à comparer
vient de France de Mr. Розен.
13. С. Thiara et С. perlatum f. 9. 15 ne sont
aussi que des variétés de С. pictum Bast.
qui varie encore plus que le précédent. —
Cette espéce est la plus commune dans tou-
tes les roches tertiaires. — La précédente
est plus rare. Je l'ai observé à Kamionka et
a Stary Konstantynof assez abondamment ,
^
à Schouchkowtse aussi. —
14. C. irregulare f. 455. tel est tout à fait
l'échantillon de C. vulgatum que j'ai obtenu
du Prof, Jaw de Plaisance.
36
552
15. C. plicatum f. 11. 14. est le vrai C. cam-
panicum L., dont l’exemplaire que nous pos-
sedons vient du même endroit, où il a été
observé par LixsÉ lui-méme. — С. plica-
tum Bruc. envoyé par Mr. Puscn, différe
par de nombreux plis qui lui donnent Fair
anguleux,
16. Turritella duplicata f. 19 n'est point du
tout la méme que celle qui existe encore
dans la mer, c'est la 7: bicarinata Pusch о
selon lexemplaire qu'il m'a renvoyé sons ce
nom. — Zuk. |
17. Т. scalaris f. 18. L'exemplaire que Mr.
Du Bor a jadis envoyé à Mr. Charles
Goper et que celui-ci a eu la complaisance
de me donner a été envoyé aussi à Mr.
Puscn, qui l'a désigné sous le nom de T.
fasciata Sowersy. Zuk.
18. Turbo rugosus f. 23 Mr. Excnwarp n’a
que trop bien observé ce Turbo et la juste-
ment distingué du T. rugosus GmeL., mais
il doit y avoir une faute d’impression, car
Mr. Ercuwatp a l'oeil trop exercé pour
donner le nom de Trochus à un Turbo —
553
C'est une espèce bien singulière, dans sa
jeunesse elle a l'air d’un Calcar ombiliqué ,
‘en s’accroissant il multiplie ses contours, la
columelle grossit et couvre entièrement Гот-
bilic , et alors c'est un vrai Turbo Scobi-
na Broncn selon Mr. Pusch —
19. Neritina picta Eıcnw. L'espèce que j'ai
trouvée à Schouchkowtse moi-même en quan-
tité , et dont parle sûrement Mr. Du Bors,
différe infiniment de celle que décrit Mr.
EicuwaLD que je connois aussi, car je lai
apportée moi même à l’auteur des sables de
Krchemienna. — Cette dernière paraît être
la même qui est figuréc dans l'ouvrage de
Мг. Ferussac et qui ressemble beaucoup à
une espèce vivante dans la mer de Haïti. —
La Néritine de Schouchkowtse et des bords
de la rivière Horenka , différe par la forme
du dernier tour, par son ouverture tout à
fait édentée , et par la columelle calleuse
à la maniére de quelques unes de Манса.
20. Tellina planata T. V. f. 5. 6. L'exem-
plaire de cette espéce qui est dans notre
collection et qui vient de Sicile, ne ressem-
36 *
554
ble en rien à la figure citée, ni à nos
exemplaires fossiles qui étaient reconnues
pour la Tellina elliptica Broccut par Mr.
Розсн. — Nous en possédons nombre d'échan-
tillons de différente grandeur, depuis 4
lignes jusqu'à celle de la figure citée —
21. Cytherea Chione? T. V. f. 13. 14 Notre
collection garde plusieurs beaux échantillons
de P. Chione L.,mais tous sont lisses, d'une
forme plus ovale, et n'ont jamais de ces
sillons concentriques qui distinguent la co-
quille figurée par Mr. Du Bois, outre la
forme , c'est encore la charnière qui la di-
stingue. — La figure citée ressemble par-
faitement au bel échantillon de notre col-
lection trouvé à Warowtsé. — Comme j'en
al préparé la description et la figure pour
le Bulletin, je veux la nommer Cyth. Du
Boisii. —
22. Venericardia intermedia f. 20 est la vraie
Г. imbricata Lam. selon l'exemplaire francais
de Mr. Puscu et l'italien de Mr. Jay.
23. Cardiim echinatum T. VI. £ 10 est le
vrai C. tuberculatum GmEr.
555
24. С. lithopodolicum T. УП. f. 29 est le
méme que le C. protractum Eicuw. et tous
les deux ne sont que (à peine) les varie- —
tes du C. obliguum Lam. selon les beaux
exemplaires envoyés de France, — Il est
le plus commun dans les roches de Krze-
mieniets; celui de Podolie est different, par
bien de caractéres. —
25. Pectunculus nummiformis T. VIII. f. 5. 6.
est le P. nummarius Broccut, Jan, Puscu.
26. P. pulvinatus f. 7. 8 ne differe en rien
du P. polyodon Bnoccur, selon mes exemplai-
res d’Italie du Prof. Jan.
27. Arca Diluvii f. 10. 11. 12 est la méme
que l'Zrca appendiculata Lan. selon les échan-
tillons d'Italie et de France. Ian. Розсн. —
28. Modiola f. 17. 18. 19. Il m'est très dif-
ficile de distinguer nos modioles , car elles
se ressemblent infiniment. — M. volhynica
Eıcnw. est le type de l'espéce, d'autres ne pa-
raissent d'être que ses variétés. — Cepen-
dant j'ai distingué depuis long - tems celle
de Mr. Dv Bois et je l'ai distribué sous le
nom de Modiola striata. —
556
29. Modiola Faba f. 37. 38. 39. présente
plutôt une Venus, qu'une Modiole, il me
semble qu'elle ressemble infiniment à la Y.
‘ tricuspis Eıcnw., son intérieur n'est pas
, [4
représente. —
30, Venus modesta fig. 1. 2. me paraît être
la méme que И. littoralis Excuw.
31. Cytherea polita f. 30. 31. C. polita que
je tiens de France de Mr. Puscu ne ressem-
ble en rien à la figure citée. — Celle ci
est à peine une variété de C. nitens.
32. Corbula rugosa f. 44. Les Corbules ont
toujours une valve plus petite que l'autre ,
et la dent de la charnière très saillante, ce
qui manque à la figure citée. — J'avais un
pareil échantillon trouvé à Warowisé, que
Mr. Puscu nomma Crassatella lamellosa
Law. et y joignit une valve de l'échantillon
francais. —
33. Pecten Angelicae T. VIII. f. 1. ressemble
trop au P. opercularis GMEL. pour qu'il puis-
se en être séparé. — Mais n'ayant devant
997
moi que la figure de cette espèce je n’ose
rien décider. —
34. P. Malvinae f. 2. 3. ainsi que P. flavus
f. 7. et P. diaphanus f. 9. décrites par Mr.
Du Bois comme espèces distinctes, ne me
paraissent que des variétés du P. gracilis
SoWERBY, que j'ai obtenu de France par Мг.
Puscr, d'Italie par Mr. Ian, quant aux in-
digénes, j'en ai une quantité de Joukowtsé
et de Warowtsé. —
35. P. serratus Nus. f. 5. est l’Ostrea striata
Broccnı, Pecten striatus Puscu; mais il me
semble que dans le dessein l'oreillette gau-
che est manquée. — Mes exemplaires vien-
nent d'Italie, de France et de plusieurs en-
droits du Plateau Volhynie - Podolien. —
36. P. gloria maris f. 6. f. 19. parait ne pas
différer de P. varía Broccui que nous
possédons dans notre Collection vivans et
fossiles. —
37. Ostrea digitalina Eicuw. est la même que
l’Ostrea edulina Lam. des environs de Paris,
d'Italie et des sables Volhynie-Podoliens, —
358
Voila les espèces que j'ai comparées avec
les échantillons de notre collection , le cata-
logue suivant indiquera les espèces déterminées
d'après l'ouvrage de Mr. Du Bois.
Ecrit. à Krzemieniec. 15 Mai 1832.
Antoine Andrzeiowski,
УРГУ IIS DIE HI BT IT BGE I BT GI TFT HI DEI I TC GES IS IC GO IT L GEIGER
CATALOGUE
des Coquilles fossiles du Plateau Volhynie-
Podolien de la Collection du Lycee de
V olhynie.
Conus ponderosus
Brocch, Zuk.
—— nussatellaeformis
Pusch. War.
— canaliculatus Pusch.
War.
— antediluvianus Brug.
War. Zuk.
— deperditusZam War.
Zuk.
Cypraeaelongata Brocch.
Zuk.
— Physis Brocch. War.
Ancillaria Conus Mob.
War.
— Glans Eneyel. ibid.
Ancillaria inflata Polon.
Pusch.
Oliva Mitreola Lam.
Marginella buccinea
| Pusch. Zuk.
— eburnea Lam. War,
— cancellata Du Bois.
Zuk.
Voluta spinosa Lam. War.
— granulata Nob. ibid.
— Cithareodus Lam.
ibid.
— costaria Lam. Zuk.
War.
— Luctator Som. War.
— Turris Encycl. War,
(9) Zuc. Joukowtse , War. Warowtse , Krzem, Krchimienna,
Crem. Krzemieniec , Schousc. Schouchkowtse, vulg. vul-
garis, commune partout dans nos sables marins; Zborz, Prof.
Zborzewski.
Mitra striatula Brocch.
Zuk.
cornicula Ene. War,
Zuk.
— ]eucozona JVob. ib. ib.
incognita Bast. ibid.
obsoleta Brocch.ibid.
Nassa columbelloides
Basi. la plus com-
‘mune.
— costulata Brocch. Zuk,
Krzemienna.
reticulata Lam.
vulg.
senata Brocch. Zuk.
rarior.
Bast. ib.
Pologn.
asperula
volhynica Vob. vulg.
gibbosa striata, War.
Schousch.
— Zborzewscii/Vob.Zuk.
Desnayeri Bast. ibid.
pulchella JVob. ib.
War.
Buccinum thiaratum
Nob. Kam.
— bacchatum Bast.Kam.
Mindsyboje.
Buccinum rugosum Sow.
Minds. Crem.
— rusticum Z. War.
— mitraeforme Pusch.
War. rar.
contorta
Bast. Zuk.
— senticosa Pusch.
ib, War.
Muxex senticosus Дать
— f. cristata Zuk.
Krzem.
Cancellaria
Mur. cristatus Jan.
cassidea Chemn.
Zuk.
— Saburon Bast.ib. War.
— fj. minor et minima.
Cassis
Cassidaria echinophora
Lam. Krzemien.
Strombus fasciatus JZ,
Zuk. Zborzewski.
Rostellaria Pes pelicani
Lam.
— В. pesgra- Jomnes
culi. mixtae
— У. рез саг-( ubique
bonis. vulgares,
— fissurella Lam. Zuk.
Pyrulareticulata Z, War.
Pyrula papyracea Enc. ?
War.
— ficoides Brocch. Дак.
Zborz.
_ — bulbiformis Enc. Zuk.
— rusticula Bust. War.
Murex brandaris Z. Zuk.
Krzem.
— triacanthos Z. ibid. .
— tripteris Zam. ibid.
War.
— erinaceus Z, Zuk.
— tortuosus Sow. ibid.
— angulosus Brocch.
War,
— trunculus var. War.
Krzem.
Tritonium gyrinoides
Bronn.
— nodulosum Zrocch.
— cancellinumBrocch.
— distortum Brocch.
— pileare Lam.
— species (fragmenta).
Ranella gigantea Lam.
War.
— marginata Brongn.
War.
Zukowtse
— С Du Boisii №6.
Schouchk.
granifera Du Bois.
Fusus ficulneus Lam.
War.
— torulosus Enc. Zuk.
— polygonatus Brong.
ibid.
— intortus Lam. War.
— rostratus Brocch.ibid.
— clavellatus Enc. Дак.
— variabilis Jan. ibid.
— muriceus Lam. ib.
Zbor.
— Noae Lam. War.
— fp. striatus ib.
— longaevus Lam.
Podol.
— В. laevis. ibid.
— subulatus Brocch.
Zuk. |
— aculeiformis Encycl
ibid.
Pleurotoma filosa Lam.
War.
— exorta Sow. Zuk.
— glaberrima Jan. ibid.
— neglecta Brocch. War.
Pleurotoma thiara
Brocch. ibid.
— ramosa Bast. Zuk.
— tuberculosa Bast.
War.
— subtuberculata Nob,
War.
Cerithium undosum
Brong. War.
vulgatum Brug. Zuk.
gibbosum Born.
vulgar.
corrugatum Brong.
| War.
plicatum Brong.Zuk.
lemniscatum Brongn.
Kitaygrod.
Lima Brug. vulgare.
Lam.
Sch.
— calculosum Bast Kam.
companicum
literatum Brug.ibid.
— pictum Bast. vulgare
coronatum Brug.
Kam.
turbinatum Brocch.
War.
duplicatospinosum
Nob. War.
—
362
Cerithium dubium Sow,
War.
— combustum Defran-
ce ibid.
Scalaria cancellata
rocch. War. Zborz.
— pseudoscalaris Brocch.
Schouc.
Turritella tornata Lam.
Warow.
Lam.
ibid.
Pusch.
vulgar.
imbricataria
bicarinata
subangulata Brocch.
ıbid.
— Archimedis Brong.
Zuk. Kit,
fasciala Lam. ibid,
sulcata Lam, War.
rarius,
Terebra fuscata Lam,
Volh. Zborz.
Cremenecensis
Nob. e. 1, n.
— bicarinatus Nob. Za-
listse.
— ornatus Nob. Crem.
Turbo
Schousc.
Turbo Scobina Brong.
Zuk. War.
— Zuhowcensis WNob.
Zuk. rar.
Monodonta Aaronis Bast.
Zuk. War.
— Mamilla Nob. ibid.
Krzemien.
Trochus Benetti Sow.
Krzem,
— cumulans Brocch,
War,
— concavus Sow. Zuk.
— crenulatus Brocch. ib.
Krzem,
— subcarinatus — Lam.
Crem,
— striatus Z. Zuk.
Krzem,
— turgidulus Brocch.
ibid.
— cingulatus Brocch,
Krzem,
— patulus Bröcch. vul-
garis.
— Puschii Nob. Zuk.
War.
Ampullaria spirata Lam.
War.
Melania laevigata Desh.
Zuk.
— reticulata Du B. ibs
Horynka, |
— striata Nob. Zu-
kowtse.
== sub costata Nob. War.
rarior,
— Roppii Du В. Crem.
Schousc.
Cyclostoma laevissimum
Nob. Crem.
— Turbo Nob. Crem,
Schousc.
Tornatella - semistriata
Lam. War. Zborz,
Lymneus medius Brard?
‘Cremeneci.
Helix Deucalionis Eichw,
Brikoff.
Neritina picta Zichw,
Krzemien,
— ornatula Nob, Schous.
Natica spadicea Gmel.
vulgaris,
— epiglottina Lam Zuk,
— millepunctata Jan
ibid.
Junior,
haliotoideus
L. Zuk.
Fissurella Corbicula Nob.
War. Zuk.
Sigaretus
Calyptraea sinensis Zam. |
Zuk. War.
Capulus hungaricus Lam.
Zuk.
Ancylus aculeus Nob.
Cremen.
Bulla lignaria Z. Zuk.
— Ampulla Z. ibid.
— lignarioides Vob.Zuk.
rar.
— polymorpha Nob.
vulgar.
а. spira interna.
В. —— depressa.
‚у. —— brevi.
6. —— elongata
Dentalium Elephanthi-
num Z.
— fossile Lam. Biato-
zorka.
— Entalis Z.Kitaygrod.
— incurvum Zam. Pod.
Zbor.
Astarte planata Sow.
vulgar.
Astarte fj. minor.
— senilis de la Joncaire
War.
— rugosa. Lam. Zuk.
War,
— ff. minor ibid.
— orbicularis Sow. ibid,
— elegans Sow. War.
— turgida Sow.
Zukowtz.
Cytherea dysera Lam.
Crem. Zuk.
— elegans Zam. War.
— Du Boisii Nob. War.
— nitens Nob. ibid, Zuk.,
| — laevigata Lam. Zuk,
— nitidula Lam. War.
— semisulcata Zar, ib.
Venus tricuspis Eichw.
Crem. Zuk.
— littoralis Eichw. vul-
gare
Lucina Columbella Lam.
vulgar.
— antiquata Sow. War.
— circinaria Lam.
Krzemien.
— mutabilis Zum. Waro-
wtse rar.
Lucina lamellosa Дать
Zuk.
Petricola rupestris Lam.
Zuk. rar.
Erycina laevis Lam. Zuk.
rar,
— apelina Zam. vulgaris.
— macrodon Nob
Schouschk. Horynka.
Cyprina islandicoides
Bast. Warowts,
Crassatella fossilis Lanz.
War.
Grassina compressa Lam,
ibid.
—. lamellosa Zam. ib,
rarior.
Tellina elliptica Brocch,
Cremen.
— filosaSow.Krzem.Zuk,
Mactra Sirena Brong.
Cremen.
— Sirenoides Vob. Ka-
mionka.
— cuneata Sow. Zuk,
— triangula Ren. War,
Nicolajef,
— deltoidea Lam, Ni-
colajef,
Venericardia se-
nilis Lam.
— planicosta
‚Lam.
—— imbricata ДИ Zuk,
— rhomboidea | War,
Brocch.| Krzem.
— aculeata
Eichw.
— orbicularis
Sow.
— acuticosta Z, Crem.
Cardita calyculata Lam,
Crem.
— obtusa Sow. Krzem,
Cardium edule Г. Sa-
гасе]а.
— ciliare Z. Zukowitse,
— obliquum Z. Crem.
— semialatum Мор. Kam,
Horynka.
— fragumZ. ? Zukowts.
Corbula gallica Гат.
War.
— gibba Lam. Krzemien.
Lutraria solenoides Lam.
Krzem,
Panopea Faujasii Men.
Schousch.
Donax anatinus Zam.
Crem.
Nucula margaritacea
| Lam. Zuk.
Arca diluvii Zam. War,
—antiquata Lam, ibid.
а.
—-appendiculata Brocch.
Zuk. Krzem,
—barbata Z. vulgaris.
— mytiloides Brocch.
Krzem.
Pectunculus polyodon
Br. Podol.
—transversus Lam. Ki-
taig.
— inflatus Pusch.Br.Zuk.
— pulvinatus Zam. Zuk.
— undatus Lam. Zuk,
War.
—variabilis Sow. ibid.
— plumstaediensis Sow.
5 ib.
— nummarius Lam. ibid,
— obliquus Nob. Zuk.
Modiola Vv | hy nica
Eichw. Crem:
— striata Nob. Zuk.
Schous,
Mytilus persistens Nob. | "
Schousc, -
Lithodomus dactyloides
Nob. Podol.
Isocardia similis Sow.
Krzem.
Chama gryphoides С.
War. Zuk. |
— squamosa Lam. Zuk. |
Spondylus ? opercula. ?
Zak, № i
Gryphaea Gryphus Lam. U
Lithu. —
— Columba Knorr, |
Podol. 8
Podopsis gryphoides
Lam. Volh. Zborz.
Ostrea edulina Lam. Zuk,
— longirostris Z. Cracov. |
Pecten Besseri Nob. Zuk, |
War,
— opercularis Z. vul=
gatior. |
— dubius Lam, War, |
— gracilis Sow.ib. Zuk,
Krzem.
— striatus Sow. ibid.
— elegans Nob, ibidem
— varius Zam, ibidem, |
Pecten Beudarti Bast.
War.
Terebratula lata Schl.
Crem.
biplicata Brocch,
Gamen.
— Sella Sow. Camen.
— laevigata Schl.
Cremen.
tetraedra Schloth,
Cam.
octoplicata Sow. ib,
obliqua Schl. ibid.
Crem,
967
Terebratula prisca Schl.
Camien,
Orthis testudinaria
Dalm. ib. Crem.
Spirifer striatulus Sch.
ib. ib.
— speciosus Sow, Wolh.
Calceola fossilis Brug.
Camen,
Et une quantité de
genres et especes non
déterminées,
OBSERVATIONS SUR L’INCLINAISON DE
L’AIGUILLE MAGNÉTIQUE FAITES
A KASAN
au Jardin de l'Universitate
par Mr. le Prof. Sımonorr.
le I2 Mai . . . . 1832
4
à 10 heures du matin
Inclinaison.
,
Limbe divisé.
Milieu.
Bout
mar qu e
Coté
mar que
Est. Ovzsr.
— 1679 4755/6079 2755|079 53475
77? 55° |67° 25° |679 27/95
‘167° 52,,5167° nos ADOS
68° 00° |67°
168° 57°,5|68° :
69° 245/689
68° 5745|68?
69° 2,,5/68°
68° 50 [69°
per [68° 5745/69?
"les? 50/ [69°
69° 00/ |69°
08767 167°
68° 10/ 67°
68° 245 67° ru. ca
68° 745 67° 35^ 167° 5149
Vraie inclinaison 68. 24,1. Aiguille (A) de Gambey. |
Nord.
Pole
Ovzsr.
|
Pole Sud.
OvzsrT.
569
Dors Mab 221. 2... BR
à 11 heures du matin
Inclinaison.
Limbe divisé.
Milieu.
marque.
Ovrsr. |
57/,5|68° 361,2
52/,5|67° 554
БАБ aep]
68? 1546
68° 40: |67° 594,5
[68° 2745|68? 00 |68° 30°
32/,5167° 551 |679 574
27451070 59/5 ve e it
> 29168° 134,5
32/,5167° 554 D 4
35° |68° 24,5/68° 3745
40/ |68°
3541682, Mes aa rt
40/ |68° 0,0 ce pes
35 |68° 68° 3848
494,568: 68°
Eu 68° 2341
42/5|08? 5° :
=
=
o
e
o
=
o
=
Pole Sud.
Vraie inclinaison 68. 17,9 Aiguille (B)
de Gambey.
87 *
le ii ‚um o WS WIS
à 11 heures du matin.
Inclinaisen.
Limbe divise. a
Kerr ner ie ae
DST. Ovzsr. | |
68° 47,5168° 45° |68? 51,2
68° 57/,5|68° 35° 404,0
; 45/,0|68? 45/
523/0168? 354%
95°,0167°
251677 3000167 3 1/2
5540107779223 679 5540 _
2/,5167° 45',0
52%90167° "3709167? ВШЭ
57331679 "27651670. 30/25
55046772371 :9]679 4447 |
2051607999709
52',5|68° 40:,0169° 00,0
71,5168° 32/,5168° 36,2
52/,5168° 40%. 20168 485,1 _
71,5168° 327,5
P
Coté
marqué.
Vraie inclinaison 68. 18,3 Aiguille a)
de Gambey.
C
“4
ES
le ii Tuy 1949 п 20904939.
à 8 heures du matin.
TS
= 2 E an
о 5 Limbe divisé.
Pos CUE) Wid sp ee RE
= Est. OuEsT.
68° 25,0168° 1755|68?
689 32/,5|68° 10°,0|68°
"168° 2540/68? 1745|689 9479
689 32.,5|58° 1040| -
68° 4040|68? 25:,0/68°
68° 5040|68? 17/,5|68°
68° 40/,0|68? :
50/,0|68°
20/,0/68°
68° 2745|679 554,
20/,0168°
9 97451679 5540
68° 20/,0168°
68° 274,5|68°
68° 20/,0168°
68° 297,5|68? 0,0
Pole Nord.
|
Pole Sud.
Vraie inclinaison 68. 19,8 Aiguille (B)
de Gambey.
GOPPOP LOL PIG EPS IS IGT 494 99990799499 2954909 490 F 9729 90 9927 BOP
Notices sur les nouvelles acquisitions de la
Societé de l'année 1832.
par G. Fischer.
Dans le courant de l’année 1832 la So-
ciété a été très heureuse en acquisitions d’ob-
jets d’histoire naturelle et de livres, de sorte
qu'elle doit sérieusement s'occuper d'un local,
pour exposer tous ces objets tant pour temoi-
gner sa reconnaissance aux donateurs, que pour
utiliser ces objets.
Mr. le Prince Teuerkassky , notre Mem-
bre honoraire, a adressé à la Société un bel
élan ше , ( Cerus Tarandus Г. лось) qui a
été empaillé par Mr. Conus,
Mr. le Prof. Eversmann à Cazan a remis
au Directeur un Hibou - grand - duc tué dans le
gouvernement d'Orenbourg qui parait différent
de notre Duc de l'Éurope (Strix Bubo L.)
La Société a fait venir des environs du
Caucase par la commission de Mr. Honenaker,
les objets suivans :
RS
Canis aureus L. et son crâne.
Canis Caragan L. et son crane.
Felis Chaus et son crane.
Les cranes d’Antilope subgutturosa, mas et fem,
de Cervus pygargus ; mas et fem.
V’ultur percnopterus L.
fulvus.
Perdix francolinus Lath.
saxalilis, Meyer.
Testudo ibera Pall,
Doa tatarica.
Novo examini submittenda; Boa non
est, propter tela venenosa eximia ; Cher-
sydrus non est, propter squamas dorsa-
les magnas carinatas. scutaque abdomina-
lia latissima. D. Honenaxer in literis me
certiorem fecit , se dentes istos meo con-
silio examinasse, quinque ntrinque quidem
adesse retrorsum incurvas aculeatas , sed
immobiles et, ut ill videtur , maxillae
insistentes. Cavas eas esse dicit, sed mi-
croscopio , nec aperturam , nec vesiculam
venenosam invenit.
Sub lapidibus in apricis.
574
Coluber erythrogaster, nobis; ( Hohenaker,
n2
C. corpore coerulescenti-griseo , squa-
mis ovato - truncatis , subtus lateritio.
Caput parvum Natricis; squamae dorsi
subovatae , postice truncatae , coeruleo -
griseae, lineis rufescentibus notatae , quae
in mortuo disparent, subtus lateritio - ru-
ber. Scuta abdominalia 199, caudalia
93. Operculum anale medio plicatum in-
divisum. Long. 34’, caudae 103%, Latit.
capitis et colli 7, abdominis 10°”. Ad-
modum vulgaris circa Caucasum, e ter-
ra effoditur, mordax, sed innocente ejus
morsura,
Coluber flexuosus, nobis. (Hohenaker n. 4.)
C. corpore supra olivaceo-nigro, squa-
mis subrhomboidalibus medio eanalicula=
tis, linea laterali flexuosa flava, subtus
sul phureo - flavo,
Caput parvum inter oculos impressum ,
lat. 1^, colli 8%. Ante oculos macula
alba. Squamae dorsales subrhomboidales ,
E
,
af
1
vom
id
c
olivaceo - nigrae , medio canaliculatae. Li-
nea flexuosa flava (sive en Ziczac) latus a
capite usque ad caudam percurrit; alia
superior media corporis parte desinit.
= o
4a.
беса abdominalia 177 $ | caudalia
9
Longitudo 4/ I^, caudae 10".
harior obvenit.
Coluber taeniothys, nobis ; (ITohenaker. n. 15.)
C. corpore supra nigro , squamis cari-
natis , fasciis geniculatis , vittisque latera-
libus flavis , subtus flavo.
Ad maximas referenda species, longi-
tudinis corporis 4^, caudae 11^. Latitu-
do;capiüs 1^ 1/7 \colli 944; abdominis
1^ 2^", Caput nigrum buccatum maxillis
flavis, dentibus aciculatis retrorsum ver-
sis. Squamae dorsales carinatae nigrae ;
fasciae flavae geniculatae colorem nigrum
maculis rhomboidalibus nigris adparere fa-
ciunt; latere squamae medio fuscae ita ut
vittas cereo-flavas relinquant plures, A
5. Scuta abdominalia pallide flava 204,
caudae 70. Operculum anale bifidum.
576
Plusieurs serpens en esprit de vin n'ont
pu encore être examinés.
M. Maxanorr, Membre de la Société ,
lui à communiqué deux échantillons d'un
polypier siliceux , ( Chactetes variolosus
nobis) du gouvernement de Vladimir.
Mr. le Dr. GesLer , notre Membre à
Barnaoul, a envoyé des ossemens fos-
siles trouvés dans une caverne de Sibé-
rie, qui, pour le contenu , ressemble à
celle de Kirkdale que Buckrawp a décrit.
Nous en donnerons une description ac-
compagnée de planches dans les nou-
veaux Mémoires Tome III. Nous en indi-
querons ici les principaux :
Crane d'un Arctomys? N. 5.
dun putois ( Mustela). N. 1.
dont la crête occipitale est trés élevée.
d'une gerboise. ( Dipus) NO 2.
Máchoire inferieure de Vhyéne, une
partion; n. 4,
Portion de mâchoire supérieure et in-
férieure de Cerf. N. 7. 6.
oo.
577
Portions de mächoires inferieures de
plusieurs rongeurs. n. 3. 21. 23. 24.
Portion de mâchoire inférieure d'ün our-
sin, ( Erinaceus ) n. 20.
Dents molaires de Rhinocéros ; (n. 8.)
de cerf n. 17. de cheval n. 16.
Tibia d'un Cerf? n. 18.
Heritage de feu M. de Brcxremicuerr.
Feu M. N. A. Becklemicheff avait promis,
de son vivant, sa collection d'objets d'histoire
naturelle et de libres à notre Société. Il en
a publié lui - méme le catalogue dans nos Ac-
tes et dans notre Bulletin. ( Nouveaux Mé-
moires de la Société Tome I. p. 377. Bulle-
tin de la Société 1829. p. 103.)
Aprés le decés de ce Membre actif et la
notification du testament, la Société expédia
son Membre Adjoint Mr. Scumipr avec deux
aides , pour recevoir les objets en question ,
les emballer et les transporter ici.
Tous les objets nous sont parvenus dans une
conservation parfaite. Les mammufères et les oi-
578
seaux font actucllement l'ornement du Muséum
‚de l'Univetsité. Quelques doubles ont été
donnés par la Société ап Muséum de l'Acadé-
mie medico = chirurgicale. .
Legs de feu M. Alexandre Bocuytax.
Alexandre de Bpcnwiak ,. fut né dans le
Gouvernement de Kostroma , vers la fin du
règne de lImpératrice Catherine If. de pa-
rents nobles, natifs Russes: — L'origine de la
famille de son pére était grecque , mais elle
était domiciliées en Russie depuis environ un
siècle ou plus.
Suivant l'usage du temps inscrit dans la
garde à cheval au moment de sa naissance il
fut promu au rang de Sergent major, se trou-
vant encore entre les maius d'une bonne. Mais
l'avènement au trone de l'Empereur Paul lui
fit subir le sort commun , il fut rayé de la
liste avec tous ses camérades , hors d'état de
remplir un service actif. A peine adolescent |
placé au Collége des aflaires étrangères en mé=
me tems que dans la pension noble de l'Uni-
versité de Moscou. il v continua et acheva _
eng
979
ses études commencées dès sa plus tendre en-
fance chez‘ ses parens. Le jeune Восимак
montra toujours de bonnes dispositions ct fut
et dans le sein de sa famille et dans les éco-
les publiques un écolier studieux et intelli-
gent. Promus au rang d’Assesseur de Collège
il doubla le zèle pour ses études. Sa passion
pour les sciences ayant rapport à l'histoire na-
turelle se deciara dans sa plus tendre jeunes-
se. Les ouvrages de Bonner furent les pre-
miers quil commença à étudier et à suivre et
les louanges de Karamsine dont il eut le bon-
heur de faire et de cultiver la connaissance le
stimulèrent encore davantage.
Cependant la vie de Moscou, les plaisirs
variés qu'elle offre, et différentes circonstances
Pempecherent de sy livrer avec cette ardeur
quil montra dans un age plus mar.
La campagne de 1807 où la noblesse fut
invitée a prendre les armes , pour passer dans
la milice, qui se forma avec rapidité dans
toute l'étendue de l'Empire, lui fit quitter Ге-
tat civil pour le militaire. Envoyé a Wiatha
pour y former un bataillon de tirailleurs, Alex. .
580
de Восимдк y remplit tes fonctions de Major
pendant tout le tems que la milice fut sur
pied.
Placé ensuite auprès du prince Kovrarı-
NE, son amour pour les sciences qui se re-
veilla, le porta à quitter le service avec le rang
de Conseiller de Collège, malgré une expe-
etative brillante et dans la fleur de la jeunes-
se. — Rétiré dans sa campagne il se livra
avec passion à ses occupations favorites, mais
le manque de soins et quelques désagrémens
domestiques lui firent abandonner l'ornithologie
par laquelle il avait commencé ; d'ailleurs les
espèces si connues et si peu nombreuses des
bords du Volga, des environs de Kostroma et
de Nerikhta contribuerent peut - être aussi à
l'en dégoûter. Il tourna principalement vers
In Botanique sans abandonner l’Entomologie
qui avait été sa première étude.
C'est à cette époque que la Société l'agréa
comme Membre, dont il était un des corre-
spondans des plus actifs, en lui envoyant et
des insectes et de dessins préparés avec
beaucoup de soins.
981
En 1812 il se jetta avec son ardeur accou-
tumee dans les rangs des defenseurs de la
patrie, mais il eut le malheur de se demettre
un bras dans une course, son cheval s’etant
abbattu sous lui, cequi le rendit valétudinaire
pendant trés longtems , n'ayant pas été traité
convenablement , durant sa maladie. Bientöt
aprés un voyage que les circonstances de famil-
les lui firent entreprendre dans les provinces
occidentales et méridionales de la Russie servi-
rent à augmenter ses connaissances et son ardeur
pour la botanique. Deux de ses gens furent
instruits à ses fraix et devinrent ses collabo-
rateurs. Les dessins des plantes présentés à
]* Société sont leur ouvrage. Plus tard ils ont
été jugé dignes d'étre envoyés aux fraix du
gouvernement en Perse, par les soins des
savans estimables qui avaient pris connaissance
de leurs talens.
_ А son retour Mr. de Bocuniax fut élu
Maréchal par la Noblesse de ‚son district, Il
montra dans cette charge , où il fut réélu
de nouveau, la méme ardeur, le méme zèle
pour le bien public quil avait montré pour
952
ses’ études et ses premiers devoirs tant civils
que militaires. — Sur les eutrefaites une succes=-
sion recueillie dans le gouvernement dè Kher-
son le décida à quitter les bords du Volga
pour se fixer près d'Elisabethgrad. Ayant eu
l'avantage d'y faire connaissance avec le comte
de Wırr, celui-ci le decida à reprendre du
service et servit sous ses ordres en qualité
d'agent diplomalique ce quil effectua à l'avéne-
ment au trone de Sa Maseste l'Empereur Асто-
EL. Il recut bientót dans ce nouveau poste
des temoignages de la munilicence et de la
bienveillance du Monargve qui lui confera l'ordre
de St. Anne de la seconde Classe en Diamans,
et lui fit cadeau quelque tems apres d'une
bague de prix.
Promu au rang de Conseiller d'Etat vers
le commencement de la guerre de Turquie le
Général Geltoukine nommé Président plénipo-
tentiaire des Divans de Moldavie et de Valachie
Vinvita à remplir le poste de Vice - Président du
Divan de Valachie , place où il fut nommé à
sa sollieitation et qu'il occupa pendant toute la
guerre, Il y montra pendant la peste qui s'y
583
manifesta bientôt, un devouement et une ab-
négation rares. La moitié des gens qu'il y avait
amenée y perdit la vie et lui-même pensa
en être atteint plus d’une fois. Son valet de
chambre tomba en l'habillant et mourut dans
la soirée. Ses services furent recompensés par
l'Ordre de St. Vladimir de la troisième Classe.
La guerre finie Mr. de Bocuntax abondon=
na son poste pour reprendre auprès du comte
de Wirt la place qu'il avait occupé ci-devant. —
L’insurrection de la Pologne lui fournit l'occa-
sion de voir la guerre de plus prés, ce quil
avait toujours ardemment désiré, mais il y trou-
va la fin d'une carrière peu prolongée, mais
agitée , active et fertile en événemens.
Il mourut des suites d'un refroidissement
de retour de la campagne d'hiver , à peine
äge de 42 ans, à Skargintzy, dans le Royau-
me de Pologne.
Sa vie politique affaiblit sans doute , mais
ne détruisit pas son ardeur pour les sciences;
le souvenir de l'honneur que la Société Impé-
58
‘ 584
riale des Naturalisres de Moscou lui avait fait
de l'agréger au nombre de ses Membre actifs
était toujours present a son esprit et la cor-
respondance assez active qu'il continua avec
les savans et les gens de lettres les plus esti-
mee de la Russie rend temoignage que si les
circonstances ont pu retenir , elles nont ja-
mais arrété son élan primitif pour l'étude des
sciences naturelles.
Il était bon, sensible, serviable, obli-
geant; son seul défaut était une défiance de
501 - même , qui le rendait quelquefois le jou-
et des personnes qui n'avaient ni son esprit ,'
ni ses connaissances, mais plus de force de
caractere et plus de confiance en leurs moyens.
Ce fut là la source principale des torts qu'il
put avoir comme homme public ou moral,
durant le cours d’une vie plus agitée quelle
ne l’est ordinairement pour un Gentilhomme
Russe.
Ambitieux au cemmencement de sa carriè-
re politique divers desagremens le rammenè-
rent à des idées plus modérées. Ses actions
dévoilaient toujours des sentimens véritables
585
et nobles , qui ont été aussi cause des regrets
si sincères et si pleins d’amertume, qu'ont res-
senti en recevant la nouvelle de sa mort, ses
parens et ses amis, ses chefs ét ses subor-
donnés.
Le frère du defunt, Mr. Constantin de
Boceniak, également notre Membre , nous a
instruit le premier et de la mort d Alexandre
et de son désir que ses collections d'histoire
naturelle soient réunies à celles de la So-
ciété,
Mr. Constantin de Bocaniax s'est charge
encore de l'emballage de tous ces objets et
nous les a expédié. Mr. le Dr. Verres,
quoique éloigné de plus de cent verstes de
lendroit où se trouvèrent ces collections , s'y
est cependant rendu pour préter sa main à
différentes opérations nécessaires. La Société
témoigne ici publiquement à ces deux Mem-
bres toute sa reconnaissance.
La Collection de feu Alexandre de Bocn-
NIAK consiste en insectes , en plantes sechées,
en dessins de plantes et en livres.
35"
а.
€,
586
Insectes
La collection des Insectes est contenue en
70 caisses; 20 plus grandes et 50 plus
petites.
Plantes.
L'herbier est composé de 254 cahiers.
Dessins de plantes.
Ces dessins qu'on peut considérer comme
l'ouvrage de feu Alexandre de Boch-
NIAK consistent en 335 planches de
plantes russes. in folio.
Livres.
Voici le catalogue des ouvrages qui nous
ont été envoyés.
Du Pont, Traité de Taxidermie. Paris,
1823. 8.
avec 4 planches.
Erxıesen, loh. Christ. Polyc. Anfangsgrün-
de der Naturgeschichte.
Göttingen u. Gotha , 1768. 8.
587
Encycrorènre méthodique. 4 Vol. contenant
Cétacés et Insectes.
Brisson , Ornithologie. Paris, 1760. 6 Vol. 4.
Martini et Cuemnitz, Neues systematisches
Conchyliencabinet. Nürnberg. 1768. —
8 Vol. 4.
Panzer, С. W. Е. Deutschlands Insecten.
114 Hefte.
Anrensı , Augusti, Fauna insectorum Europae.
Halae. Fasciculi 12.
LaTREILLE et Desean, - histoire naturelle et
iconographie des Insectes . Coléopté-
res Paris , 1824. 8. Livrais. I — III.
WALCKENAER , C. A. Faune Parisienne, Paris.
1802. 8.
Seoroui ; loan. Anton. Entomologia carniolica.
Vindobonae. 1763. 8.
Hacensacu , Jo. Jac. symbola faunae insecto-
rum Helvetiae. Bas. 1822. 12. c. 13.
tabb. col,
588
Cramer , Pierre , Papillons exotiques. _Amster-
dam, 1782. .4/.2 (Gah: INOSI33. 34.
Larreizze , P. A. Historie naturelle des four-
mis. Paris, 1802. 8. avec 12 pk
Réaumur, Mémoire pour servir à l'histoire des
insectes. Paris. 1734. 6 Voll. 4.
Georrroy , Histoire abrégée des insectes. Pa-
7752 1900. 2: Voll. 4.
SCHÔNHERR , I. C. S. Curculionidum dispositio
methodica. Lipsiae. 1826. 8.
Baunisı , Casp. IIwaö theatri botanici. Basi-
leae. 1671. 4.
(de Bezzevaz , P. Richier ,) Demonstrations
élémentaires de botanique. Lyon. 1796.
2, Voll. 4, jayecl282 pl: ii
Burrinnp, Dictionnaire élémentaire de botani-
que, revue par Jean Claude Ricnarp ,
Paris, VII. 8. avec 19 pl.
Buxsaum , loh. Christ. Enumeratio plan-
tarum accuratior , cum . praefatione
589
Fridr. | Hofmanni. | Halae _ Magdeb.
1721. 8
Cmasnarzr, Dominici, Omnium stirpium Scia-
sraphia et icones. Genevae. 1678. fol.
c. flguris ligno incisis.
De Caxporre , Aug. Pyram, Prodromus syste-
matis natur. regni vegetabilis. Parisiis.
1824. 25. 2 Voll. S.
CoxwELINL Caspar. Praelud. ad publicas plan-
tarum demonstrationes. Coloniae. 1703.
4. c. 33 tabb. aer.
'Dietricn’s , Tr. Anfangsgründe der Pflanzen-
Kenntniss. 2 Aufl. mit 12 Kupf. Zeipzig.
1785. 8.
Pflanzenreich nach den ehesten
N atusysteme Carls v. Linne. Beipzi 8.
1775. 2 Voll. 8.
Dreves et Hayne, Chois des plantes d’Euro-
pe. Tom. 1 — IV. Zeipzig. 1802. 4.
avec planch. enluminées, dans un
volume.
590
Movrox FontenitLze , I. P. Dictionnaire des
termes techniques de botanique. Lyon.
1803. 8.
—— Systeme des plantes. Lyon.
1805. 5 Voll. 8.
‚ GAERTNER , Joseph, De fructibus et seminibus |
plantarum. Stuttgard. 1788. 3 Voll.
4. c. 180 tabb. aen.
GuETTARD. Observations sur les plantes. Paris.
1747, 2 Voll, 12.
St. Hmame, Jaume, Exposition des famil-
les naturelles. Pasis. 1805. 2 Voll.
8 maj.
Linnarr, Car. a, Philosophia botanica. ed. C.
Sprenger., Halae ad Salam. 1809. 8.
Genera. plantarum, ed Ioan. Tac. Rei-
chard. Francof. ad Moen. 1778. 8.
————— Species plantarum, secundum systema
sexuale digestae a Carol. Lud. WıLıoe-
sow. Berol. 1797.. T. 1 — VI. 11
Voll. 8.
nes AST.
591
Linnarr „. Systema Vegetabilium ed. XVI
cur. C. Sprengel. Goettingae. 1825.
3 Voll. 8.
VarzzanT , Sebastien, Botanicon parisiense ,
ou denombrement par ordre alphabéti-
que des plantes qui se trouvent aux
environs de Paris. Leide et Amsterdam.
1777. fol. avec XXXIII pl.
Trinius, C. B. Species graminum. St. Peters-
bourg. 1823. Fasc. 1 — IV.
De graminibus paniceis. Petropol.
1826. 8.
Horrmann, Georg Franz, Plantarum umbelli-
ferarum genera. Mosquae. 1826. 8. c.
IV tabb. aen.
Horrmann , G. F. Vegetabilia cryptogama s.
1. 1787. c. tabb. aen. VIII. 4.
Nees von Esenszeck , Fr Новмзнисн, u. Jac,
Sturm, Bryologia germanica oder Beschr.
der in Deutschland und in der Schweitz
wachsenden Laubmoose. Nürnberg. 1823.
8. c. 12 tabb. coloratis.
992
Werer , Fr. Historia muscorum hepaticorum
Prodromus. Kiliae: 1815, 8.
Acnarıus, Frik, Lichenographiae suecicae Pro-
dromus Zincopiae. 1798. 8. c. 2 tabb.
aen.
Lichenographia universalis , cum tab.
aen. XIV coloratis. Goettingae. 1810. 4.
Gueux , Sam. Gottlieb, Historia fucorum.
Petropoli. 1768. 4. c. XXXIII tabb.
aen.
Prersoon , C. H. Mycologia europaea.
Sect. I. c. XII tab. colorat.
Sect. Il. oc. X, — —
Erlang. 1822. et»1825. 8.
Fries, Elias, Systema mycologicum sistens
fungorum ordines etc.
Gryphiswaldae. 1821. 22. 2 Voll. 8.
Arzıonun , Carol. Flora pedemontana. dug.
Taurinor. 1785. 3 Voll. fol.
Ammanı, Ioan. Stirpium rariorum in Imperio
rutheno sponte provenientium Icones
393
et. descriptiones. Petropoli. 1739. 4.
c. 39 tabb. aen.
Bercen, Carl Aug. de, Flora francofurtana,
Francofurti ad Viadrum. 1750. 8.
Besser , W. 5 I. С. Primitiae florae Galliciae
ausiriacae utriusque. Fiennae. 1809. 2
Voll. 8.
Buxsaum , I. C. Plantarum minus cognitarum.
Cent. I — 5. Petrop. 1728 — 40. 4.
Gueuisı , lo. Georg, Flora Sibirica. s. histo-
ria plantarum Sibiriae.
Petropoli. Tom. I. 1747. c. L, tab. aen.
Tom. Ws 1799: с. 99 t. den.
Tom. III. 1768. c. 57 t. aen.
cur. 5. G. Gmelin.
Tom. IV. 1769. c. 83 tab. aen.
ex rec. S. G. Gmelin.
Gorter, Dav. de, Flora Gelro - Zutphanica. |
Harderovici 1745. 8.
——— Flora ingrica ex schedulis Stephani
Krascheninnikow — confecta. Petropoli.
1761. 8.
594
Hatter, Albert. Enumeratio thio dial Stir-
pium Helvetiae indigenarum. Goettin-
gae. 1742. 2, Voll. fol.
Негтев , Franc, Хау. Flora Wirceburgensis.
’ Wirceb, 1810. 115,2: Volet
Horrmann ; G. F. The Flora of Germany,
Cryptogamy. Erlang. 1795. 12.
Kramer, Guil. Henr. Elenchus Vegetabilium
et Animalium per Austriam inferiorem
observatorum.
Viennae, Pragae et Tergesti. 1756. 8.
Dr Lamarck et De CawporrE , Flore français
se. Paris. 1815. 6 Voll. 8.
MarruscukA , Gottfr. Graf v., Flora silesiaca.
Lipsiae. 1776. 1777. 2 Voll. 8.
Rönuınes , I. C. Deutschlands Flora, v. Fr.
Carl Mertens u. W. Dan. Ios. Koch.
Frankf. a. Main. 1823. 1826. 2
Voll. 8.
Scorer, loan. Anton. Flora carniolica. ed,
H. Vindob. 1772. 2 Vol. 8. c. 65
tabb. aen.
595
Scamivr , Franc, Wilibaldi, Flora boëmica.
Pragae. s. a. 1 Vol, fol.
Traci, Hieronymi, de stirpium maxime еа-
rum quae in Germania nascuntur no-
menclat. etc.
Argentorati. 1552. 4. c. figuris ligno
/ incisis.
ВоЕвнаАУЕ, Hermann, Index alter plantarum
quae in horto academico Lugduno =
Bätavo aluntur. Zugd. Bat. 1720. 4.
P. I. II. in uno volumine.
Hermannı, Pauli, Paradisus batavus. Lugd.
Batav. 1705. 4. c. 111. tab. aen.
: SUR
ВоттснЕев, Will. a treatise on forest treas.
Edinburgh. 1775. 4.
Hauy , Traité de Mineralogie. Paris. 1801. 4
Voll. 8. avec atlas in 4.
Drusze , Tableaux cristallagraphiques. 4.
Kırwan , Rich. Anfangsgründe der Mineralo-
gie aus dem engl. überseizt v. Lor.
Greiz. Berlin. u. Stettin 1785. 8.
596
Don de Mr. CuELoPoUTINE.
Notre Membre - Adjoint Dimitrie Proko-
fievitsch CueLopAurine , dont feu son père est
connu par ses dons faits à l'Académie Impé-
riale Medico - Chirurgicale, a fait don à la
Société , d'une bibliothéque consistant en ou-
vrages :
de Mineralogie, de Géognosie , d'Anato-
mie comparée , de Médecine, de Chimie , de
Physique et de Littérature grecque, latine,
française , allemande , italienne et anglaise.
Sa Maseste , L'Empereur a gratifié le do-
nateur d'une bague en brillans orné de son
chiffre.
= tm
ni
S. Е M. Léon Alexéev. P£rorsky , Membre
de la Société , nous a fait don de miné-
raux d'Ekatérinebourg , de piéces d'orne-
ment , telsque : |
Feldsparh crystallisé avec Schórl et Grenat de
Mursinsk.
grouppé avec Mica, Al-
bite et Quarz enfumé. d. m. e.
597
Quarz enfumé crystallisé , de Mursinsk.
en grouppe avec Mica, Albite
et. Feldspath.
——— ———— avec Schörl noir.
Mica crystallisé , grouppé avec Albite , Feld-
spath et Quarz enfumé.
Mica blanc.
Diaspore avec Mica brun et fer oxydé
brun, de Gotnochit de VOural d’Eka-
terinenbourg.
Schillerstein, de la mine de Solodinsky sur
l'Altai, Gouv. de Tomsk.
Notre Membre M. Paul d’Erter a envoyé des
minéraux de la Finlande ; telsque :
Albite rouge de Kimitto.
Hornblende crystallisée de l’isle de Pargas.
Péralolithe blanche , d. m. e.
Fossile nonveau que Mr. Etter pense se rap-
procher de l'Idocrase.
Grenat, de prés d’4bo.
de Visle de Degerö pres de Helsing-
fors,
598
Grenat noir, de la mine de cuivre de Pittké-
raude près de Sordavala.
Scapolithe avec des crystaux d’Augite.
Pargasite crystalline.
Steinhellite d’Orijervi.
Mica crystallin, de Kzmitto.
Sardovalite de Sordavala.
F eldspath blanc pur de Paska près de
Sardavala.
Schôrl en Quarz de Murymäki pres de
Sordavala. |
Améthyste avec des crystaux aciculaires de fer
oxydé , d’Orijervi.
Actinote d' Orijervi..
Spath brunissant, d. m. e.
Quarz de Kisko.
Malacolithe fibreuse de Pittkeraude.
Pyrite cuivreuse , de Pelesjendi.
Cuivre pyriteux varié , d. m. e.
Tantalite de Kimitto.
Fer magnétique de ‚Suede.
Fer magnétique phosphate varié, d. m. e.
” PAS Sc) —
Notre Membre. Mr. l’Assesseur de collège ,Ou-
sPENSKI à Ekaterinenbourg , a envoyé des
minéraux que le transport a rendu me-
connaissables. Quelques _géodes remplis de
crystaux d’Améthyste se sont . conservés.
Les deux coquilles , ( des porcellaines ,
Cypraea Tigris,) quil prétend avoir recu
du Baical, viennent des mers des Indes.
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% i a a te # | 395
^ TABLE DES PLANCHES
E
relatives aux Mémoires contenus dans ce
volume. 5
Pl 1. Tetracaulodon , mächoire supérieure.
PL
máchoire inférieure.
Pl. 3. Paludina vivipara. Lam.
Pl. 4. Rhysmotes petiolatus. |
Pl. 5. f. 1. 2. Cossyphus tauricus Steven.
3. Rhipiphorus affinis. Stev.
bimaculatus. Fischer.
4.
5.
6. ———— nigrithorax Stey.
7. ——-— apicalis Stev.
8. sulcatus Fischer.
Pl. 6. f. 1. Cicindela Dejeanii Gebler.
9. ——— Karelini Fischer.
$. —
Jaegeri. Fischer.
» 601
^ À, Carabus Eversmanni. id. *
I. : — melambaphus. id,
. 6. Callidium Fischeri, Krynicki.
7. Clytus Perspicillum , Fischer.
8, ——. latifasciatus, id.
. $9
FES SOS GIGEOLIGDDLIFIDFSE IG ITS GGLESESOELEOSLOL LIST IB TE SI TECH TI IS I LOS
á 00808
e
" d
TABLE DES MATIÈRES
5
GÉNÉRALITÉS.
Notice sur les séances de la Société pendant
l'année 1831. p. 3.
С. Fiscugn, Rapport sur les travaux de la So-
ciété , dans l'espace de 25 ans. p. 47.
С. Jaw et G. Curisrornoni, sur la formation
d'un Musée d’hist. nat. par association ,
(en italien) p. 214;
ZO0LOGIE.
J. Fr. Branpr , de nova generis felis specie ,
$
Felis Rüppelii nomine designanda hucus-
que vero cum Fele Chao confusa. p. 209.
С. Lecointe de Laverav, considérations sur les
principaux organes des insectes. p. 228.
Henning JENSEN ,
p. 313.
Nova dipterorum gencra.
603
P. A. GIMMERTHAL , catalogus systematicas Di-
pterorum in Livonia obseryatorum. p. 343.
FarpEnMaANN , sur la Faune d’insectes de la
Perse. p, 201.
E. Eversmans, Enumeratio Noctuarum uralen-
ses montes inter et Volgam fluvium habi-
tantium. p. 353.
А. KHrosuuke, Планъ предпринимаего опи-
сан1я Слизняковъ, въ upegabaaxs Рос-
ciucxaro Государсшва обишающихъ ,
(Plan d’une description de Mollusques qui
se trouvent en Russie, par le Prof. Kryni-
&ki.) p. 392.
G. Fiscner, Note sur un genre de polypiers
nouveau, présenté sous le nom de Rhys-
motes. p. 410.
í
— ———-— Analecta ad Faunam inseetorum
rossicam, p. 423.
=
Notice sur les nouvelles acquisi-
tions de la Société. p. 572.
604.
BoTANIQUE.
9 Li $
Chr. Srevew, Observationes in plantas rossi-
cas et descriptiones specierum novarum,
p. 250.
t^
MiNÉRALOGIE.
NonpENskioLD , Verzeichniss der bis jetzt in
Finnland gefundenen Mineralien,
Hess , Analyse de la Wörthite nouvelle espé-
ce minérale. p. 307.
Ouvarovite , nonvelle espèce minérale,
p. 311. |
PETROMATOGNOSIE.
С. Fischer , Sur le Mastodonte et le Tetra»
caulodon. p. 169.
- GÉOGNOS1E.
Hivenström , Fragmens sur la Sibérie. p. 27.
L- Совртев , Classification méthodique des ro-
ches par familles naturelles. p. 270.
A. Anprzeiowskı, Remarques sus l'ouvrage de
Mr. Fr. Dubois de Montpireux, ayant
pour titre: Conchyliologie fossile ou Ap-
605
porçu géognostique des formations du pla-
teau Volhynie-Podolien, publiée en 1830.
p. 513.
PuvsiQUE.
Question de la Classe de physique et de mas
thématique de l'académie royale de Ber-
lin pour le concours de l'année 1833.
p. 118.
Cuymre.
В. Hermann, exposition de ses travaux chy-
miques ; (en allemand). p. 124.
TECHNOLOGIE.
J. Hamer, Sur l'emploi du fer chromaté de
Sibérie à Moscou. p. 196.
MÉDECINE.
A. Pont, Rapport sur l'ouvrage de M. Marx,
ayant pour titre: Die Erkenntniss, Verhü-
tung und Heilung der ansteckenden Cho-
lera. p. 153.
W. Besser , Responsum ad quaestiones consilit
Medici Imperii rossici gi ( Choleram con-
cernentes. ) p. 450.
606
&- м T. 9 . №
Е. HinrEsRAwDT, De calculo humano eximio.
р. 484. 's5
PerrosıLıus, Poéme allemand addressé au Dire-
cteur et ayant pour titre: Erinnerungen
und Dankbarkeit. [
$
ERRATA CORRIGENDA.
№
. Barnaul.
d’en bas; inférieure,
I, ———— peau
satisfaire.
d'en bas; recueillis
communique,
d'en bas; exclusivement.
9. qui. № qu'il
d'en bas; species.
illustrata,
. Observations
NorDEnskioLp
Puncte
uns
d’en bas; Mannichfaltige
méridionale.
Saeculo
d'en bas; licuisset
, Iset
‘608
11. Rowda 1. Refta
12. x5 W, 1. 158 W,
2. d'en bas, 14 tausend.
5. Kupfergeld
4. d'en bas; Geldschäiben
ult.-Geldscheiben,
4. Wtorokljutschewsk
5. Suchoginsche
10. Schilowotsch,
18. 418
19. Patrschiuschinsche
15. 49 1. 36.
16. Zus. 881 - 15 - 70 - 50.
6. den bas ; oder
5. — — 29 Pf
7. — = 1024.
14. 2964.
7. Tagesschicht
2. den bas; itinere
9. — — antennarum
5. — — vesicantium
5. — — gangraenosa
4. — — aliquot.
€
p. 460.
461.
464.
472.
475.
478.
486.
487.
609
5. den bas, sint
2, Judaei,
5. d'en bas; circumstantias
9. Domher + A
2. d'en bas; adhue "
го. tetrae l, tincturae
9, tincturae
11, catameniis,
Bull eli ith, 11932. | Geb
x b
BerlleI222, IE 1939. | mu 72
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3 TR 2876